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 SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on.

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Indiana Fitzpatrick
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MessageSujet: SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on.   SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on. EmptyLun 24 Juin - 14:48


    Va te faire Petrovich.’ Ta langue est acerbe et le ton dur. Tu n’en peux décidément plus de cet enfer que vous vous êtes crées. Vous marier était sûrement la plus stupide décision du monde. Tu la déteste. Tu détestes tout ce qu’elle représente. Se marier à dix-sept ans. Ton père est véritablement le plus grand idiot que cette Terre ait connu. Tu l’aimes. Comme un fils aime son père. Mais honnêtement, s’il t’avait flanqué tout le monde sauf elle, tu aurais béni le sol que ses pieds auront foulé. Mais non. Il a fallu qu’il te trouve la seule personne qui te donne envie de te lancer l’avada kedavra à toi-même. Toi et Elena, vous ne serez jamais sur la même longueur d’ondes. Tu ne l’aime pas, parce qu’elle te fait ressentir tout le dégout que tu as pour elle. En toute honnêteté, tu détestes sa tête, tu détestes ses manières de petite bourgeoise russe, et tu détestes encore plus devoir être le parfait mari devant elle. Tu déteste devoir lui tenir la main, devoir poser tes lèvres sur les siennes, et sourire à la moindre de ses remarques puérile. Tu n’aimes pas devoir vivre avec elle. Vous ne partagez même pas le même lit. Vous avez deux chambres distinctes. Tu ne supporterais pas de dormir avec elle. ‘J’aimerais bien. Malheureusement, tu n’es pas là pour m’aider.’, répond t-elle. Tu la regarde d’un air mauvais, la toise, pendant quelques secondes. ‘Va donc voir Sevastian, ton cher ami qui te donne tant de plaisir.’, continues-tu, d’une voix non plus aimable qu’à l’accoutumée.

    Quelques minutes plus tard, tu as enfilé ton trench favori, et tu es parti. Tu n’as pas envie de quoi que ce soit en rapport avec elle, ce soir. Tu te décides de transplaner à Londres. Même si te retrouver dans le Londres moldu te donne la nausée, tu y es obligé. Tu n’as pas revêtis tes habits sorciers ce soir. C’est bien la seule chose moldue que tu porteras jamais de ta vie. Tes vêtements. Ils sont confortables. On peut reconnaître ça à ces idiots. Quelques minutes plus tard tu entres dans un bar au hasard. Tu ne connais pas trop les bars moldus. Tu n’y rentres jamais d’habitude. Mais cette fois, tu n’as pas envie de jouer le sang-pur, dans un bar sorcier. Enfin celui-là doit être un bar sorcier au final. Oh oui. Tu entres et tu remarques des sorciers en robes et des baguettes par-ci, par-là. Tu te fondras dans la masse au moins. Tu t’avances vers le bar, bondé. Les deux places à gauche et à droite de la tienne sont vides. Tant mieux, tu ne te sens pas d’humeur sociable ce soir. Tu n’as pas envie de parler en fait. Tu remarques tout de même que ce bar, dans ta tête, fait partie de la liste qu’on t’as fourni des bars à surveiller de près. Ils doivent sûrement avoir des affinités Phénix. Le patron est peut-être lui-même membre de l’Ordre. Qu’importe. Tu vérifieras ça plus tard. Pour le moment, tu te contentes de demander un whisky pur-feu, et tu attends qu’on te le serve. Tu remercies le barman, d’un gentil sourire, qui n’est absolument pas habituel de ta part, qu’on se le dise, et tu entames ta boisson. L’alcool s’insinue lentement mais sûrement dans ton sang, et tu commences à te sentir partir. Tu t’accroches au bar pour ne pas tomber de ton siège. Tu te reprends, et pose ta tête sur le bar. ‘Dure journée?’, demande le barman, qui vient te resservir du brevage que tu as commandé. Habituellement, tu aurais été sympathique, ou tu aurais essayé de l’être. ‘Ca ne te concerne pas.’, répond-tu, du même ton acerbe que tu as employé avec Elena. Quelques secondes plus tard, le barman se retire, et un jeune poulain vient s’asseoir à tes côtés. Tu ne lui adresse par un regard, pour le moment. Puis tu lèves les yeux vers son visage de gosse. Enfin, il n'a pas l'air tant jeune. Il est plus jeune que toi, c'est certain.
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Siméon Ferguson
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MessageSujet: Re: SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on.   SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on. EmptyLun 24 Juin - 16:33



    Tu caresses ta guitare, murmurant alors les paroles de ta nouvelle chanson. Tu fronces les sourcils, tu sais que c'est dangereux de jouer de la musique par ces temps et pourtant, tu ne peux guère t'empêcher de le faire. C'est ta façon de dire au peuple que tu es là, que l'Ordre du Phénix est là, que vous êtes là pour les protéger des forces du Mal. Et pourtant, ce soir, tu décides de ne pas te risquer à jouer avec le feu. Tu avais par le passé déjà voulu provoquer la mort et tu en avais payé le prix. Plus maintenant. Tu avais été déraisonné pour faire la première fois cette erreur, tu n'étais pas fou à le faire une deuxième fois. Simplement, tu avais opté pour faire une chanson parlant d'un hippogriffe malheureux qui finit par rencontrer sa dulcinée. Ce genre de chansons plaisait simplement aux personnes pour sa légèreté et sa finesse dans la mélodie. T'asseyant au comptoir, tu demandes une Bièraubeurre au barman qui te l'accorde volontiers. Un bon ami de l'Ordre du Phénix, ce bon vieux Diggle. Il n'avait pas hésité à accepter ta proposition de jouer dans son bar ce soir. Des personnes s'assoient, prennent place à des tabourets placés à de part et d'autres de la salle. Ils n'attendent plus que toi. Tu souris à ces personnes. C'est une règle chez toi : ne jamais perdre le sourire même lorsque tout devient noir. Tu te souviens momentanément des paroles de ce cher Albus Dumbledore : Mais vous savez, on peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres... Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière. Tu aimerais la dire à voix haute. Cependant, si quelques Mangemorts se cachent parmi la foule, ils te repèreraient et t'en feraient payer les conséquences. Tu décides de ne plus les faire attendre, préférant commencer ton discours. ‘Bonsoir à vous. Je vous remercie d'être venu ici, au Bar de la Sorcière Velue. Euh, voilà, mon groupe se prénomme Requiem Of Hope et j'vais vous chanter une de mes dernières créations, Sad Hippogriff'. Bonne écoute et j'espère que cela vous plaira.

    Tu finis par les dernières paroles avant que la lumière s'éteigne un instant. Certains restent sceptiques face à l'histoire contée par cette chanson tandis que d'autres acclament vivement tes talents de chanteur et guitariste.  Petit à petit, le bar reprend son ambiance habituelle. Certains décident de rentrer chez eux, tandis que d'autres entrent dans l'établissement. Déposant ta guitare à un endroit du bar, tu décides d'aller chercher ta récompense au comptoir. Tu prends place à côté d'une jeune homme mystérieux et commande une autre Bièraubeurre. D'une nature sociable, tu décides d'aborder le jeune homme pensif à tes côtés. ‘Hey ... Euhm, ça t'a plu ?’ Étrangement, tu ne l'avais pas vu dans la foule lorsque tu avais joué. Sans doute, était-il arrivé juste après. Peut-être a t-il déjà assisté à l'un de tes concerts. Tu ne t'émerveilles pas à penser que c'est un fan. Cet homme a un regard quelque peu farouche et mutin qui te met sur tes gardes. Certes, séduisant mais dangereux. ‘T'as pas l'air bien, tu veux de l'aide ?’ t’exclamas-tu lorsque tu croisas ses yeux saphirs.  Il avait peut-être abusé de la bière, ou du whisky. La Sorcière Velue avait pour habitude de proposer des boissons alcoolisées et surtout bien dosées. L'alcool ? Tu n'avais pas vraiment ton mot à dire sur ce sujet. Tout simplement, tu avais du mal à le tenir, alors tu consommais avec modération. Quelques verres par-ci par là, pas plus de deux.
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Indiana Fitzpatrick
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MessageSujet: Re: SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on.   SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on. EmptyLun 24 Juin - 17:17

    Tu regardes ce jeune homme. Il n’a pas une mauvaise tête. Un peu trop angélique, son air, c’est sûr, mais après tout, on ne sait pas ce que cache chacun. Il te regarde, lui aussi. Un sourire s’est dressé sur son visage. Il entamer la conversation. ‘Hey ... Euhm, ça t'a plu ?’ Et les gens qui pensent que faire la conversation, c’est une bonne idée, on en parle? Non mais vraiment. Le fait d’accoster les gens, de cette manière, c’est certainement une manière de se prouver qu’on a des couilles. Mais ça ne prend pas avec toi, ton regard ne s’adoucit pas. Il est certes, très sympathique, aux premiers abords, mais tu n’as aucune envie de parler à ce jeune homme, dont tu ne connais rien. Tu ne réponds rien, pour le moment. Tu lui lances un regard noir, qui signifie beaucoup de choses. Tu n’as aucune envie de parler aujourd’hui. Pas maintenant. Parler à un inconnu, encore moins. Tu ne connais pas ce type. Et dévoiler toute ta vie à un inconnu, c’est absolument pas dans tes cordes. Ca pourrait te faire du bien, évidemment, mais tu n’as aucune envie de confier tes malheur à quelqu’un. A quoi servirait-il de dire que tu ne te sens pas toi-même, à devoir faire le mari comblé, devant les autres, et de jouer les époux modèles? A quoi servirait-il de dire à quel point tu détestes ta position à l’heure actuelle, à devoir jouer le rôle de quelqu’un que tu n’es pas? Tout ceci n’aurait d’intérêt pour personne, si ce n’est quelque paparazzi d’une quelconque feuille de choux locale qui écrit sur les sangs-purs de belle réputation. Tu te ressers une gorgée de whisky, sans adresser un seul regard au jeune homme au nom inconnu. Tu ne répondras pas à sa question. A dire vrai, tu n’as même pas écouté ce qu’il a chanté. Tu étais trop occupé à boire ton verre. Tu ne saurais même pas dire si tu as entendu en fait. Sûrement. Mais tu n’y a pas fait attention. A vrai dire, tu écoutais à moitié. Tu as du entendre deux trois accords de guitare, mais ça s’arrête là. Tu ne saurais dire s’il a une belle voix. Tu te permets donc de répondre, du même ton que depuis que tu as quitté le manoir, laissant ta femme à ses activités de femme-objet. ‘A vrai dire, j’étais occupé à autre chose.’ Le ton est sec, dur, cassant, presque narquois. Tu n’as aucune envie de le regarder, tu ne te risques pas un regard. Puis tu tournes la tête. ‘T'as pas l'air bien, tu veux de l'aide ?’ Tu le regardes, ton regard se radoucit. Il est anormalement gentil, ce type. Mais c’est déjà arrivé. Tu ne te sens pas très bien, à vrai dire. La quantité phénoménale d’alcool que tu viens d’ingurgiter ─ soit deux pintes de whisky pur feu ─ te donne déjà le tournis. Tu ne te sens pas bien, mais tu tentes de le cacher. Tu sors ton sourire le plus beau, le plus racoleur et le plus hypocrite possible. ‘Merci bien, mais ça ira.’ Tu ne te sens même pas coupable d’être odieux avec celui-ci. La gentillesse, ça va cinq secondes. Mais c’est pas tellement ça, là tout de suite.

    Les minutes passent, et les pintes de whisky également. La jeune homme est toujours là, à tes côtés, mais lui ne boit pas. Tu vas sûrement délier ta langue dans quelques minutes. Ton esprit est bien trop embrumé par l’alcool pour que tu réfléchisses. Tu ne sauras bientôt plus réagir à quoi que ce soit. Tes gestes sont déjà bien moins actifs qu’il y a quelques minutes. Tu n’aurais pas du boire autant. Tu ne tiens pas l’alcool d’habitude, et c’est prouvé encore une fois. Tu regardes une énième fois ce jeune homme. Tu dois avouer que, même si tu n’es pas attiré par les hommes, il a un bon visage, une belle tête. Ses yeux sont magnifiques. C’est la première chose que tu as remarqué, sans t’en être bien rendu compte. Ses yeux. Il n’a rien de bien particulier, en soit. Mais ses yeux sont différents, tu ne saurais pas dire pourquoi. Mais ils ont un truc de plus. Un truc qui n’est jamais apparu quand tu as vu ta femme pour la première fois. Mais elle est laide, ça ne compte pas. ‘Et donc, tu joues de la guitare?’, dis-tu, d’une voix nonchalante, qui ne te ressemble absolument pas. Ce n’est pas toi qui parle, c’est l’alcool. Tu te fiches bien de savoir si ce gamin joue de la guitare. Mais plonger tes yeux dans les siens a quelque chose de rassurant. Il a une bonté que tu n’avais jamais aperçu chez quiconque d’autre. C’est assez étrange. Tu n’es pas attiré par les hommes. Tu ne veux pas l’être. Hérésie que de l’être. Tu serais tué rien que pour avoir pensé à ça. Horribles pensée, disparaissez donc. Tu lui adresses tout de même un sourire, qui n’est pas forcé, celui-ci. Comme quoi. L’alcool change bien des choses.
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Siméon Ferguson
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MessageSujet: Re: SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on.   SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on. EmptyLun 24 Juin - 18:46


    Si dans tes jeunes années, tu avais été timide, te cachant derrière le dos de ton frère jumeau, tu avais appris avec le temps à te détacher de lui afin de ne former plus qu'une seule personne distincte de lui. Vous étiez jumeaux mais vous aviez appris à être différents l'un de l'autre. Alors maintenant, lorsque tu rencontrais des personnes, potentielles à la discussion, tu n'hésitais point à les aborder. ‘A vrai dire, j’étais occupé à autre chose.’ t'avait-il répondu. Pas du ton auquel tu espérais mais plutôt d'un ton cassant et froid comme s'il ne voulait pas se prêter à la discussion. Soit. Certaines personnes demeuraient comme telles, froides et hautaines, préférant la solitude à la socialisation. Cependant, le bonheur n'était guère à la solitude. Une personne seule ne pouvait être heureuse. Il fallait qu'un jour ou l'autre, elle rencontre une personne et forme un couple avec. Pensées philosophiques du soir, bonsoir. Et pourtant, lorsque tu te regardais, tu ne te trouvais pas seul. Tu avais ton jumeau, ta meilleure amie, tes parents aussi. Un jour, il faudrait que tu rencontres une personne. Cette personne. La personne. Que ce soit une femme ... ou un garçon. Tu grimaces face à cette pensée. Complètement stupide, commentes-tu. Former un couple homosexuel. Ce n'était pas réel, seulement un fantasme qu'il faudrait enfouir au plus profond de son esprit.  Tu contemples son sourire. Il est beau, comme ravageur. ‘Merci bien, mais ça ira.’ Un instant,tu sembles triste pour ce jeune homme. Quelque chose cloche. Il ne doit pas vraiment être lui-même. Tu songes. Et s'il était soumis au sortilège de l'Impérium, guidé par les Mangemorts afin de traquer le moindre membre de l'Ordre du Phénix. Tu ne sais pas le libérer, tu n'en as pas les compétences. Peut-être fallait-il le ramener à la cabane de l'Ordre ? Complètement fou et dangereux.

    Tu abandonnes alors la discussion, préférant le contempler, ton coude soutenant ta tête. Personne ne se préoccupe de toi et tu reluques tranquillement le jeune homme. Après que le mystérieux bellâtre ait bu quelques pintes de whisky, tu décides de commencer la même chose au barman. Au moins, tu dormiras tranquillement cette nuit. Et bien que tu ne tiennes pas l'alcool, tu regardes ton verre avec une grimaces. Tu détestes faire ça et d'un coup sec, tu ingurgites le liquide alcoolisé. Tu rumines. Pourquoi le monde est si triste et plongé dans une terreur certaine ? Peut-être ne fais-tu point bien ton travail. Trop de questions ; l'alcool devrait cependant t'aider à oublier. ‘Et donc, tu joues de la guitare ?’ demande t-il soudainement d'une toute autre voix. Tu t'extirpes de tes pensées et tu le regardes, avec une flamme qui se ravive dans tes yeux. Celle de l'espoir. Il doit sans être saoul, nul doute. Et pourtant, tu continues à t'imaginer qu'un jour, vous pourriez être plus que des connaissances d'un soir. Stupide rêveur. La naïveté n'était pourtant guère une valeur chez les Poufsouffle. L'alcool coule dans tes veines et t'offre une autre perspective du monde, souriant, tu le contemples dans les yeux avant de répondre, enjôlé. ‘Ouais, carrément. Sans prétention, les gens disent que j'suis un des meilleurs guitaristes de la Grande-Bretagne.’ En effet, la musique n'était guère une valeur sûre pour un emploi chez les Sorciers. Les gens l'adoraient pourtant. Mais s'investir dedans ? Il fallait posséder un brin d'extravagance et de folie. Brin que tu avais sûrement.Tu décides de lui montrer ton instrument de musiques. T'extirpant de ton tabouret, tu le prends par la main. Un contact qui te réchauffe étrangement. Et pourtant, tu ne peux pas continuer et tu préfères relâcher immédiatement sa main. ‘Suis-moi que je te montre ma gratte.’ Marchant à travers une salle encore emplie de monde, tu arrivas à un coin où tu l'avais déposé quelques instants plus tôt. La prenant avec délicatesse, tu te mis à lui caresser le manche. Tu n'oses pas lui déclarer le prénom que tu lui a donné. Philibert. C'est le prénom de ta guitare. Tu poses à nouveau ton regard sur le type. Il a une belle gueule. Peut-être était-il un sang-pur. Tu avais dans ta tête ce cliché que les sangs-purs, grâce à leur sang, possédaient une beauté exceptionnelle. Et finalement, tu le questionnes afin de l'aider :  ‘Tu ... veux que je te raccompagne chez toi ... T'as pas l'air bien, et par ces temps, il vaut mieux rentré accompagné.
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MessageSujet: Re: SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on.   SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on. EmptyMar 25 Juin - 14:38

    La musique. Tu n’as jamais porté de réel intérêt à tout ça. Tu n’aime pas les instruments de musiques. Ils sont soit trop lourds, soit le son qu’ils produisent te donnent la nausée. Tu as l’impression qu’un musicien en fait toujours trop. Un musicien est en général quelqu’un de grossier, de chiant, de bien trop prétentieux pour ses fonctions. Un musicien prend souvent la tête pour pas grand-chose, qu’on se le dise. Celui-ci ne semble pas être différent. A peine as-tu parlé de guitare qu’il monte déjà sur ses grands chevaux en s’autoproclamant meilleur musicien de Grande-Bretagne. Eh bien. Les chevilles c’est pas encore ça. Il n’est sûrement pas sang-pur. Très certainement pas. Tu connais sûrement les plus importantes familles sangs-purs d’Angleterre, et lui, tu ne l’as jamais vu. Tu ne l’as jamais vu lors des centaines de fêtes auquel tu assistes, chaque mois. Tu n’as jamais vu sa tête, et même si tu n’as que quasiment écouté à demie-oreille sa musique, tu es sûr de n’avoir jamais rien entendu de pareil lors d’une des nombreuses réceptions données dans le manoir Selwyn.

    Suis-moi que je te montre ma gratte.’ Il te prend par la main. Tu n’as pas la force de ne pas le laisser faire. L’alcool s’insinue encore et toujours dans ton sang et encore plus désormais. Tu en est à quasi une bonne dizaine de pintes, et ce n’est absolument pas bon. D’habitude tu t’arrêtes à quelques verres. Mais la soirée s’est prêtée comme exercice à la folie. A vrai dire, tu te fiches bien de savoir à quoi ressemble sa guitare. Tu n’aimes pas les instruments du genre. Tu es bien plus sensible à la sonorité d’un piano ou celle d’une harpe. La guitare te laisse bien froid. C’est un instrument trop gros, trop affreux, pour être apprécié. Tu commences à flancher, tu ne tiens pas debout. Ton mystérieux inconnu ne te tiens plus la main - et à dire vrai, la sensation de sa main contre la tienne te manque déjà. Tu n’as jamais pu profiter de ça avec Elena. Sauf lors de réceptions, tu n’as jamais pu profiter de ce genre de plaisir. Les mains qui se joignent, les baisers dans le cou, toutes ces petites choses. Tu rêverais de poser tes lèvres sur son cou, à lui. Non. Tu secoues la tête, en signe de protestation, et tu te refuses à de telles pensées. Non. Tu ne peux penser ça. Bon. Tu admets volontiers que de telles pensées t’on déjà traversé l’esprit. Oui. Quand tu étais à Poudlard, et après. Tu as toujours trouvé les garçons attirants, dans un sens que les filles ne le seront jamais. Mais tu as toujours chassé ces pensées de ta tête. Parce qu’un sang-pur, un Selwyn, de surcroît, ne peut avoir de telles pensées. Ta vie a toujours été millimétrée. Tu es rentré à Poudlard à onze ans, à quinze tu avais tes BUSE et tu te fiançais et à dix-sept, tu étais marié. A dix-huit tu rentrais au Ministère. Et depuis ta vie est rythmée entre le travail d’Oubliator, ta femme horripilante et votre couple et toutes ces fêtes auquel tu assistes, en compagnie d’Elena. Jamais tu n’es autorisé à d’autres pensées. La simple évocation de ces pensées est un pêcher. Tu t’interdis de penser au cou de ce jeune homme, ou à autre chose, sinon les choses pourraient bien déraper.

    Tu ... veux que je te raccompagne chez toi ... T'as pas l'air bien, et par ces temps, il vaut mieux rentré accompagné.’ Il est louche, c’est décidé. Mais ce n’est pas le genre de la maison de ne pas profiter de la gentillesse des gens. Tu te décides donc de lui accorder un dernier sourire et de dire très simplement, d’une voix tantôt douce, tantôt dure : ‘J’ai besoin d’air, je crois. Allez-viens.’ C’est à ton tour de le prendre par la main. Le contact t’électrise. Tu ne tiens pas réellement debout mais qu’importe. Tu as besoin d’air, et si tu te retrouves seul, qui sait ce qu’il pourrait arriver. Tu n’as pas peur des autres, tu as peur de toi-même, en cet instant. Tu lui lâches la main, et vous sortez de bar. L’air s’infiltre dans tes poumons. Tu respires bruyamment, et tu t’avances dans la rue pavée. Il fait chaud en cette nuit. Très chaud. Ou alors est-ce l’alcool qui parle? Tu allonges ton corps contre le premier mur que tu trouves et fermes les yeux. Tu sens le souffle chaud de ton inconnu à côté de toi. Tu te glisses contre le mur jusqu’à ce que tes fesses touchent le sol froid. Tu lèves la tête vers le jeune homme et lui attrape la main avec violence ‘Allez, viens par là. Assieds-toi.’ Ton coup de pression le fait s’asseoir avec la même violence que tu t’es toi-même assis quelques secondes plus tôt. Tu le regardes à présent dans les yeux. Ses yeux te rappellent l’été, les couleurs chaudes de ton jardin quand il fait beau. Tu t’y plongerais sans vouloir en sortir. C’est assez étrange comme sensation. Tu ne saurais dire si tu aimes ça ou si ça t’exècres. Il a de beaux yeux, et un sourire angélique. Mais n’es-tu pas le démon de l’histoire? ‘On est pas bien là?

    La seconde d’après, tu as perdu tout sens moral et logique. Tes lèvres se pressent contre les siennes, sans que tu puisses les retenir. Tu ne sais plus ce que tu fais. Et l’instant d’après, tu les retire. ‘Pardon…’ Seul mot que tu arrives à prononcer avant de t’étrangler et ne plus savoir que dire.
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MessageSujet: Re: SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on.   SIMEAS ♦ let's have some whisky and madness is on. EmptyMar 25 Juin - 20:17


    Des personnes disparaissaient mystérieusement. Que ce soit des moldus, ou des nés-moldus d'ailleurs. Disparus ou tués, ils commenceraient à se faire rares si la situation ne changeait pas en faveur de l'Ordre du Phénix. Cependant, pour l'instant, il fallait rester vigilent, être sur ses gardes et ne surtout pas sortir seul la nuit. Quelques secondes suffisaient pour que l'on disparaisse à jamais. Personne ne méritait ce châtiment, pas même ce bel inconnu que tu avais rencontré en cette soirée de printemps. Il t'accorde un sourire qui fait chavirer ton cœur avant de déclarer dans un ton salé : ‘J’ai besoin d’air, je crois. Allez-viens.’ Avant même que tu déclares ta réticence de le suivre à l'extérieur, il te prend par la main. Tu ne le nies pas ; tu aimes ce contact chaud. Sentir sa main contre la tienne te bouleverse. Tu laisses tes pensées et ta réflexion dans un coin de a tête et tu te laisses guidé, par ce mystérieux jeune homme et par l'alcool aussi qui baisse volontairement tes défenses. Il lâche ta main et tu te sens soudainement vide et las. Pourtant, ce contact n'avait duré que quelques instants, or, à tes yeux, il avait duré plusieurs heures. Vous sortez du bar et tu sens quelques brises d'air te caresser tes joues. Tu profites pour inspirer l'air frais de Londres, cet air si pur mais pourtant en danger à cause des Mangemorts. La nuit fraîche commençait et promettait d'être belle avec sa couverture d'étoiles scintillantes. L'alcool échauffe ton corps et malgré qu'il fasse froid, tu ne peux t'empêcher de te dévêtir de ta veste. Tu le suis à travers la cour pavée jusqu'à le contempler. Il est saoul, il n'arrive point à marcher correctement. Le jeune inconnu se plaque contre un mur avant de descendre lentement et de s'asseoir brutalement sur le sol. Toi même, tu n'as pas les idées claires ; l'alcool a fini par atteindre ton esprit afin de l'embrumer. Tu le reluques une dernière fois. Son costume le rend charmant et attirant. Et tu te surprends l'instant d'après avec un grand sourire dessiné sur tes lèvres. ‘Allez, viens par là. Assieds-toi.’ Brutalement, tu sens un coup de pression venant de la part de ton ami (?) et tu te retrouves toi aussi, assis d'un coup sec sur le sol. Il te regarde dans les yeux et tu es stupéfait par ce sublime regard qu'il t'accorde. Nul doute, tu as forcé sur l'alcool. Il ne fallait pas enchainé le Whisky Pur-Feu après deux Bièraubeurres et le boire cul sec. Tu divagues. Tu dérives. Ressaisis-toi, prononces-tu.

    On est pas bien là ?’ Oui, vous êtes biens. Tu es envolé, planant dans les airs, sur ton balai, un Brossdur sept, et tu traverses les nuages. Cet homme, il est charmant. Typiquement le genre de personne que tu pourrais embrasser. Tu t'enflammes, même en tee-shirt, tu as chaud. Oh oui, tu te sens étrangement bien. Et soudainement, tu sens les lèvres du jeune homme se coller contre les tiennes. Cette sensation tendre te réchauffe. Tu en redemanderais encore. Il retire ses lèvres l'instant d'après et il te déclare d'une voix lasse ‘Pardon…’ Tu aurais aimé l'en empêcher, de lui dire qu'il ne fallait pas s'excuser. Cependant, l'homosexualité semblait impensable, tolérée comme une maladie. Et ce n'était pas correct. Cela pourrait sans doute être considéré comme un crime. Peinant à reprendre tes esprits, tu décides qu'il ne faut pas rester là plus longtemps. C'est trop dangereux. Il est temps d'emmener ce mystérieux jeune homme dans un lieu sûr. ‘On reste pas ici. Je t'emmène dans un hôtel ...’ Vivement, tu arrives à te lever avant d'entrainer le jeune homme dans ta montée. Tu regardes à droite, puis à gauche et personne. Tu espères que personne n'avait vu votre baiser. La fatigue monte dans ton corps et tu essaies de la combattre. Un hôtel moldu. A quelques pas d'ici. Insensé, tu lui redonnes ta main afin de l'emmener au plus vite. Marchant d'un pas décidé, tu ne fais guère attention aux rares personnes qui rentrent chez eux. Tu continue ta marche, le jeune homme chancelant à tes côtés. Et finalement, tu arrives à ce petit hôtel rustique en ville. Réputation moindre mais tranquille pour les personnes qui désiraient se faire discrètes. ‘Là, on sera bien ... enfin, tu seras bien.’ déclaras-tu avec hésitation.


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