NAME : madsen, un nom moldu, et non sorcier. il n'y a jamais prêté attention, car de toute manière, qu'est-ce que cela change ? tout, aurait dit certaines personnes, mais pas lui. le sang moldu coule dans ses veines, se mélangeant savamment avec l'essence sorcière, et il est très fier de n'être que bâtard. SURNAME : bartholomeus, un prénom longuet, auquel il s'est accommodé avec le temps, avec l'âge. AGE : cinquante ans il y a peu de temps, les années défilent sans qu'il s'en rende compte, les rides commencent à apparaitre sur son visage marqué, elles se creusent, elles lui donnent l'âge qu'il a, tout simplement.  PLACE OF BIRTH : il vit le jour un certain trois janvier -l'un de ces matins les plus froids du monde-, à bromley, dans la maison familiale. YOUR BLOOD : bartholomeus est un bâtard, un mêlé. sa mère est un sorcière, son père était un moldu. les deux sangs coulent dans ses veines, mais il ne saurait dire lequel est meilleur que l'autre, si supériorité il y a. MARITAL STATUS : il est veuf. veuf, veuf, veuf. plus de femme, plus d'enfant, rien que sa peine et son désespoir. JOB OR OTHER : il fut un temps où il était apprenti langue-de-plomb au ministère de la magie, étant trop timide pour se lancer là où il voulait toujours aller, mais il se décida quelques temps plus tard et poursuivit des études supérieures afin de devenir auror, métier qu'il occupe pleinement à présent, possédant quelques années d'expériences derrière lui. YOUR WAND : la simplicité de sa baguette magique est alarmante, mais bartholomeus s'en contrefout. elle est le seul objet en sa possession lui arrachant un peu de considération. faite en bois de chêne, elle mesure vingt centimètres, et en son cœur dort un crin de sombral.  PATRONUS CHARM : son patronus est un renard, rusé et agile. BOGGART : les corps sans vie de sa femme et de sa fille, se réveillant, s'élevant dans la nuit noire contre lui, pour lui faire payer. un cauchemar, qu'il refait souvent, en somme. son pire cauchemar. HOGWART HOUSE : serpentard. le choixpeau hésitait lors de sa répartition, et si on le reposait à présent sur la tête grisâtre de l'auror, il hésiterait sûrement encore. mais c'est à serpentard que bartholomeus a fini par atterrir, pour les qualités de cette maison, et aussi les défauts. YOUR CHOICE : étant auror, mais avant tout veuf d'une née-moldue, d'une simple sang-de-bourbe, il est et sera toujours défenseur des droits moldus. il comprend l'importance qu'à le sang pour le monde sorcier, jadis, il était leur monnaie d'échange, et peut-être qu'il l'est encore, d'une autre manière. mais l'idée même que quelqu'un puisse penser une seule seconde qu'un sang de simple humain est inférieur à un autre lui parait complètement risible. c'est pourquoi il se bat contre cette décadence, avec la violence d'un forcené depuis qu'il les a perdues. les mangemorts payeront pour ce qu'ils ont fait, et pour ce qu'ils perpétueront si l'ordre ne les arrête pas. ces derniers ont besoin de toute aide, de la plus infime à la plus importance, c'est pourquoi, avant tout, que bartholomeus est un auror, un vrai membre de l'ordre du phénix, un érudit, même, depuis quelques temps déjà. MIRROR OF ERISED : voldemort et ses chiens aux pieds de l'ordre, de lui, complètement désarmés, anéanti. betty et pearl à ses côtés, le sourire aux lèvres, bien vivantes.

L’alcool imbibe ses pensées, ses vêtements, ses traits fatigués. Il n’en a cure. Cela n’a plus d’importance, de toute manière. Assit à la table de sa petite cuisine miteuse, il regarde ses doigts agiles faire tournoyer son verre de whisky pur feu, ou de simple alcool moldu, il ne sait plus trop. Qu’est ce que cela changerait, après tout ? Son appartenance à un monde en particulier ? Foutaises. Bartholomeus a toujours fait parti des deux mondes, si plusieurs mondes il y a. Il ferme un instant les yeux, mais le verre continue de tourner dans sa tête. Sa respiration s’accélère, à l’instar du tic tac incessant de la pendule accrochée en face de lui, sur le mur gris qu’il avait taché d’encre, bambin. Même les aiguilles tournent de travers, ces derniers temps. Mais elles continuent tout de même. Comme lui. Parce qu’il n’y a rien d’autre à faire. Passant brusquement une main dans ses cheveux collés par la sueur, il se lève et fait un pas en avant. La chaise grince sur le sol, jonché de cadavres de bouteilles, et d’autres objets non identifiés. Il fut un temps où cette cuisine était un lieu accueillant, et vivant. Mais ce temps là semble tristement révolu, voir oublié. Que dirait sa mère si ses yeux croisaient le regard vide de cette maison à présent délabrée, qu’elle avait autrefois acheté avec son mari défunt ? Elle le gronderait sûrement, comme un enfant. Stupide gamin de bas étage. « Mais elle n’est pas là. » Il se rassoit un instant, sentant l’univers tangué au dessous de lui. Ce n’est pas la seule qui manque à l’appel, mais il sait qu’en revanche, elle est toujours en vie, à saint-mangouste. Sa trainée de mère, qui a épousé son moldu de père. Traitresse à son sang, sorcière de bonne famille, souillée. Cela l’avait fait rire, autrefois. Plus maintenant. C’est cette essence qui a détruit femme et enfant, père et mère, et qui menace de le détruire lui. Des assassinats barbares pour une simple question de sang. Putain d’époque. Un soupir insatisfait vient effleurer ses lèvres, et d’une détermination peu farouche, il finit par se relever, car c’est toujours ainsi qu’il fonctionne. Un cheval qui se présente au galop devant l’obstacle, mais qui à la dernière minute fait demi-tour, puis revient un peu plus calme, en refoulant cette envie de repartir une nouvelle fois. Un cheval peureux sur qui on mise tout de même. « Allez, Madsen, vieux fainéant, va. » Se frottant les yeux, il baille et déverrouille la porte d’entrée pour sortir dans la nuit noire. Il marche un instant, recherchant la vie qu’il n’y a pas plus dehors que dans cette maison qui l’a vu naitre, un peu à l’écart de tout, un peu à l’écart du monde. Il l’avait quitté, il y a quelques temps. Mais quand il les avait retrouvées mortes dans celle qu’il habitait depuis près de vingt ans, il y était revenu, seul. Trop de souvenirs malheureux dans ces deux maisons, mais quitte à choisir, Bartholomeus avait préféré l’ancienne, dont les blessures s’étaient un peu refermées. Il avait retrouvé sa chambre d’adolescent, et il avait sourit, d’un sourire qu’on affiche quand on va voir quelqu’un à la morgue. Elle était décorée à l’effigie des serpentards, vert et argent. Cette maison, il en avait fait une force. Le roublard, qu’on l’appelait. Ou celui qui allait mal finir, au choix. D’une certaine manière, ils avaient tous eu raison.

Il s’arrête brusquement et retourne en courant chez lui. Cela lui arrive souvent, d’oublier des choses. Il oublie qu’il a refermé la porte, et se la prend de plein fouet. Il oublie sa veste, et est obligé de monter à l’étage afin de la retrouver, juché sur son lit d’enfant. En repartant, sa main se porte automatiquement au vase posé sur le petit meuble en bois de l’entrée, où barbotent des fleurs qui font grises mines. Ses yeux les observent un moment, tandis que son cerveau ramolli pèse le pour ou le contre. « Elles m’en voudront pas. » Il hoche la tête, fronce les sourcils, et prend les fleurs, renversant au passage le vase qui déverse son contenu sur sa veste. Jurant, il referme enfin la porte, note qu’il l’a fait dans sa tête, pour ne pas oublier, parce que c’est honteux, d’oublier, puis reprend sa marche dans le froid. Il fait noir sur lui. Tout le temps. La moindre lumière l’aveugle, mais il continue d’avancer. Des périodes comme celle-ci, le sorcier n’en avait jamais vécu, auparavant. Enfant, il était loin d’être parfait, mais poli et travailleur, il poursuivait sur une lancée habile son chemin tracé proprement. A Poudlard, tout s’était bien passé. Des amis il s’était fait, des ennemis, aussi, parce qu’on ne pouvait pas aimer tout le monde, puis Betty. Betty, il l’avait aimé. Il l’aime toujours. Elle aussi, pour toujours et à jamais, puisqu’il doute qu’elle puisse tourner la page à présent, six pieds sous terre. Cette mauvaise blague sarcastique, l’ancien Bartholomeus ne l’aurait pas apprécié. L’autre la trouvait bigrement drôle, et c’est ainsi qu’un sourire orne ses lèvres alors qu’il continue à descendre la rue. Une longue marche, qui lui plait. Le sarcasme, un ami amer, qui était apparu en duo avec un alcoolisme flagrant. Marié, auror, membre de l’ordre, érudit, il n’avait jamais touché à une goutte d’alcool. Et maintenant qu’un de ses titres s’est retiré de cette petite liste, il se rattrape honteusement. Il sait que tout cela est mal, que ça ne l’aidera pas à sortir du gouffre, mais chaque soir, il s’endort en se disant que c’est déjà trop tard. Alors autant continuer. S’il n’y avait pas cette envie de vengeance dans ses veines, il n’aurait pas pu se relever. Tant qu’il marche encore, même si sa route n’est plus qu’oblique, rien n’est grave. Tous ces sentiments contradictoires qui le bouscule, l’aident à tenir debout.

Ses pensées divaguent, son cœur ne met que très peu de temps à les rejoindre. D’une main, il sort sa baguette magique, qui lui a valu tant de moqueries, à l’époque où ces dernières étaient les seules choses qui arrivaient à lui faire songer qu’il existe en ce monde des ignominies. Des injustices. Ce n’est plus le cas. A présent, on se fiche bien de la petite taille de l’objet. Elle protège, elle sauve des vies, maniée habilement, malgré les problèmes de son propriétaire. Alors on ne dit plus mot de ses vingt centimètres. On continue pourtant à parler de lui. Le roublard devenu auror, le sang-mêlé venant d’une famille pauvre, de traitres. Celui qui mourrait pour ses idéaux, pour la justice, parce que le plus important n’est pas ce qu’il a vécu mais ce qu’il est réellement. On dit qu’il devient fou, ce roublard. C’est peut-être vrai, après tout. La paranoïa le guette, les souvenirs se soulèvent contre lui, et les rumeurs grossissent. De bouche en bouche. Il aide toujours. Il ne les écoute pas. Il ne vous écoute pas. Il forme, boit, vit dans le passé, et combat. Une simple machine, qui ricane de la vie, et pleure de la mort. Ses pas le mènent jusqu'au cimetière de la ville, et il ne peut s'empêcher de s'arrêter devant les portes closes. Ses yeux regardent la lune croissante, son cœur, lui, regarde la tombe de sa défunte femme, et de leur petite Pearl. Cela fait six mois qu'elles dorment ici, il vient à peine de s'en rendre compte. La réalité, il la prend de plein fouet. Elles sont mortes. A cause de Voldemort et de ses sbires. Il se rappellerait toujours le soir où il était revenu à leur maison, après une mission en compagnie de jeunots de l'Ordre. Il était tombé nez à nez avec le cadavre de Betty, et sa petite fille agonisant dans ses bras, poussant des cris qui le hanterait jour et nuit. Les mangemorts se trouvaient encore sur le lieu du crime, vêtus de noir. Ils partaient, ils ne l'entendirent pas hurler, ni faire quoi que ce soit d'autre. Mais lui les remarquèrent. Il avait enregistré, son cerveau avait compris. Dès lors, la vengeance pris les devants sur le désespoir. Avec nervosité, ses doigts se serrent sur sa baguette, celle qui a abrégé les souffrances de son enfant. Sa petite princesse. Sa petite Pearl. Cinq ans, qu'elle avait, son étoile, et l'avenir devant elle, tout le temps qu'elle voulait. Que de foutaises.  

Une des fleurs de son bouquet miteux tombe sur le sol. Il ne prend pas la peine de la ramasser, préférant ouvrir les portes du cimetière à l'aide de sa baguette, afin de pénétrer dans l'âtre sacré. Et le voilà qui finit sur leur tombe, pâle, des cernes aux yeux. Un petit « désolé » menace de franchir la porte de ses lèvres, mais il le refoule, comme il fait pour tout autre chose. Plus tard, il transplanera au cœur de la forêt de Dean, pour prendre des nouvelles, et pour en donner. Il retournera au travail, comme toujours. Il accomplira sa dure besogne.

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve très touchante le personnage est attachant et travaillé !

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !