NAME : Il n'est pas commun, et rares sont les sorciers d'aujourd'hui à le porter, pourtant la famille Paladino est l'une des plus anciennes familles d'Italie. Installés depuis de longues années en Angleterre, ils n'ont, de fait, d'italiens que les origines et les caractéristiques physiques. SURNAME : de son premier prénom, Katarina. Rares sont ceux à l'appeler ainsi ; à la vérité, seuls ses plus proches gens savent qu'ils ont le droit d'utiliser ce prénom. Pour tous les autres, elle utilise son second prénom, Lux. Il signifie ainsi lumière en latin, et n'a pas été choisi par ses parents à la légère. C'est comme porter un lourd fardeau ; mais un fardeau, que, parfois, elle aime avoir sur les épaules. AGE : elle est âgée de vingt-deux ans. PLACE OF BIRTH : York, Angleterre. YOUR BLOOD : Sang-pur. Même si c'est important pour sa famille, ça ne semble pas être le cas pour leur fille. Elle ne juge pas les gens sur leur sang, mais bien sur qui ils sont. MARITAL STATUS : c'est compliqué. Disons que ses parents sont sur le point de lui présenter une liste de candidats, mais elle ne compte pas là-dessus, ça non. Elle a bien quelqu'un en tête, mais jamais il ne sera sur cette liste. JOB OR OTHER : elle est simple vendeuse chez Fleury & Bott. YOUR WAND : Elle mesure environ vingt-sept centimètres, est en bois d'aubépine, possède un crin de licorne en son coeur, et elle est parfaite pour les sortilèges. C'est une baguette qui reste très rigide et difficile à manier, mais elle sied parfaitement à sa propriétaire. PATRONUS CHARM : Il s'agit d'un aigle, symbole de l'esprit, de la grande sagesse, du courage ainsi que du pouvoir. BOGGART : Malheureusement, elle ne le connait pas. Plusieurs choses, de fait, viennent à son esprit : le néant, l'obscurité totale. Puis la mort d'Ezreal, baignant dans son sang, et elle, impuissante, à le regarder mourir. La colère froide de ses parents. Ce n'est rien de défini. Tout change et se confond. HOGWART HOUSE : Elle fut envoyée à Serdaigle lorsqu'elle était à Poudlard. Elle y trouva un semblant de place, mais ce ne fut guère évident pour elle d'être parmi d'autres élèves qui la regardaient avec une peur respectueuse. YOUR CHOICE : Elle est indécise. Elle est effrayée. S'engager signifierait signer l'arrêt de mort de quelqu'un. Ses parents tendent vers les sangs-purs. Son frère, est aussi indécis qu'elle. Et Ezreal ... Ah, lui, lui et ses farouches discours sur l'Ordre.MIRROR OF ERISED : Son visage, débarrassé des affres de la voyance, un sourire éblouissant, sa main dans celle, intacte, d'Ezreal.

Ses paroles la hantent. S’il avait voulu toucher une corde sensible, il avait bien visé. Elle ne savait plus quoi penser. Ezreal, allongé sur son lit d’hôpital, les prémices d’une étincelle terrifiante dans le regard. Elle ne savait même pas ce qu’elle faisait là. Elle aurait voulu s’enfuir, mais ses jambes refusaient de lui obéir. Mieux, le regard d’Ezreal la pétrifiait plus que tout autre chose. Elle n’aimait pas ce qu’elle y lisait. La vengeance, la férocité d’un tigre blessé, le rugissement au bord de ses lèvres. Idiots qu’ils étaient, ses amis ne voyaient aucun signe. Mais Lux avait passé sa vie à déchiffrer des signes dans ses visions. Elle lisait en Ezreal comme dans un livre. Et lui, n’était pas insensible à sa terreur, mais il y avait une sorte de résignation. Le débat était houleux et se tenait à voix basse, mais il n’était venu à l’esprit d’aucun d’eux qu’un hôpital n’était pas un lieu pour parler d’une telle chose. Ils s’en fichaient. Il réclamait vengeance pour son corps mutilé. Il pourrait vivre comme n’importe qui ; mais jamais les cicatrices du feu de sorcier ne disparaitraient de son corps. Il était marqué à jamais. Et il comptait faire payer les responsables, un à un, pièce par pièce. « M’aideras-tu ? » Le silence s’était fait dans la salle ; les regards avaient convergé vers Lux. Elle avait ouvert la bouche, l’avait refermée. Si la vérité ne l’avait pas encore frappée, elle le fit à cet instant. Ce n’était pas qu’une demande. C’était lourd de sous-entendus. « avec ton don, nous pourrions… » « avec ton aide, on pourrait aider… » Son regard croisa celui d’Ezreal, déterminé, résigné, et il l’ébranla. Je lui dois ça. « aide-moi » disait la lettre qu’il lui avait envoyée. Elle ne l’avait pas vraiment aidé jusque là. « Je t’aiderai. Mais, tu dois comprendre que je ne peux joindre l’Ordre. » ajouta-t-elle, de peur qu’il ne lui en demande trop. Elle n’était pas prête à jeter sa famille aux orties. Pas encore. Dieu, le sourire qu’il lui décocha, valait toutes les promesses du monde.

Les murmures parcourent la Grande Salle lorsqu’elle en franchit les portes. Les regards se posent sur elle, détaillant sans gêne sa silhouette frêle. Épiée, ses moindres faits et gestes observés par les élèves rassemblés là, Lux se laisse tomber sur le banc des Serdaigles. Les quelques élèves à son côté s’écartent d’elle. Interloquée, elle cherche leur regard fuyant, ne le trouve pas. Impossible de déjeuner alors que des yeux scrutent votre dos, votre visage. Et ces murmures. Entêtants. Insistants. Que veulent-ils? Elle s’arrête, observe d’un air interrogateur chaque visage qui la dévisage impunément. Elle n’a pas dormi de la nuit. Ses cernes marqués lui donnent l’air d’un fantôme – non, de fait, même les fantômes ont meilleure allure qu’elle dans ce château. La journée va être longue. Mais, par la barde de Merlin, peuvent-ils arrêter de la regarder ainsi ? Et soudain, une agitation vive s’empare d’un coin de la salle. Un jeune garçon se détache de la foule, l’air nonchalant. Sans un regard pour les élèves, il s’avance et se dirige droit sur la table des Serdaigle. Il s’assoit en face de Lux, et lui adresse un sourire. Elle ne le lui rend pas. Sent encore tous ces regards sur elle. Ciel, qu’a-t-elle donc fait ? « Oh, ça. Ils sont juste jaloux, ça leur passera. » Interloquée, son regard se pose à nouveau sur le garçon. Jaloux ? Jaloux ? Mais de quoi ? Elle ne parle pas, mais il lit dans son regard, et avec ce sourire, encore. « de ton don. » Elle ouvre la bouche. Comment ? Comment sait-il ? Pétrifiée, les regards de la Grande Salle entière fixés sur eux, Lux souhaiterait disparaître, là, maintenant, sur-le-champ. « Comment sais-tu ? » finit-elle par articuler, la respiration sifflante. Elle a l’impression de suffoquer. Comme si l’air n’entre plus dans ses poumons. Voilà quoi ? Deux ans qu’elle est à Poudlard, et jamais, jamais personne n’a su. Il hausse un sourcil, l’arrogant, et balaye la table, englobant toute la salle. « Disons que tes hurlements ne sont pas passés inaperçus. » Le rose lui monte aux joues si violemment, et elle observe tour à tour, encore une fois, les visages. Elle lâche tout ; pains aux chocolats comme patacitrouilles, elle se lève, plante le garçon là, plante tous les élèves là, et s’enfuit à toutes jambes.

Le garçon, c’est Ezreal. Affreusement arrogant, et affreusement séduisant aussi. Ezreal, c’est un peu le garçon que toutes les filles de Poudlard adorent. Il est leadeur dans l’âme, pas de doute. Il n’a pas fallu longtemps à Lux pour presque tout savoir sur lui. Gryffondor jusqu’au bout des ongles, emmerdeur de première, et charmeur. Avec le temps, ils oublieront. Elle se souvenait avoir pensé ça, après ce qui s’était passé dans la Grande Salle. L’ennui, c’est que personne n’avait oublié. Que tout avait changé. De sang-pure des Paladino, elle était passée à la bête de foire. Mais ils la craignaient. Ils ne le disaient pas, derrière leurs railleries et leurs moqueries, mais elle n’était ni dupe ni stupide. Ils étaient effrayés, craignaient ce qu’elle pouvait voir. Et elle voit. Elle n’en parle jamais, ne parle à presque personne. Mais ses cernes, son teint pâle, presque maladif parle pour elle. Elle fait de son mieux pour éviter ledit Ezreal ; une fois, cela suffit. Pourtant elle ne lui échappe pas longtemps. C’est en revenant de la bibliothèque, qu’elle le croise. Elle presse le pas, mais lui, bien trop observateur, la reconnue aussitôt. Il s’empare de sa main, et la tire dans une salle de classe vide. Elle étouffe une exclamation de colère, et lève des yeux rageurs vers le garçon. Il ne sourit plus ; ses yeux ont perdu leur éclat rieur. Son sérieux est total ; c’est la première fois qu’elle le voit ainsi. « Je suis désolé. » Il lui lâche la main. Non, il ne s’excuse pas pour ça. Mais pour la dernière fois. Elle soupire, puis hausse les épaules. « Ils auraient su, un jour ou l’autre. » « Mais.. » Elle le fait taire, posant un doigt sur ses lèvres. « Ca n’a pas d’importance. » Elle se recule soudainement, consciente de leur proximité. Il hausse les épaules. « C’en a une pour moi. Tu n’as pas d’amis à cause de.. ça. » Elle plonge son regard dans le sien. Ce qu’elle y lit la laisse sans voix. Il n’y a nulle trace de peur, nulle trace de crainte. Elle n’y lit qu’une sincérité qui l’ébranle. « Je veux être ton ami. » Il tend la main. Après une brève hésitation, elle s’empare de sa main.
Ce soir-là, pour la première fois depuis six mois, elle dormit comme une marmotte.

L’insouciance de l’enfance. Les rires résonnant sur les feuilles, rebondissant sur les arbres, ruisselant comme le ruisseau derrière la chaumière. L’air étant chantant, alors. Lorsqu’elle ferme les yeux, elle revoit presque les champs de blés à maturité, la senteur délicieuse de l’air, le sourire d’Ezreal. Et lorsqu’elle ouvre les yeux, la chaumière est en ruines, l’air sent le brûlé, et Ezreal n’est pas là. Le champ de blé est une terre en friche, dont les monceaux délaissés semblent brisés par le vent furieux qui parfois balaye la plaine. Les yeux humides, Lux observe la désolation. Sous couvant de tristesse, son cœur gronde comme l’orage au loin. La colère, comme souvent, brûle dans ses veines, comme le feu liquide d’un volcan en éruption. « Katarina. »
Elle vacille. Les yeux brouillés par la colère et la tristesse. Le vent se lève, sèche ses larmes d’une balayette. L’odeur de brûlé lui irrite les poumons, mais elle ne bouge pas. Elle ne veut pas. « Katarina. » L’appel se fait insistant. Elle l’ignore. Il attendra. Non. Il n’attend pas. Son bras est tiré vers l’arrière. Contrainte, elle croise les yeux de son frère. L’expression dure de l’homme se radoucit aussitôt en voyant le visage de sa jeune sœur. « Ce n’est pas ta faute. » Les mots doivent l’apaiser ; l’effet est contraire. Elle se dégage avec violence. Et la colère jaillit abruptement. « Pas ma faute ? Pas ma faute ? Es-tu aveugle, sourd, ou tout simplement débile ? J’avais eu cette vision, je savais ! Je.. » Sa voix se brise, la colère se fendille, et l’océan se déverse. Elle tombe à genoux, l’enfant prodige, et laisse ses larmes inonder le sol infertile. La main de son frère se pose sur son épaule, et la serre. Il ne comprend pas, mais la douleur que sa sœur ressent lui fait plus de mal. Il maudit le Don, maudit le monde d’imposer ça à l’être qu’il aime. « Ezreal est vivant. » Il assène la nouvelle comme si cela peut la réconforter. Elle tressaille. A quel prix ? Quel terrible prix a-t-il payé, pour l’impuissance de Lux ? Ce n’est pas juste. Il n’a pas à payer. Elle est la seule responsable. On ne l’a pas crue, elle aurait dû insister davantage.

L’hôpital. La putride odeur de la stérilisation. Elle déteste les hôpitaux. Les blouses blanches. Ils sont symboles de malheur. La main sur la poignée de la porte, elle hésite. Dans sa vision, Ezreal était mort. Dans sa vision, il gisait le corps brûlé, dans la chaumière découverte par les Mangemorts. L’affaire avait fait la une des journaux. Et Lux avait refusé de mettre un pied dehors une semaine durant. Jusqu’à la lettre. Elle contenait deux mots. « aide-moi. » L’écriture d’Ezreal. Elle avait flanché, et son frère insisté pour qu’elle se rende à son chevet. Là, la main sur la poignée, elle hésite. Elle craignait de ce qu’elle allait voir. Une médicomage mit fin à son hésitation. « Vous venez voir Mr Wentz ? » Incapable de répondre, elle hoche la tête. La médicomage pousse la porte.

Là, étendu sur un lit de nacre, repose le jeune homme, intact. Son cœur fait un bond dans sa poitrine, et elle avance avec méfiance. Elle ne tient plus compte de la médicomage. Rien d’autre n’importe qu’Ezreal. Elle est à côté de lui avant qu’elle ne s’en rende compte. Lorsqu’elle tente de lui prendre la main, il grommèle dans son sommeil. Pire que ça, elle en reste figée d’horreur. Sa main. Le dessus, et ce, jusque sous le drap, sa main est peuplée d’immondes boursoufflures. Le feu-sorcier. Elle baisse la tête, dépose un baiser mouillé sur son front et disparaît de l’hôpital.

Le manoir des Paladino étincelle dans le crépuscule. Les lumières guident ses pas sous le ciel étoilé de la petite ville de York. Lux revient du jardin, d’où elle observe les astres, pour rentrer diner en compagnie de sa mère et de son père. Son frère n’habite plus le manoir familial ; désormais, il vit avec sa femme. Mais cela, Lux est la seule à le savoir. Elle frissonne en imaginant la rage de son père, lorsqu’il l’apprendra. Mais il ne le sait pas, et ce n’est pas à elle de le dire. Rafael le dira quand il le jugera bon. Le diner se passe dans un silence relatif, ponctué des bruits de la vaisselle. Une fois le repas terminé, alors que Lux s’apprête à remonter dans sa chambre, sa mère lui demande d’approcher. Elle hausse un sourcil. Voilà qui sent le piège à plein nez. « Katarina, au vu des récents événements, » commence-t-elle, (elle entends par là le feu-sorcier ravageant la chaumière, et l’ascension de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, et Lux ressent un mauvais pressentiment) « nous avons décidé, ton père et moi, qu’il était temps que tu choisisses un époux. Nous t’avons dressé une liste - la voici – c’est à toi, maintenant, de choisir. » Muette, elle prend la liste qu’on lui tend. « je.. je vais avoir besoin d’un peu de temps… » Menteuse. « oui, bien sûr. » Là, elle laisse ses parents et s’éclipse dans le jardin. Elle ouvre le papier. Rosier, Nott, Greengrass, Black, Avery…
Il n’y a pas, sur ce papier, le nom de celui que son cœur désire.

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve (...) très intéressante. La façon dont tu as ciblé le don de Lux pour en faire une malédiction est très bien écrit. J'aime beaucoup ta façon d'écrire, c'est simple et fluide mais également poétique. Bref, c'est parfait. Rien à redire.

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !