NAME : Le patronyme n'est qu'une appellation comme une autre, il n'a jamais fait l'homme pour la brunette. Il ne fait d'ailleurs qu'être révélateur d'un passé, d'une histoire. Meadowes. Le nom de son père, un homme qu'elle a toujours beaucoup admiré pour ses valeurs et son ingéniosité. Un nom de famille relativement connu - mais néanmoins qui se font dans la masse - au sein de la communauté magique. SURNAME : Dorcas Ravenna. Ces deux derniers révèlent tout simplement les deux prénoms de ses deux grands-mères à la fois maternelle et paternelle. Deux femmes qu'elle aurait appréciée connaitre, mais le destin en a décidé bien autrement. AGE : Il y a quelques semaines, la jeune femme a tout juste fêtée ses vingt-et-une années. Un âge où la sagesse prône son chemin en parfaite maitresse. A dire vrai, il n'y a pas d'âge pour atteindre ce trait de caractère. PLACE OF BIRTH : Dorcas a vue le jour à clinique St Mangouste, à Londres (Grande-Bretagne). YOUR BLOOD : L'ascendance n'est un détail ayant une grande importance pour elle, bien au contraire. Issu d'une union entre un sorcier et une née moldue, la nature du sang de Dorcas se veut d'être mêlée. MARITAL STATUS : Fidèle en amour comme en amitié, Dorcas est de celles qui n'aiment qu'une seule et unique fois dans leur vie. Tourner la page comme on tourne celle d'un livre est beaucoup facile à dire qu'à exécuter. Elle est donc officiellement célibataire, mais en réalité les maux intérieurs sont bien différents. JOB OR OTHER : En dépit de son jeune âge, elle a rejoint la Brigade Magique au service du Ministère. En tant que jeune membre certes, mais sa formation actuellement démontre toute l'étendue de ses capacités. YOUR WAND : Taillée dans un du bois de pin pour souligner la force de la créativité et de la force de l'esprit, la baguette de Dorcas mesure  vingt-huit centimètres et demi et contient un crin de sombral. Légèrement incurvée, elle se veut avoir des prédispositions pour les enchantements. PATRONUS CHARM : Représentant à la fois l'intuition et l'acception du changement en l'avenir, et étant à la fois synonyme de douceur et de bonté, le patronus de Dorcas prend la force d'un cygne. Un animal emplit de grâce qui pousse à l'interrogation du mystère. Une réplique animalière plutôt intéressante en vue de son caractère. BOGGART : Son épouvantard va chercher au plus profond d'elle-même sa peur la plus sombre la plus déchirante. Une représentation d'elle-même complétement démembrée. HOGWART HOUSE : Lorsque ce bon vieux bout de chiffon a été posé au sommet de sa tête, la réflexion a durée un certain temps. Elle qui était persuadé finir chez les Poufsouffle, l'hésitation du choixpeau s'est porté entre les aigles et les lions. Et c'est finalement chez ses derniers que la jeune sorcière s'est vue conduite. YOUR CHOICE : Ayant toujours été pour la différence - qu'elle entrevoit comme une force -, ayant toujours été pour la mixité c'est tout naturellement que Dorcas a rejoint les membres de l'organisation de l'Ordre du Phoenix. Défendre sa famille, ses amis, voilà le but qu'elle s'est donnée. MIRROR OF ERISED : Elle y voit le visage de celui qu'elle a toujours aimée en silence puis ouvertement. Celui pour qui l'amour a véritablement pris un sens. Au sein du miroir, Remus lui sourit et lui tient la main.

DRIVE UPON THE MOUNTAINS ✻ La course dans la prairie de ton enfance est toujours égale à elle-même : vivace et endurante. L’herbe fertile et verte de la prairie te chatouille les chevilles, une sensation de caresse agréable que tu voudrais toujours ressentir car elle est le témoin d’une habitude, d’un amusement que tu serais la première à reconnaitre. Tu cours à en perdre la notion du temps. Tes boucles d’un brun d’ébène cascadent le long de ton dos, tes joues d’ordinaire aussi blanches que la porcelaine s’empourprent et ta respiration s’essouffle sous la demande de l’effort. Tes bras se balancent au rythme de ta course, tes boucles rebondissant sur tes épaules alors que tu accélères un peu plus en vitesse en direction de la maison familiale de ton enfance. « Attend-moi Dorcas ! Tu vas beaucoup trop vite ! ». S’exclames à n’en plus de voix ton jeune camarade qui peine à te suivre quelques mètres derrière. Sa remarque ne fait que déclencher ton rire. Un rire à la fois cristallin et légèrement moqueur qui retentit comme un petit son de clochette dans cet environnement où la nature expose ses droits naturels. Une fois la maison blanche et moderne de tes  parents en vue tu finis par mettre un terme à ta course effrénée. Ton souffle est saccadé et tu tentes de reprendre le contrôle de ta respiration cardiaque en prenant de grandes bouffées d’air. Cette demeure a toujours eu le don de te rassurer, d’être l’un de tes principaux points de repères. Et tu espérais ne jamais l’oublier. « Pourquoi cours-tu donc si vite tout d’un coup ?! ». L’interrogation d’Adrian te parvient alors soudainement à tes oreilles, et tu te contentes d’hausser les épaules en le considérant d’une expression mutine et impatiente. « Si tu as reçu ta lettre c’est que la mienne ne va pas tarder, voilà tout Adrian ! ». Lui dis-tu en souriant de toutes tes dents bien qu’une dent de lait – à savoir une molaire – venait de tomber la veille au soir. Le souffle court, ton meilleur ami se laisse tomber sur la pelouse fraiche que ton père venait tout juste finir de tondre. Il passe une main dans ses cheveux coupés court et blond, essuyant ainsi au passage une perle de sueur perlant le long de sa tempe. « J’en reviens pas … Tu m’as juste fait courir pour ça !? ». Tu lui lances une expression légèrement réprobatrice avant de secouer la tête, une mine légèrement boudeuse. « Mais attend un peu, je ne t’ai rien demandé moi, c’est toi qui m’a suivi ! ». Poursuis-tu en croisant les bras sur ton ventre comme pour accentuer davantage ta réflexion.  Alors que tu continuais de toiser ton ami, la voix coutumière et douce de ta figure maternelle t’arrache à ta mauvaise humeur passagère. « Dorcas ? ».  Son visage avenant et conciliant apparait dans l’entrebâillement de la porte d’entrée. Un magnifique sourire se dessine sur ses lèvres, une traduction de satisfaction qui t’indique clairement que la lettre que tu attendais tant à finalement finit par parvenir jusqu’à toi. « Une lettre est arrivée pour toi, viens l’ouvrir. Et toi Adrian vient donc prendre un peu de thé glacé ? ». Un sentiment intérieur d’excitation et d’anxiété nait soudainement au fond de toi, mais tu sais que tout – presque tout – finit par arriver pour une bonne raison. Tu lances un regard amusé au blondinet qui tu tends la main pour l’aider à se relever. Vous échangez un rire, avant de rentrer à l’intérieur de la maisonnée pour enfin y lire cette missive tant attendue.

DIFFRENT FACES, DIFFRENT PLACES ✻ C’est un ensemble de murmures et de quiétude qui t’entoure. C’est une ambiance festive pour les malicieux lions de ta maison qui viennent de remporter un important match de quidditch. Les acclamations et les félicitations grandissent crescendo au sein de la salle commune. Une humeur où la valeur et la force des Gryffondor prend tout son sens. Bien des fois la question s’est imposée à toi, de manière furtive bien que concrète mais tu avais été répartie au sein de la maison de Godric Gryffondor, une maison qui au fil du temps t’avait prouvée combien tu faisais partie de ses illustres élèves. Laissant au loin tes pensées divaguées, tu replonges tes prunelles dans le berceau de ton occupation première à savoir la lecture d’un livre de cours. Ces derniers comptaient beaucoup pour toi, et en dépit que tu sois une excellente élève tu appréciais toujours réviser un peu afin de ne pas te reposer sur des lauriers que tu ne préférais guère t’attribuer. La reconnaissance n’avait jamais fait partie de tes attentes, tu travaillais pour le plaisir et la découverte, parce que c’était nécessaire et précieux de connaitre des notions et à savoir les maitriser. L’ambition quand à elle, tu tentais de la mener avec humilité et pas à pas tu faisais tes choix. Les lignes de ton manuscrit glissent les unes après les autres, puis une autre page se tourne. Assise sur l’un des nombreux fauteuils en velours rouges, tu ne fais plus réellement attention à l’effervescence qui gagne désormais l’ensemble de tes camarades. Même Lily et Marlène semblent s’être laissées prendre au jeu et un simple regard en leur direction te laisse devin du restant de la soirée pour la plupart de tes condisciples. Pour autant, debout devant l’antre de la cheminée se dessine la silhouette élancée et coutumière de l’un des quatre compères. Quatre compagnons bien divergents mais pourtant si liés par le sens unique de l’amitié. Tu les connaissais assez bien, mais un seul en particulier parvenait à piquer ta curiosité comme jamais personne auparavant. Son air solitaire avait la particularité de mettre des mots sur des silences, la sincérité de ses yeux dépeignait une certaine douleur et sa tignasse légèrement en bataille le faisait paraitre beaucoup plus jeune que la réalité. Tous ces détails, tu étais parvenu à les comprendre en l’observant d’un bord lointain où il ne semblait guère te remarquer. Jamais tu n’avais recherché à être une source d’importance pour autrui. Pour autant, depuis bien des années désormais tu observais de loin la poésie d’un être humain qui tu avais appris à aimer sans même qu’il ne fasse attention à toi. Remus était un sorcier aussi silencieux que mystérieux. Un peu à ton image mais sa personne transpirait l’énigme. Ce voile transparent qui masquait sans doute sa véritable identité, tu la laissais filer car seule sa véritable essence comptait à tes yeux. Tu te perds un peu trop en le toisant du regard, tes pensées t’ont emportée bien trop loin. D’ordinaire vous vous croisez, vous vous toisez avant de vous éviter. Seulement aujourd’hui, à ce moment précis vos regards s’accrochent mutuellement. Incapable de t’y défaire, incapable de t’y soustraire, Remus rompt brutalement le contact de ses échanges lointain. Ton ressenti semble palpable. Tu baisses quelque peu la tête vers ton bouquin, le temps de reprendre tes esprits. Ces derniers semblent aussi barbouillés que lorsque tu avais tenté de boire du whisky pur feu lors de l’anniversaire de ton oncle Angus. « On n’est pas près de les faire redescendre de leur ambition démesurée. ». Soupire avec un réel amusement la jeune rouquine qui se laisse tomber sur l’un des accoudoirs du fauteuil. Elle te donne un léger coup de coude pour te montrer un peu la véritable ambiance qui a pris de l’ampleur depuis quelques minutes. Tu lèves les yeux au ciel avant de secouer la tête et de lancer une brève œillade en direction de la cheminée où un peu plus tôt siégeait Remus. Seulement ce dernier n’était plus là. Tu soupires, ce qui n’échappe guère à ta comparse des premiers jours. « J’aurai loupé quelque chose peut être ? Allez dis-moi … ». Le lourd regard de sens qu’elle te reproche soudainement est bien clair, la rouquine a vu claire comme de l’eau de roche dans ton jeu. Elle dépose les mains sur ses hanches, en haussant les sourcils. « Mais tu n’as rien manqué du tout, si juste une information cruciale pour les vérités du chiffre sept en arithmancie. ». Répliques-tu avec une certaine intonation ironique alors que tu te replonges dans ta lecture. Pour autant, ta camarade ne l’entendait pas de cette oreille. « Passe-moi les détails Meadowes, montre le moi juste d’un signe de tête ! ». Mentir à Lily était impossible, vous entreteniez toutes les deux une relation presque fraternelle comme les deux sœurs que vous ne seriez jamais biologiquement parlant. Fermant ton ouvrage, tu en profites pour balayer l’ensemble du salon d’un mouvement circulaire afin d’y repérer le jeune homme pour qui tes sentiments demeurent vivaces dans le silence. Rapidement tu parviens à le voir. Il te tourne le dos mais fait face à Peter avec qui il semble être en pleine discussion. « C’est Remus. ». Ta voix est à peine audible mais ta voisine y comprend l’essentiel. Elle te lance alors une expression encourageante que tu ne saisis pas tout à fait ou du moins que tu ne cernes pas. Tu fronces légèrement les sourcils en essayant de déchiffrer l’interprétation de son regard, mais cela ne donne pas grand-chose. Tu te lèves en direction du dortoir des filles se situant à l’étage, sans même te douter que le regard du jeune Lupin t’accompagne.

LEND ME YOU EYES, I CAN CHANGE WHAT YOU SEE ✻ « Bon travail Meadowes ! On se voit la semaine prochaine. ». T’indique ton supérieur avant de recouvrer la petite pièce qu’est son bureau. Certains de tes collègues avaient pour habitude de surnommé cette salle la remise, après tout son dix mètres carré n’était guère spacieux. Cette pensée te ramène souvent à ta première journée en ces lieux, celle où tu as rejoint officiellement la Brigade Magique. Ta formation  était tout ce que tu avais attendu depuis longtemps après l’obtention de tes ASPICS, elle rendait d’ailleurs tes parents fiers. Hochant la tête afin de saluer ton chef de secteur, tu poses un léger regard sur ton bureau qui apparait comme ordonnée, tu ne laissais jamais de la paperasse trainer, une vieille habitude qui te suit depuis toujours. Alors que tu enfiles ton manteau de saison, les chuchotements de conversations t’apportent le récit de résultats que tu connais déjà pour les avoir observés de nombreuses fois sur le terrain. L’angoisse au sein de la communauté magique ne fait que s’élargir, les sorciers prennent peur et s’inquiètent pour le futur. Un futur qui demeure encre bien incertain pour tous – ou presque –. La menace qui plane au-dessus du Ministère comme du monde des sorciers prend de l’ampleur en lourdeur, et l’épée de Damoclès se déverse un peu plus chaque jour qui défile. Les partisans du Seigneur des Ténèbres s’attisaient tous à la tâche pour recruter davantage de membres alors que ceux de l’Ordre se voulait beaucoup plus faible. Prendre part à la guerre c’était prendre le risque d’y mêler ses proches, d’y laisser sa propre vie mais cela bien que l’hésitation penchait énormément dans la balance, ta décision intérieure était prise depuis bien quelques temps déjà. Toutes ses victimes décédées … Le nombre ne cessait d’augmenter et chacun dans les locaux de cet étage comme des autres, savait pertinemment qui était l’auteur de ses crimes. La tension au Ministère se voulait plus difficile, la méfiance étant le premier fil conducteur de la duperie. Toi-même tu te doutais des autres, soupçonnant parfois certains des acteurs élémentaires du gouvernement mais avais-tu réellement les preuves pour en douter ? Tu ne jugeais jamais trop rapidement, tu observais toujours avant d’émettre ton avis. Cependant les temps avaient changés et le terme terreur revenait souvent au fil des discussions. L’époque noire de cette année prendrait-elle un jour une autre teinte de couleur ? Peut-être, tu le souhaitais. Tu connais le Département de la Justice Magique comme ta poche pour avoir souvent rendu visite à ton père qui y travaille également. Le croiser est devenu de plus en plus rare, les affaires de jugement étant de plus en plus nombreuses à s’entasse sur son bureau. Tu prends l’ascenseur jusqu’au couloir principale. Le carrefour des arrivées et des départs est toujours aussi dense, la sécurité a été renforcée par mesure de précautions mais est-ce vraiment utile ? Cela rassure surtout les employés du Ministère. Sans avertissement tu transplanes en direction de ton appartement. Ce dernier se situe en plein centre de Londres. Situé au-dessus d’un vieux disquaire, il t’offre le foyer et l’indépendance que tu as tout juste besoin lorsque cela te le permet. Claquant la porte de l’entrée, tu laisses ta veste glisser sur le sofa, ton regard étant automatiquement attiré par la présence intense et brillante des étoiles. Ces dernières te rappellent la situation délicate dans laquelle se trouve Remus. Vous aviez d’ailleurs passés beaucoup de temps à parler de tout et de rien ensemble, comme l’aurait fait de vieux amis d’enfance. Ce genre de discussion vous ne les aviez jamais à Poudlard, mais tu ne le regrettais pas. Vous aviez franchis un cap, mais il maintenait toujours une distance entre vous deux. Sa divergence de lycanthropie ne le rendait guère monstrueux à tes yeux, il le rendait unique mais pas différent. Le miaulement de ton chartreux t’arrache à la contemplation du plafond du ciel. Arrondissant son dos, il vient se caresser autour de tes cheveux déclenchant ainsi son ronronnement. Tu esquisses un sourire amusé aux commissures de tes lèvres, tout en le prenant dans tes bras. « Ah mon bon vieux Grimalkin qu’est-ce que je ferai sans toi ! ». En constatant que tu venais d’émettre cette pensée à voix haute, tu te sens ridicule ce qui provoque une certaine hilarité dans ta situation. Tu aurais appréciais que l’être pour qui tu nourris des sentiments depuis tant d’années soit auprès de toi, qu’il te confit ses craintes et qu’il sache au travers de tes yeux comment tu le perçois. Tes sentiments ne semblaient guère être un vecteur pour t’exprimer. La sonnerie de ton logement retentit. Fronçant légèrement les sourcils quelque peu sur l’avant-garde de la méfiance. Ton félin saute sur le rebord de la fenêtre, ta main gauche se pose sur ta baguette magique que tu finis par serrer. Tu ouvres la porte d’un coup sec pur finalement tomber sur un visage que tu n’attendais pas à trouver sur la pallier de ta porte. « Il fallait que je te vois. ». Le timbre de voix de Remus semble résolu presque déterminé mais une légère teinte ses paroles semble le trahir dans son élan. Tu croises les bras sur ta poitrine, soulagé de l’apercevoir devant toi. Ta perplexité est bien expressive dans ton regard, mais tu sais que cela à un rapport avec votre dernière dispute quelque peu glaciale de l’autre soir. « Je suis devant toi, mais cela ne change rien Remus. Je me fiche pas mal de ta différence, que tu sois un loup ou non ne … ». La fin de ta phrase se perdit au contact de ses lèvres. Les siennes étaient désormais mêlées aux tiennes, déployant une saveur de passion à la fois électrique et sucrée. Son baiser se fit timide avant de devenir plus ambitieux, plus passionné. Son corps musclé se rapproche davantage du tien, tes mains glissant dans sa crinière légèrement en bataille. Sa main descend le long de ton dos qui frissonne au contact de son échine contre la tienne. La porte claque à nouveau, vous sortant tous les deux de cette transe imprévisible donc vous êtes tous les deux victimes. La réalité reprend ses droits dans l’expression faciale du jeune sorcier qui se recule dos collé contre la porte. « Je ne peux pas te faire ça Dorcas … ». Sa réplique n’est qu’un murmure, le souffle chaud de son haleine dansant sur tes lèvres. L’espace d’un instant le silence s’installe, tu entrecroises vos doigts d’une main avant de te lui glisser à l’oreille d’une voix douce et emplit de sincérité. « Quand vas-tu enfin comprendre que je me fiche de tout ça. ». Ton assertion dépeint toute l’affection que tu peux lui porter, toute la confiance que tu as en lui mais également toutes les années que tu as passé à l’attendre, à n’aimer que lui. D’un geste naturel, il dépose son front contre le tien, sa main libre caressant ta joue. « Je finirai par te blesser … ». « Tu ne le feras pas, la pleine lune a ses jours comme tu as le droit d’avoir les tiens. ». Déclares-tu toujours d’un ton calme, toujours aussi confiant. Derechef, ta bouche rencontre de nouveau la sienne, à la différence que cette fois l’étreinte qu’il te donne est tendre et complice sans aucun retour en arrière.

COMPANIONS ON THE ROAD ✻ « Tu as au moins essayé de lui parler depuis ? ». T’interroge la jeune Evans alors que vous étiez toutes les deux de garde au repaire de L’Ordre. Contrairement à ce que tu pouvais en attendre et en dépit du manque de son absence, tu tentais au mieux de prendre le contrepied de la situation afin d’aller de l’avant. Ta rupture avec Remus demeurait bien récente, elle t’accablait d’une certaine pesanteur et l’affection que tu lui portais était toujours aussi présente. Les souvenirs ne s’effacent jamais, ils restent toujours profondément ancrés dans ton esprit et ta mémoire aussi tourmentée soit elle semble prendre un malin plaisir à te torturer. Tu ne voulais plus en parler, plus jamais mais comment mentir à sa meilleure amie ? C’était impossible. Lui confier votre séparation avait été des plus difficiles car jamais tu n’avais autant aimé un homme que Remus. Tout en lui parvenait à t’apaisait, à te donner la force de croire davantage en combat pour un avenir meilleur, seulement cet avenir que tu pensais vivre en sa compagnie se ferait simplement en solitaire.  Tu verses un peu de jus de citrouille dans une tasse à l’effigie de l’équipe de Quidditch du pays, un cadeau souvenir que t’avais ramené ton paternel lors d’une rencontre sportive à l’occasion. « Non, je ne l’ai pas fait. Il m’a bien fait comprendre qu’il ne pouvait plus continuer comme ça … J’ai saisi le message alors je le laisse tranquille. ». Dit d’un ton aussi plat bien que ta raison crier à l’opposition de la vérité. A force de temps, tu étais parvenait à te faire une raison, à mettre des œillères sur une vérité qu’intérieurement tu ne faisais que contester. Lorsque tu avais décidé de rejoindre le mouvement de l’Ordre, la décision de Dumbledore avait été des plus favorables et autant ta rationalité que ta force d’esprit avaient été bien mise en avant. La seule surprise t’ayant prise au dépourvu était le visage de Remus. Tu avais croisés ce dernier un peu plus tard après ton entretien. Vos prunelles s’étaient accrochées comme autrefois, au temps vous étiez encore des amants. Un temps où votre relation demeurait réciproque et où vous aviez de l’importance l’un pour l’autre. Tes sentiments à son égard ne cesseraient jamais quoi que tu puisses faire paraitre, quoi que les autres personnes en disent. Portant la tasse à tes lèvres, tu bois quelques petites gorgées de ta boisson. Son gout sucré et fruité te remémorent un flot de souvenirs passés bons comme mauvais, des moments où en catimini tu observais le plus solitaire des maraudeurs se plonger dans un livre. « Les choses ne peuvent pas se finir comme ça entre vous … ». Tu esquisses un sourire nostalgique emplit d’une tristesse tenue. « Et pourtant si Lily, je peux te l’assurer. ». Réponds-tu en posant ta tasse sur une vieille table en bois de chêne quelque peu fatiguée par les années. « Le bonheur ne frappe pas toujours à la porte de tout le monde, mais ça va aller. James et toi formaient un couple que j’admire beaucoup. Les divergences vous ont rapprochés d’une manière concise et ton futur bout de chou est là pour le prouver. ». Ton intonation de voix est calme et confiante. Quelques jours auparavant, Lily t’avait confié la découverte de sa grossesse ainsi que la demande en mariage de James. Tu avais conscience des réticences de Lily qui est été on ne peut plus justifiées par ces temps de crise. Tu la prends dans tes bras comme pour lui faire comprendre que tout ira bien de ton coté comme du tien, que tu seras toujours là pour elle. Votre amitié était un rempart de force et de confiance, un rempart qui fait grandir l’âme et qui nourrit les cœurs.  Son secret resterait bien conserver avec toi, et cela la rouquine le savait parfaitement. Un peu plus loin dans le couloir principal, des bruits de pas se font entendre. Le timbre fanfaron de Potter est reconnaissable, tu en profites pour sourire à Lily d’un air complice. Préférant reprendre l’étude d’un document, tu bifurques sur le côté où le regard du loup rencontre de nouveau le tien. Un silence s’installe, un silence où tellement auraient dû défiler mais rien ne se produit. L’expression de ses traduit un maelstrom d’émotions, quand à ton muscle primaire il ne fait que souffrir un peu plus.  Tu baisses la tête avant de prendre ta marche. Peu importe ce qui arrivera, peu importe si le hasard vous éloigne davantage, ton amour pour cet être sera toujours le même qu’au premier jour. Il est irrévocable.


BURNING MEMORY ✻ Occulte sa présence auprès de ta mémoire, laisse le passé n’être qu’illusoire. Laisse son reflet glisser entre tes doigts, c’est le seul moyen de regarder droit devant toi. Des mots, rien que des mots. Seulement à défauts de te les répéter encore et encore ce sont les maux de ta souffrance qui transperce le trou béant qui prend forme dans ta poitrine. Tout est bon pour t’occuper l’esprit : le travail, les missions de l’Ordre, les amis. La fatigue ne faisait que gagner en puissance au fur et à mesure. Si autrefois tu avais appréciais les longues nuits gracieuses et étoilées, aujourd’hui tu les appréhendais comme jamais auparavant. Son contact te manquait, son ombre te perdait. Les yeux clos, le sommeil avait fini par avoir raison de ta personne. Bien trop épuisé pour lutter contre la fatigue accumulée de ses dernières semaines, ton adresse et ton intuition se voulaient plus lente, tes gestes moins coordonnées. En dépit de ta ténacité, tu avais enchainé les erreurs d’où la blessure imposante qui ornait ton bras gauche. Une brulure que tu devais à l’un des mangemorts, faute d’avoir anticipé son attaque. Allongée sur le flanc sur le canapé de ton salon, tu dors d’un sommeil que tu souhaiterais on ne peut plus reposant mais ce sont des bribes d’images floues et peu louables que tu visionnes. L’une de tes mains serre ta baguette, une mesure de sécurité devenue permanente depuis quelques temps déjà. Du bout des doigts, sa main se frôle un chemin le long de ton échine dorsale, déclenchant ainsi un élan de frisson. Ses doigts replacent l’une des nombreuses mèches de tes cheveux d’un noir de jais qui s’échappe de ta tresse. Dès lors, tes paupières s’ouvrent, ta baguette magique pointée droit sur l’inconnu. Ce dernier ne l’est guère, il est tout simplement une connaissance, un camarade de longue date. L’expression de tes prunelles au couleur de l’écorce d’un arbre est impassible, sur ses gardes. « Ce n’est que moi Doe. ». T’informe Peter avec prudence et un air désolé dans la voix. Depuis quelques temps, le jeune homme venait te rendre visite et avait une tendance toute particulière de t’accorder son intention. Une intention que tu avais découverte avec beaucoup de surprise. Durant un temps, tu avais pensé que c’était Remus qui lui avait demandé de veiller sur toi, mais bien assez vite tu en avais oublié l’idée.  D’un geste rapide, tu abaisses ta baguette pour la poser sur la petite table basse. Tu passes nerveusement une main dans tes cheveux afin de calmer l’angoisse et la nervosité qui régit ton calme pourtant si patient et pas du tout impulsif de coutume. « Pardonne-moi Peter, c’est juste que je suis un peu à bout de nerf en ce moment. ». Il acquiesce d’un lent signe de tête avant de reprendre d’un ton plus plaisant comme pour alléger l’atmosphère. « Morphée te tend les bras pourtant ! ». Son rire t’arrache malgré tout une grimace mutine. Votre rapprochement – bien que soudain et passé sous silence – reste encore une révélation pour toi et l’amitié qui vous lie semble aussi solide que le sourire qu’il te donne. Le regard clair de Peter glisse vers ton bras gauche que tu as complétement oublié de soigné puisque tu t’étais endormie sans demander ton propre reste. « Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?! ». Son interrogation quelque peu bourrue souligne son inquiétude. Tu jettes une brève œillade au bras que les yeux de Peter ne cessent de toiser.  D’un simple haussement d’épaule, tu rétorques. « Une erreur de parcours lors d’une mission, je n’ai pas vu le sort de l’ennemi arrivé voilà tout … ». Ta réplique manque de vivacité, elle manque de réalité. Ton visage reste l’espace de quelques minutes figé sur ton bras. La main de Peter se pose sur l’une tes joues, t’incitant doucement à te regarder. Œil pour œil, c’était ce que semblait te souffler son regard. « D’ordinaire tu es plus vigilante que ça Dorcas. ». C’était vrai, tu n’irais pas le nier mais tu ne voulais pas dialoguer là-dessus. Son pouce caresse ta joue, et avec une infinie précaution le jeune sorcier te prend dans ses bras. Son étreinte est emplit d’une grande vérité que tu ressens au travers de la chaleur de ses bras. Cependant ce ressenti n’a strictement rien à voir avec celle de Remus. « Je serai toujours là, je t’abandonnerai pas Doe. ». Inconsciemment, tu avais l’impression que ses mots étaient destinés à son meilleur ami, mais cette supposition disparue aussi rapidement qu’elle était apparue. Ses mains caressent ton dos comme pour t’apaiser. Tu déposes ton menton sur son épaule fermant ainsi les yeux. Occulte sa présence auprès de ta mémoire, laisse le passé n’être qu’illusoire. Laisse son reflet glisser entre tes doigts, c’est le seul moyen de regarder droit devant toi. Certes, ce n’était que des mots peuvent changer le cours des choses. Et tout comme eux Remus avait suivi ce chemin. Une route où les sentiments se contentaient d’être maitres de vérités.

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve (...) ... J'ai pas de mots magnifique, géniale, renversante, parfaite, exquise, je sais pas, choisis Je vais dire ce que j'ai dis aux filles, j'ai longtemps cherché un lien que j'aimerais autant et tu mets fin à un an de quête par ta manière de voir le lien et de l'avoir écrit. C'est justement sublime, tu me donnerais presque envie de me mettre à écrire avec la seconde personne ! Ok j'arrête les éloges mais je suis amoureuse de ta fiche

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !