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 ( wesbhàn ) † I'll drink what you leak and I'll smoke what you sigh

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Siobhàn Gallagher
Siobhàn Gallagher
SPELLS : 53
AVATAR : › kaya scodelario
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( wesbhàn ) † I'll drink what you leak and I'll smoke what you sigh Empty
MessageSujet: ( wesbhàn ) † I'll drink what you leak and I'll smoke what you sigh   ( wesbhàn ) † I'll drink what you leak and I'll smoke what you sigh EmptySam 6 Juil - 15:53





Siobhàn & Wesley


Le regard rivé sur les verres qu’elle devait ranger, Siobhàn cherchait –et ce depuis cinq minutes- à ignorer un imbécile qui pensait judicieux de lui faire du rentre dedans. Elle devait sembler intrigante, surement, à ne pas utiliser sa baguette, à prendre son temps pour faire les choses… c’était peut-être pour ça qu’il l’observait de la sorte. Ou bien il était simplement ivre et finirait par s’écrouler sur le comptoir poisseux contre lequel il était appuyé, pinte  à la main. Dans les deux cas, elle devait travailler. Elle devait avancée comme une moldue et ce parce que sa baguette ne lui permettait pas de jeter des sorts précis. Elle avait déjà essayé, à vrai dire, de ranger des verres ou des bouteilles avec ce morceau de bois capricieux qu’elle avait payé une fortune dans une échoppe douteuse, un peu plus bas dans l’Allée des Embrumes. Echec. Elle avait, au final, passé plus de temps à balayer les dégâts, les morceaux de verres éparpillés, qu’elle n’en avait gagné à utiliser un sortilège. Cette arme, cette… sœur, cette extension de son bras qu’était censée être une baguette, lui donnait juste l’impression de courir avec des ciseaux pointés vers ses yeux, ou de manger avec la fourchette dans la mauvaise main. Il n’y avait rien de naturel là-dedans et ça la perturbait trop pour qu’elle force, surtout ce soir.

« Tu veux une photo ? ça durera plus longtemps » lâcha-t-elle finalement, agacée, levant les yeux pour les poser sur le visage déplaisant de l’homme qui l’observait. Appuyé sur son poing pour tenir sa tête semblant trop lourde, il représentait parfaitement la clientèle habituelle du pub, les types patibulaires et stupides qu’elle était obligée de servir. Ici, la discrétion était de mise, jusqu’à ce qu’une bagarre éclate en général. Elle avait appris à évoluer dans ces lieux, à slalomer entre les tables collantes, à ne pas glisser sur le sol partiellement couvert de mauvaise bière, à servir de Whisky pur feu sans plus se soucier des mains baladeuses de certains, se vengeant plus tard en crachant dans leur verre. C’était devenu son élément, sa maison, son quotidien et cela se voyait dans la façon qu’elle pouvait avoir de bouger, presque gracieuse, autant qu’elle savait l’être en tout cas. Terminant de ranger les verres, elle attrapa un torchon pour donner un coup de propre inutile sur le comptoir. Elle avait d’autres commentaires à faire, elle n’aimait pas qu’on la fixe ainsi car elle avait déjà assez de problème et n’aimait pas s’en rajouter, pas tout le temps du moins. Lorsqu’elle ouvrit la bouche pour parler et l’envoyer promener, elle réalisa que ce n’était peut-être pas la peine. Il chancela un instant et un bruit sourd la fit sursauter puis soupirer alors qu’il s’écroulait sur la surface devant lui. Ivre au possible, il se réveillerait pour vomir et elle aurait à nettoyer. Génial. Soupirant plus fort, elle fit volte-face et attrapa la bouteille la plus proche, buvant longuement et profitant du fait que plus personne ne regardait. Il était tard, mais pas assez, les clients arriveraient bientôt, peuplant le pub et emplissant la salle de murmures douteux, de conspiration. En tant de guerre et de terreur, la prudence devenait relative, elle travaillait –ironie du sort- dans un pub pour Mangemorts ou Pro-Lord Noir et personne ne s’en cachait plus. Ils avaient l’avantage, pour le moment du moins, aussi transformaient-ils chaque pièce où ils se trouvaient en QG, en bureau de propagande. Elle souffla et descendit une autre rasade d’alcool, sentant la liqueur aigre venir réchauffer ce corps de gamine qu’elle se trimballait.

La soirée allait être longue, clairement.

Quelques heures et quelques verres plus tard, elle avait la tête qui tournait mais pas assez pour s’inquiéter, juste assez pour se foutre de tout, surtout des gens ici, du travail, des vieux imbéciles la bousculant pour s’amuser. Elle fronça le nez alors qu’elle revenait derrière le comptoir, son plateau à la main, faisant tomber dans l’évier une multitude de verre épais et crasseux. Dans un sursaut de dégoût, elle regarda l’ivrogne qui dormait encore, perché sur son tabouret et apostrophant le premier client sur lequel elle posa ensuite son regard, elle demanda, un peu brusque « C’est un de tes petits camarades ? » hargneuse comme seules savaient l’être les demoiselles passant trop de temps dans les bas-fonds et la misère, la saleté, parlant comme si elle le connaissait, comme s'ils étaient tous amis, aussi. Peut-être aurait-elle dû édulcorer, pour une fois, réalisa-t-elle en arrivant à détailler son nouvel interlocuteur dans la pénombre. Secouant légèrement la tête, elle fit volte-face, avala un énième verre de whisky, trembla le temps d’avaler le liquide âpre et elle se retourna pour prendre la commande du jeune après lequel elle avait aboyé.

Elle était définitivement ivre et lui avait définitivement suffisamment de taches de rousseur pour l’occuper si elle se décidait à s’approcher pour les compter. Finalement, boire n'avait pas été une bonne idée, surtout lorsqu'elle repensait à la règle qu'elle s'était fixée, celle consistant à ne jamais draguer un client du Crâne Gourmand. Se reprenant un peu, elle oublia de prendre en considération les derniers verres qui ne faisaient pas encore effet et enchaîna son boulot, prête à prendre sa commande.

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Wesley MacNair
Wesley MacNair
SPELLS : 26
AVATAR : Sam Way
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MessageSujet: Re: ( wesbhàn ) † I'll drink what you leak and I'll smoke what you sigh   ( wesbhàn ) † I'll drink what you leak and I'll smoke what you sigh EmptyJeu 11 Juil - 12:20



Siobhàn & Wesley




Des trombes d'eau s'abattaient sur Londres avec une force sauvage. Les toits dégorgeaient des torrents puissants et sales qui ne parvenaient plus à s'engouffrer dans les gouttières trop étroites. Les ruelles, pavées de manière irrégulière et dangereuse, glissaient et de l'eau arrivait jusqu'à la cheville des quelques rares âmes qui se retrouvaient prises au piège de ce déluge presque biblique. Comme Welsey, par exemple. Une bordée de jurons bien vulgaires s'échappa de ses lèvres. Il maudissait Londres et sa météo foireuse, ce mois de Mars qui n'en finissait pas de verser des larmes glacées quand il ne soufflait pas tous les vents de l'enfer sur la ville. Sa cape lui était désormais inutile, vaine protection contre les intempéries. Il sentait l'eau s'infiltrer dans ses vêtements jusqu'à sa peau, répandant une sensation froide et désagréable sur son épiderme. Bordel, ce qu'il haïssait ce temps.

Il progressa difficilement dans le fleuve qu'était devenu l'allée des embrumes, bousculant certains passants dans la foulée. Il était hors de question qu'il passe par le milieu de la rue, là où un courant commençait à se former. Il longeait les bords, s'abritant parfois sous les marquises protégeant les porches et les perrons des commerçants et des rares habitants de l'allée, biaisant pour rester le plus possible au sec. Enfin, avisant le panneau peu avenant du crâne gourmand, il poussa un soupir de résignation et décida d'attendre la fin de la tourmente autour d'un verre. Il ne pourrait pas rentrer tout de suite, de toute manière. Autant attendre de manière intelligente ...

Il n'hésita plus et poussa la porte du pub peu ragoûtant. Il n'aimait pas particulièrement ce lieu, repère de tout un tas de personnage peu fréquentable et qui servait de l'alcool très cheap pour une somme ahurissante. Tout en retirant sa cape détrempée pour l'accrocher au dossier de la chaise voisine de celle qu'il allait invertir, il observa les lieux. Tout dans cet endroit respirait la crasse et le mauvais goût. Il esquissa une grimace et s'installa à une table dans un coin de la salle bondée qui puait l'alcool de bas étage, la sueur et le tabac froid. Des veloutes de fumée opaque émanaient du bar, où les fumeurs semblaient s’agglutiner comme des abeilles à une ruche. Bande d'alcoolique sans cerveaux. Il détestait ce genre d'être, qui buvait tellement que lorsqu'il se déplaçait, son ventre accusait les remous des liquides ingurgités. Ils glougloutaient, ces êtres là. Wesley songea que si par mégarde on leur tirait dessus, avec cette arme que les moldus appelaient vulgairement un flingue, les gens là se transformeraient en passoires. Il imagina furtivement un gros lard percé de trou et desquels s'échappaient les whiskys, les bières et autres cocktails peu raffinés. L'ombre d'un sourire amusé effleura ses lèvres fines mais disparu bien vite lorsqu'une serveuse l'apostropha sans douceur. « C’est un de tes petits camarades ? » Agacé par le ton sur lequel elle s'adressait à lui, il leva les yeux avec dans l'idée de lui répondre vertement. L'orage de ses yeux gris foncés rencontra alors le ciel nuageux et colérique de deux prunelles bleues, intenses et pourtant sombres. Légèrement intrigué, il jeta un oeil sur la personne qu'elle pensait reliée à lui et esquissa une grimace de dégoût. L'ivrogne endormi bavait sur sa table et ronflait plus fort qu'un moteur de train. De nouveau, il reporta son regard sur la serveuse sarcastique et visiblement un peu imbibée. « Je ne tolérerais pas que cette raclure ait un lien quelconque avec moi. Je suis du genre à tuer ces vermines là. » En voyant qu'elle semblait attendre sa commande, il lança d'un ton sec « Un bourbon sec, de préférence sans crachat ou autre fluide dégueulasse dedans. » Il darda sur la serveuse un regard menaçant. Il avait déjà vu comment les filles de son espèce pouvaient se comporter lorsqu'elles n'aimaient pas un client et il savait que ça arrivait pour 99% de la clientèle, ce genre de cadeau gratuit. Il ne tenait pas à en faire partie. Rapidement, il extirpa son portefeuille de sa poche et lança un sort pour le sécher avant de sortir un gallion, soit bien plus que le prix de la boisson. Nettement plus. Motivation pour qu'elle ne s'avise pas de cracher dans son verre. D'un air narquois, il fit jouer la pièce entre ses doigts, attendant qu'elle daigne réagir.


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