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 (démis) + even on our worst nights, i'm into you

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Artémis Russel
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MessageSujet: (démis) + even on our worst nights, i'm into you   (démis) + even on our worst nights, i'm into you EmptyMer 26 Juin - 19:12

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let them wonder how we got this far, cause i don't really need to wonder at all

"vous serez en sécurité là-bas. je viendrais prendre de vos nouvelles le plus souvent possible." Je souris aux deux petits garçons et pose instinctivement une main sur mon ventre. J'inspire profondément et sors ma baguette, commençant à faire des sortilèges de protections plus ou moins complexe et quelques sortilèges de repousses. Je disparais ensuite en transplanant, sans manquer de sourire aux deux petits garçons et à leur père. Et je me retrouve chez Amos. Chez Amos. Je ne peux pas dire que ce soit chez moi, parce qu'il ne fait que m'héberger temporairement. Je pense. Nous n'en avons pas réellement discuter. Mais je pense que c'est temporaire. Je ne peux pas vraiment rester là de toute façon, bien que sa compagnie ne soit vraiment pas désagréable. Il est charmant, autant physiquement que mentalement. Je retire mon long manteau et me dirige vers la salle de bain. J'en ressors quelques minutes plus tard, fraiche comme un citron et enfile de nouveau vêtements. Un pull à manche longues, et un pantalon simple. Il ne fait pas assez chaud pour se permettre des extravagances. Et mon état actuel ne me le permet pas. Je ne sais pas quelle attitude je me dois d'adopter. Je n'ai plus de mère pour me conseiller. J'ai bien Molly et Lily, mais tous les conseils qu'elles peuvent m'offrir ne seront jamais aussi bien que si je les avaient reçu de Paloma, ma mère. Je plonge le regard dans mon reflet. Je ne suis plus la fille fragile d'il y a quelques mois. Avant le décès de mes parents. Mon regard est calculateur et froid. Je semble plus forte et plus déterminée aussi. J'esquisse un sourire. Parce que doucement, je commence à entrevoir une lumière au bout du tunnel. Je pose une main sur mon ventre, encore. Je sais qu'il est là. Il ou elle. Je doute cependant. Parce que la période actuelle des choses ne permets pas vraiment de donner la vie à quelqu'un, à un enfant. Et je suis bien placée pour le savoir. Parce que je m'occupe des né-moldus en bas-age en général. A croire que le destin m’envoie des signes. Pourtant je veux le garder. Parce que je sens que c'était la chose dont j'avais besoin. L'humanité que j'avais commencé à perdre. J'enfile une veste en cuir et place ma baguette à l'intérieur, prête à être dégainer si le besoin s'en fait ressentir. Je disparais ensuite pour me rendre au QG de l'Ordre. Le lieu n'est pas désert. Quelques sorciers sont là, échafaudant des plans, parlant entre eux. J'en salue certains, j'en ignore d'autres. Je sais qui je veux voir. Molly a raison, je n'ai pas d'autres choix que de lui en parler. Je l’aperçois. Il est en train de parler. J'imagine qu'il donne son rapport. Je devrais en faire de même. Je pose une main sur mon ventre puis passe l'autre dans mes cheveux, avant de me diriger vers la personne à qui je dois faire mon rapport. "artémis? cette mission?" Je pince les lèvres. "les deux petits sorciers et leur père sont hors de danger. j'ai placé les sortilèges d'usages autour de leur nouvelle habitation. je n'ai rencontré aucun mangemort. " Je m'arrête là puis continue encore à débiter quelques petites explications plus concrètes et précises. Je me dirige ensuite vers la cuisine, attrape un verre et le remplit d'eau. Je crois que c'est ce que je dois boire. Puis attends que Declan ait terminé. Il sort ensuite d'une pièce et je me dirige vers lui d'un pas pressant. "declan.. " Mon cœur se met à battre plus vite. Et je me rends compte encore une fois qu'il est la chose la plus importante dans ma vie, bien avant ma vengeance et bien avant cette guerre. Je pose une main sur mon bas ventre avant d'inspirer. Je crois que mes joues rougissent. A chaque fois quand je le vois. Je baisse les yeux au sol, pince des lèvres puis plonge mon regard dans le sien. "declan. j'ai besoin de te parler." je suis enceinte. Je sais que ces mots vont bientôt parvenir à percer mes lèvres, à arriver jusqu'à son oreille. Et j'ai peur de sa réaction. Parce que la dernière fois que je lui ai annoncé quelque chose d'important, tout est tombé en morceaux. Et nous avons fini par rompre. J'imagine que ça ne pourrait pas empirer de toute façon. Ça nous permettrait peut-être même de nous rapprocher. Je l'aime. Inéluctablement. Je caresse doucement mon ventre, comme pour prendre du courage. Ou pour vérifier que l'être qui grandit en moi, est toujours là. Je ne sais pas par quoi commencer. Je ne sais pas si je dois lui annoncer tout de suite, sans ménagement. Sans le préparer. Je reprends contenance. Et je me remets dans un état de non émotion. Peut-être parce que c'est mon seul moyen de faire face aux choses en ce moment. "suis-moi, je pense que tu auras besoin de t'asseoir." Je l'entraîne dans un coin discret, loin des regards. Parce que ce que je m'apprête à lui dire ne nous concerne que nous. Et personne d'autres. Je m’assois sur une chaise et inspire profondément. Je passe ensuite une main sur mon ventre puis regarde Declan. "ce que je m'apprête à te dire est .. vraiment important, declan." Dieu que j'ai envie de l'embrasser.


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Declan Ravenwood
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MessageSujet: Re: (démis) + even on our worst nights, i'm into you   (démis) + even on our worst nights, i'm into you EmptySam 29 Juin - 0:02




◈ DEMIS ◈
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« Avada Kedavra ! » Le sort vert fusa, touchant l'homme en pleine poitrine, qui s'effondra aussitôt. Sa femme n'eut pas le temps de hurler que l'autre Mangemort l'avait déjà neutralisé. Declan et lui échangèrent un regard entendu avant de fouiller la maison. L'homme qu'il venait de tuer était un né-moldu. Encore un. Mais pas n'importe lequel. Celui-ci s'était risqué à s'élever contre le pouvoir du Seigneur des Ténèbres. Il venait d'en payer le prix de sa vie. Declan et son coéquipier étaient chargés de neutraliser l'individu mais aussi de trouver quoique ce soit qui aurait pu être compromettant pour eux. Alors Declan se mit à fouiller la maison, vidant les tiroirs, jetant les livres au sol, examinant les moindres recoins. Il finit par découvrir, dans un tiroir du bureau de l'homme qu'il avait mit un certain temps à ouvrir parce qu'il était bardé de sorts de protections, un dossier plutôt imposant. Il l'ouvrit aussitôt et n'en crut pas ses yeux. Cet homme était-il totalement inconscient, ou bien ... ? Il avait mené sa propre enquête. Tous les éléments sur chaque meurtre mis sur le compte de Voldemort, il les avait réuni dans ce dossier. Des coupures de journaux, des observations notées de sa main. Puis Declan mit la main sur une liste. Une liste que l'homme avait lui même établi, où il exposait ses théories sur qui, dans la population sorcière, était mangemort selon lui. Si certains noms étaient totalement absurdes, Declan en découvrit d'autres qui collaient. Il s'empressa d’empocher la liste. S'il y avait bien une chose où il n'était pas totalement utile quand à son travail d'espion, c'était de dévoiler qui était mangemort ou non. Il ne découvrait l'identité des mangemorts que quand il avait des missions avec eux, et généralement, il allait en mission toujours avec les mêmes. Son rôle lui semblait donc plutôt limité et cela le gênait. Et puis, cette liste serait de toute façon d'une plus grande utilité entre les mains de l'Ordre qu'entre celles des Mangemorts. Finalement, après avoir vérifié qu'il n'y avait rien d'autre de véritablement intéressant -tous les éléments des enquêtes sur les attaques des Mangemorts, l'Ordre les possédait bien entendu - il sortit du bureau, le dossier en main, et rejoignit son collègue. « Regarde ce que j'ai trouvé. » Le Mangemort attrapa le dossier qu'il feuilleta pendant quelques minutes sous l’œil inquisiteur de Declan. Puis il finit par le refermer d'un coup sec et par esquisser un sourire ironique. « Et bien, ce type avait vraiment envie qu'on lui tombe dessus. » Declan esquissa une grimace. « Ouais. Provoquer le Seigneur des Ténèbres à ce point-là, c'est du suicide. » « Bon allez, on se casse. J'ai fouillé le reste de la maison, y'a rien. On a plus rien à foutre ici. » Ils sortirent de la maison, sur laquelle on avait placé des sortilèges anti-transplanage. Alors qu'ils s'apprêtaient à transplaner, son coéquipier fit un signe de tête à Declan, un sourire mauvais sur son visage. Dick soupira intèrieurement, avant de lever sa baguette. « Mosmordre. » Et la boule qui s'était formée dans son ventre depuis qu'il avait tué le né-moldu ne fit que se resserrer. Il était un Mangemort. Il détestait cela. Sans attendre de voir la réaction de son compagnon, il transplana. D'abord dans une rue isolée des bas quartiers de Londres, puis à une centaine de mètres du QG de l'Ordre du Phénix, en plein milieu de la forêt de Dean. Il préférait prendre des précautions quand il revenait d'une mission pour les mangemorts. Surtout quand il se rendait immédiatement au QG. Mais en l’occurrence, il préférait remettre cette liste au plus vite aux autorités supérieures. D'un coup de baguette, il fit disparaître son masque de Mangemort et sa longue cape noir, puis se mit en marche. Il lui fallut un quart d'heure de marche pour rejoindre la cabane qui servait de QG pour l'Ordre, un quart d'heure qu'il passa à ruminer ses idées noires, et à se repasser en boucle la lueur qu'il avait aperçu dans le regard de sa victime juste avant de la tuer. Puis revint le visage de la victime de la veille. De celle de la semaine dernière. De la semaine d'avant. Et de cette femme blonde, la première qu'il avait tué, et qui le hantait chaque nuit. A un mètre de la porte du QG, il s'arrêta net, se prit la tête dans les mains et retint un cri de désespoir. Puis il se redressa finalement, et se composa un masque indifférent. Tout allait bien. Il ne devait pas montrer son trouble. Tout allait bien. Il poussa la porte du QG.

Aussitôt, l'ambiance sembla se réchauffer, et Declan se sentit redevenir lui-même. Le QG de l'Ordre était l'un de ces lieux où il se sentait lui-même de nouveau, malgré tout ce qu'il se passait dans sa vie en ce moment. Mais il avait passé tant de temps ici, à préparer des missions, à élaborer des plans, qu'il se sentait comme chez lui. Ce qui était plutôt triste au final, de songer qu'il se sentait à sa place dans le QG d'une organisation de guerre. Mais bon, Declan s'en contrefoutait, en fait. Le QG n'était pas vide, et l'agitation qui régnait dans la pièce principale fit sourire Declan. Il salua deux/trois connaissances, avant de se faire interpeler par Alastor Maugrey en personne. « Tiens, Ravenwood. Ca fait longtemps. Alors, t'as des informations croustillantes à nous donner sur ces chers mangemorts ? » Declan esquissa un sourire. Alastor était toujours aussi direct, mais l'ancien Gryffondor l'aimait bien. Avec lui, il n'y avait pas de faux semblants, au moins. « Malheureusement, pas grand chose. Ils sont méfiants envers les jeunes recrues. Ceux avec qui je suis envoyé en mission sont toujours les mêmes, je vous ai déjà donné leurs noms. Et la plupart sont connus des services du Ministère, comme Rabastan Lestrange, par exemple. Mais je suppose qu'au fil du temps, je vais prendre de l'importance dans leurs rangs. Par contre, notre mission d'aujourd'hui consistait à neutraliser un né-moldu qui fouinait un peu trop du côté de Voldemort. Et dans l'un de ses dossiers, j'ai découvert une liste qu'il avait établi où il soupçonne certaines personnes d'être des mangemorts. Je pense que ça vaut la peine de se pencher dessus. » Declan sortit la lettre de la poche de sa cape, et la remit aux mains de Maugrey, qui l'examina un instant avant de fixer de nouveau son attention sur Dick. « Et l'homme ? » A ces mots, le coeur de Declan s'emballa tandis qu'une boule se formait dans sa gorge. Il eut du mal à répondre tellement sa bouche était sèche. « Je ... Je n'ai pas eu le choix, je ... Si je ne voulais pas faire sauter ma couverture ... Je n'ai pas pu le garder en vie ... Je ... Je l'ai ... Il est mort. » Admettre à voix haute qu'il l'avait assassiné, il en était incapable. Maugrey le dévisagea un long instant, semblant le sonder, avant de poser une main sur son épaule. « Je sais, Ravenwood. En t'envoyant au milieu des sbires de Voldemort, on s'attendait bien à ce que tu doives tuer des gens. C'était le risque à prendre. » Declan ne sut que répondre, et Maugrey fut appeler ailleurs. Il prit congé de Declan en lui demandant toutefois de rester sur place, il aurait besoin de lui parler plus tard. Dick acquiesça. Il n'avait aucune envie de retourner chez lui de toute façon, dans ce grand appartement vide qui lui rappelait les années qu'il avait passé en compagnie de ... « Declan.. » Artémis. A peine était-il sorti du bureau de la pièce dans laquelle il s'était enfermé en compagnie de l'Auror qu'elle l'avait rejoint. Declan ne répondit pas. Il leva les yeux, ne la regarda même pas. Que voulait-elle ? Elle n'avait pas compris ? Elle n'avait pas compris que c'était fini ? La revoir faisait trop mal. Il ne pouvait pas se permettre le moindre geste d'affection à son égard ou il savait que cela en serait fini de lui ... Qu'il retomberai dans ses filets, qu'il ne pourrait de nouveau plus se détacher d'elle. Mais elle continua, malgré son indifférence. « Declan. J'ai besoin de te parler. » Son ton pressant, presque grave, suffit pour qu'il baisse les yeux et fixe son regard sur elle. Et il se sentit fondre. Il n'eut qu'une envie, se jeter sur elle et l'embrasser, la serrer contre lui, lui susurrer des mots d'amour à l'oreille. Il resta de marbre. « Je t'écoute. Vite. Je suis pressé. » Pourquoi était-il si méprisant ? Pourquoi se sentait-il obligé de lui parler ainsi ? Peut-être parce que s'il ne le faisait pas, il allait retomber dans ses bras... Elle l'enjoignit de le suivre. Lui rétorqua qu'il valait peut-être mieux qu'il s’assied, et il n'en fut que plus intrigué. Il avait envie de lui poser des tonnes de question. Que se passait-il ? Était-elle malade ? Blessée ? Avait-elle subie un choc suite à l'une de ses missions ? Que s'était-il passé de grave pour qu'elle prenne ainsi ce ton avec lui ? Declan la suivit, dans un coin discret, isolé. Il prit place face à elle, sur une chaise, et attendit. « Ce que je m'apprête à te dire est .. vraiment important, Declan. » « Je t'écoute. » Il ravala les remarques blessantes qui lui venaient, parce que son attitude pressante l'inquiétait. Il ravala ce désir qui le brûlait de l'intérieur dés qu'il la voyait. Il ravala cette envie folle de l'embrasser. Il ravala tout cet amour qui s'emparait de lui dés qu'il pensait à elle. Il ne pouvait plus penser à cela. Eux deux, c'était fini. Fini.
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Artémis Russel
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MessageSujet: Re: (démis) + even on our worst nights, i'm into you   (démis) + even on our worst nights, i'm into you EmptyDim 30 Juin - 17:58

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cause after all this time, i'm still into you

J'avais appris à mes onze ans que j'avais été adoptée. Lorsque j'avais reçu ma lettre pour Poudlard et que ce professeur était venu me rendre visite. Avant cela, j'avais toujours cru être la fille d'Hammond et Paloma Russell. Je ne m'étais jamais réellement posé de questions, malgré le fait que mes parents avaient tout les deux les yeux d'un bleu azuré et des cheveux beaucoup plus clairs que les miens. La question n'avait jamais traversé mon esprit. Peut-être parce que j'étais suffisamment bien entourée d'amour, que j'avais vécu dans un environnement sain. Et que je n'avais jamais manqué de rien. Mon père étant un avocat réputé et ma mère, une petite banquière. Ils étaient tous les deux allemands, et bizarrement, je possédais un accent français. N'ayant pourtant eu aucun lien avec la France, si ce n'est ma mère biologique dont je n'avais vraisemblablement aucun souvenir. Je n'avais pas été malheureuse, en étant adoptée. Pourtant, lorsque Lily Evans m'avait fait comprendre que j'étais enceinte, je m'étais inéluctablement refusée à abandonner mon enfant pour qu'il se fasse adopter. Malgré la guerre, malgré les tensions, et malgré que Declan et moi n'étions plus ensemble. Je passe une main dans mes cheveux et ferme les yeux, avant de les rouvrir et d'inspirer profondément. Je ne sais pas comment lui dire les choses, même s'il n'existe pas trente six milles façons de le faire. Ma main posé sur mon ventre, je le caresse doucement. Avant d'inspirer une nouvelle fois. "declan.." Je ne sais toujours pas comment lui dire. Parce que je me dis que c'est finalement une erreur. Que peut-être je devrais faire en sorte de ne plus avoir cet enfant. ou de le faire adopter. Comme je l'ai été. Je secoue la tête. Je ne peux pas me résoudre à cette idée. Je dois paraître stupide devant Declan. Et je vois à son expression qu'il s'impatiente. Ou qu'il est tiraillé entre plusieurs émotions. Peu importe. Je me lève, lui tourne le dos. Je regarde mon reflet dans le miroir en face de moi - qui a eu l'idée d'en placer un là ? - et je me souris, cherchant à trouver un soutien dans les choses familières. Ici, mon propre reflet. J'aurais préféré avoir le soutien de Molly ou encore celui de Lily. Ma main est toujours posé sur mon ventre, comme si j'essayais de retenir ou de protéger l'être qui s'était installé en moi. J'inspire une nouvelle fois. Declan doit vraiment s'impatienter. Je ne peux pas me permettre de le faire attendre plus longtemps, parce que je sais qu'il partira. Si je reste muette comme un sombral. Alors je me retourne vers lui, le regarde droit dans les yeux et prends la voix la plus neutre et dénuée de sentiments possible. "je suis enceinte." Et lorsque ces mots franchissent mes lèvres, je me rends à l'évidence. Declan et moi ne sortons plus ensemble. Alors je rajoute, toujours sur le même ton. "de toi. je suis enceinte de toi." Peut-être ne veut-il même pas de cet enfant. Et j'imagine qu'il est déjà aller voir ailleurs. Il n' a plus de compte à me rendre de toutes façons. Moi de même. Même si pour le moment, je n'ai pas encore été dans les bras de quelqu'un d'autre. Non pas que les hommes manquent autour de moi, mais mon cœur et maintenant mon enfant, m'en empêchent. Je repense aux deux petits garçons que j'ai sauvé quelques minutes/heures plus tôt. Et je me dis que malgré la guerre, les batailles et autres dangerosités de ce monde, la naissance d'un enfant vaut le coup. Parce qu'ils sont merveilleux. Je pense à notre filleul, à Declan et moi. Fred Weasley. Et a ses petits sourires et mimiques. Ses petites farces d'enfants et la bonne humeur qui émane de lui. Je pense à Cedric, le fils d'Amos. Plein de vie, lui aussi. Et même si Declan n'est pas d'accord avec le fait que je garde cet enfant, je le ferais. Parce qu'il sera ma lumière, l'éclat qui manquait à ma vie. Je m’assois, croise les jambes et plonge mon regard dans celui de Declan. "ce n'est pas une manière de te récupérer, si c'est ce que tu penses. j'ai bien compris que tu ne voulais plus de moi." Et malheureusement pour moi, je laisse perler quelques larmes aux coins de mes yeux. Je plisse les lèvres et tente de me calmer, posant ma main gauche sur mon ventre.


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Declan Ravenwood
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MessageSujet: Re: (démis) + even on our worst nights, i'm into you   (démis) + even on our worst nights, i'm into you EmptyJeu 4 Juil - 1:00




◈ DEMIS ◈
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Artémis avait été l'amour de sa vie. Il en était certain. Il l'avait toujours su. Il l'avait connu alors qu'elle avait une vingtaine d'années. Lui, avait trois ans de plus. Ils s'étaient croisés, comme ça. Le hasard de la vie. Parfois, allongé dans son lit, Declan ne pouvait s'empêcher de se dire que si le destin en avait voulu autrement, il ne l'aurait jamais rencontré. Et pourtant, ce soir-là, dans ce bar sorcier, elle était au rendez-vous. Il avait été immédiatement séduit par son innocence, par sa douceur et sa gentillesse. Par cette étincelle qui brillait au fond de son regard, par sa fragilité qui le poussait à toujours vouloir la protéger. Au fil du temps, il en était tombé amoureux, irrémédiablement et totalement amoureux. Tout chez elle l'attendrissait, au froncement de son nez lorsqu'elle était contrariée à ses petites manies du matin, à la douceur de sa peau jusqu'au petit grain de beauté qu'elle avait juste au dessus du sein. Il l'aimait comme il n'avait jamais aimé, il ressentait cette passion, cet amour fou pour elle, et il n'arrivait pas à l'oublier. Quoiqu'il fasse. Même pendant ces longs mois de solitudes, où tout son être était tourné vers la mort de sa sœur et vers les horreurs qu'il commettait chaque jour, elle restait là, dans un coin de son esprit. Mais il avait tenté de la sortir de sa vie. Il savait qu'elle n'y avait plus sa place. Plus maintenant qu'il avait perdu sa sœur, plus maintenant qu'il s'était engagé chez les mangemorts. Il se détestait de lui faire subir ça, mais il le devait. De toute façon, quoiqu'il entreprenne ces temps-ci, il se détestait. Il avait l'impression de ne causer que du mal autour de lui. Il tuait, il torturait. Tous ses proches, il les éloignait de lui, il essayait de faire bien, de les protéger, et au final, ils lui en voulaient de l'écarter de sa vie. La dernière fois qu'il avait vu Marlène, elle était en pleurs dans ses bras. Il s'était enfui avant qu'ils n'aient la moindre discussion. La dernière fois qu'il avait vu Artémis, il avait fait de même. Il avait l'impression de n'être qu'un lâche, qu'un pleutre. Il avait surtout la certitude de ne mériter aucune de leurs attentions. Depuis un an maintenant, depuis qu'il avait laissé mourir sa petite sœur, il se considérait comme un moins que rien, et il était suffisamment têtu pour que personne ne lui retire cette idée de la tête. Et puis, aujourd'hui, il revoyait Artémis. Et toutes ces sensations qu'il avait enfoui au plus profond de son être remontaient à la surface. Son cœur qui s'emballait, ces papillons au creux de son ventre, cette boule qui lui enserrait la gorge... Merlin, qu'il l'aimait. Mais il devait rester loin d'elle, et pour cela, il se comportait de façon odieuse avec elle. Oui, odieux, il l'était. Il lui crachait des phrases toutes faites à la figure, il restait distant, froid. Il attendait qu'elle lui dise ce qu'elle avait à lui dire, et ensuite, il comptait bien fuir le plus vite possible. Encore. Fuir pour oublier son beau visage et son sourire tremblant. Fuir pour oublier son amour. Elle s'était retournée, face au miroir, et elle s'observait. Et derrière elle, Declan l'observait aussi. Il l'examinait, des pieds à la tête, il la dévisageait, il se rappelait de ces instants où chaque parcelle de son corps lui appartenait et il sentait un feu s'allumer au creux de son ventre, comme un mini volcan prêt à exploser à tout moment. Il la trouvait si belle. Si désirable. Et il mourrait de ne plus la savoir à lui. Il ferma les yeux. Non. Ne pas penser à ça. Ne pas penser à Artémis, debout, juste en face de lui. Se concentrer sur autre chose. Il ne fallait pas qu'il retombe dans ses bras. Ne pas penser à ... « Je suis enceinte. » Declan ouvre brusquement les yeux, pour découvrir Artémis qui s'est retournée vers lui. Il reste incrédule un instant, avant de lâcher un petit rire nerveux. « Je ... Très drôle. » Telles furent ses premières paroles à l'annonce de l'arrivée de son enfant. « De toi. Je suis enceinte de toi. » Haha. Quelle bonne blague. Car c'était une blague, n'est-ce pas ? Cette fois-ci, Declan ne rit pas. Incertain, il restait assis, les bras balants, son regard allant d'Artémis à son ventre sans vraiment savoir quoi faire. « Je... Tu... Je... Tu déconnes, hein ? C'est pas drôle, Arté, arrête ! Je ... Tu déconnes, c'est ça ?! Allez, dis-le ! » Son ton devenait pressant. Il la fixait avec intensité, espérant la voir soudain éclater de rire, mais elle n'en fit rien. Elle se contenta d'ajouter ... « Ce n'est pas une manière de te récupérer, si c'est ce que tu penses. J'ai bien compris que tu ne voulais plus de moi. » Et là, Declan explosa. Il se leva brusquement en repoussant sa chaise, qui tomba dans un bruit sourd, et attrapa Artémis par les deux épaules. « C'EST PAS POSSIBLE ARTÉ ! Tu peux pas être enceinte ! Tu peux pas ! » Les yeux écarquillés, il la secouait comme s'il voulait la réveiller, et il semblait soudain fou. Il se rendit soudain compte qu'il la brusquait et il la lâcha brusquement. Puis il se mit à faire les cent pas dans la pièce, passant et repassant sa main dans les cheveux, en donnant presque l'impression qu'il allait se les arracher tant il parraissait désemparé. « PUTAIN ! Artémis ! C'est pas possible ! C'est pas possible ! Pas maintenant ! Pas comme ça ! TU PEUX PAS ÊTRE ENCEINTE ! Et puis d'ailleurs, comment ... » Comment ? Mais as-tu oublié, Declan ? Cette froide nuit de février où vous vous êtes retrouvés de nouveau dans les bras l'un de l'autre ? Et ce départ précipité au petit matin, sans lui laisser un mot, sans même lui dire au revoir ? Aurais-tu oublié Declan ? « Tu peux pas, Artémis. On peut pas. C'est pas possible. » Peu à peu, Declan semblait tomber. Sur ses dernières paroles, sa voix s'était brisée, et il tomba soudain à terre, la tête dans les mains. Il n'arrivait plus à réfléchir. Il n'arrivait plus à rien. Artémis. Enceinte. Ce n'était pas possible. ENCEINTE, BORDEL. Elle avait un gosse dans le ventre. Elle avait un gosse dans le ventre, alors que c'était la guerre, alors qu'il était devenu mangemort, alors qu'il essayait tant bien que mal de l'oublier. ELLE AVAIT UN GOSSE DANS LE VENTRE. DE LUI. De lui ? Étais-ce certain qu'il était de lui ? Cela faisait presque un an qu'ils n'étaient plus ensembles. Elle avait bien dû fréquenter d'autres hommes. Et bien qu'elle affirmait qu'il était le père, peut-être que ... Tout serait alors plus simple. Pas pour lui. Il se fichait bien de ce qui pouvait lui arriver à présent. Mais pour elle ... Et pour cet enfant ... S'il n'était pas le père, alors tout serait plus simple. Il ne mettrait pas ce pauvre gosse en danger. Artémis pourrait refaire sa vie. Il releva alors la tête vers elle et d'une voix brisée, incertaine, demanda. « Tu ... Tu es sûre ... qu'il est de moi ? » Il regretta aussitôt d'avoir posé cette question.
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Artémis Russel
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MessageSujet: Re: (démis) + even on our worst nights, i'm into you   (démis) + even on our worst nights, i'm into you EmptyMer 10 Juil - 15:30

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can't deny, i loved ya.

Laisse moi prendre mon envole. Cette phrase restait dans ma tête depuis de longs mois déjà. Depuis que Declan m'avait dit que je ne devrais pas m'engager dans la guerre. Pour ma sécurité. Et j'avais simplement répliqué " laisse moi prendre mon envole". Je me souviens exactement du ton que j'ai employé ce jour là, autoritaire. En rencontrant Declan, j'avais peu à peu changé. Devenant une femme plus assurée, plus déterminée et aussi beaucoup plus réfléchie. J'étais passée d'une jeune sorcière candide à une sorcière plus mûre. Il m'avait aidé à grandir, à arrêter d’acquiescer à tout ce que l'on me disait. Il m'avait aidé à me découvrir, à me trouver une identité plus forte, meilleure. Il avait construit la fille que j'étais devenue, et sûrement celle que je serais ensuite. Le fait d'être enceinte n'était pas quelque chose que j'avais prévu, clairement pas. Je ne pensais pas que le fait d'être enceinte au beau milieu d'une guerre était quelque chose de formidable, et d'essentiellement bon. Bien au contraire, je savais les risques que j'encourrais, autant pour moi que pour mon futur enfant. Mais je savais aussi le bonheur qui m'attendrait si j'arrivais au terme de ma grossesse, saine et sauve. Le plaisir de voir le regard de mon futur enfant, de remarquer qu'il avait le nez de son père et malheureusement les oreilles de sa mère. Mes oreilles. Et plus tard, je remarquerai qu'il aurait le caractère de son père, intrépide et calme à la fois ainsi que mon intelligence et ma facilité à voir du bonheur dans n'importe qui. Cette facilité que je possédais. Car elle s'est éteinte il y a peu, à la mort de mes parents semble t-il. Je comptais sur cet enfant pour me faire redécouvrir la lumière, me faire redevenir celle que j'étais. Bien qu'après en, je me trouvais bien trop niaise et candide. Au final, cette guerre m'apportait bien plus qu'elle ne me retirait de choses. Mais elle m'avait fait perdre l'amour de ma vie. Declan. J'avais longtemps espéré pouvoir le récupérer, l'attraper de nouveaux dans mes filets. Comme ce soir là, au bar, le soir de notre première rencontre. Je me souviens de la peur que j'avais ressenti lorsque le propriétaire m'avait pris pour une voleuse, une arnaqueuse. Et je me souviens aussi du soulagement que j'avais ressenti lorsque Declan était arrivé à mon secours, comme un chevalier sur son cheval blanc. Et je me souviens avoir été tout de suite séduite par son caractère, par la commissure de ses lèvres et par sa barbe de trois jours qu'il portait ce jour là. Je me souviens aussi avoir senti des papillons éclore au beau milieu de mon estomac, et j'avais alors compris. Que c'était ça le coup de foudre. J'avais toujours rêvé de le vivre, innocente comme j'étais. Et j'avais cru le vivre une ou deux fois, mais ces deux fois n'étaient rien par rapport à ce que j'avais ressenti en croisant son regard et en acceptant de boire un verre avec lui. Et nous avions parlé des heures et des heures, jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de rester dans le bar, jusqu'à ce que la fatigue se fasse bien trop présente. Et je me souviens être rentrée chez moi comme sur un petit nuage. Mes parents m'avaient posés bon nombres de questions, et j'avais simplement répondu à chaque fois un simple mot. " Love. " Et je me retrouvais maintenant face à lui, lui annonçant que je portais son enfant. Alors que lui et moi n'étions plus ensemble. Je ressentais toujours ses papillons au creux de mon ventre, et mes battements de cœur étaient bien plus pressants. Et je ne pouvais m'empêcher d'avoir envie de lui sourire. Même si le fait que nous ne soyons plus ensemble et qu'il soit là, devant moi, me fasse terriblement souffrir. Sûrement plus que la mort de mes parents. Il se releva brusquement et me fit revenir à la réalité. Ses mains autour de mes épaules, il me secouait. Me donnant la nausée et un sentiment confus. Peut-être de la colère. Et il se mit à crier, insistant sur le fait que je ne pouvais pas être enceinte. Ses mots sonnaient comme des couteaux. Il me lâcha enfin, avant que je ne réplique quelque chose de sanglant. "Pardon? Je ne peux pas?" Et je compris enfin la signification. Je ne pouvais pas être enceinte en ces temps de guerre, parce que c'était bien trop dangereux. Pourtant je l'étais, et rien ne me ferait passé l'envie de porter cet enfant jusqu'au bout. Et il finit par me demander comment. Comment? Mon regard perdit de son éclat, ma respiration ralentit. Mes mains se mirent à trembler. Et comme un légume vivant, je restais là, debout, ne bougeant pas d'un pouce. Mes émotions étaient confuses. Je n'en avais pas ressentie autant depuis un long moment, trop long moment. J'espérais qu'il n'avait pas oublié cette nuit, d'il y a environs un mois. Cette nuit où lui et moi avions remis ça, juste une nuit. J'avais complètement oublié le plaisir que cela me procurait. Parce que je n'avais jamais été voir ailleurs, et après notre rupture, je n'avais rencontré personne d'autres. Parce que je ne le voulais pas. Parce que seuls comptaient ma vengeance, mon envie de paix, et mon envie de retrouver Declan. Et il tomba à genoux, devant moi. La tête entre ses mains. Il n'était plus le Declan que j'avais connu non plus, il avait changé. Peut-être aussi radicalement que je l'avais fais. Et je compris autre chose. La guerre lui avait apporté plus de mal que de bien, au contraire de moi. Lentement, je posais une main sur mon ventre. Je ne pouvais pas encore sentir mon bébé, mais je savais qu'il était là. Bien ancré, bien en moi. Puis Declan me demanda quelque chose qu'il n'aurait jamais du prononcé. Et ma main partit, aussi vite qu'un coup de vent, plus dure que des grêlons. Elle se colla sur sa joue puis repartit. Et ma colère arriva à son apogée. "EST-CE QUE JE SUIS CERTAINE QU'IL EST DE TOI?!" Ma main partit une nouvelle fois. Je n'arrivais pas à inspirer profondément. J'étais submergée par les émotions. "TU OSES ME DEMANDER SI JE SUIS CERTAINE QU'IL EST DE TOI?!" Et je me mis à lui tourner le dos, avant de me retourner une nouvelle fois et de lui mettre une troisième gifle. Et ma respiration fut sacadée, et des larmes se mirent à couler sur mes joues. "POUR QUI EST-CE QUE TU ME PRENDS?" Je passe une main dans mes cheveux. "EST-CE QUE TU ME PRENDS POUR UNE.. POUR UNE.." Le mot n'arrive pas à sortir. J'ai toujours du mal à respirer, et je continue de pleurer. J'arrive finalement à me calmer et inspire profondément. Je plonge ensuite mon regard dans celui de Declan. "oui cet enfant est de toi, declan oz ravenwood. " Je passe une nouvelle fois une main dans mes cheveux, avant de poser ma main gauche sur mon ventre. "et j'en suis certaine, parce que après tout ce temps, je suis toujours là à t'attendre. parce que je n'ai jamais cessé de t'attendre. mais tu viens de me prouver que j'avais tort."  


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