NAME : Vance, originaire de France, ils plièrent bagage en Angleterre.  SURNAME : Emmeline, prénom qu'elle affectionne tout particulière ainsi que Rose, celui de sa grand-mère paternelle partie trop tôt. AGE : vingt-trois ans. PLACE OF BIRTH : née en France, dans une clinique parisienne. YOUR BLOOD : né-moldue, Emmeline comprit très vite que ce statut ne lui apportait pas de nombreux avantages. Malgré tout, la jeune femme est fière de ses origines et n'en changerait pour rien. MARITAL STATUS : célibataire, elle reste prisonnière de ses sentiments envers James Potter. JOB OR OTHER : auror en formation. YOUR WAND : en bois de sycomore, elle mesure environ vingt-trois centimètres et possède en son cœur un crin de sombral. PATRONUS CHARM : son patronus prend la forme d'un héron. BOGGART : depuis toute petite, la jeune femme a un mal fou à supporter les espaces clos, jusqu'à en devenir phobique. HOGWART HOUSE : le choixpeau l'envoya dans la noble maison de Helga Hufflepuff, probablement pour son grand sens de la justice.YOUR CHOICE : concernée plus que jamais par cette guerre, son statut de né-moldue la fixa rapidement sur ses choix. Engagée dans l'ordre du phénix, elle est prête à tout pour défendre leur cause et se battre contre le Mage Noir. MIRROR OF ERISED : elle y verrait James Potter, sans aucun doute, avec qui elle vivrait la vie dont elle avait toujours rêvé.

Assise sur une chaise de son appartement, Emmeline tenait entre ses mains la Gazette du Sorcier. Dans un long soupir, elle le posa sur la table qui se trouvait juste devant elle, le regard vide. Qu'allait-il leur arriver maintenant ? Les meurtres de né-moldus, ou bien de traîtres à leur sang se retrouvaient un peu trop souvent en première page selon elle. Cette situation était devenue beaucoup trop pesante, importante. Les persécutions se faisaient de plus en plus fréquentes, et la jeune Vance sentait parfois des regards lourds se tourner vers elle lorsqu'elle se rendait au Ministère. Emmeline y était en formation, et heureusement pour elle, elle avait assez de volonté pour pour ne pas sombrer. Au contraire, cela lui permettait même d'oublier son quotidien, ce qui aurait pu se passer et ce qui n'aura jamais lieu. Elle savait qu'en étant né-moldue, sa situation était délicate et qu'elle était plus en danger que d'autres. Ses parents lui diraient sûrement de fuir, d'aller en France, ou bien ailleurs, là où la guerre n'aurait eu aucun impact. « Sans moi. Allez-y, mais sans moi. » qu'elle répétait sans  cesse. Ils voulaient le mieux pour leur fille, et ils savaient également les dangers du monde sorcier. Alors ils pensaient bien faire. Seulement non. C'était son choix, à elle, et non pas le leur. Qu'ils partent, si l'envie leur prenait. Emmeline ne pouvait pas abandonner les siens, surtout pas après un tel engagement.

« Tout ira bien, Emmeline. Ne t'en fais pas. » Cette journée de travail aurait pu être banale, mais non. L'ancienne poufsouffle avait trouvé en Alastor Maugrey un mentor de qualité, mais également un homme en qui elle pouvait avoir confiance. Elle le connaissait bien, maintenant, et était même fière de cette relation que très peu de personnes pouvaient avoir avec le brillant auror. On le jugeait beaucoup trop rapidement, sur son caractère ou sa personnalité, mais elle le connaissait bien et savait que Maugrey ne se limitait à un homme froid. « Au contraire, Alastor. La situation ne cesse de s'aggraver. » Elle avait appris que Dumbledore avait fondé un ordre regroupant des sorciers se battant pour la même cause. Le Mage Noir ainsi que ses partisans faisaient trop de mal autour d'eux, et il fallait que les choses bougent. Son ami lança un regard rapide autour d'eux, avant de reconcentrer son attention sur Emmeline. « Albus compte sur des sorciers comme toi et moi afin de ramener l'ordre dans le monde sorcier. Tu en as certainement entendu parlé. » Un sourire se dessina sur le visage de la jeune femme. « Et donc tu le sais déjà. » Il termina sa phrase par un léger rire. Emmeline le savait, bien-sûr. « J'ai cru que tu ne me le proposerais jamais. » Sourire toujours accroché aux lèvres, elle poursuivit. « J'en serais presque vexée. » Garder le sourire, malgré tout. Rester forte, se tenir droite. Dans des moments comme ceux-là, on ne pouvait pas faire autrement.  La jeune Vance essayait de garder le courage, ne pas faiblir, alors que dans son fort intérieur, elle hurlait de détresse. Elle était prête, oui. Elle veillera à accomplir ses devoirs, aussi. Elle fera tout son possible pour protéger les siens, bien-sûr. Mais pas sans peur. Oh non. Tout le monde, même le plus brave, l'était. Seul un fou ne le serait pas.

« Pardon ? » Assise sur le canapé du salon des Vance, Emmeline observait avec intérêt la dame à l'allure étrange qui venait d'entrer chez eux. C'était bien la première fois qu'elle croisait une personne avec de tels vêtements, ou du moins pas en vrai. Elle avait l'habitude de voir ce costume – pour elle cela s'apparentait plus à un costume qu'à une véritable tenue – dans divers films ou séries qui passaient à la télé. Vêtue d'une longue cape noire, il ne manquait plus que le chapeau de sorcière et la baguette. « Monsieur et Madame Vance, votre fille, Emmeline, intégrera à la rentrée la plus grande école de sorcellerie : Poudlard. » répéta le professeur McGonagall. Jusque-là très concentrée, un large sourire vint se dessiner sur le visage de le petite fille, d'onze ans à peine. Alors qu'elle était vouée à un avenir des plus ordinaires, à savoir poursuivre ses études et de devenir avocate comme ses parents et elle le souhaitaient, cette nouvelle venait briser leurs plans. Et cela n'était pas sans plaire à Emmeline, qui était ravie. Plus jeune, comme la plupart des enfants, elle avait longtemps cru aux pouvoirs de la magie. Elle s'amusait même à prononcer des formules tout droit sorties de son imagination mais ne constatait jamais de résultats. Perdue dans ses pensées, elle fronça légèrement les sourcils. Si. Peut-être bien une fois. Elle se souvient de cet après-midi, dans sa chambre, où elle cherchait à attraper un objet un peu trop haut pour elle. Même après être grimpée sur une chaise, sa main ne frôlait que la hauteur de son armoire. Au-dessus et sur le bord se trouvait un livre d'histoires qui justement, traitait de magie. Après de nombreuses tentatives, le livre glissa légèrement vers l'avant, jusqu'à ce qu'il ne tombe. Aussitôt ce souvenir plus clair dans son esprit, elle n'hésita pas à le faire partager. Quelques jours plus tard, elle se retrouvait sur le Chemin de Traverse à acheter ses fournitures scolaires. Si la petite Emmeline avait toujours aimé accompagner ses parents dans les achats, elle était davantage enthousiaste cet été-là. Ses parents avaient finalement cédé, bien conscients qu'ils n'avaient pas réellement le choix. Leur enfant était une sorcière, et ils allaient devoir se faire à cette idée. Quant à Emmeline, son monde s'éclaircit soudainement, convaincue d'avoir trouvé sa véritable voie.

Installées non loin du lac, Amelia et Emmeline aimaient beaucoup se retrouver ici et profiter de leur temps libre à discuter. Les deux sorcières s'étaient rencontrées le jour de la rentrée, dans le train les menant à Poudlard. Alors que la né-moldue était seule dans un compartiment, elle regardait les parents faire signe à leurs enfants. Les siens n'avaient pas pu passer la barrière de la voie 9 ¾, n'étant pas doués de pouvoirs magiques. Elle avait donc fait ses adieux bien avant. La petite fille ne connaissait que très peu de choses concernant la sorcellerie, mais elle s'était tout de même documentée pour ne pas être totalement perdue dans ce monde qu'elle découvrait seulement. La voix de celle qui devint par la suite sa meilleure vint briser le silence du compartiment et elles passèrent une grande partie du voyage à discuter. Adossée contre un arbre, les yeux d'Emmeline se baladaient non loin de là, vers un groupe de sorciers bien connus. « Emmie, tu te fais du mal toute seule. Tu sais ce que j'en pense. » Le regard toujours tourné vers la même direction, la jeune sorcière restait silencieuse. Elle connaissait plutôt bien James, et malgré toutes les preuves qui se trouvaient devant elle, elle ne parvenait pas à lâcher l'affaire. Elle n'arrivait pas à le comprendre, en réalité. Cette Lily ne voulait pas de lui, et elle le lui avait fait comprendre bien plus d'une fois. Alors pourquoi s'acharnait-il lorsque près de lui se tenait celle qui l'aimait bien plus qu'une simple amie ? Emmeline n'était même pas sûre que James savait les véritables sentiments qu'elle entretenait à son égard, et que ce n'était pas uniquement de l'amitié. Au début, ce n'était qu'une petite amourette, un coup de cœur qu'elle oublierait rapidement. Et pourtant, elle persistait à croire, à espérer qu'un jour, il n'ouvre enfin les yeux. La pauvre petite pouvait attendre encore longtemps, puisque le jeune Potter ne comptait pas lâcher sa Lily-Jolie de sitôt. « Qu'a-t-elle de plus que moi ? » finit-elle par demander à Amelia, tournant enfin son visage vers sa meilleure amie. Elle ne cessait d'énumérer les qualités de la gryffondor, se comparant encore et toujours à une rivale qu'elle n'égalerait jamais. Lily était belle, intelligente, et douée d'une très grande âme. Face à cette beauté rousse, Vance ne pouvait pas grand chose. Elle se contentait donc de rester en retrait, à les observer, laisser les choses se faire, en espérant qu'un jour ou l'autre, son tour arriverait. Et il ne vint jamais. Elle ne restait que la bonne amie, celle qu'il pouvait considérer comme une sœur, celle qu'il n'avait jamais eu. Et cette pensée lui faisait mal, la blessait terriblement. Un jour, elle essayait de se convaincre, de se dire que c'était bien mieux que rien. Puis l'autre, elle en venait à regretter tout cela. L'avoir connu, s'être entichée de lui, être assez idiote pour imaginer un quelconque futur commun.

Comme à son habitude, Emmeline se rendait chaque jour au Ministère, y étant auror en formation. Lors de ces années à Poudlard, la sorcière ne savait pas vraiment vers quelle branche se diriger. Elle se débrouillait plutôt bien dans toutes les matières, hormis l'histoire de la magie ou encore la divination qui l'ennuyaient terriblement, et parvenait à obtenir des résultats satisfaisants. Auror n'était pas forcément un métier qui l'attirait au départ. Elle ressentait une grande admiration pour les personnes se lançant dans une telle carrière, mais elle restait toujours aussi indécise. Mais le  temps passait, et elle devait faire des choix. Alors lorsqu'elle apprit que James suivrait cette formation après Poudlard, cette information l'influença énormément dans son choix. Sotte, bien trop idiote pour planifier tout son futur sur cela, elle s'imaginait encore une fois un tas d'histoires qui ne mèneraient à rien. Plutôt tenace comme fille, elle ne perdait pas espoir, en se disant que ce n'était plus qu'une question de temps. De toutes façons, rares étaient les histoires d'amour du temps de Poudlard qui réussissaient réellement à durer au-delà de quelques années. Ils finiraient sûrement par se séparer, et James se rendrait alors compte qu'Emmeline était là pour elle. Son amour, beaucoup trop envahissant, important et profond tournait à l'obsession. Elle n'arrivait pas à s'en défaire, et ses sentiments non partagés finissaient par la ronger de l'intérieur. Enfermée dans le statut de simple amie, elle faisait comme toujours preuve de patience. Mais le temps se faisait long, bien trop long. Comme à son habitude, elle passait la pause de midi avec ce dernier, qui était bien plus enthousiaste et agitée qu'à l'ordinaire. « J'ai quelque chose à te dire. » Bien curieuse de savoir ce qu'il avait à lui dire, l'ancienne poufsouffle arborait un sourire qui en disait long. Le moment qu'elle attendait depuis si longtemps allait peut-être arriver. « C'est à propos de Lily. J'ai décidé de ... » Attentive plus que jamais, elle s'attendait à tout, sauf à cela. « … la demander en mariage. Ce soir. » En l'espace de quelques secondes, elle sentit son monde s'écrouler. Ce en quoi elle s'était accrochée durant toutes ces années ne restaient que des rêves, des histoires inventées de toutes pièces et qui visiblement, ne se dérouleraient pas. La jeune Vance, bien que déçue et terriblement chagrinée par la nouvelle, garda le sourire. Un petit sourire, qui semblait beaucoup moins sincère et lumineux que d'habitude. « Félicitations. » disait-elle, le cœur lourd. « Je suis heureuse pour toi. » Quelques mots qui sonnèrent plus faux que jamais. La sorcière essayait de ne pas se laisser submerger par ses sentiments. Elle ne voulait qu'une seule chose, partir loin d'ici le plus rapidement possible. Ses dernières paroles lui écorchèrent les lèvres, elle avait dû faire d'une grande volonté et d'une prise sur soi pour réussir à les prononcer. Elle détourna les yeux quelques instants, prenant une profonde inspiration. Elle sentait qu'elle allait craquer, mais elle ne le pouvait pas. Elle finit par se racler la gorge, avant de reprendre. « Je vais me chercher un autre jus, tu en veux ? » D'un signe de tête, il lui indiqua que non. S'éloignant alors de lui, elle espérait que cette journée se termine le plus rapidement possible.

La démarche lourde, le pas lent, Emmeline quittait le Ministère fatiguée par cette longue journée de travail. Fatiguée, fatiguée de se battre pour rien, fatiguée des sentiments qu'elle éprouvait pour James. Elle ne voulait pas retourner chez elle. Il y faisait bien trop sombre et froid. Mais surtout, elle ne voulait pas être seule. Ce soir-là, elle eut le choix entre deux personnes, se rendre chez Amelia, ou bien chez Gideon, son meilleur ami. Elle laissa échapper un petit rire nerveux, se disant qu'elle avait déjà bien assez embêtée la gryffondor, qui ne cessait de la mettre en garde. Les deux années qui séparaient Emmeline de Gideon ne les empêchèrent pas de devenir amis. Discret et solitaire, ils parvinrent tout de même à se connaître, devenant alors un véritable soutien l'un pour l'autre. Elle ne savait pas pourquoi, une envie soudaine sûrement, mais elle voulait le voir lui. Et personne d'autre. Juste Gideon. Sur le pas de sa porte, elle ne réussit pas à contenir ses émotions plus longtemps lorsque le fils Prewett vint lui ouvrir. Le pauvre ne devait pas s'attendre à retrouver une Emmeline en pleurs, bien qu'il se doutait très bien de l'origine de ses mots. « Ce n'est pas juste. » répétait-elle dans des chuchotements presque inaudibles. Les yeux embués de larmes et la vision brouillée, elle partit s'installer sur le canapé. Elle connaissait les lieux tellement bien que malgré tout, elle pouvait s'y rendre sans problèmes. Les larmes perlaient le long de ses joues rosées et il ne fallut que quelques secondes avant que le jeune homme ne vienne la rejoindre. « James. » Il ne semblait pas même étonné. Il savait bien que cette histoire se terminerait de cette manière. James n'avait d'yeux que pour Lily, et tout le monde le savait. « Je suis là, ne t'en fais pas. » Il finit par enrouler ses bras autour du corps de son amie avant de l'attirer vers lui. Il allait faire de son mieux pour lui redonner le sourire, et l'aider à aller de l'avant. Et pourtant, il avait attendu longtemps. Beaucoup trop longtemps. Il ne supportait pas de la voir ainsi. Toujours contre lui, elle ne cessait de pleurer, totalement déchirée par la nouvelle. James voulait se marier. Avec Lily qui plus est. Mais elle ne pouvait pas le lui dire. Elle lui avait promis de garder cela secret. « Emmie... » Il plaça son index son menton, et releva légèrement la tête de la jeune femme. De son autre main, il essuyait les larmes qui coulaient encore et s'avança un peu plus vers elle, réduisant encore plus la distance qui les séparait. Elle ne réfléchit pas vraiment à ce qu'il se passa par la suite, et se laissa guider. Les lèvres de Gideon vinrent se poser sur celles d'Emmeline, qui appréciait cette sensation bien plus qu'elle ne l'imaginait. Ils auraient pu s'arrêter là, mais non. Ils finirent par passer la nuit ensemble, une merveilleuse nuit. Gideon avait toujours été là pour elle, dans les meilleurs moments, comme pour les pires. Elle s'était laissée aller ce soir-là, et finalement, cela ne lui avait pas déplu. Elle découvrit même une nouvelle facette de son meilleur ami, qui pourrait justement être bien plus que cela. Perdue, elle se rendit cependant compte que tout n'était pas mauvais. Que l'homme qui lui convenait se trouvait peut-être juste à côté d'elle. Elle avait cherché bien trop loin, alors qu'il était si près. Mais la jeune femme était encore bien trop aveuglée par ses sentiments pour James. Beaucoup trop. Il lui faudrait du temps pour s'en remettre. Enormément. L'ancienne poufsouffle en venait même à regretter d'avoir connu James, voulant l'effacer de sa mémoire.

Assise sur une chaise de son appartement, Emmeline tenait entre ses mains la Gazette du Sorcier. Dans un long soupir, elle le posa sur la table qui se trouvait juste devant elle, le regard vide. Qu'allait-il leur arriver maintenant ? Les meurtres de né-moldus, ou bien de traîtres à leur sang se retrouvaient un peu trop souvent en première page selon elle. Cette situation était devenue beaucoup trop pesante, importante. Les persécutions se faisaient de plus en plus fréquentes, et la jeune Vance sentait parfois des regards lourds se tourner vers elle lorsqu'elle se rendait au Ministère. Emmeline y était en formation, et heureusement pour elle, elle avait assez de volonté pour pour ne pas sombrer. Au contraire, cela lui permettait même d'oublier son quotidien, ce qui aurait pu se passer et ce qui n'aura jamais lieu. Elle savait qu'en étant né-moldue, sa situation était délicate et qu'elle était plus en danger que d'autres. Ses parents lui diraient sûrement de fuir, d'aller en France, ou bien ailleurs, là où la guerre n'aurait eu aucun impact. « Sans moi. Allez-y, mais sans moi. » qu'elle répétait sans cesse. Ils voulaient le mieux pour leur fille, et ils savaient également les dangers du monde sorcier. Alors ils pensaient bien faire. Seulement non. C'était son choix, à elle, et non pas le leur. Qu'ils partent, si l'envie leur prenait. Emmeline ne pouvait pas abandonner les siens, surtout pas après un tel engagement. « Tout ira bien, Emmeline. Ne t'en fais pas. » Cette journée de travail aurait pu être banale, mais non. L'ancienne poufsouffle avait trouvé en Alastor Maugrey un mentor de qualité, mais également un homme en qui elle pouvait avoir confiance. Elle le connaissait bien, maintenant, et était même fière de cette relation que très peu de personnes pouvaient avoir avec le brillant auror. On le jugeait beaucoup trop rapidement, sur son caractère ou sa personnalité, mais elle le connaissait bien et savait que Maugrey ne se limitait à un homme froid. « Au contraire, Alastor. La situation ne cesse de s'aggraver. » Elle avait appris que Dumbledore avait fondé un ordre regroupant des sorciers se battant pour la même cause. Le Mage Noir ainsi que ses partisans faisaient trop de mal autour d'eux, et il fallait que les choses bougent. Son ami lança un regard rapide autour d'eux, avant de reconcentrer son attention sur Emmeline. « Albus compte sur des sorciers comme toi et moi afin de ramener l'ordre dans le monde sorcier. Tu en as certainement entendu parlé. » Un sourire se dessina sur le visage de la jeune femme. « Et donc tu le sais déjà. » Il termina sa phrase par un léger rire. Emmeline le savait, bien-sûr. « J'ai cru que tu ne me le proposerais jamais. » Sourire toujours accroché aux lèvres, elle poursuivit. « J'en serais presque vexée. » Garder le sourire, malgré tout. Rester forte, se tenir droite. Dans des moments comme ceux-là, on ne pouvait pas faire autrement. La jeune Vance essayait de garder le courage, ne pas faiblir, alors que dans son fort intérieur, elle hurlait de détresse. Elle était prête, oui. Elle veillera à accomplir ses devoirs, aussi. Elle fera tout son possible pour protéger les siens, bien-sûr. Mais pas sans peur. Oh non. Tout le monde, même le plus brave, l'était. Seul un fou ne le serait pas.

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve vraiment top comme toujours pour toi Sevde et comme l'autre Emmeline n'a pas donné signe de vie, le rôle te revient

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !