Arhmën O'Hagan & Vesper Nott
on the river thames
Old memories.

Une journée comme les autres, ennuyeuse et sans aucun intérêt où parfois il était mieux de rester coucher dans son lit. Vesper s'ennuyait mortellement dans son travail, il n'y avait pas vraiment grand chose à faire, le travail avait énormément ralenti pourtant les relations internationales n'étaient pas au mieux. Et elle n'avait aucune mission à faire, elle était en cette belle journée une sorcière comme les autres, banale. Aujourd'hui Vesper ne servait pas à grand chose, c'était aussi l'occasion pour elle de partir plutôt du travail et de profiter un peu. Assise dans son fauteuil, elle lisait Sorcière Hebdo. Elle irait peut être faire quelques courses du côté du chemin de Traverse, elle ne savait pas vraiment. Elle jouait avec sa baguette magique alors qu'elle tournait d'un air nonchalant les pages de Sorcière Hebdo. Puis finalement, les premières personnes quittaient les bureaux, elle lessuivit, elle attendait patiemment l'ascenseur avec ses collègues, elle les ignora ne leur adressant aucun regard, aucune parole, ces gens-là n'avaient vraiment aucun intérêt pour sa personne, pas très intéressants, des sorciers quelconque. Leur vie devait profondément être ennuyeuse. Vesper se faisait souvent cette réflexion. La sorcière pénétra dans l'ascenseur, serrée contre les autres sorciers présents. C'était vraiment le genre de situation désagréable. Finalement au bout de quelques secondes, ils arrivèrent tous sains et sauf dans le hall du ministère de la magie. Vesper quitta rapidement l'ascenseur pour finalement se diriger vers la sortie. Son attention fut attirée par la une de la Gazette des Sorciers. Elle souriait intérieurement. Ridicule. Des énièmes conseils du Ministère de la Magie pour se protéger des mangemorts. Mais éteindre les lumières n'allait pas empêcher les mangemorts de tuer les sang de bourbes et de tous les exterminer un par un. La ministre avait le don de prendre les sorciers pour des imbéciles. Finalement elle continua son chemin pour sortir dans les rues du Chemin de Traverse. La jeune blonde regardait les vitrines, songeuse de l'époque où elle était élève à Poudlard. Sans doute ses plus belles années. Loin de ses parents, loin de tout. C'était plus désert que d'habitude, mais qu'importe, c'était plus agréable ainsi. Elle croisa le regard d'Ollivander qui la salua, elle lui répondit par un geste respectueux, une sorcière incroyablement douée, elle ne pouvait pas le nier, mais parfois très étrange. Les souvenirs étaient là, présents dans un coin de sa mémoire, des souvenirs d'enfant jusqu'à l'adolescence, elle avait vécu des choses, des très belles choses. La première fois qu'elle avait acheté son uniforme de sorcière, sa rencontre avec sa première chouette. Elle était presque nostalgique.

Après deux longues heures de flânerie, à regarder, à parler avec certains commerçants du Chemin du Traverse, elle décida finalement d'aller dans le Londres moldu. Lorsqu'elle arriva au Chaudron Baveur, elle retira sa cape de sorcière pour finalement mettre une tenue plus discrète. Un tailleur noir, une simple chemise blanche et des chaussures à talon, c'était davantage plus passe partout. Elle sortit de pub, le regard presque exaspérer. Elle regarda tous ces moldus grouillaient de partout. Est ce qu'ils se doutaient de quelque chose ? Est ce qu'il pouvait se douter qu'à peine à quelques centimètres d'eux il y avait tout un autre univers, qu'ils partageait Londres avec des sorciers ? Sorciers et moldus vivaient dans deux mondes parallèles, c'était pour cette raison que Vesper était persuadée qu'il n'y avait aucune possibilité qu'ils puissent se côtoyer. Alors qu'elle traversa le pont, regardant l'eau de la Tamise coulait. Elle s'arrêta net, posant son regard sur les péniches. En parlant de nostalgie. Elle descendit rapidement les escaliers qui menait sur les quais pour fermer les yeux et se remémorer les lieux. Elle marcha le long du bord à la recherche de cette péniche. Et puis elle s'arrêta de nouveau. La sorcière l'avait trouvé. Un énorme s'afficha sur son visage. Parfois un peu d'audace ne fait jamais de mal. Elle monta sur la péniche pour finalement venir toquer sur la petite porte, elle essayait d'apercevoir un quelconque signe de vie. « Arhmën, c'est Vesper. » Elle entendit un bruit, elle toqua de nouveau. « Je sais que tu es là, ouvre moi. » Si jamais il hésitait.