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 Open at the close (indiana).

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Belokan Foster
Belokan Foster
SPELLS : 18
AVATAR : mathias lauridsen
until the end
Open at the close (indiana). Empty
MessageSujet: Open at the close (indiana).   Open at the close (indiana). EmptyVen 12 Juil - 1:48


    I need some sleep, it can’t go on like this.


Rien. Rien le long de la Tamise. Où sont les moldus ? Où sont les sorciers ? La cigarette que j'ai entre les lèvres se consume doucement et j'attends. Quelque chose. N'importe quoi. J'expire, détourne la tête. Peut-être y a-t-il un match d'un sport quelconque à la radio ? Ou est-ce parce que nous sommes en semaine, et que les étudiants sont chez eux, sur le point d'aller dormir ? J'inspire. J'expire. J'ai pris cette mauvaise habitude à force de traîner dans le Londres moldu. Mais je suis bien trop à découvert, dans mon monde. N'importe quel mangemort ayant été à l'école en même temps que moi, et dieu sait qu'ils sont beaucoup, est au courant que je suis ce qu'on peut appeler un sang impur. Un sang-de-bourbe. Un né moldu, en somme. Mon sang impur et moi-même, en l'occurrence, en avions marre de nos quatre murs. Je grimace. J'inspire. J'expire. Je me sens seul. Là. Pas en général. Là, tout de suite. Isolé. Je n'ai pas de famille. Pas de vrai famille. Mes amis sont éparpillés là où je ne peux les trouver. Aucun passant ne retient mon attention, puisqu'il n'y a aucun passant. Juste ma cigarette et mes pensées. Je l'ai cherché, j'imagine. Alors je m'accoude aux barrières. Mon regard se plonge dans l'eau trouble de la Tamise. Une main tripote ma cigarette, l'autre tripote ma baguette. Je tripote sans cesse ma  baguette. Réflexe nerveux. Je ne suis pas suffisamment dangereux pour que les mangemorts s'acharnent sur moi. Ça ne les empêchera pas d'essayer de me descendre s'ils venaient à me croiser, cependant. Je soupire. On n'est jamais tranquille, dans le coin. J'ai éliminé un poison, en voilà qu'un nouveau apparaît. Instinctivement, je porte les doigts sur ma pommette, où je conserve la trace d'un affrontement antérieur. Puis je songe à ma mère. Je devrais aller la voir. Belokan ne serait jamais allé la voir. Il lui aurait à peine téléphoné. Mais Belokan a changé. Je crois qu'elle préfère le nouveau Belokan, d'ailleurs. Distraitement, mes yeux s'attardent sur Big Ben, que j'aperçois au loin. Traîner ici est inutile. Mais traîner chez moi ne l'est pas moins. Aussi, je me redresse  pour reprendre ma marche. Les mains dans les poches de mon blouson. Je me suis toujours senti infiniment plus à l'aise dans les vêtements moldus. En bon sorcier, cependant, je revêts une robe de sorcier dès que je passe de l'autre côté. Dans mon monde. Mon monde qui, brusquement, me rappelle à lui. Je m'arrête. Je pile net, même. Je serre toujours ma baguette mais mes yeux voltigent eux. Non. Rien. Il n'y a définitivement rien par ici. Ma paranoïa me tire un sourire contrit, aussi, je joins les doigts et m'étire. Le vent qui souffle sur la rive finira de me réveiller de ma torpeur esseulée. Il faudra que je fasse quelque chose de normal, un de ces jours. Histoire de garder un minimum la notion de normalité. Comme par exemple, fumer une clope en se baladant le long de la Tamise. Mais ma vie n'a rien, n'a jamais rien eu et n'aura jamais rien de normale. Je ne peux rien y faire. Alors je marche. Je fais semblant d'être quelqu'un de tout à fait ordinaire. Un londonien parmi tant d'autres, jeune, vigoureux mais pensif et distant. En vrai, je lutte inexorablement pour ma vie. Ou plutôt, pour ma survie. Car ce n'est pas vraiment une vie. Ni maintenant, ni jamais. Je finis par croiser une femme. Je crois qu'elle remarque mon air égaré et semble compatir. Sorcière ? moldue ? je n'ai aucun moyen de le savoir. Elle ne semble pas belliqueuse et au point où j'en suis, c'est le principal. Je me rassure en me remémorant que les mangemorts qui nous poursuivent sont eux aussi poursuivis. Par nous. Non, pas nous. Par ceux qui ont plus de courage que moi. Je n'ai jamais prétendu être courageux. J'aimerais l'être. Je pense l'être, dans une certaine mesure. Ensuite, c'est mes tripes qui me contrôlent et qui sait de quoi elles sont capables. Gentiment, je lui souris. Vaguement. Suffisamment pour être poli, pas assez pour qu'on puisse penser qu'elle m'intéresse. Cette femme m'indiffère. Elle est déjà partie et je suis déjà parti. Je suis de nouveau seul et j'éteins ma cigarette. J'ai pris la mauvaise direction, mon appartement est de l'autre côté. Ça sera encore une nuit à errer.
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