NAME : officiellement belokan, officieusement boone. SURNAME : foster. AGE : vingt-cinq ans. PLACE OF BIRTH : londres. YOUR BLOOD : né moldu. MARITAL STATUS : célibataire JOB OR OTHER : sans emploi. YOUR WAND : bois de lierre, trente centimètres exactement, crin de licorne. boone et belokan ont la même. PATRONUS CHARM : ni boone, ni belokan n'est jamais parvenu à donner une forme à son patronus. BOGGART : boone voit belokan. HOGWART HOUSE : serdaigle (boone était à poufsouffle). YOUR CHOICE : né moldu, boone se range forcément du côté de l'Ordre du Phoenix, cela dit, il n'y tient pas de rôle particulier, sinon celui de supporter MIRROR OF ERISED : boone voit belokan.

Mes doigts tremblent sur la poignée. Je le vois encore plus que je ne le sens. Et Il aussi le verra, j'en suis certain. Il devinera dès l'instant où j'aurai franchi la porte que quelque chose ne va pas. Mais jamais, non jamais, il ne se doutera de quoi. Parce qu'il a beau avoir l'air parfait – un parfait et ténébreux jeune homme, à l'instar de mon propre visage insondable – il ne s'est jamais assez intéressé à moi pour comprendre ce que je ressens. Une étrange tristesse déferle comme une tempête dans mon esprit, me déstabilise. J’ai l’habitude de cette indifférence entre nous. Elle dure depuis notre petite enfance qui, malgré le fait que nous soyons semblables jusqu’au plus petit et plus insignifiant détail, s'est passée de façon radicalement opposée. C'est cette fois un frisson de colère qui me fit trembloter. J'aurais voulu qu'il disparaisse. Pour toujours. Je le déteste. Je le déteste comme jamais on n'a pu haïr quelqu'un auparavant. Je le déteste au point de vouloir prendre sa place. J'aurais donné tout ce que je possède, et plus encore, pour être Lui, ne serait-ce que quelques heures. Mes paupières se ferment. Je toque doucement à la porte. C'est la règle, ici. On n'entre pas dans sa chambre sans en avoir reçu l'autorisation. Personne ne s'est jamais gêné pour s'introduire dans ma chambre quand bon lui semble. « Qui est-ce ? » Droit de véto, qui plus est. Je soupire. Tente de contrôler ma voix. À peine plus grave que la sienne. « Boone. » Un temps. Je comprends, pour ainsi dire, son hésitation à m'ouvrir. Alors, un son qui m'étonne plus que de raison. Les ressorts de son matelas craquent, et au bruit de ses pas feutrés sur le plancher, je me rends compte qu'il approche. La porte s'ouvre. Sur lui. Je remarque aussitôt ses prunelles soupçonneuses. « Quoi ? » Il reste dans l'embrasure, à me fixer, sans la moindre intention de me proposer d'entrer. Mais je m'y suis préparé. Je ne m'attends à rien d'autre. Mon amertume décuple et mes poings se serrent instinctivement le long de mes flancs. Je prie pour qu'il ne remarque rien. Pour avoir le même air indifférent que d'habitude. « Je... je me disais qu'on pourrait peut-être... aller au lac ? »  Ses sourcils - mes sourcils - se soulèvent sous la surprise. En un peu plus de dix-sept ans, pas une seule fois nous ne sommes allés au lac rien qu'à nous deux. Même avec cette expression de franche stupéfaction sur les traits, il reste le plus impressionnant. Il est encore adolescent, tout juste majeur dans le monde des sorciers. Pourtant jamais on ne l'aurait traité de gamin, ni comme un gamin. Le vicieux fourmillement de la haine me fait mal aux doigts, mais ses yeux qui m'analysent, cherchant le piège, me dissuadent de faire quoi que ce soit. « Juste comme ça. Parce qu'on n'y est plus allés depuis des années. » Je suppose qu'il finit par me juger sincère ou du moins inoffensif car ses épaules s'affaissent,et il soupire. « D'accord. » Il tourne les talons, s'approche de la fenêtre et chausse les baskets impeccablement rangées sous la fenêtre. Puis me fait face. Sans un bruit, il referme la porte, et du bout des lèvres, marmonne un formule qui en verrouille l'accès. Sa baguette magique retourne alors à sa place, dans la poche de sa veste. Ni lui, ni moi, on ne prononce un mot en descendant les marches de pierre de la demeure. Ça résume assez fidèlement la relation que nous entretenons depuis toujours. Indifférence. Jalousie. Mépris. Je n'en peux plus. Il faut que cela cesse. De n'importe quelle façon. Je m'en fous. Tant que je n'ai plus à le supporter. « C'est cool que tu sois venu me proposer d'aller au lac. » Je redresse la tête. Évite son regard, cependant. Nous sommes dehors. Dans le jardin. Juste à côté des bois. Il se fout de moi, et je refuse d'entrer dans son jeu. Un temps. « C'est dommage qu'on ne soit pas plus proches, toi et moi. Mais on est quand même des jumeaux, et je t'aime et tout le bordel, frérot, tu sais. » Non. Tais-toi. La ferme. Je sens mon visage se décomposer. Mes doigts se remettre à trembler. Quoi ? Pourquoi ? C'est quoi son problème ? C'est quoi son problème de dire ça ? Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? J'ai envie de lui hurler de la fermer, de l'étrangler, de m'arracher les oreilles. Tout plutôt que de l'entendre affirmer qu'il m'aime. Ce ne sont que des mensonges, je le sais, j'en suis sur. Semer le doute dans mon esprit, voilà ce qu'il cherche. Me faire croire que je peux lui faire confiance. Me manipuler. Ça ne marchera pas. Pas cette fois-ci. Je recule d'un pas, alors. Ma baguette brandie vers lui et moi, vociférant. « Accio baguette ! » Sa propre baguette vole hors de sa poche pour s'écraser tout droit dans la paume ouverte que je tends fébrilement. Un grognement de surprise lui échappe tandis qu'il fait volte face. Choc. Effroi. Incompréhension. Autant d'émotions instables et insaisissables pour quiconque qui n'est pas moi, qui filent dans son regard. « Mais putain, qu'est-ce que tu... » Non, hors de question. « La ferme. » Il se tait, immédiatement, face à mon air furieux. Se tient face à moi, recroquevillé, toute sa superbe volée en éclats. Sait-il que je n'hésiterais pas à l'attaquer s'il faisait mine de vouloir me prendre de court ? Je ne sais pas. Je m'en fous. Pour la première fois de ma vie, je suis celui qui est en position de force. Celui qui tire les ficelles. « Maintenant, frérot, tu vas m'écouter attentivement, je ne me répéterai pas deux fois. » Un temps. « Tu vas disparaître. Je me fous de savoir où tu iras, ou ce que tu feras, deviendras, ou quoi que ce soit d'autre. » J'avance, redressant un peu plus le bout de la baguette à chaque pas. J'avance, il recule. Comme un aimant. Un aimant qui s'enfonce de plus en plus dans les bois. Seule la peur suinte de son expression, maintenant. Tant mieux. « Tu vas disparaître. Et moi, je vais prendre ta place. » Il hoquette, écarquille les yeux, trébuche, se rattrape. « Quoi ? Mais c'est quoi ton problème ? T'as perdu la boule, ouais ! » Toujours ce ton arrogant. Mais il sait. Il sait qu'il ne trouvera pas un soupçon de pitié chez moi. « La faute à qui ? » je rétorque, la voix torve, brûlant de rage. « Mais qu'est-ce que j'ai fais, à la fin ? » Son air sincère me dégoute. Ma baguette siffle sans que j'en ai conscience. Le maléfice cuisant qui l'atteint au bras lui arrache un cri de douleur. « Boone ! » Un pas. Encore un. « Non ! Non. J'en ai marre, frérot. Ne compte pas sur moi pour être gentil et silencieux, cette fois. Depuis qu'on est gamins, c'est toujours toi qu'ils applaudissent, toi qu'ils présentent à leurs collègues, toi qui es choyé, aimé, récompensé, écouté, toi qui es félicité pour tes performances magiques et ton astuce, alors que moi, je reste à l'arrière-plan, c'est tout juste si on se souvient que moi aussi, je suis un sorcier. Alors vas-y, frérot. Prouve que nos parents ont raison de te favoriser. » Je me rends compte, alors, des larmes qui laissent des sillons brûlants sur mon visage. Je devine sans mal mes joues rougies, mes lèvres pincées retenant des sanglots. Je devine sans mal que je dois avoir l'air aussi pitoyable que lui, à cet instant, pleurant aussi. Sauf qu'il ne se donne nullement la peine de retenir sa peur, son chagrin, son désespoir. La force, on ne lui a jamais appris ce que c'est. « Boone... Boone ! s'il te plait.. C'est pas ma faute, c'est pas moi qui ai voulu ça, s'il te plait, je te promets, Boone... » Ses yeux humides et rouges d'enfant gâté ne m'attendrissent pas. Plutôt, je m'approche de lui. Traits et cœur cadenassés. « Donne-moi tes fringues. » Il sanglote encore, il sanglote et il me dégoute. Menacé de ma baguette, il s'exécute. Retire maladroitement sa veste, son jean, ses chaussures que j'enfile prestement. Il aura mes vêtements en guise de souvenir. Moi, je ne me sens pas à l'aise dans ce tissu. L'impression d'être sale est tenace. « Et maintenant, tu vas te casser, et ne plus jamais revenir. » Il grogne à nouveau. « Boone, non, je t'aiderai ! Je ferai en sorte que papa et maman fassent plus attention à toi. Je te promets, Boone... » Je m'avance. Il trébuche, précipité en arrière. « N'essaie même pas de prévenir qui que ce soit, je sais jouer la comédie mieux que tu ne le penses. » Quelques pas sur les genoux. Ce couillon n'a en définitive rien de mieux que moi. « S'il te plait... » Il se redresse. « Casse-toi. » Un temps. « Boone... » Je détourne le regard pour lui épargner un dernier regard méprisant. « Casse-toi. » Je le sens tourner les talons sans réellement le voir, et le bruit de ses pas précipités sur le sol boueux me parvient autant que la distance qu'il met entre nous. Puis, enfin. Le silence. Presque. Les battements frénétiques et inégaux de mon cœur. Alors, je sens comme une pulsation bruyante et assourdissante dans ma tête. Je gémis. Je pleure. Je tombe à genoux.



Le visage pâle, les yeux égarés, je déboule en courant dans le jardin. J'ouvre la porte à la volée. « Mère ! Au secours, mère ! » Une femme au physique très semblable au mien se précipite vers moi et je me jette pour la première fois en dix-sept ans dans ses bras. « Belokan, mon cœur, que se passe-t-il ? Tu vas bien ? » Je hoche vivement la tête, mais redresse vers elle un regard qui parle de lui-même. « Mère, c'est... Boone ! Il s'est enfui ! J'ai essayé de le retenir, mais il m'a hurlé dessus, puis il s'est tiré ! » Ma mère me dévisage, perdue. « Quoi ? » Mes mains serrent les siennes. « Boone... Boone... » Elle me prend alors contre elle, me serre les épaules. « Ce... ce n'est rien, Belokan, mon grand, on va le retrouver. » Mes yeux brillent d'une lueur farouche qu'elle ne peut voir, à l'amer son de l'hypocrisie qui teinte sa voix.



Les sourcils de Boone se froncent, son visage se redresse. Depuis cinq bonnes minutes, il a la désagréable impression d'être observé. Il a souvent l'impression d'être observé ces temps-ci. Sans savoir s'il devient paranoïaque ou si c'est toujours ainsi, dans la vie de Belokan. Son regard parcoure la librairie, jusqu'à tomber sur une jeune femme aux yeux noirs. Figée devant un rayon près de celui que farfouille Boone, il le dévisage sans chercher à se cacher. Son cœur fait un bond. Il le reconnait sans mal, c'est une amie de sa frère, sans parvenir à remettre un nom sur ce visage. L voyant immobile et muet, un fin sourire se peint sur les lèvres de la fille, qui tourne les talons. « Tu as changé, Belokan Foster. » Boone ne bronche pas. Il a apprit à ne pas réagir à ce genre d'attaques. Il y a parfois droit depuis sa sortie de Poudlard. Sauf que la fille attend. « En bien, j'espère ? » C'est à son tour de rester silencieuse. C'est sans doute une ancienne élève de Serdaigle. Et il sait qu'elle a raison. Il a beau être le seul et unique Belokan, à présent, il y a des détails qu'il doit modeler pour enfin se sentir totalement à l'aise. « Peut-être bien. C'est bizarre, depuis qu'on a quitté Poudlard, tu es plus... relax. Tes parents auraient-ils arrêter de te mettre la pression ? » Leurs parents ? Mettre la pression à Belokan ? Boone ne peut s'empêcher de grimacer face à cet odieux mensonge. La fille s'y méprend. Le prend pour une réaction direct à la situation qu'elle croit vraie. Mais il se reprend immédiatement et hoche vaguement le menton. « On peut dire ça comme ça. » Le jeu. Jouer le jeu. C'est devenu l'unique préoccupation de Boone. La fille, troublée, marmonne un vague « tant mieux » avant de regarder ailleurs, laissant à Boone tout le loisir de réfléchir. « De quoi suis-je accusé d'autre, madame le juge ? » La fille, alors, éclate de rire. Sans signes avant-coureurs. « Belokan ! Depuis quand as-tu le sens de l'humour ? » Il esquisse un sourire. Un sourire heureux. Un sourire entier. La vraie vie commence.

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve (...) magnifique ! J'ai vraiment adoré la lire, j'aime beaucoup l'histoire c'est super original et j'ai hâte de savoir la suite, ce que tu vas en faire (et désolé du temps que j'ai mis, j'ai du aller chez mes nonni et donc j'ai du m'interrompre en pleine lecture).

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !