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 when it's over your start you're my head. (r)

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Dorcas Meadowes
Dorcas Meadowes
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MessageSujet: when it's over your start you're my head. (r)   when it's over your start you're my head. (r) EmptyLun 1 Juil - 20:08


 
you are the night-time fear you are the morning when it's clear
when it's over your start you're my head you're my heart

LYRICS - FLORENCE & THE MACHINE ~ CREDIT/TUMBLR.
Les erreurs perdaient de leurs sens. Elles étaient primaires pour avancer, pour comprendre où le mal avait été fait, pour assagir la faute passée. Le déni n’avait jamais servi à rien, pourtant tu cessais de penser à ce mot depuis quelques temps. Le temps t’apparaissait comme une denrée rare qui t’échappe au même titre que la poussière qui est bien difficile à attraper. La nuit à obscurcit le jour, elle n’est qu’un plafond noir d’étoiles scintillantes, ces dernière étant ta seule source de lumière. Une brise bien glaciale pour le mois de mars vient fouetter ta chevelure rassemblait en une longue tresse éparse d’où s’échappe quelques mèches rebelles. Tu contractes dès lors tes épaules face au froid qui parcourt soudainement ta peau, t’arrachant un frisson. Tapit derrière la silhouette d’un vieux chêne, tes yeux tentent de s’ajuster à la vision qui s’offre à toi : celle de l’échange entre deux sbires du camp du Seigneur des Ténèbres. Un homme avoisinant certainement l’âge de ton père ainsi qu’une jeune femme dont les traits dessinés à la craie noire te sont bien familiers. Cette sorcière avait quelques semaines en arrière usée de l’un des trois sortilèges impardonnables pour torturer l’un de tes parents. Ta mère avait faire paraitre le contraire de sa tristesse, les stigmates de la souffrance du sortilège Doloris vivaient encore sur son visage de coutume souriant et chaleureux. Les menaces se portaient toujours vivaces au-dessus de sa tête – comme le serait une épée de Damoclès – mais fort heureusement les renforts du ministère étaient arrivés à temps pour la sortir de cette situation. A la vision de cette femme, une certaine haine prend naissance à l’intérieur de ton être, ta respiration se fait plus intense mais tu reprends très vite tes esprits. Tu sais comment les choses finiraient par tourner si tu laisser la vengeance et la haine prendre le dessus sur toi. Les conséquences n’en seraient que plus grandes encore, voir même irrévocable. Tu devais te concentrer sur ta mission et uniquement sur la mission que t’avait confiée Maugrey. Elle consistait tout simplement à reprendre le document qui manifestement était d’une source on ne peut plus important pour le camp que vous combattiez. De l’autre côté de la ruelle, Peter hoche doucement la tête comme pour t’indiquer que le signal de l’attaque ne tarderait pas, qu’il serait prêt à couver tes arrières comme il ne cessait de te le répéter depuis quelques semaines. Logiquement tu étais d’objet d’équipe avec Lily, mais connaissant sa situation de future mère tu ne voulais pas qu’elle risque de se blesser et lui laisser la perspective de profiter de la compagnie de James avait été un bon argument pour qu’elle finisse par accepter. Peter avait alors suggérer que t’accompagner serait une bonne chose. Tu n’avais pas objecté, son aide serait la bienvenue. Reportant ton intention sur les deux mangemorts, tu fronces légèrement les sourcils lorsque l’homme transplane dans un nuage de fumée noire. Laissant ainsi l’ouverture que vous attendiez, seulement dans une intuition véridique tu lèves une main pour faire signe à ton compagnon t’attendre. Mais il ne prend pas garde à ton avertissement et se lance tête la première dans la première attaque.

Tu jures entre tes dents, alors que le premier mangemort réapparait de nouveau. La femme rabat le capuchon de sa cape avant de laisser un sourire machiavélique retentir dans la ruelle sombre. « Expelliarmus ! ». La baguette de Peter atterrit à quelques mètres un  peu plus loin.  Ainsi désarmé, il a la merci en tant que future victime. « Je vais m’en charger Blackthorn … ». Siffle-t-elle en un son venimeux tout en tournant autour du jeune sorcier. Le parfait reptile allant déguster sa proie. Tu chasses ta rancœur à son sujet de côté, toujours sur tes gardes. « Tu ferais mieux de t’en occuper, le Seigneur des Ténèbres attend ce document avec beaucoup d’impatience. ». L’homme toujours caché derrière son masque lance un dernier regard vers les deux autres, avant de disparaitre pour de bon cette fois. L’espace d’un instant, tu as l’impression que le temps s’est suspendu. « Endolo … ». Tu n’attendis aucunement qu’elle terminé son sort, tu contre-attaque sans perdre de temps. « Protego ! ». Ta voix interpelle bien évidement la mangemort qui te lance une expression taciturne et emplit de haine. Peter en profite pour récupérer sa baguette, de ton coté tu tiens toujours la tienne bien fermement, avant de relancer. « Everte Statum. ». Son sort à l’effet escompté, tu l’as prise par surprise elle n’en créée que l’illusion car l’une de ses attaques t’atteint légèrement au visage. La férocité de ton adversaire est bien trop vile, impossible à canaliser. Peter lui lance un énième sort d’attaque, mais tu sais qu’il vous faut battre en retraite. Tu saisis ton coéquipier par la main juste avant de transplaner aux abords de la forêt de Dean. Une fois au sein de la forêt, tu lâches le jeune sorcier tout en avançant sans même prendre le temps de l’attendre. Ta respiration est saccadée par le bref combat auquel tu venais de faire face, ta tension était palpable et pour la première fois depuis longtemps ton sang-froid échappait totalement à ton contrôle. Une maitrise de soi que t’ordinaire tu menais naturellement. Tu n’aimais pas cette sensation, tu la détestais même. Non loin derrière toi, Peter te suivait, la respiration courte. « Pourquoi tu nous as fait transplaner Doe ?! ». Tu secoues la tête lassé et agacé. « Je viens de te sauver la vie Peter, et tout simplement parce que tu as tout fichu en l’air. Si tu avais retenu mon avertissement, si tu avais été un brin plus attentif on n’en serait pas là et on aurait ce document par Merlin ! ». Déclares-tu avec un calme mordant teinté d’une colère malgré tout mesurée. Un silence s’impose, il t’observe en silence voulant déposer la main sur ta joue mais tu évites son geste en reprenant ta marche en direction du quartier général de l’Ordre. « Tu es blessée au visage Dorcas ! ». Tu ignores complétement ses paroles préférant passer à la prochaine étape celle d’un rapport qui expliquerait combien vous avez échoués. Une fois au sein au repaire, tu prends conscience qu’il est presque désert et que seule une silhouette se dessine non loin de la fenêtre. Une silhouette dont la présence t’est encore coutumière bien que douloureuse à la fois. Remus, se tient à quelques mètres mais tu as juste envie de l’éviter comme tu le fais toujours depuis votre séparation. Tu t’apprêtes à prendre la poudre d’escampette mais ses prunelles croisent les tiennes.


Dernière édition par Dorcas Meadowes le Mer 10 Juil - 14:18, édité 5 fois
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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: when it's over your start you're my head. (r)   when it's over your start you're my head. (r) EmptyLun 1 Juil - 22:06


you're my daily need
+ + +
Il fallait toujours un sorcier dans la petite cabane – petite vue de l’extérieur – qui servait de quartier général à l’ordre du phoenix. C’était pour que le sortilège Fidelitas puisse faire pleinement effet. Et ce soir Remus s’était proposé pour rester là, il dormait mal de toute manière depuis quelques jours. Toujours le mêle cauchemar mais à ses songes agités s’était ajouté un rêve moins récurrent mais toujours aussi prenant. Bien qu’il eut mit fin à sa relation avec la Dorcas le sorcier se voyait toujours en train de lui faire du mal. Ceux-là étaient particulièrement marquants, comme rêve. Alors il évitait le sommeil comme la peste, il préférait attendre d’être si épuisé qu’il tomberait dans un sommeil sans rêves mais cette idée était idiote – il le savait – car on ne contrôle pas ses rêves. Pour passer le temps Remus examinait une carte épinglée sur un mur, elle était immense et représentait tout le Royaume-Uni ainsi que l’Irlande et quelques îles au nord dont l’île sur laquelle se trouvait Azkaban. L’ordre cherchait à savoir où se trouvait le quartier général des mangemorts et une croix magique, brillante, flottait au dessus de chaque potentiel endroit. Des tavernes isolées, des manoirs – comme celui des Lestrange – ou encore le 12, square Grimmaud en plein cœur du Londres moldus. Le sorcier avait un pressentiment comme quoi aucune de ses croix n’indiquait le bon emplacement. Au bout d’un long moment il lâcha un profond soupire et passa ses deux mains sur son visage fatigué. Le jeune homme se laissa aller contre le mur derrière lui et laissa tomber ses mains le long de son corps, Il aurait voulu pouvoir mettre fin à cette guerre maintenant, tout de suite. Souvent il se demandait pourquoi Albus n’affrontait pas Voldemort de face, il avait le pouvoir de le vaincre Remus en était persuadé. Mais personne en pouvait demander a un sorcier de se tenir face au mage noir pour l’affronter, seul. Remus finit par se décoller du mur, il ramassa sa baguette magique qui était sur la table et la rangea dans sa poche avant de se diriger vers la petite cuisine dans laquelle il se fit couler un café. Ce soir beaucoup de membres de l’ordre étaient postés dans différents coins du pays pour telle ou telle mission. Lui-même partait souvent, Albus et Maudrey lui demandaient souvent de prendre contact avec des loups parce qu’il était le seul qu’ils écouteraient, parce qu’il pouvait les comprendre quelque part même si ils ne l’avaient jamais dit à haute voix. Dumbledore avait fait de sa malédiction un atout pour l’ordre et Remus s’y pliait sans rien dire parce que si il pouvait tirer un quelconque bien de sa lycanthropie alors il le ferait. Ses pensées voguaient de plus en plus loin alors qu’il tournait et retournait sa cuiller dans son café. Le sorcier ne pensait plus du tout à l’ordre quand il entendit la porte s’ouvrir, il posa la tasse désormais vide dans l’evier, lança un sortilège pour que la vaisselle se fasse seule et ouvrit la porte pour se rendre dans le couloir. Personne. Il ne vit que le pan d’une cape se rendre dans un autre couloir qui allait au bureau de Maugrey – qui n’y était pas -. Il aurait pu suivre ce sorcier et lui informer qu’il n’y avait qu’eux mais Remus ouvrit une autre porte pour pénétrer dans ce même grand salon où était placardée la carte magique. De la porte qui se trouvait à l’autre extrémité de la grande pièce Dorcas entra. Remus ne bougea pas, il avait le regard posé sur elle et hésitait entre partir et rester jusqu'à ce que leurs regards se croisent. Rester. Il n’aurait su dire pourquoi, en fait, il aurait du partir, mais il voulait rester là. Elle, par contre, semblait vouloir s’en aller. Depuis qu’ils étaient séparé Remus et Dorcas ne s’étaient plus vraiment adressés la parole. Elle l’avait mal prit, évidemment, mais il n’avait pas eu le choix. Le regard du jeune sorcier fut attiré par autre chose, plus bas sur le visage de la jeune femme. Une blessure à vif d’où s’écoulait une trainée rouge. Sang. Il fit un pas, plusieurs et s’approcha de la jeune femme sans qu’elle n’eut vraiment bougé. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Il aurait du s’exprimer avec moins d’inquiétude mais c’était plus fort que lui, si il l’avait laissée c’était pour qu’elle soit saine et sauve et pas pour qu’elle soit tout de même blessée. Comme tout homme le voulait pour celle qu’il aime, Remus voulait que Dorcas ne soit jamais blessée. Ce qui était bien sur difficile à éviter en temps de guerre et plus encore quand on sait que la jeune femme était membre de la brigade magique. Le sorcier recula, il se retourna vers une armoire dans laquelle Lily avait rangé pas mal de trucs qu’elle avait ramené de Ste Mangouste pour les sorciers qui rentraient des missions blessés. « Tu devrais soigner ça. » Il ouvrit l’armoire et attrapa une bouteille d’essence de dictam qu’il tendit à la jeune femme ainsi qu’une paquet de compresses. Remus tentait d’être plus froid avec elle et plus distant qu’il ne voulait vraiment l’être mais rien ne servait de lui montrer le moindre signe d’affection, la moindre chose qui pourrait la faire espérer parce qu’il ne retournerait pas avec elle, il préférai la voir revenir avec une égratignure de temps à autre plutôt que de la savoir en danger constant avec lui.
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Dorcas Meadowes
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MessageSujet: Re: when it's over your start you're my head. (r)   when it's over your start you're my head. (r) EmptyMar 2 Juil - 16:22


Ses yeux avaient toujours cette étincelle de vérité. Dans ce regard tu pouvais entrevoir l’effet miroir de l’être pour qui le sentiment a toujours été sincère. Au-delà du temps, au-delà des prises de paroles, au-delà de l’erreur et de la différence tu avais toujours su maintenir ce flot d’émotions qui le concernait. Cette vague était vaste et si précise à la fois que le quantifier ne pouvait être possible. Lorsqu’il t’avait affirmé avec un sérieux abrupte et froid que votre histoire était terminée, qu’elle ne pouvait perdurer la colère a possession de ton esprit car ta mémoire ne pouvait taire tout ce temps que vous aviez passé ensemble à profiter de l’un et de l’autre, aux souvenirs que vous aviez consolidés à deux et à un avenir – bien que bref – que vous aviez en partage. Les évènements passés n’avaient en rien améliorés les choses. Ces dernières semaines témoignaient de ton irrationalité, et d’un changement en soi. La présence de Remus te rendrait complète, son départ te faisait devenir une certaine ombre de toi-même. La manière dont il te toise traduit encore l’attache qu’il t’apporte. Il est soucieux par instinct, une certaine habitude qu’il a su cultiver avec le temps. Il s’approche de toi avec une hâte qui te surprend quelque peu, tu ne bouges pas d’un pouce encore si son regard t’avait  hypnotisé, presque cloué sur place. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? ». Son interrogation parvient bien à tes oreilles mais tu n’as pas envie de lui répondre car tu aimerais lui retourner la question sur son propre départ. Qu’était-il arrivé pour qu’il te repousse ? Pour qu’il s’éloigne de toi ? Ton existence ne pouvait se comptait qu’en semaine, en mois peut être … Tous les membres de l’Ordre prenaient des risques en s’engageant dans cette bataille. La mort pouvait subvenir à tout moment avec ou sans lui. La pertinence de votre rupture reposait sur une seule hypothèse : celle que où tu serais toujours saine et sauve. Loin de lui comme proche de lui, tu pouvais périr. Son cas de lycanthropie ne faisait qu’entraver son corps mais également son âme.  Une âme que tu avais su apprivoiser, cerner et comprendre après tout ce temps en sa compagnie. Tes prunelles d’un marron clair restent fixées sur l’identité du jeune maraudeur qui se retourne vers le placard tout proche. Cette dernière contenait tout un tas de médicaments de premiers soins de secours. « Tu devrais soigner ça. ». Déclare-t-il tout en ouvrant l’armoire dont il sortit un petit flacon d’essence de dictam et quelques compresses. Tu le jauges toujours du regard avec une intensité farouche presque colérique  et bien que tu restes silencieuse tu observes la force maitrisé de son élan de distance qu’il émet entre vous. Sa voix ne fait que prononcer les mots que lui dicte sa raison conditionnée par la tourmente et la fatalité de sa condition. Son envie intérieure, elle lui mentionne toute autre chose. Au bout d’un laps de minutes qui aurait pu paraitre des heures, tu finis par prendre le flacon et le paquet entre tes mains avant d’aller t’asseoir un plus loin sur l’un des canapés du grand salon. « Il ne s’est rien de passé, la mission à juste échouée. ». Tonnes-tu d’une intonation calme et lointaine. Tes mains s’activent à la tâche pour débouchonner le flacon, laisser la compresse s’imprégner légèrement de l’essence de dictam pour ensuite te l’appliquer sur la joue. Ce n’est qu’une fois que tu déposes la compresse contre ta blessure que tu prends en compte la mesure de la douleur sur le coup. Tu fermes les paupières comme pour apaiser la douleur qui finit par n’être que passagère. Remus était toujours là te regarder, toi qui avais toujours pris soin de l’éviter jusque-là. L’hésitation te faisait souvent languir entre deux pôles la vérité des mots ou celui du ressenti des maux. Contrairement à une séparation d’un commun accord comme le serait un accord tacite, le sorcier t’avait imposé un choix, une prise de décision qui n’était pas la tienne et qui ne le serait jamais. Tu sentais la chaleur de ses pupilles se poser sur ton visage, un vestige antérieur qui t’apporte toujours un baume au cœur, un cœur perdu. Tu rouvres les paupières tout en fermant la bouteille d’une main, tenant dans l’autre les compresses souillées par ton sang. Tu en profites pour les mettre dans la poubelle avant de ranger le flacon dans l’armoire. Ta main gauche toujours sur la poignée de la porte, tu soupires. « Tu t’imposes des choses inutiles Remus. Tu te tourmentes toujours plus pour voir le mauvais voir le pire côté de l’existence. Tu te contentes de percevoir le pire, c’est comme si tu désirais prêcher le faux pour découvrir trop tard ce qu’aurait pu être le vrai. ». Ta réplique est on ne peut plus froide, plus acerbe que tu ne l’aurais voulu mais tant pis. Tu avais besoin de lui dire les choses clairement car la dernière fois, seule sa voix avait pris l’initiative. Lui tournant toujours le dos, tu détournes néanmoins légèrement la tête sur le côté pour tenter d’y entrevoir la position de son corps. Dans le passé, tu parvenais toujours à mettre une émotion sur la position de ses mains ou encore de sa posture. Seulement pour la première fois depuis longtemps, seul le silence faisait maitre et acte de foi. Ayant la frustration de sentir que tes mots ne l’atteignent pas, tu esquisses un sourire narquois comme pour masquer la profondeur du trou béant logé au cœur de ta poitrine qui ne fait que s’effriter un peu plus encore. « Peu importe, continue de garder des œillères c’est bien mieux comme ça après tout. ». Murmures-tu en secouant la tête. La déchirure du lien se prononce mais au fond de toi tu as bien du mal à lâcher la corde. Tu as la nette impression d’être un funambule, qui d’ici peu finirait par perdre le fil le plus important de sa vie.
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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: when it's over your start you're my head. (r)   when it's over your start you're my head. (r) EmptyMer 10 Juil - 0:56

Voir Dorcas c’était une sorte de première étape d’une longue suite pour se faire à statut de célibataire endurcit. Pas encore vraiment endurcit. Mais ça viendrait. La seconde étape c’était de lui adresser la parole sans en avoir des crampes dans l’estomac. Remus devait pleinement assumer sa décision et ce n’était pas à lui à éviter la jeune femme, ce n’était pas à lui à avoir le droit d’être en colère ou triste. Il l’avait voulu, maintenant il fallait qu’il se débrouille avec ça pourtant il sentait quand même une certaine colère lui remuer les entrailles. Il n’avait jamais voulu être ce qu’il était, qui l’aurait voulu d’ailleurs ? Et c’était à cause de ça que tout ce qui se passait de mal dans sa vie arrivait, précisément à cause de ça. Alors oui peut être qu’il avait le droit de ressentir cette once de colère mais il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle ne devait jamais être dirigée contre Dorcas. Elle n’en pouvait rien si il s’était laissé prendre dans les filets de ce qu’on nomme l’amour, cet ennemi invisible qui frappe sans prévenir. Ce n’était ni la faute de l’un ni de l’autre mais si elle éprouvait une quelconque tristesse aujourd’hui, c’était de sa faute. Il préférait la savoir mélancolique que morte. Et c’est parce qu’il se préoccupait toujours de la santé de la jeune femme qu’il ne pu s’empêcher de demander ce qu’il s’était passé. Elle ne répondit pas, semblant figée là, la main sur la porte, le sang coulant de sa joue jusque dans son cou. Elle ne le sentait peut être même pas mais lui n’aimait pas cette vision, la vision du sang tout court le dérangeait pour tout un tas de raison qu’il n’expliquerait pas. Remus n’attendit pas la répondre de Dorcas pour s’approcher de la petite armoire-pharmacie dans laquelle il prit le nécessaire pour que Dorcas puisse s’occuper de sa blessure. Après un moment qui parut être une éternité la sorcière leva la main pour attraper la bouteille et alla s’installer dans un coin. « Il ne s’est rien de passé, la mission à juste échouée. » fait-elle, sa voix reflète ce que Remus avait déjà pu voir dans ses prunelles. Une certaine colère. Qu’il ne pouvait ni blâmer ni tenter d’apaiser. Peut être était-ce le bon moment pour lui de prendre congé et de sortir de cette pièce. Peut être qu’il devrait aller prendre un peu d’air ou trouver où Peter était allé puisqu’il savait qu’elle était censée être partie avec lui. Et donc revenir avec lui. Ca lui ferait du bien de parler a un ami, mais au lieu de ça il était resté là, son regard osant à peine se poser sur la silhouette de la sorcière. Il continue de l’observer silencieusement pendant qu’elle pose la compresse sur sa joue et qu’elle ferme les yeux, de soulagement sans doute. Le sorcier ne demande pas plus d’explications quant à la mission, ce n’est pas à lui qu’elle doit en référer et ce ne sera probablement jamais le cas. Pourquoi reste-t-il là au juste ? Ca ne servait à rien, mais il avait un mal fou à se détacher de la jeune femme. Dorcas rouvrit les yeux, elle fermera le flacon d’une main et jeta les compresses imbibées de sang et d’essence de dictam dans la poubelle. Après quoi elle se leva pour aller ranger le flacon et une fois arrivée là elle s’arrête, la main toujours sur la poignée, pour prononcer quelques mots. « Tu t’imposes des choses inutiles Remus. Tu te tourmentes toujours plus pour voir le mauvais voir le pire côté de l’existence. Tu te contentes de percevoir le pire, c’est comme si tu désirais prêcher le faux pour découvrir trop tard ce qu’aurait pu être le vrai. » En un mot, il était pessimiste. Il accusa le coup, habitué à ce genre de sermon qui ne lui plaisait pas du tout. Non, ils ne se rendaient juste pas compte de ce que c’était de vivre comme ça et justement il ne voulait pas qu’ils puissent s’en rendre compte. Ni maintenant, ni même jamais. Elle avait dit tout ça sur un ton froid, lui qui ne l’avait jamais entendue lui adresser la parole de la sorte en tombait de bien haut mais c’était la suite logique de leur relation, elle n’était pas d’accord avec sa décision, elle était en colère, elle n’allait surement pas employer un ton aimable et chaleureux pour le lui faire comprendre. De dos, Remus la vois tout de même tourner la tête, il perçoit ses prunelles qui le cherche mais ne bouge pas. Elle sourit mais ce sourire n’a rien d’heureux, il semble plutôt résigné. « Peu importe, continue de garder des œillères c’est bien mieux comme ça après tout. » Remus soupire, c’est plus fort que lui, il se tourne et se dirige vers la fenêtre. Une vieille habitude, le jeune homme rejoint un endroit duquel il pourra s’évader, il observe le paysage extérieur en se disant que la dehors il n’aurait pas ce genre de discussion. Il aurait aussi voulu la rejoindre elle et lui dire qu’il regrettait plus qu’elle ne pouvait l’imaginer mais c’eut été une bien mauvaise idée. « Je ne m’impose rien du tout, Dorcas. » Fit-il en se retournant vers elle, il avait accentué le je. Lui ne s’imposait rien du out, oh non, surtout pas ce genre de chose. C’était sa conscience, son état naturel, son essence même. « Vous ne comprenez pas, tous. Vous ne comprenez pas que je ne veux pas être responsable de ce qui pourrait vous arriver et traite moi de lâche si tu le veux je préfère encore ça. » Finalement cette onde de colère qui brulait en lui avait bien eu du mal à restée contenue dans un recoin de son esprit. Il aurait fallu qu’elle le vive pour le comprendre. Il était capable de contaminer les humains même sous sa forme humaine, certains sorciers avaient déjà été agressés par des loups sous leurs formes humaines et avaient commencés à développer des capacités étranges liées à celles des loups lors de la pleine lune et même si le maux était moindre il n’aurait pas voulu transmettre ce genre de choses par imprudence.
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Dorcas Meadowes
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MessageSujet: Re: when it's over your start you're my head. (r)   when it's over your start you're my head. (r) EmptyVen 12 Juil - 21:06


Ton esprit s’aventure un peu plus dans la brume. Cette brume qu’est la confusion de le revoir, toi qui jusque-là à toujours pris soin de l’éviter, de le fuir, de ne pas croiser l’éclat si vulnérable de son regard que tu connais si bien. La fracture de la résolution se calquait toujours sur le flot de l’envie intérieure, cette envie presque primaire que tu réfutes. Les propos que tu avais pu tenir auprès de tes proches à propos de votre rupture, tu les maintenais d’une poigne de fer contre les vents peu chaleureux des battements frénétiques et véridiques de ton cœur. Le combat contre le raison était un affrontement en état de conscience où seule la consolation du bien-être de la personne à protéger prendrait le dessus. Jusqu’à maintenant, du moins où remonte tes souvenirs les plus anciens, tu te rappelles que ce jeune garçon dont l’expression faciale tranchait avec la jovialité des moments passés à l’amitié, cet adolescent à la mystérieux et réservé dont les sourires premiers n’appartenaient qu’à ses proches amis, les maraudeurs. Tu l’observais aux coins d’une étagère de la bibliothèque, ses yeux plongeaient dans un énorme livre aussi fastidieux que Merlin lui-même. Tu le regardais d’une œillade oisive et discrète à l’embrassure d’une porte où quelques fois vous échangiez un léger sourire mutin mais sincère. Une sincérité qui t’a émotionnée au-delà du possible, une émotion que tu retrouves à chacun de tes pas lorsque tu croises son chemin. Et même aujourd’hui alors que la colère résonne quelque peu encore par bribes au fond de ton capital d’injustice, la vision de cette sensation déjà connue t’apaise dans cette douleur toujours aussi omniprésente. De côté, tu le vois reprendre position non loin de la fenêtre où ses prunelles semblent se laisser bercer par les ombres de crayons du paysage qu’offre la vitre de la pièce. Il avait toujours été ainsi, à regarder comme si cela était une seconde nature, un moyen d’assagir l’intonation de tes propos. Tu te retournes vers lui, tu secoues la tête  préférant laisser cette discussion derrière toi, sa voix venant répondre à tes affirmations. « Je ne m’impose rien du tout, Dorcas. ». L’impact de sa déclaration n’est que la provocation à ce que tu attendais de sa part, mais que voulais-tu réellement répondre ? Mainte et mainte fois tu as tentée de lui ouvrir la réalité de ce qui était possible, du degré de chance pour que sa nature lycanthrope prenne le dessus sur son essence humaine. Jouer sur la prévoyance, sur la vérité de tes sentiments à son égard, sur le soutien de ses proches et amis, rien strictement n’avait marché alors pourquoi les choses changeraient-elles aujourd’hui ? Tu lui en voulais tellement intérieurement d’écouter les mouvements de sa raison, cette raison qui ne faisait qu’entraver ce que l’égoïsme, ce que l’envie ne demande qu’à vivre. Remus te faisait désormais face, le regard bien posé sur ta personne. Ton regard ne flancha guère, il était juste comme déconnecté tout en étant stoïquement encré dans le détachement. « Vous ne comprenez pas, tous. Vous ne comprenez pas que je ne veux pas être responsable de ce qui pourrait vous arriver et traite moi de lâche si tu le veux je préfère encore ça. ». Son timbre de voix traduisait une certaine rage, une fougue qu’il essayait de passer sous voile mais il avait fini par se laisser emporter. Une réaction on ne peut plus humaine qui intérieurement te chamboule. Tout le monde ne cessait de lui dire que sa différence ne devait pas être un frein à son existence et tout comme eux tu le penserais toujours. Cette divergence faisait de lui un être humain à part entière, non pas pour son aspect de loup – ou de monstre comme il pouvait se nommer – mais juste comme un homme dont les failles rendraient sa vie plus solide, avec des rencontres qui renforcerait son cœur. Son passage dans ton cycle de vie avait fait grandir ton sentiment à son égard, il t’avait ouvert des horizons, décuplés des sensations. Tu ne regrettais rien, strictement rien. Tu respires doucement avant de te rapprocher de lui, ton visage cherchant le sien. « Tu n’es pas lâche Remus. ». Déclares-tu avec une mesure de calme que l’on te connait bien. Jamais tu ne l’avais considéré comme un lâche car pour avancer, pour se lier auprès des amitiés qu’il possédait déjà, pour vivre sa vie même d’une manière que tu ne conçois pas pour votre relation, tu avais toujours vu le jeune Lupin comme un être courageux ayant un esprit fort et clairvoyant. « Tu vois juste les choses de ton coté, c’est ce que je te reproche c’est tout. ». C’est vrai, il n’était pas seulement question de toi mais de lui. L’aimer signifie aussi vouloir le meilleur pour lui, lui souhaiter les meilleurs et le voir fermer certaines portes avait tendance à te miner, à te faire croire que l’existence se refermerait sur lui comme une ombre noire se referme sur vous. Tu préférais voir la personne que tu aimais heureux même sans toi. Une manière de pensée qui peut être viendrait adoucir les maux de son manque d’absence auprès de toi. Malgré tout, tu continuais de penser que le temps vous échappait à l’image de la poussière impossible à saisir entre ses mains. Les temps demeuraient moins sûr,  chaque sorciers portaient au-dessus lui un destin. Ce dernier frapperait tôt ou tard vers une continuité ou un trépas. Tu esquisses un maigre sourire tout en baissant la tête afin d’alléger quelque peu la lourdeur de l’ambiance. De façon naturelle ta main se pose sur son avant-bras. « Tu mérites le meilleur Remus, n’écarte pas tout le monde de ton chemin ça serait une erreur. ». Souffles-tu doucement et calmement tout en le considérant d’une expression authentique.
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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: when it's over your start you're my head. (r)   when it's over your start you're my head. (r) EmptyDim 21 Juil - 22:00

Elle semblait désormais lasse de l’entendre sans cesse dire qu’il n’avait pas le choix. Pourtant c’était ainsi, il n’avait guère le choix d’être ce qu’il était et souvent, trop souvent même il pensait au châtiment qu’il aurait tant voulu infliger à Greyback, le loup qui avait choisit de le maudire. Il avait cessé de se demander pourquoi car il avait apprit tous les détails de l’histoire par la bouche même de son père. C’était à cause de lui, du moins c’était comme ça que ça sonnait dans sa bouche. C’était à cause de lui si son unique fils se transformait en bête tous les mois. Remus avait murmuré quelques petites phrases comme quoi il ne le blâmait pas lui etc mais le fait est qu’il avait parfois bien du mal à ne pas en vouloir à son père. Il aurait pu vivre une vie normale, peut être que les maraudeurs ne serait pas aussi soudés qu’ils l’étaient mais Remus aurait tout de même pu vivre, tout simplement. Il voyait son malheur comme un poids énorme et seul lui semblait comprendre ce qu’être un lycanthrope imposait. Tandis que Dorcas s’approchait de lui Remus ne bougea pas, il la laissait venir à lui alors même qu’il n’aurait pas du, il devrait fuir tant qu’il en était encore temps mais il n’arrivait plus, peut être était-ce devenu de trop pour lui, il avait craqué une fois mais ne pouvait pas recommencer. Il s’obligeait à avoir un contrôle de lui-même, pourtant son regard s’accrocha encore à celui de la jeune sorcière dont l’expression avait changé. Elle était plus douce, plus compatissante, comme du temps où ils discutaient longuement sur sa particularité, qu’elle ne cessait de lui répéter que ce n’était pas grave, tellement pas grave, qu’il était toujours un homme au fond. Et lui cessait bientôt de répondre, à quoi bon ? Il ne pouvait penser ainsi. « Tu n’es pas lâche Remus. » fit-elle doucement. Il soupira doucement, il aurait peut être préféré qu’elle lui crie dessus qu’il n’était effectivement qu’un lâche et qu’elle ne voulait plus le voir. Mais ce n’était pas le genre de Dorcas et puis c’eut été bien trop douloureux à supporter bien que plus facile, dans un sens, pour l’éviter et éviter de la blesser. « Tu vois juste les choses de ton coté, c’est ce que je te reproche c’est tout. » Et c’était exactement ce qu’il leur reprochait à tous aussi et particulièrement à elle. Il ne répondit rien, il ne voyait pas réellement quoi répondre a une telle énonciation. Que c’était comme ça. Qu’il était comme ça, qu’il avait prit l’habitude de ne pas trop espérer de la vie et de ne pas se lier aux gens, pas trop intimement. Si il était comme ça, c’était pour une raison, parce qu’il avait été élevé comme ça et que les autres membres de sa famille avaient refusé d’à nouveau le voir après son accident. Si tant est que l’on puisse appeler ça un accident. Elle esquisse un sourire et baisse la tête, le jeune homme ne peut s’empêcher de sourire faiblement à son tour. Comme à chaque fois qu’il la voyait, ce sourire qui accompagne les gens qu’on aime vraiment, il était incontrôlable et naturel mais faible parce que l’ambiance n’était pas joyeuse. Parce qu’elle n’était plus celle vers qui il se tournait lorsque la journée avait été longue et fastidieuse et parce qu’elle n’était plus celle vers qui il retournait après chaque nuit de pleine lune, fatigué d’avoir lutté contre lui-même depuis le couché du soleil au levé du jour. «Tu mérites le meilleur Remus, n’écarte pas tout le monde de ton chemin ça serait une erreur. » Fit-elle en posant la main sur son avant-bras. Ce geste autrefois si naturel lui semblait désormais étranger. Il ne tenta pas de se dégager, à vrai dire il aurait désiré plus de proximité encore mais ne pouvait pas lui infliger ça. Tout de même, il glissa ses doigts sous le menton de la jeune femme et lui releva la tête pour que leurs regards se croisent à nouveau. « Je suis désolé Dorcas. » Vraiment, il l’était tellement, tellement désolé. Il glissa ses doigts sur la joue de la jeune femme avant de finalement se reprendre, le jeune sorcier retira sa main peut être d’une manière un peu trop brusque, il garda un court instant sa main en l’air comme si il ne savait pas quoi en faire avant de finalement la laisser retomber le long de son corps. « Je ne peux pas, je ne veux pas t’infliger ça. » Il lui devait plus d’explications, peut être, ou alors il ressentait ce besoin incontrôlable de se justifier. Peut importe au final, elle devait savoir qu’il était désolé mais que c’était ainsi peut être par choix mais aussi à cause de ses valeurs, de son respect pour la vie de Dorcas et la normalité qu’elle pouvait avoir.
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Dorcas Meadowes
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MessageSujet: Re: when it's over your start you're my head. (r)   when it's over your start you're my head. (r) EmptyMar 23 Juil - 10:41

Il y a des choses qu’un être humain préférerait oublier. Il y a des choses qui seraient plus facile à accepter si tu pouvais les occulter. Tout serait plus simple si tu pouvais mettre un voile d’oubli sur sa personne. Occulter la couleur de ses yeux, l’expression faciale de son visage qui t’est tellement coutumière après tant d’années, la vulnérabilité lorsque tu le tenais dans tes bras, la sécurité qu’il t’apportait lorsqu’il t’assurait que ne formiez qu’un, ou alors l’importance que tu avais pour lui. Si le choix de la fuite était une facilité tu l’aurais prise depuis bien longtemps déjà, mais nier avoir eu cette intimité avec lui serait renier une partie de ta véritable existence. Remus était celui pour qui tu t’étais toujours battue : en amont comme en aval. Renoncer à se souvenir de vos moments passés ensemble revenait tout simplement à mettre un terme à la personne qui existait en partie en toi. Il avait pris une décision – que tu contesterais toujours bien entendue – mais tu en avais pris une autre en continuant à veiller sur lui malgré tout. Il pouvait ne plus avoir de gestes attentionnés envers toi, ne plus avoir les mêmes sentiments à ton égard, les tiens quant à eux ne changeraient pas. Le bonheur n’était qu’une émotion illusoire tu le savais bien, tu l’avais vécue et tu le vivais encore au travers de son regard. Si c’était le prix à payer pour ne pas le perdre totalement alors tu préférais le voir heureux même sans toi. C’est d’un mouvement bien naturel que tu avais posé ta main sur son avant-bras. Il y a encore quelques semaines en arrière, tu aurais trouvé ce geste timide pas assez proche mais c’était ce que vous étiez désormais. De parfaits étrangers que tout semble ignorer alors que tout pourrait vous rapprocher. Remus ne pris guère de distance, une action qui te surpris légèrement mais qui n’allégea guère l’ambiance quelque peu controversée. Doucement ses doigts relevèrent ton menton de manière à ce que tes prunelles croisent de nouveau les siennes. Ces dernières tu ne te lassais jamais de les observer, d’y lire des fragments d’un passé antérieur au tien, d’y déchiffrer des silences sur lesquels tu appréciais mettre des mots. Seulement ce sont toujours les maux de tourments du jeune sorcier qui viennent relancer ses inquiétudes où la responsabilité de sa véritable nature faisait foi de loi.  « Je suis désolé Dorcas. ». Te dit-il tout en glissant sa main sur ta joue légèrement froide. Tu appuies légèrement ta joue contre la paume de sa main, laissant un soupire s’échapper d’entre tes lèvres. Un soupire qui traduisait la difficulté intérieure de faire paraitre la force qu’il te manquait lorsque cela te concernait. L’effort de raisonner comme il le faisait était aussi dur que pour toi, car tu savais qu’il ne le faisait pas par gaieté de cœur. Tu te devais de lui rendre la tâche facile et accepter sa manière d’entrevoir l’avenir. Tu avais du mal à l’imaginer se tasser un peu plus vers une vision pessimiste alors qu’il était possible de dompter sa nature pour éviter le pire. Ses meilleurs amis y croyaient. Elle y croyait, alors pourquoi ne lui faisait-il pas confiance ? Seul Peter ne cessait de te dire que c’était bien mieux comme ça. Qu’il s’inquiétait pour toi et que l’unique manière de l’accepter était d’oublier le passé. « Je ne peux pas, je ne veux pas t’infliger ça. ». Son timbre de voix presque révélateur de fil conducteur de ses émotions. Le contact de sa main sur ta joue se perd dans le vide alors qu’elle retombe. Une douleur invisible accentue le trou béant qui s’est formé à la place de ton cœur, mais tu tentes de rien n’en montrer pour lui, surtout pour lui. « Je sais que tu es désolé, cesse de t’excuser je te connais Remus. Peut-être pas autant que très trois compères de toujours, mais je connais l’essentiel de ta personnalité. ». Déclares-tu un léger sourire aux lèvres tout en secouant la tête. Tu voulais mettre un peu moins de lourdeur dans votre discussion. Et dépit de toute ta bonne volonté, la fatalité de son manque de présence à tes cotés revient bien vite au galop. La compagnie de Peter était agréable certes mais bien différente de celle du jeune lycanthrope. Nier cette vérité serait tout bonnement mentir.  Tes paupières se ferment doucement comme pour mettre toutes ses pensées derrière toi, ne penser uniquement qu’à l’instant présent. Ta main serre la sienne. « C’est vrai que tu ne peux pas m’infliger ça, je sais pourquoi tu le fais. Pour me protéger, pour ne pas m’infliger une vie où je risquerai le pire à cause de ta différence … Seulement Remus, en ce moment je risque ma vie tous les jours et tu n’en es pas le facteur. Mais avec les temps qui courent, tout est possible … ». Ta voix est d’une mesure pondérée bien que cela soit difficile d’évoquer une mort possible et avec la guerre qui faire rage, l’ombre du spectre vous guette tous, peut-être pas maintenant mais un jour cela peut vous arriver. La raison avait toujours fait partie de toi, et d’une certaine manière du l’envisager avec un calme étrange. Tu ne voulais pas que Remus passe à côté de quelque chose avant de l’avoir vécu, une pensée égoïste également pour toi-même. « Désolé … ». D’un mouvement lent tu secoues la tête comme pour excuser le flot de tes paroles ayant dépassé largement ta pensée. Tu recules d’un pas, lâchant la main que tu tenais autrefois comme un pilier. Tes bras se croisent sous ta poitrine telle un bouclier. Remus était entré dans ta vie la première fois que tu l’avais vu dans la bibliothèque, et il y resterait encore aujourd’hui, et encore demain.
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