NAME : frump. un nom sans aucune connotation sorcière pour les anglais. de l'autre coté de l'atlantique, on se rappelle vaguement d'une grand mère Addams née Frump...  SURNAME : Isiah, parce que sa mère était croyante - enfin, qu'elle s'est soudainement découvert un amour pour la religion après être tombée enceinte sans être mariée en plein campement hippie, histoire de revenir chez papa maman - Tybalt, parce que Roméo et Juliette.  AGE : 23 ans PLACE OF BIRTH : quelque part dans les collines entourant Stonehenge, l'endroit précis est quelque peu confus. YOUR BLOOD : se pense sang-mêlé par son père mais est considéré comme un né-moldu pour l'administration MARITAL STATUS : coeur à prendre, daenerys style JOB OR OTHER : isiah est batteur remplacant dans l'équipe des Faucons de Falmouth, mais il doute vu les temps qui courent de devenir très célèbre sans être très mort très vite YOUR WAND : insérer ici. La composition de votre baguette. Merci de ne pas être trop excentrique la dessus (comme mettre un crochet de Basilic comme composant alors que le Basilic est un animal plus que rare !) PATRONUS CHARM : une brume épaisse, qui ne se transforme en rien.  BOGGART : une cage en argent qui s'ouvre en grincant. HOGWART HOUSE : Poufsouffle. YOUR CHOICE : A la base, Isiah a tout pour être un partisan de l'Ordre du Phénix ; né moldu, poufsouffle, sans argent... mais Isiah veut surtout sauver sa peau, et prouver qu'il est un sorcier de sang melé, qu'il a un père loup garou, et que celui ci le reconnaisse. Si pour cela, il doit rejoindre le camp des Ténèbres, et bien allons y, l'important n'est pas de choisir un camp par conviction mais par intérêt. Et s'il devient loup garou comme son père, il le suivra surement, ou il le tuera, et là encore, il choisira son camp en fonction de celui qui lui ouvrira les bras... La plupart des gens qui le connaissent le prennent donc pour un partisan des mangemorts, quelqu'un de taré qui s'en prend à sa propre espèce. Isiah les laisse penser ainsi, cela l'arrange. MIRROR OF ERISED : Il se voit au fond d'une forêt, en train de se changer en loup garou sous l'oeil approbateur d'un père.

Il faisait beau. C'était idiot, franchement, d'être concerné par ce petit problème de temps, alors qu'il se passait des choses bien plus graves, mais Isiah se sentait trahi par la météo. Quand la vie se passait mal, le moins que l'on puisse demander, ce serait qu'il pleuve, que le ciel soit de la partie, pas qu'il fasse grand soleil et que les moldus soient dans leurs jardins à manger des glaces. Assis sur le parvis de sa maison, le jeune homme entendait les rires de ses voisins et l'odeur de leur barbecue, et ne ressentait rien, si ce n'est une envie de hurler et d'aller réduire leur petite vie heureuse en cendres. Lui était seul, avec les carnets secrets de sa mère, apprenant ce qu'elle avait fait à son père, ce qu'elle lui avait fait à lui. Il n'avait pas pensé trouver dix ans après quelque chose dans cette vieille maison, il n'était venu passer la nuit qu'en attendant son appartement londonien, mais retrouver sa chambre d'enfant avait réveillé sa curiosité et il avait fait le tour des pièces, baguette en main, jusqu'à tomber sur les carnets, derrière la cheminée. De lignes en lignes, passant les années avec la bile montant dans sa gorge, il avait fini par manquer d'air, et devoir sortir. Elle lui avait menti, toute sa vie, elle l'avait manipulé, lui, mais surtout ce père dont il ne se souvenait pas. Les souvenirs de cette nuit atroce revenaient l'assaillir, mais le temps avait effacé le coté traumatisant, lui permettant de se rendre compte que son père n'avait jamais eu l'intention de le tuer, alors qu'il aurait pu. Qu'il aurait du, sans doute.
Posé sur sa marche, s’ébouriffant les cheveux, Isiah était confronté à un dilemme. Toute son adolescence, il avait pensé que cette attaque était dûe à la folie de sa mère, mais que le coupable restait tout de même le loup garou qui les avaient attaqués en dehors de la pleine lune. Il n'avait pas cherché à comprendre sa douleur, il n'était pas rentré dans sa psyché, et maintenant il devait revoir ses objectifs pour plus tard. Il n'était plus vraiment question de tout remettre sur le dos du loup, il fallait allier l'idée d'avoir un père dehors, d'un père qui l'avait épargné, mais qui n'était jamais revenu pour lui. Un père loup garou, cela voulait dire un père sorcier. Un père sorcier, c'était savoir qu'il n'était pas un né moldu, qu'il n'était pas un sang "de bourbe", que personne ne pouvait se moquer de sa naissance. Si dans une autre vie, cela ne lui aurait fait ni chaud ni froid d'être le fils de deux moldus, il avait acquis une arrogance, une certaine idée de sa place dans la société. Ne pas être comme les autres nés moldus, avoir un lien avec les sorciers, avoir un père, même tueur, même loup garou.. Les pensées allaient trop vite sous son crâne pour qu'il ne sache les mettre sur papier, et dans un gémissement étouffé, il donna un grand coup de tête en arrière sur la porte d'entrée, faisant sursauter les voisins.
Voulant éviter leur regard, il transplana aussi sec, arrivant devant un bar miteux qu'il fréquentait souvent, pour commander une tequila frappée, et se mettre une mine magistrale. Il n'avait pas envie de changer d'avis, il n'avait pas envie d'éprouver de la compassion pour un tueur, mais être un sang melé changeait tout pour lui, pour son futur, ses chances de survie, et sa façon de retrouver les loups garous. Il lui fallut méditer toute la soirée, avec la bouteille de gin puis celle de vodka, avant de se décider, sans plus rien ressentir. Il n'était pas assez fort pour sauver le monde, mais il n'était pas assez faible pour se terrer dans son trou. Il n'était pas assez gentil pour rejoindre l'Ordre, certainement pas assez pur pour intégrer les mangemorts, mais il ne pouvait pas éternellement jouer la Suisse, pas en public, pas devant des inconnus. Lire ce que sa mère avait fait était aussi la goutte d'eau qui faisait tout exploser, et sur le miment, il se sentait capable de faire l'amalguame entre elle et tous les moldus du monde. S'ils mettaient en cage les sorciers, alors, il était grand temps qu'on leur retourne la faveur.

chapitre 1. parents et naissance
L'histoire d'Isiah était déja écrite avant sa naissance, par des parents inconscients qui n'en firent qu'à leur tête. La mère, surtout, moldue, avait rejoint un des premiers mouvements hippies des années soixante, dans cette époque de révolte et de peace and love, vivant dans les campagnes dans de pauvres tentes, pratiquant l'amour partagé et les substances illicites, ne cherchant pas plus loin que ça la vie, lorsqu'elle rencontra son père, par un soir d'été. Lui n'avait surement rien à faire là, un sorcier en exil loin des siens à cause de son sang rendu impur par la lycantropie, mais les moldus et leurs nouvelles lubies l'avaient rendu curieux et il se joignit à eux, mettant de coté ses peurs pour vivre quelques mois en leur compagnie. Personne ne venait s'étonner de le voir disparaitre les jours de pleine lune, ou de l'entendre divaguer sur des gobelins ou de la magie, puisqu'ils étaient tous sous extasy, et au fil des semaines, leur relation changea pour devenir plus charnelle, puis amoureuse. Ce fut lorsque la jeune femme tomba enceinte d'Isiah qu'elle commença à vouloir revenir à la société, à fonder une famille avec lui, ne comprenant pas sa réticence à lui raconter plus de choses de sa vie. Il finit toutefois par céder, lui montra la magie, sa baguette, vint même à lui parler de sa malédiction. Ce dont il ne se doutait pas, c'était qu'elle soit, malgré l'attitude bobo, une fervente catholique. Leur amour survécut à la naissance d'Isiah, et ils s'installèrent dans un petit hameau, où ils élèverent leur fils à deux, pendant un an et demi. La cave était aménagée pour que lui puisse y passer la pleine lune sans les blesser, mais la distance entre eux commença à grandir. Le loup avait besoin d'espace, de sa meute, et la femme avait besoin de s'absoudre.
uc
chapitre 2. le loup dans la cave
chapitre 3. la serrure qui s'ouvre
Il n'avait entendu qu'un bruit sourd étouffé, tout d'abord, et avait cru que sa mère était tombée. "Maman? Tu vas bien ?" Il avait crié ça devant la porte de la cave, sachant très bien qu'elle refusait qu'il la dérange dans ses expérimentations, sous prétexte que c'était trop dangereux pour un enfant de dix ans, et qu'elle risquait un accident si elle n'était pas concentrée. Isiah ne savait pas ce qu'elle y faisait, son imaginaire avait toujours pensé à un énorme laboratoire de chimie comme celui des vilains de comic book, mais l'ordre était clair dans son esprit. Seulement, elle ne lui répondit pas, même quand il cria plus fort en tambourinant à la porte. Au contraire, la maison sembla devenir encore plus silencieuse, noire, et dangereuse, comme si quelque chose d'autre l'avait entendu, et l'écoutait. Avalant nerveusement sa salive, Isiah jeta un regard craintif autour de lui, ne se doutant pas une seconde que le danger ne venait pas de derrière, mais de devant, et décida de rejoindre sa mère, quitte à se prendre une gifle. La porte ne fit pas de bruit en s'ouvrant, ni en se refermant, d'ailleurs, et le petit garçon s'avanca tout doucement dans l'escalier, sans avoir besoin de lumière ; l'escalier était baigné d'une lueur pâle, sans doute la lune qui traversait la vitre sans teint de la cave. Il n'osait plus parler, mais il avait dix ans, et avoir peur du noir n'était plus une option, aussi reprit-il son courage et lanca encore un "Mom?". Pas de réponse, mais le bruit d'un corps qui se déplace, que l'on traine, et celui de ... pattes ? qui se déplacaient. Les poils d'Isiah se hérissèrent sur ses bras et il commenca à sentir la moutarde lui monter au nez, remplacant la peur par sa colère d'enfant. Elle lui faisait une blague, il en était sur ! "Maman, t'es pas drôle !! lachâ-t-il alors en arrivant dans le bas de l'escalier, avant de tomber sur un tout autre spectacle.
Au centre de la pièce se trouvait bien sa mère, mais elle n'était pas debout, oh non. Son visage était étonné, comme si elle n'avait pas cru à ce qui lui arrivait, maculé de sang, et une partie de son corps semblait déchiquetée comme si une bête l'avait éventré d'un seul coup. L'odeur métallique lui emplit les narines en même temps que son hurlement chercha à s'échapper de sa gorge, mais une main lourde et sale s'écrasa sur sa bouche avant qu'il ne puisse crier, le tirant en arrière pour le plaquer contre un corps chaud, velu, et nu. La terreur s'empara alors d'Isiah, primaire et illogique, et il se débattit de toutes ses forces, les larmes dans les yeux, criant dans cette main et sentant la nausée l'envahir, mais la force de son agresseur était telle qu'il semblait ne rien faire. Un grondement près de son oreille finit toutefois par le rendre docile, tremblant, et il se sentit trainé plus près du corps de sa mère, ce qui lui fit tenter une nouvelle escapade.
Celle là, il la sentit passer. La main qui lui écorchait les lèvres vint se planter dans sa cuisse, le faisant tomber, déchirant son pyjama pour s'enfoncer sous sa chair, et enfin il hurla, de douleur cette fois-ci, énervant apparemment la créature un peu plus, qui lui mit d'abord une taloche puissante avant de l'attraper par le ventre pour le secouer, faisant gargouiller Isiah alors que de nouvelles blessures rejoignaient les premières. Un grondement plus profond le fit taire, finalement, et il fut trainé jusqu'à sa mère [UC]

La police conclut à une attaque de loup, déclarant que la mère d'Isiah avait expérimenté sur des animaux sauvages mis en cage dans la cave, jusqu'à en payer le prix. Le petit garçon n'avait rien su, et était une victime collatérale de la folie de sa mère, une petite victime traumatisée qui avait trop lu de contes et pensait qu'un loup humain l'avait attaqué. Il n'y avait pas beaucoup de psys, à l'époque, pas franchement de personnes prêtes à gober l'histoire d'Isiah ou à lui faire gentiment comprendre qu'il avait du délirer ; tout ce qu'il gagna, ce fut un aller direct chez un oncle éloigné, avec un simple "toutes mes condoléances".
chapitre 4. poudlard
chapitre 5. le quidditch
chapitre 6. la quête