NAME : McLean, ce nom vous est peut-être familier, rien de plus normal les McLean font partie des illustres familles de sangs purs encore présentent dans le monde sorcier. Seulement l'évocation de ce nom provoque depuis quelques temps, ce rictus de pitié caractérisant le tragique événement qui a touché cette famille. Ce qui agace de plus en plus Alice, refusant qu'on la prenne en pitié. SURNAME : Merope a longtemps été le premier choix des époux McLean, amoureux de ce prénom aux contenances mythologiques. Seulement entre temps, la mère de l'épouse McLean mourut, de ce fait la petite McLean fut nommée Alice en souvenir de cette vielle femme au caractère trempé. AGE : Trente ans et doit avouer qu'elle ne les a pas vus passer, elle avait grandi trop vite d'un seul coup et sa jeunesse où l'insouciance prônait lui semble loin, très loin. PLACE OF BIRTH :Perth en Ecosse. On est McLean ou on ne l'ai pas ! Alice possède toujours quelque trace de son accent écossais, héritage de ses ancêtres. Néanmoins à force de côtoyer tous les jours des anglais, elle commence à le perdre peu à peu.YOUR BLOOD : Sang pur, les McLean sont une vielle famille de sang pur, cependant il ne faut pas se méprendre. Depuis toujours, Alice avait été élevé dans le respect des autres et l'égalité entre les différents sangs. Jamais elle n'avait entendu une personne de sa famille insulter les moldus. Au contraire, son père était curieux sur leur sujet, comment pouvaient-ils vivre sans utiliser la magie ?MARITAL STATUS : En couple, enfin... Alice qui n'a pourtant jamais été ce genre de filles à croire à son prince charmant, mais aujourd'hui elle est sûre d'avoir trouvé son âme-soeur. Cependant, leur relation est compliquée, travaillant tous deux comme Auror, leur métier fait pression comme d'autres choses sur leur couple.JOB OR OTHER :Auror, Alice a eu la chance d'être formée personnellement par Alastor Maugrey, homme qu'elle admire plus que tout.  YOUR WAND : Bois de Chêne rouge, plume de Phénix, mesurant près de trente-trois centimètres, droite et rigide. PATRONUS CHARM : Un ours apparaît à chaque fois qu'elle prononce la formule du patronus. Alice n'a jamais su vraiment pourquoi cet animal en particulier, même si les ours l'ont toujours fascinée de part leur férocité et leur apparence qui nous donne plus l'envie de s'approcher que de s'enfuir en courant. Mais depuis qu'elle a découvert son patronus, Alice adore cette expression moldue qui dit "Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué." Expression qu'elle s'amuse à reprendre souvent. BOGGART :Alice se retrouve d'abord dans le noir complet, un cri déchirant se fait entendre et le corps de son petit frère Logan, qui rend son dernier souffle sous ses yeux impuissant. HOGWART HOUSE :La Choixpeau a tout d'abord hésiter entre deux maisons, Serdaigle et Poufsouffle. Finalement son choix se dirigea vers la maison des Jaunes. Alice n'a jamais regretté de ne pas avoir été chez les Bleus, au contraire ravie de pouvoir montrer que les Poufsouffle n'étaient pas des bons à rien, que ce n'était pas une maison poubelle et que ce n'était pas des idiots. Fière d'être Poufsouffle, elle le revendiqua pendant toute sa scolarité. YOUR CHOICE : Alice a tout d'abord préféré rester en retrait, elle était bien-sûr contre les préjugés envers les nés-moldus mais n'agissait pas -en dehors de son travail. Les événements s'enchaînèrent rapidement et un précisément fut l'élément déclencheur dans son choix de rester passive ou non. Alice rejoint donc l'Ordre, décidée à se battre pour un futur meilleur, refusant de perdre de nouveau des  personnes qui lui sont chères. MIRROR OF ERISED : Alice et Frank, main dans la main, heureux. Juste à côté d'eux, se trouve Logan son frère adulte qui joue avec un petit bébé en riant.  

Ce jour-là il pleuvait, le ciel était gris et grondait bruyamment sur les terres vertes de l'Ecosse. Perth était en deuil, plusieurs sorciers étaient venus se recueillir à l'enterrement des McLean ou encore soutenir la dernière sorcière vivante de la famille. Alice McLean se tenait debout, le menton levé et le visage le plus neutre possible. L'enterrement était fini depuis quelques minutes, mais ils restaient encore des sorciers qui venaient la voir, pour lui souhaiter leurs condoléances. La brune serrait des mains, faisait un sourire crispé, hochait la tête ayant qu'une envie c'est que ce supplice s'arrête. Elle serra une dernière main, remercia la dernière personne qui s'en allait avec un dernier reniflement. Une main se posa sur son épaule et Alice se retourna et esquissa un sourire, du moins c'est ce qu'elle voulait faire. « Frank. », croassa-t-elle, ses yeux piqués et bientôt elle ne pourra pas tenir longtemps. Le jeune Auror l'a pris dans ses bras et après un coup d'oeil aux tombes s'éloigna doucement de la belle brune. « Je t'attends plus loin. » Il l'embrassa sur le front avant de partir vers l'extérieur du cimetière, laissant Alice seule devant les tombes. Les larmes coulèrent, celles que l'Auror avait retenu pendant la cérémonie maintenant qu'elle était seule, elle se devait rester forte. Du moins c'est ce qu'elle s'était mis en tête. Son regard glissa vers la tombe de son petit-frère où était inscrit « Logan McLean » qui ne fit que redoubler ses pleurs. Il n'aurait pas dû mourir, il était à peine majeur comment pouvait-il mourir ? Un crack se fit entendre faisait sursauter Alice. Elle essuya rapidement ses larmes et se releva, essayant de garder le visage impassible. Son souffle se coupa lorsqu'elle reconnût la barbe blanche et les yeux sondeurs de son ancien directeur. Albus Dumbledore était là, avançant d'un pas sûr, baguette en main. Il affichait un air grave, celui qu'il abordait lorsqu'il annonçait à l'époque la disparition d'un des élèves de l'école. En silence, sans que Alice ne puisse bouger, il fit apparaître des fleurs blanches sur les trois tombes. « Pleurer n'est pas un signe de faiblesse, au contraire. Ne vous cachez pas. » Alice le fixa ne pouvant s'empêcher d'afficher de la surprise, parfois elle avait l'impression que le sorcier pouvait lire dans ses pensées. « Professeur, je.. » « Voyons Alice, appelez-moi Albus, nous ne sommes plus à Poudlard. » La brune se retint de lui dire qu'elle le considérait toujours comme tel. « Profe..Albus, êtes-vous là depuis longtemps ? » « Oh je suis arrivé à la fin, vos parents étaient des sorciers exemplaires et j'ai eu l'honneur de les connaître personnellement. Votre frère aussi, il a souvent atterrit dans mon bureau... » Ses yeux semblaient s'être illuminés d'une lueur joyeuse, pendant que le cœur de Alice s'était resserré. Puis l'air grave revint sur son visage et il fixa de nouveau l'Auror. « Mais je ne suis pas venu seulement pour cela. Alice, avez-vous réfléchi à ma proposition ? » L'ancienne Poufsouffle savait de quoi il faisait allusion, elle avait été contacté quelques semaines plus tôt pour rejoindre l'Ordre. Elle avait hésité, Alice avait toujours hésité. Elle n'avait pas voulu prendre parti au conflit qui faisait rage dehors, même si elle avait toujours été contre le Seigneur des ténèbres. On lui avait accordé du temps, beaucoup de temps. Alice avait toujours été indécise sur sa réponse, cherchant toujours le pour et le contre. Puis la tragédie était arrivée et le déclic surgit sûrement à ce moment-là. Elle serra les poings et jeta un coup d’œil aux tombes à côté d'elle avant de fixer d'un air déterminé son ancien Directeur. « Je vous rejoins Albus. Je ne pourrais plus supporter d'autres morts.» Elle allait se battre, pour un meilleur futur, un peut-être possible avec Frank. Albus Dumbledore semblait sourire avec ses yeux, une lueur ayant de nouveau pris place dans ses yeux bleus. « Bien. Très bien. Maintenant, pourrions-nous en discuter en privé ? » Alice hocha la tête et lui proposa la maison de ses parents qui se trouvait non loin. Avant qu'ils s'en aillent, Alice caressa les tombes doucement, en leur promettant de les venger. Sur cette sombre pensée, elle se hâta à la suite du plus grand sorcier de sa génération.  

MAGIC :
Le quatorze Juin pointait le bout de son nez doucement, il ferait beau aujourd'hui à Perth, ce qui amusait les écossais, comme quoi il ne pleuvait toujours en Écosse ! La petite Alice s'amusait tantôt avec le chat de la famille, tantôt avec son père qui s'amusait comme un gamin. Les rires fusaient et Mary ne pouvait réussir à lire une seule ligne de son livre, l'envie de les rejoindre était trop forte. Ce qu'elle fit à la fin et aida son mari à pousser leur fille sur la balançoire lui volant quelques baisers de temps en temps. Alice de son côté criait des « plus haut, plus haut ! » à l'encontre de ses parents . Malheureusement pour elle, les époux McLean étaient trop occupés à admirer le ventre rond de la femme, enceinte de sept mois d'un petit garçon, pour continuer à la pousser,. Alice fit la moue, elle voulait aller plus loin, plus haut et peut-être même toucher le soleil. Impossible ? Rien n'est impossible pour une gamine de cinq ans ! Elle balançait ses jambes pour prendre de l'élan, elle fixa l'arbre devant elle, grand et majestueux. Le vent fouettait son visage, ses longs cheveux bruns voletaient autour d'elle un cri s'échappa de sa bouche faisant sursauter ses parents et attirant toute leur attention sur elle. Un cri de peur ? Jamais ! Alice montait de plus en plus, même trop haut pour une petite fille de son âge puis soudainement elle lâcha les deux cordes de la balançoire. Elle ferma les yeux, profitant de la superbe sensation qu'était de voler et ne remarqua même pas de les mines inquiètes que faisait sses parents et leurs baguettes tendues vers elle. Non Alice était seule dans les airs et elle s'y trouvait bien. Elle avait l'impression de flotter, qu'elle agréable sensation. Attendez elle ne devrait pas être arrivée au sol ? Normalement lorsqu'elle faisait ça – bon jamais aussi haut – elle atterrissait quelques secondes après sur le sol sec de sa maison. La petite McLean ouvrit les yeux et vit ses pieds flotter dans l'air et ses parents. Depuis quand ils étaient si petits ? Alice resta muette pendant un moment, fixant les alentours et redécouvrant son quartier. Lorsqu'elle se sentit redescendre, elle ne paniqua pas et bientôt ses pieds rencontrèrent le sol. Ses parents muets la regardaient toujours avec de grands yeux tendit qu'Alice se contentait de sourire de toutes ses dents, elle n'était pas dupe quant à ce qu'elle venait de faire. Magie ? Sûrement !

« Alice Merope McLean ! » sa mère s'écria les yeux écarquillés, marchant le plus vite possible une main sur son ventre. Mais Alice n'en démontait pas, excitée même, elle sauta dans les bras de son père ignorant les reproches que pouvait lui faire sa mère. « Papa, t'as vu ! » Son père lui sourit, fier d'elle puis se tourna vers sa femme qui lançait encore des éclairs. « Mary, tu sais bien que les premiers signes de magie sont importants chez un sorcier ! Reconnais que ce n'est pas de sa faute. » « Mais Duncan, elle aurait pu se faire mal ! » L'époux McLean lança un regard à sa femme, auquel elle capitula tout de suite. Les hormones dû à sa grossesse la mettait dans tous ses états. La femme enceinte se rapprocha du père et de la fille et embrassa le front de sa fille. « Je suis désolée ma chérie, félicitations Alice tes premiers pas dans le monde la magie ! Tu veux que je te raconte les miens ? Alors j'étais.. » Et la journée se finit tranquillement, comme elle avait commencé.

HOGWARTS :
Alice McLean ne pouvait s'empêcher de s'extasier sur tout ce qu'elle voyait, la barque, le lac et le château. Rien que tout ça remplissait son cœur d'une joie incontrôlable. Elle avait hâte d'apprendre, utiliser sa baguette précieusement rangée dans la poche de sa robe. La brunette entendit un petit cri semblable au sien quelques secondes auparavant, elle se retourna et vit une petite fille lui sourire de toutes ses dents. Elles se présentèrent et le courant passa tout de suite. Première amitié. Puis on leur demanda de descendre et de suivre une grande dame, au visage pincé et un énorme chapeau vert sur la tête. Au premier abords, McGonagall a toujours fait peur aux nouveaux élèves. Mais Alice au contraire l'admirait. Elle les fit rentrer et la cérémonie commença. Tout était comme ses parents lui avaient décrit, les bougies qui flottaient dans le ciel, les quatre grandes tables remplies d'élèves, les professeurs qui vous regardent avec une étrange lueur dans leurs yeux. Elle reconnut évidemment Albus Dumbledore dans le lot, elle le connaissait des livres qu'elle avait lu dans la bibliothèque familiale -notamment dans Les grands sorciers du XXe siècle offert par sa mère. D'ailleurs elle-même tarissait d'éloges sur sa personne. Alice devait l'avouer, le sorcier dégageait une aura qui l'obligea à détourner le regard et de se re concentrer sur la répartition. Seulement son regard brun dériva encore vers un garçon qui se trouvait un peu à sa droite. Il dut le sentir vu que sa tête tourna vers elle, surpris pendant quelques secondes, il lui sourit doucement. Alice rougit un peu, honteuse de s'être fait prendre à le fixer. Sa mère lui avait toujours dit de ne pas le faire, que c'était mal élevé. Cependant la brune lui rendit son sourire les rougeurs encore présentes sur son visage. Il allait parlé mais fut coupé par McGonagall qui appela un énième première année. « Longbottom, Frank. » Le garçon bougea lui lançant un dernier regard puis alla s'asseoir sur le tabouret. Alice entendit le choixpeau crier « GRYFFONDOR ! » et le dit Frank rejoindre la table des lions en souriant. Gryffondor était la maison de son père, enfin son ancienne maison. Sa mère avait atterri à Serdaigle, amoureuse des livres les Bleus avaient été parfait pour elle. « McLean, Alice. » La brunette marcha rapidement vers le tabouret et s'assit tout aussi vite. Elle pouvait entendre quelques murmures lorsque son nom a été appelé. Les McLean étaient une famille connue par leur passé sanglant et par les ancêtres de Alice qui avait changé la mentalité des membres de sa famille. Aujourd'hui, elle était seulement connue comme étant une des grandes familles sorcières encore pures. Alice sentit le choixpeau sur sa tête et ne put s'empêcher de sursauter lorsqu'il se mit à parler. Il hésitait entre Poufsouffle et Serdaigle. La McLean adorait lire, elle l'avait hérité de sa mère mais son côté joueuse et candide ne conviendrait pas avec Serdaigle. « POUFSOUFFLE ! », s'écria donc le Choixpeau qui fut vite reprit par McGonagall tandis que la brune s'élançait vers la table des Jaunes.


Alice se retrouvait rarement dans la bibliothèque de Poudlard, même si elle adorait lire, la brune trouvait que l'ambiance de la pièce trop calme et silencieuse. Elle préférait de loin le bruit et l'atmosphère chaleureuse de sa salle commune que d'avoir Mme Pince qui lui demande de se taire à chaque fois. Heureusement l'odeur des livres usés -qu'elle adorait même s'il ne connaissait pas la raison – compensait ce silence trop studieux. Aujourd'hui, Alice était avec un Gryffondor, son meilleur ami Arthur Weasley. Fourré ensemble depuis la première année de la jeune fille, ils n'avaient pourtant pas beaucoup d'occasion de se voir. Et comme dehors en ce mois de novembre, il faisait trop froid, les deux compatriotes s'étaient réfugiés dans la Bibliothèque où Alice profitait de finir ses devoirs en cours. Tous deux travaillaient en silence, ce qui était étrange, très étrange. Arthur arriva vraisemblablement à la même conclusion et posa sa plume dans son encrier. « Alice balance ce que tu as sur le cœur. Le silence ne te va pas. », lança-t-il en riant un peu. Alice leva les yeux vers lui et commença à bouger sur sa chaise. Elle soupira et posa à son tour sa plume. « Tu me connais tellement bien, ça en devient effrayant Arthur. » La brune sourit et posa son menton sur sa main. « Alors mon frère ? Il ne fait pas trop de bêtises ? » Logan, son petit-frère adoré, venait de rentrer à Poudlard pour sa première année. Et malheureusement pour sa mère, il avait hérité du côté farceur de son père. En dix fois pire. « Tu n'imagines même pas. En tout cas il s'est très bien intégré, c'est ça le principal. » Alice sourit malicieusement. « Thurtur n'oublie pas qu'il est un McLean ! » Elle prit un faux air arrogant tandis que Arthur lui fit une tape sur la tête en rigolant avec elle. « Et ne m'appelle pas comme ça, tu sais bien que je déteste ce surnom, Lilice. » La Poufsouffle réprimanda un grimace, le fourbe il faisait la même chose. « Bon on va arrêter de tourner autour du pot ? Tu voulais me parler de quoi ? » Alice commença à regarder un peu partout autour d'elle, puis joua avec ses doigts. « C'est à propos de Frank Longbottom. » « Pardon ? Je n'ai pas entendu. » « C'est à propos de Frank Longbottom ! », dit-t-elle un peu plus fort. Assez fort pour s'attirer les foudres de Mme Pince et qu'elle leur demande de se taire. « Oh Frank Longbottom ? Celui dont tu n'arrêtes pas de me parler depuis des années ? », lui lança-t-il. Alice roula des yeux, pinça des lèvres et lui donna une tape sur le bras. « Te moques pas ! A t'entendre je n'ai que ça à la bouche. » Elle le fusilla du regard avant même qu'il n'ai eu le temps de répliquer. « Ne réponds pas à ça. » Alice passa une main dans ses cheveux, en soupirant. « Bon alors, qu'est-ce qu'il a fait cette fois-ci Frank ? », demanda le Weasley en la fixant. « Je pense que je vais lui dire. » dit simplement la brune d'une voix qui se voulait détacher, mais ses légères rougeurs la trahissaient. De son côté, le roux semblait surpris. Après tout combien de fois il avait poussé la jeune fille à se déclarer en vain ? « Tu lui diras quoi ? » Il aimait la taquiner sur ce sujet, parce qu'elle partait toujours au quart de tour. « Weasley, ne m'oblige pas à sortir ma baguette. » le menaça-t-elle mais elle n'était pas très convaincante. Arthur se mit à rire et elle fut bien obligée de le suivre. Ils continuèrent à bavarder dans la salle jusqu'à ce que Mme Pince les oblige à s'en aller, le visage rouge de colère. Sortis de la bibliothèque, Arthur la prit rapidement dans ses bras et lui sourit. « Je suis content pour toi, Lilice. »

AUROR :
Parti, Frank était parti. Techniquement non, Alice le croisait toujours au travail - ce qui lui briser le coeur à chaque fois. C'était hier soir que les ultimes mots avaient été prononcés, la brune s'était couchée la tête incroyablement vide. Le petit matin c'était levée et l'information arriva soudainement à son cerveau. Alice pleura dans son lit et ce dès le réveil. Cela aurait été plus facile si elle pouvait maudire Frank, se dire que tout était de sa faute, de l'insulter de tous les noms pour l'avoir quitté. Mais elle ne pouvait pas, cette décision avait été prise à deux, aussi dure qu'elle pouvait être. Poudlard les avait rapprochés, Poudlard les a séparés. Leur conclusion après quelques mois d'essais en dehors de Poudlard, c'est qu'il n'était peut-être qu'une amourette de collège celle qui dure pendant ta scolarité et qui est plaisante de se souvenir des années plus tard. Pourtant Alice avait le sentiment que ce n'était pas que cela, son corps, son esprit avait besoin de Frank. Pourquoi avaient-ils tout arrêté ? La jeune femme plongea sa tête dans ses mains, essayant de retenir ses larmes. Elle resta longtemps dans cette position, essayant de comprendre jusqu'à ce que son réveil sonna les sept heures du matin. Alice inspira un grand bol d'air et essuya ses larmes d'une main tremblante. La brune se leva, éteignant au passage le réveil infernal qui lui provoqué un de ces mal de tête. « Alice McLean, tu dois te reprendre. », se murmura-t-elle devant son miroir avant d'aller se préparer pour le Ministère.

Alice arriva en avance, du moins Alastor Maugrey ne semblait pas encore être arrivé. La brune s'assit sur la chaise de son bureau, se trouvant jusqu'à côté de celui de son mentor. Alice n'en revenait toujours pas, malgré les mois d'enseignement avec lui, que Alastor Maugrey l'ai pris sous son aile. D'abord surprise, ensuite fière, le côtoyer tous les jours n'avait fait qu'augmenter l'admiration que Alice avait pour le sorcier. Elle devait avouer qu'il avait un sale caractère, mais elle s'était habituée et au fond il n'était pas si froid que ça. Ses entraînements étaient assez éprouvants, la première semaine Alice avait craqué - sûrement à cause de l'épuisement et lui avait crié dessus, des absurdités et avait reproché au sorcier de vouloir la tuer de fatigue. Elle avait juré apercevoir un sourire en coin, mais il lui avait lancé froidement qu'elle devait s'estimer heureuse, que beaucoup aurait voulu être à sa place et que dehors la guerre ne laissait aucun répits aux sorciers. Alice s'était subitement tût et le lendemain elle avait encaissé les durs entraînements. Mais ce qu'il l'avait plus surpris le lendemain, était le sourire satisfait de Alastor et qui avait murmuré. « Je savais que je ne m'étais pas trompé sur son cas. » Tellement inaudible que Alice ne se demande pas si elle ne l'avait pas complètement imaginé. Un livre atterrit sur son bureau -enfin la planche de bois qui lui servai yde bureau - et la fit sortir de sa rêverie. L'ancienne Poufsouffle jeta un coup d'oeil à Alastor Maugrey qui, café à la main, s'asseyait sur sa chaise, le visage toujours neutre.« Aujourd'hui ce sera théorie, McLean. » La dite McLean haussa un sourcil, la surprise se lisant facilement sur son visage rond. Avec Maugrey, la pratique n'existait pratiquement pas. C'était un homme d'action, encore une chose qu'elle appréciait chez lui. Voyant qu'il ne répondrait pas à son interrogation silencieuse – trop occupé à boire son café, elle baissa les yeux vers la couverture et avala sa salive de travers. « ANIMAGI ? Pourquoi vous voulez qu'on travaille sur les animagi ? Je les ai déjà étudiés à Poudlard et - » Alastor se leva rapidement, ce qui obligea la jeune femme à se taire soudainement. Il arriva à sa hauteur -du moins à son bureau. « Tu vas en avoir besoin, McLean. Tu vas devenir une animagus. » Alice le fixa avec des gros yeux, elle ? Animagus ? « Vous savez bien que seulement certaines peuvent devenir animagus, c'est pas donné à tout le monde par Merlin ! » Le sorcier se rapprocha et la fixa, parfois Alice avait l'impression qui pouvait sonder l'âme des gens avec ses yeux. « Je vois tout McLean. Et j'ai vu que tu avais assez pour réussir ce défi. Je compte sur toi. » Son ton ne permettait aucune objections et Alice dut se résigner. L'Auror alla se rasseoir à son bureau pendant que la brune restait bloqué sur sa silhouette. « Au boulot ! » « Oui Chef. », grommela-t-elle et commença à lire le livre. Même si elle ne l'avait pas montré, la Jaune était excitée, la métamorphose était un de ses domaines de prédictions avec la botanique. Alice plissa des yeux lorsqu'elle lut -après quelques pages d'explication sur la métamorphose animagus - que la première étape était de visualiser son animal avec des méditations. Toute la journée fut donc remplie de méditations qui n'avaient pas marché au début, Alice avait toujours détesté la divination et toutes les choses relatées à l'esprit. D'autres avait ratées car Alastor la déconcentrait. Ô bien-sûr il ne disait rien, mais elle l'entendait son rire -intérieur- tellement fort qu'elle perdait sa concentration. Après une longue journée, elle entraperçut son animal ; un colibri. L'expérience certes brève avait été... Aucun mots ne pouvaient décrire cela à vrai dire. Épuisée, Alice rentra chez elle s'écroulant sur son lit. Les yeux fixés sur son plafond, une pensée lui vint. Frank lui manquait.

WAR :
Les années étaient passées rapidement, même trop d'ailleurs. Au fil des jours, Alice devenait l'ombre d'elle-même, ayant dû mal à sourire ou de reprendre goût à la vie. Enfin depuis la mort de sa famille, qui était bien-sûr non accidentelle. La brune avait été prise d'un sentiment de rage et s'était plongé dans son travail d'Auror pour venger ses parents et son frère. Frank avait été là pour la soutenir et son retour avait permis à la jeune femme de se relever, comme si enfin sa moitié était revenue. Mais Alice n'était plus la même et ne le sera plus jamais tout le monde le savait. Alice rentra chez elle, chez eux. Frank et elle avaient emménagés ensemble quelques années avant et elle se plaisait de dire que c'était leur maison à eux, qu'ils la partageaient. « Frank ? Tu es là ? », appela-t-elle même si elle ne s'attendait pas à de réponses. Le Ministère était sous alarme et le plus d'effectif possible était requis. Alice avait été obligée à rentrer chez elle pour quelques jours, soi-disant parce qu'elle travaillait trop dur. D'ailleurs elle avait pété sa petite crise, avant de capituler. La trentenaire avait donc été chez les époux Weasley aujourd'hui, donner un coup de main à Molly avec ces enfants et donner un cadeau à Ronald, le nouveau né qui était son filleul. Alice l'avait porté et nourrit sous le regard attendri de la matriarche rousse, le petit Ron lui avait même arraché un de ses rares sourires du moment. Puis la brune après enlacé Molly, était revenue chez elle, plus fatiguée que jamais. Assise sur le canapé, l'Auror eut un haut-le-cœur qui se calma quelques secondes après. Alice soupira et glissa une main sur son ventre, cela faisait deux jours qu'elle avait appris sa grossesse. Frank n'était pas au courant. En fait personne n'était au courant de son état. Tout d'abord elle ne savait pas comment l'annoncer au principal concerné et si elle le faisait, Alice savait qu'il refuserait qu'elle se bat. Et seulement pour ça, elle ne voulait lui annoncer. La brune avait hésité toute la journée de l'annoncer à Molly, puis avait abandonné. Alice soupira une nouvelle fois, avant de s'endormir sur le canapé rêvant d'un jeune homme brandissant une épée le regard déterminé devant un serpent sifflant.

 

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve (...) le staff t'accorde le rôle, déjà parce que ta fiche est très bonne et aussi parce que l'autre n'a pas finit la sienne à temps

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !