« Amos Edric Diggory ! Tu peux m'expliquer ce qui s'est passé ce matin ? » Levant la tête, le garçon de dix ans alors ne sourit plus. Quand son père l'avait appelé, il avait osé espérer que ce serait pour le féliciter d'avoir montrer des signes magiques et donc prouvé qu'il était un sorcier et qu'il allait aller à Poudlard. Cependant, Aymeric Diggory n'avait absolument pas ravi, et la colère brillait dans ses yeux d'ordinaire si bienveillants quand il posait son regard sur lui. Le coeur serré, Amos revivait la scène de ce matin comme si il y était encore. Il s'était alors vengé de son voisin qui avait le malin plaisir de s'en prendre à lui quand il le pouvait, le trouvant étrange. Hors ce matin, Amos avait pu lui mettre une bonne correction quand il fit preuve de magie. Son voisin s'était alors retrouvé sans voix et aussi pâle qu'un elfe de maison avant de partir en essayant de crier. La moue boudeuse, le garçon n'osait pas sourire devant son père, sachant pertinemment que cela serait bien pire. Se contentant de serrer les dents, il répondit alors à son père. « Il l'avait bien cherché ! Depuis le temps qu'il cherche à me créer des problèmes .. » Amos s'attendait alors à tout sauf à ça. La brûlure soudaine de sa joue droite, le visage désolé de son père qui venait de se rendre compte de son geste, et le cri de sa mère juste à côté. Les larmes aux yeux, le garçon restait stoïque. Jamais son père n'avait levé la main sur lui, se contentant de sermons et de punitions non violentes. Aymeric Diggory venait de renoncer impulsivement à cette valeur que beaucoup admiraient chez lui. La tête droite, le garçon se retenait de crier et de pleurer. Il était assez fort pour ça et n'allait pas empirer les choses en agissant ainsi. Ce qu'il savait, c'est qu'il ne pourrait jamais pardonner à ce père qu'il voyait jusqu'ici droit et juste. Il avait toujours pensé qu'il n'en viendrait pas à cette mesure un peu extrême sur son propre fils. Il s'était trompé et réalisait qu'il ne pouvait pas vraiment en vouloir à son père qu'il poussait à bout quasiment la plupart du temps avec ses bêtises et son impulsivité. Silencieux, Amos avait réussi à éviter le regard de son père, mais quand il le posa à nouveau sur ce dernier, il ne pouvait s'empêcher de le regarder avec colère et reproche. Voyant sa mère s'approcher de lui pour le prendre dans ses bras, il eut une mouvement de recul avant de courir dans le sens inverse et de traverser le jardin afin de monter dans l'unique arbre qui se trouvait dans le jardin. Une fâcheuse habitude que le garçon avait acquise depuis quelques années de cela. Une sorte de repère, de lieu où personne ne pourrait l'atteindre. Dissimulé par les branches et les arbres, Amos ignora les appels de ses parents, cependant, c'est une voix fluette et familière qui le fit réagir. « Amos, pourquoi tu es en haut ? » Baissant les yeux au sol en prenant garde de ne pas tomber, le garçon était confus de voir sa petite soeur de quatre ans de moins que lui, les larmes aux yeux. Si il était bien une chose dont il était certain, c'est que jamais il ne pourrait résister à sa petite soeur. « J'arrive. » soupira-t-il alors, conscient qu'une fois en bas, il serait obligé de raccompagner sa petite soeur à la maison et qu'il devrait avoir affaire avec ses parents. Une fois en bas, le garçon entoura sa soeur d'un bras protecteur avant de l'emmener à travers le jardin.  « Maman pleure, tu sais. Papa est parti dehors en ayant l'air triste. » Préférant ignorer ce que sa soeur venait de dire, Amos monta directement à l'étage, soulagé de bientôt recevoir sa lettre pour Poudlard et de s'éloigner de cette vie trop monotone pour lui.

« Monsieur Diggory ! Vous devriez avoir honte d'avoir agi ainsi ! » hurla le professeur McGonagall avant de recommencer de plus belle après avoir vu le sourire satisfait qui s'étirait sur le visage d'Amos. « Saccager un couloir entier pour vous venger d'un élève de Serpentard, franchement ! Vous êtes en cinquième année, Monsieur Diggory ! J'attend de vous une amélioration de votre attitude. Vous contribuez à la mauvaise image de la maison Gryffondor en agissant ainsi. » Le Gryffondor aurait pu répliquer qu'il l'avait cherché, comme toujours, mais cela n'aurait qu'aggraver les choses. Préférant rester muet, il ne put cependant pas le demeurer en entendant la suite. « Vous écoperez d'une semaine de retenue, Diggory. Et si vous recommencez, vous aurez le droit à une semaine supplémentaire. » déclara le professeur, la mine sombre. « Mais Professeur, vous savez bien que les élèves de Serpentard font bien pire aux élèves de Gryffondor comme à ceux des deux autres maisons ! » Visiblement compréhensible, McGonagall ne peut cependant pas te donner raison en tant que professeur et directrice de la maison de Godric Gryffondor. « Cela fera donc deux semaines de retenue, Monsieur Diggory. Et estimez vous heureux que je ne vous prive pas des entraînements de quidditch jusqu'à la fin de l'année. » Furieux, le jeune homme quitta la pièce sans plus de cérémonie quand le discussion fut close. Retrouvant ses amis à la sortie, il leur raconta tout avant d'entendre les rires moqueurs d'élèves de Serpentard à côté. Sortant sa baguette, Amos était prêt à recommencer et à faire bien pire si ils ne la fermaient pas. « Diggory, ça suffit ! Tu vas empirer ta situation. » Curieux de savoir qui venait de l'interrompre ainsi, Amos déchanta bien vite quand il se rendit compte qu'il s'agissait d'un des préfets de Gryffondor. Bien entendu, il connaissait très bien le caractère impulsif d'Amos et c'est pourquoi il ne lui retirait pas beaucoup de points, conscient que si il agissait ainsi, Gryffondor n'aurait plus aucune chance de remporter la Coupe des Quatre Maisons. « Par Merlin, ils le mériteraient amplement si je m'occupais d'eux. » commence-t-il, plutôt calmement te connaissant. « Certes mais personne dans la maison de Gryffondor n'aimerait te voir privé de quidditch tout le restant de l'année. Ce qui risque fortement d'arriver si tu ne te calmes pas. » Pas vraiment convaincu, Amos regardait successivement le préfet et les Serpentard qui avaient l'air soudainement inquiets de savoir ce que le sorcier pourrait leur infliger. « Le professeur McgGonagall peut-être redoutable quand on lui désobéit. » concluait le préfet, conscient que cela aurait plus de chances de calmer les ardeurs du jeune Diggory. « C'est bon. » déclara Amos en rangeant sa baguette avant de prendre un air menaçant envers les deux élèves de Serpentard présents. « Vous pouvez vous estimer heureux que le préfet soit là, mais la prochaine fois, ce sera bien pire pour vous. » Ignorant le regard indigné de ce dernier, le jeune homme partit en direction de la Grande Salle.

Aussi excité qu'un enfant le jour de Noël, Amos enchaînait verre de whisky pur feu sur verre. Déchaîné, personne ne semblait plus faire attention à lui. Entouré par de sublimes sorcières, il ne pouvait pas s'arrêter de flirter et de s'amuser. Presque ivre, il décida néanmoins de prendre l'air tant la tête lui tournait. S'excusant auprès de la gent féminine, il s'éclipsa alors, convaincu d'en ramener au moins une chez lui ce soir. Étirant ses membres endormis, le froid le fit frémir une fois dans la ruelle bordant la taverne. Frottant ses mains contre ses bras pour se réchauffer, des bruits étouffés l'attirèrent. La baguette en main, il découvrit avec stupeur une jeune femme se faire persécuter par deux hommes particulièrement violents. « Espèce de sale sang-de-bourbe. Tu ne mérites pas de vivre ! » Stupéfait d'être aussi violemment ramené à la réalité, Amos était dégoûté d'assister à une telle scène. Levant sa baguette magique vers le duo, il envoya valser leurs baguettes magiques une à une après avoir jeté un sort. Désormais furieux, il s'avança vers eux.  « Laissez la tranquille bande de trolls puants et abrutis ! » Bon ce n'était pas vraiment une insulte qui inspirait le respect et l'autorité mais cela suffit à les énerver. Réitérant des sorts, il stupefixas un des deux qui s'avançait vers toi, faisant s'enfuir l'autre à toutes jambes. Inquiet de voir l'état dans lequel était la jeune femme, il alla immédiatement voir quel était son état. Plutôt mal en point et assommée, Amos laissa tomber sa joyeuse soirée et sa récolte du soir pour l'emmener à Sainte-Mangouste. « Aidez là s'il vous plaît ! Elle vient d'être agressée. » déclara le jeune homme alors qu'il venait à peine d'entrer dans le bâtiment presque rempli. Une fois sûr que la jeune femme s'en tira, il commença à partir quand une voix le retint. « Amos ! » Terrifié à l'idée de savoir sa petite soeur ici, le sorcier se retourna et rattrapa sa soeur quand elle se jeta dans ses bras. « Qu'est ce que tu fais là ? Tu vas bien ? Et ? » commença-t-il, inquiet avant d'être interrompu par sa soeur. « Je vais bien, mais papa vient d'être admis pour de sérieuses blessures. On ne sait pas ce qu'il s'est passé. Maman est inconsolable. » Ne sachant que dire, Amos resta là, à serrer sa soeur dans ses bras. Ne faisant plus attention aux autres, une voix grave le perturba au loin et changea à jamais sa vie. « Madame Diggory ? Je suis navré, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, mais votre mari est décédé. » Retenant sa soeur qui défaillait après avoir perçu elle aussi l'annonce qui venait d'être faite à leur mère un peu plus loin, le sorcier la conduit jusqu'à cette dernière, l'air grave et sérieux. L'alcool lui-même ne suffit pas à le dérider et à faire tomber la façade derrière laquelle il se cache. Les yeux au loin, Amos prenait conscience que son père a toutes les chances d'avoir été agressé à cause de la situation actuelle.

L'hiver avait remplacé l'automne si vite que le froid et la neige réussissaient encore à étonner Amos. Écumant les rues en vue de rentrer chez lui, le sorcier se méfiait tout de même du silence trop pesant et de la nuit qui tombait plus vite que prévu. La baguette à la main, le jeune homme tressaillait doucement quand il voyait une ombre se rapprocher trop rapidement de lui. On était plus sûr de rien en cette période troublée. Accélérant le mouvement afin de pouvoir se réchauffer tranquillement au coin du feu de sa demeure, Amos s'arrêta immédiatement dans sa course quand il aperçut une jeune femme qui attendait devant, accompagnée d'un enfant. Levant la tête, Amos ne put s'empêcher d'être stupéfait en la découvrant. Il s'agissait là d'une ancienne connaissance qu'il n'avait pas vu depuis trois ans. Plus le sorcier s'approchait, plus il se rendait compte que sa vie allait être changée pour de bon. Arrêté près de la femme à laquelle il associait enfin un visage et un nom, Amos ne put s'empêcher de détailler le visage du garçon accroché à elle. Il lui ressemblait tellement que cela devenait pratiquement impossible de nier qu'il était son fils. « Amos. » commença la jeune femme, comme timide de le revoir au bout de trois ans. « Je suis désolée que cela se passe comme ça, mais je ne peux plus m'en occuper. Et comme tu es le père. » Ne s'occupant guère de la jeune femme, Amos plia les genoux et s'arrêta au niveau du garçon. « Et comment s'appelle ce grand gaillard ? » Timidement, il s'approcha afin de mieux le détailler et Amos lui offrit un large sourire. Étrangement, il aurait pensé réagir autrement que de cette façon, et il était ravi de découvrir qu'être père était au fond, quelque chose à laquelle il pensait secrètement, au fond de lui. « Cedric. » répondit le garçon, curieux de savoir à qui il s'adressait. Amos jeta un regard sur le côté et s'aperçut avec horreur et incompréhension que la mère de son fils avait disparu. Visiblement, le garçonnet s'en rendit compte aussi puisqu'il commença à pleurer et à l'appeler. Réconfortant l'enfant du mieux qu'il le pouvait, Amos parvint à le calmer avec difficulté. [color:0c62=#olive]« Cedric, écoute moi. Je suis ton père et ta maman vient de te confier à moi .. Pendant un certain temps. » Méfiant, le garçonnet semblait avoir raison d'émettre des doutes sur ce père qu'il rencontrait au bout de trois ans. Il accepta cependant de le suivre.

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve (...) j'ai adorééééééééé, je trouve déjà que Aaron te va très bien et j'ai adoré comment tu as fais Amos à ta sauce ! J'aime te lire en "il", il yu a une phrase que tu as écrites en tu mais bon voilà, mais il ne fallait pas changer à cause de ce que je t'avais dis sur skype hein x) enfin voilà

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !