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Pia Dragovic SPELLS : 22
AVATAR : Sophie Turner
until the end | Sujet: girl on fire ಬ pia Mar 25 Juin - 23:03 | |
| pia lyssandra dragovic She's just a girl, and she's on fire ☞ The last enemy that shall be destroyed is death. NAME : Nom de famille laissant transparaitre les origines serbes de son paternel. Nom sous lequel on ne la désigne que très rarement. Parce que personne ne s'intéresse à ses origines, parce qu'elle ne voit nullement l'intérêt que ce dernier pourrait susciter. En effet, aucun Dragovic n'a jamais accompli quelque chose d'intéressant. Ce ne sont pas des grands sorciers ni des personnes ayant la moindre influence. Les Dragovic ne sont que des sorciers lambdas qui n'auront jamais aucun intérêt dans le monde magique. Pour elle, ce prénom n'est qu'une trace, indélébile de leur abandon. SURNAME : Pia fut le premier prénom dont on l'affubla et le sobriquet sous lequel la plupart des gens la connaisse. Son second prénom Lyssandra lui vient quant à lui de sa grand-mère. Cependant, peu de monde connait ce dernier. La demoiselle ne voit en aucun cas l'intérêt d'en dévoiler autant sur sa petite personne. AGE : Bien que certains la voient encore comme une adolescente candide, Pia est belle et bien âgée de dix-neuf ans. PLACE OF BIRTH : Pia naquit dans la ville de Miskolc en Hongrie, elle n'y passe toutefois pas assez de temps pour se rappeler avec exactitude de l'endroit. YOUR BLOOD : Le sang et sa pureté, oh, elle en a toujours entendu parler la gamine mais elle n'est pas vraiment concernée par cette volonté de garder le sang d'une lignée totalement sain. Le sien, il ne l'a jamais été. Sa mère est issue d'une famille dot le sang a été mélangé depuis plus de cent ans. Du côté de son père, la situation n'est pas très différente. Son propre grand-père est un né moldu. Ce qui de la demoiselle une piètre sorcière, du moins si l'on se réfère au sang qui coule dans ses veines.MARITAL STATUS : Pia est une éternelle célibataire plus par besoin que par envie. Parce que la demoiselle sait que toute émotion forte peut faire d'elle un être dangereux. Alors, elle protège les autres et elle-même en gardant son coeur et ses lèvres scellées. La plus longue relation qu'elle a eue avec un homme remonte à ses treize ans. Un simple baiser de deux secondes en compagnie d'un moldu lors d'une fête foraine. Un moment unique qui réapparait parfois dans ses rêves. Naïve et novice, nul doute qu'un homme pourrait facilement lui tourner la tête voir lui briser le coeur vu son manque total d'expérience dans ce domaine. JOB OR OTHER : Sans emploi est le terme qui désigne sa situation. Pia ne travaille pas, elle est généreusement logée et nourrie par son sauveur. Bien qu'un métier puisse l'ouvrir un peu plus au monde, elle sait, pourtant, que c'est mieux pour elle de ne pas créer de contact outre mesure. Qui plus est, vu ses maigres connaissances, elle aurait beaucoup de difficultés à trouver quelque chose. Sans le savoir, elle est toutefois utilisée à des fins peu sympathiques, telle une marionnette qui enflamme sur demande. YOUR WAND : La baguette de Pia ne mesure que vingt centimètres. Son coeur contient un plume d'hippogriffe tandis que le bois qui la compose est le Mélèze. Elle est relativement flexible. PATRONUS CHARM : Au vu de son niveau peu avancé dans l'étude de la magie, Pia est incapable de faire un patronus corporel. La demoiselle n'a donc aucune idée de ce à quoi pourrait ressembler son patronus. Dans son esprit, elle imagine bien un petit oiseau, souvent un colibri. BOGGART : Son épouvantard est elle-même. Tout d'abord, elle voit à la place de ses yeux deux flammes brulantes. Puis, c'est tout son corps qui prend feu, elle est incapable de se contrôler, incapable de s'arrêter et tout autour d'elle ne devient plus que flamme. Elle finit ensuite, attachée de toute part, prête à recevoir le jugement pour les crimes qu'elle aurait commis. HOGWART HOUSE : Pia n'a jamais mis un pied à Poudlard. La demoiselle aurait dû rentrer à Durmstrang, malheureusement, son sang n'était pas assez pur pour que les choses se passent de la sorte. La demoiselle fut donc malheureusement contrainte d'apprendre chez elle, comme d'autres enfants dans sa situation. Elle ne s'y connait donc que moyennement en magie et les sorts puissants seront toujours mystérieux pour elle. YOUR CHOICE : Pia ne prend parti pour aucun des deux, du moins si on lui pose la question, elle n'ira ni dans un sens, ni dans l'autre. Elle a toutefois compris que son sauveur semblait plus enclin à suivre le mage noir que l'ordre du phénix. Alors, elle fait de même si on l'oblige mais dans son fond intérieur, la demoiselle voit les choses différemment. Pour elle, considéré quelqu'un selon la pureté de son sang est totalement honteux. Elle-même en a souffert dans une autre mesure. Jamais elle ne se rangera mentalement aux idées de Lord Voldemort même si, pour ne pas se mettre en danger, elle pourra acquiescer qu'elle est de son côté. Ce que ne sait pas la demoiselle c'est que son sauveur se sert malicieusement d'elle pour effrayer encore davantage ses ennemis ou rallier des personnes mitigées à la cause qu'il défend. MIRROR OF ERISED : Elle se voit telle qu'elle est mais pourtant si différente. Elle n'est plus capable de faire la moindre étincelle, elle est maitre d'elle-même. Elle est également capable de grandes magies. Et à la fin, elle voit, près de lui, l'homme de ses rêves touchant son ventre qui s'arrondit, peu à peu... Une vie normale telle qu'elle en rêve depuis longtemps. QUE PENSEZ-VOUS DE LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? : Pour Pia, la valeur d'un sorcier ne dépend nullement de la nature de son sang. Seulement, la demoiselle n'est pas idiote, elle sait bien que peu de monde partage sa façon de penser. La valeur du sang est d'ailleurs quelque chose contre lequel elle a été confrontée depuis son plus jeune âge. Le trop grand pourcentage de sang moldu coulant dans ses veines l'a empêché d'avoir accès à Durmstrang. L'enfant a bien vite compris l'importance que pouvait prendre cette pureté pour autrui. Elle n'a d'ailleurs jamais éprouvé la moindre once de haine envers les sangs. Pourquoi vouloir à tout prix quelque chose qui n'arriverait jamais ? Qui plus est, sa maigre condition, bien que lui ayant fermée de nombreuses portes lui a au moins permis une plus grande ouverture d'esprit. Parce que jamais elle ne se permettra de juger quelqu'un sur ce critère du moins pas véritablement. Il lui est toutefois déjà arrivé de devoir argumenter sur la supériorité des sangs purs, chose stupide pour elle mais qui semble être un sujet sensible pour son sauveur. ÊTES-VOUS TERRIFIÉ PAR LA MENACE DE LORD VOLDEMORT ? COMMENT VIVEZ-VOUS CETTE SOMBRE ÉPOQUE ? : Pia ne fait pas partie de cette population totalement terrifiée par la venue du sorcier noir. Parce que rien, même pas Lord Voldemort, ne pourra prendre la place de sa pire peur. Ce qui la fait trembler sera toujours sa particularité et cette sensation de ne jamais pouvoir la contrôler. Alors, il est vrai que sa vie est peut-être moins tranquille qu’avant, qu’elle se sent plus en danger et bien moins rassurer par tout ce qui se passe autour d’elle. Le monde devient fou et partir en guerre pour une quête de sang pur est pour elle une totale hérésie. Seulement, Pia sait quand elle doit se taire, quand ses mots pourraient la conduire dans une mauvaise situation. La demoiselle essaye de rester le plus loin possible de toute situation qui pourrait la mettre en danger même si elle ne sait pas qu’elle est plus impliquée qu’elle ne le croit. La demoiselle se contente, comme depuis bien longtemps, de survivre, parce que la montée au pouvoir de ce sorcier n’a rien changé à sa malédiction, à part la rendre plus inconfortable. AVEZ-VOUS DÉJÀ COMMIS UN ACTE IMPARDONNABLE ? SI OUI LEQUEL ET QU'AVEZ VOUS RESSENTI ? SI NON, QU'EST-CE QUI VOUS POUSSEREZ A LE FAIRE ? : Même si elle le désirait de tout son coeur, Pia serait incapable de lancer un sortilège impardonnable. Ceux-ci sont bien trop compliqués pour sa pauvre maitrise de la magie. Cependant, et malgré elle, la demoiselle a bien failli plus d'une fois commettre un acte impardonnable. Parce qu'elle est un monstre. Parce qu'elle abrite en elle un volcan prêt à exploser et à tout détruire sur son passage. Dans son esprit étrange, elle commet un acte impardonnable dès qu'elle perd le contrôler de son don. Dès qu'elle met autrui dans une situation délicate. Sa réaction, face à l'ampleur des dégâts qu'elle crée, est toujours la même. Pia se referme sur elle-même, se tient en boule tout en tirant sur l'élastique qui orne son poignet. C'est le seul moyen pour elle de se calmer, de contenir un peu plus longtemps la coulée de lave sortant de sa mauvaise âme. QUE SERIEZ VOUS PRÊT A FAIRE SI LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES SE TENAIT DEVANT VOUS, PRÊT A VOUS TUER ? TRAHIR VOS AMIS, MOURIR, DONNER DES INFORMATIONS ? : Mourir serait la réponse qui conviendrait le mieux des trois? même si aucune ne lui plairait nullement. Seulement, vu les maigres relations qu'elle entretient avec autrui, elle ne connait personne qu'elle pourrait considérer comme son ami au point d'avoir une quelconque information lui permettant de les trahir. Qui plus est, cela n'est pas vraiment dans sa nature première d'agir de la sorte. Quant à donner des informations, elle ne le pourrait guère. Pia ne sait rien du moins, rien qui intéresserait véritablement quelqu'un comme le seigneur des ténèbres. Elle ne lui serait donc pas d'un très grand intérêt dans ce domaine. Cela ne lui laisserait plus comme choix que d'accepter une mort lente et douloureuse. Oh pas de gaité de coeur mais cela serait bien mieux que la quatrième solution. Parce qu'il pourrait apprendre pour elle, pour son feu brulant et l'utilité certaine qu'il pourrait en tirer, alors, il vaut mieux mourir. Le trépas plutôt qu'être une marionnette, belle idée à laquelle elle pense croire. Naïve enfant, elle ne se rend nullement compte que cela est déjà arrivé, qu'elle est déjà, malgré elle, ce pantin articuler pouvant servir à de néfastes desseins. QUE VOUS INSPIRE LE MINISTÈRE DE LA MAGIE ET SA MINISTRE ? : La politique, cela n'a jamais été sa tasse de thé. Alors, le ministère de la magie reste encore quelque peu obscur pour elle. Elle en comprend cependant les principales caractéristiques ce qui lui suffit amplement. Quant à la nouvelle ministre de la magie, Pia est assez satisfaite de voir une femme au pouvoir. De ce qu'elle a retenu, l'ancien ministre en place n'a pas fait que des bons choix. Elle trouve d'ailleurs agréable de voir une femme prendre les devants là où des hommes n'avaient pas osé. Oui, elle voit bien en Millicent Bagnold quelqu'un qui pourrait redresser quelque peu la situation. Après, elle n'en reste pas moins une sorcière qui même si elle a de bonnes idées pourrait très bien finir par mourir pour défendre ces dernières. Oh, ce n'est nullement ce que Pia souhaite même si son sauveur n'apprécie que peu cette demoiselle. C'est pourquoi elle garde ses idées pour sa petite personne, pour ne pas le froisser. QUE VOUS INSPIRE L'ORDRE DU PHOENIX ET ALBUS DUMBLEDORE ? : Le résultat obligatoire de la montée de la pensée pro sang pur. Parce que l'homme n'a jamais été assez fou pour se laisser totalement faire, alors il se bat pour une cause qu'il semble juste. Pia n'est pas assez courageuse pour agir de la sorte mais elle se range sans le moindre doute du côté des partisans de l'ordre même si elle ne montre aucun signe extérieur allant dans ce sens. Elle sait que son sauveur ne serait nullement de son avis et elle ne désire en aucun cas le mettre en colère. Alors, elle garde pour elle sa préférence. Quant à Albus Dumbledore, même un sorcier vivant sur un autre continent sait, sans aucun doute de qui il s'agit. C'est surement l'un des sorciers les plus connus après Merlin. Alors oui, Pia l'admire énormément pour tout ce qu'il a pu accomplir et ce qu'il fera surement encore pendant de longues années. QUE VOUS INSPIRE LES MANGEMORTS ET LORD VOLDEMORT ? : L'expression même de la folie. Pourquoi s'amuser à juger les gens sur quelque chose comme la nature de son sang ? La demoiselle ne comprend pas vraiment ou plutôt, elle a du mal à imaginer que des gens sont prêts à faire la guerre pour prouver la suprématie de ce qui coule dans leurs veines. Cependant, la demoiselle ne criera jamais cette façon de penser. Parce qu'elle sait qu'il est facile d'attirer à soi les êtres noirs et qu'elle désire les garder à distance même si son propre sauveur lui semble de plus en plus se rapprocher du côté obscur. Oh, il ne lui en parle pas vraiment. Il la laisse ignorante. Cependant, ce qui ne changera jamais c'est que Pia ne désire pas être confrontée à un mangemort ou à Lord Voldemort. Elle considère les premiers comme des créatures tout droit sorties de l'enfer et le second comme un fou désirant quelque chose de totalement impossible. Si elle savait que sans s'en rendre compte, elle côtoie les premiers plus qu'elle ne le désire et qu'au nom du second, sa malédiction s'est déjà répandue à l'une ou l'autre occasion.
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Ses doigts fins refermèrent la gazette des sorciers qu'elle déposa sur la table basse. Ses yeux n'arrivaient malheureusement point à se détacher de la une. Les images bougeaient comme pour torturer encore davantage son esprit. La mort, voilà tout ce que voyait la jeune femme. Pia ne comprenait pas comment tout avait pu changer de la sorte. Comment la situation avait pu à ce point dégénérer. Une maison en flamme, un signe noir dans le ciel et des morts... Comment pouvait-on faire cela ? Comment pouvait-on envisager de détruire une famille car son sang n'est pas considéré comme pur ? Elle ne comprenait pas... La demoiselle était totalement perturbée par l'horreur qui découlait sous ses yeux. L'incompréhension était totale, peut-être parce qu'elle croyait encore à la vie, que même si elle était un monstre, elle pensait que le monde continuerait à tourner normalement. Mais il devenait fou, pour une question de sang. Oh, elle, elle ne pouvait rien faire, à sa maigre échelle, mais elle avait entendu parler de personnes qui se battaient pour que les choses changent pour que la situation devienne plus sympathique. L'ordre du phénix, c'est ainsi qu'ils se faisaient appeler et de son regard parfois encore enfantin, elle les trouvait fous mais braves car ils défendaient et protégeaient ceux qui n'avaient rien demandé. Depuis la montée de Lord Voldemort, Pia en arrivait parfois à penser à sa famille, à ces gens qui l'avaient laissée sans la moindre gêne. Elle se demandait si les soucis se faisaient sentir jusque dans leur contrée, si son grand-père avait reçu des menaces de par la nature moldue de son sang... « Je vois que tu as lu le journal... » La demoiselle ne l'avait pas entendu arriver, comme bien souvent. Son sauveur était une ombre tapie dans le noir contre laquelle elle ne pouvait rien. Comme seule réponse, elle se contenta d'acquiescer. Elle était ainsi, jamais de paroles inutiles ou simplement pour ne pas sortir le mot de trop. Pia savait qu'il était facile de le mettre en colère, surtout si son sauveur continuait sur ce sujet. « S'ils avaient été des sang purs cela ne serait jamais passé. Parce qu'ils auraient sûr comment gagné, parce que la magie est plus facile à réaliser quand elle n'a jamais été souillée. » Elle n'était nullement de son avis et ses mots la choquaient légèrement cependant, elle ne le contredit nullement. Pire, son visage affichait une moue parfaitement immobile comme pour masquer chaque émotion qui pourrait traverser son minois. Elle savait qu'il pourrait facilement la déchiffrer, alors, elle se protégeait parce qu'il n'était pas bon posséder des idées divergentes des siennes. Pour elle, la pureté et la magie n'étaient pas liées. De grands sorciers pouvaient-être moldus et d'autres qui étaient pourtant sans purs pouvaient se révéler de piètre magiciens. Non, elle n'était nullement d'accord avec son point de vue mais personne ne s'intéressait à ce qu'elle pouvait bien penser. « Que penses-tu de tout cela Pia ? » Il était extrêmement rare qu'il agisse de la sorte. Savoir ce qu'elle pensait n'était pas sa priorité première et elle ne l'avait jamais été. La gamine n'était pas stupide, du moins, pas autant qu'il semblait le croire. Jamais elle ne lui révèlerait sa façon de penser, du moins, pas la véritable. Parce qu'il n'aimerait pas. Parce qu'elle comprenait peu à peu que son saveur ne portait pas les moldus et les nés moldus dans son coeur. « Que les sang purs n'auraient jamais dû s'associer à des sang de bourbe et pourrir leur sang. » Chaque mot lui écorchait l'intérieur de la bouche. L'expression sans de bourbe lui donnait la nausée. Elle la trouvait dégradante et totalement injustifiée. Cependant, elle n'avait pas le choix. Caché et mentir, voilà comment elle avait toujours survécu et elle continuerait sans nul doute d'agir de la sorte pendant un long moment. « Il est d'ailleurs étrange de constater que personne n'ait pensé à commencer une rébellion bien plus tôt. Le monde magique est infesté depuis tellement de temps qu'on aurait fini par ne plus avoir aucun sang pur. » Le sauveur semblait content de la réponse formulée tandis qu'elle se dégoutait elle-même. Non, le sang n'avait aucune importance dans sa vie contrairement à celle de l'homme qui lui faisait face. L'homme vint calmement se placer derrière elle et tapoter sur son épaule droite comme pour la rassurer, comme pour lui faire comprendre qu'elle avait passé le test avec succès ou du moins, un premier essai. ☞ It is our choices that show what we truly are. | | | PERSONNAGE : Inventé mais le personnage pourrait changer cela l'obtention ou non du don . CRÉDITER : tumblr + wamenof thrones. |
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Dernière édition par Pia Dragovic le Ven 28 Juin - 14:45, édité 5 fois |
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until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mar 25 Juin - 23:03 | |
| Undesirable no. one Everybody stares as she goes by cause they can see the flame that's in her eyes ☞ Killing is not nearly as easy as the innocent believe. UNE POTION : Élixir d'Euphorie. UN MALÉFICE : Furnunculus. UN LIVRE POUR SORCIER : Rencontres enchantées. UNE FRIANDISE : Fizwizbiz. | | | UN OBJET MOLDU : un système d'arrosage automatique. UN SORCIER CÉLÈBRE : Cliodna. UNE COULEUR : le bleu azur. |
just a child. Le soleil était au zénith et elle gambadait, comme l'aurait fait tout autre enfant de son âge. Comme tout autre sorcier qui vivait dans la petite communauté magique dans laquelle elle avait élue domicile depuis peu de temps. Parce qu'il fallait déménager quand elle faisait des bêtises, cela elle l'avait compris et pourtant, son esprit sauvage l'empêchait de bien agir. Il fallait qu'elle reste dans la petite roulotte, dans sa petite chambre, qu'elle ne fasse aucune bêtise, qu'elle ne se montre pas à autrui. Mais elle, petite fille, elle désirait l'aventure, sentir le soleil contre sa peau, alors, elle passait par la fenêtre, elle s'amusait, comme toute autre gamine de son âge. Elle dansait, les pieds nus, dans l'herbe folle, tout en offrant son sourire au monde, parce qu'elle n'avait peur de rien. Parce qu'elle était douce mais forte, qu'elle était bien trop jeune pour véritablement prendre conscience de tous les dégâts qui pouvaient être sien. La petite elle s'amusait, avec les autres, avec ceux qui ne connaissaient pas ses dégâts, qui ne savaient pas ce dont elle était capable. Il la prenait pour une jeune sorcière comme eux. Quelqu'un qui n'était pas encore capable d'une magie bien avancée mais qui comme tout jeune sorcier avait eu droit à des évènements inexplicables. Les siens l'étaient sans doute plus que pour d'autres. Des enfants et des jeux, une balançoire comme on pourrait en trouver tant d'autres et pourtant objet de tellement de convoitises. Elle s'y installa, caillement, doucement, faisant monter son corps frêle vers le ciel, comme si elle était un oiseau capable de s'envoler. L'envol ne fut que de courtes durées, quand elle fut poussée, sans ménagement par un autre enfant. Un petit merdeux, au regard dur, qui se moquait d'autrui, du monde, du mal qu'il pouvait bien faire vivre aux autres. Elle, c'était juste une gamine, un petit être qui ne demandait rien et surtout qui réagissait comme quelqu'un de son âge. Parce qu'elle ne voyait pas le mal qu'il y avait à ressentir de la colère envers ce petit garçon. Elle ne comprenait pas l'interdit qui pouvait résider en cette sensation brulante. « Tu vas le payer. » Elle lui en voulait, elle le désirait mort ou blesser. Parce qu'une gamine, ça réagit de la sorte, ça agit avant même de penser et il n'y a rien de dérangeant là-dedans. Parce qu'une petite fille ça ne peut pas faire de mal sauf quand elle n'est pas normale. Ses yeux s'étaient remplis d'une couleur ambrée proche de la braise tandis qu'une petite flamme avait pris possession du bout de ses doigts. Une sensation de pouvoir, de bien être qui la saisissait de toute part sans même qu'elle ne s'en rende compte. Parce qu'elle était bien, forte comme aurait pu l'être tout autre enfant à sa place. Ses mains se trouvaient trop proche du sol et avant même qu'elle ne puisse véritablement en prendre conscience, une odeur âcre de brulée envahit ses délicates narines. Un peu de fumée qui se transforma trop vite en quelques flammes, elle ne craignait rien mais le feu ne pouvait en engendrer que davantage. Son pouvoir incontrôlable n'était que renforcé par celui de la nature. Marionnette incapable de comprendre ce qu'elle venait de faire, elle entendait les cris horrifier du gamin qui voyait une sorcière faire bien plus qu'elle ne le devrait. « Aguamenti » L'eau détruisait peu à peu le feu, l'eau d'une baguette, d'une autre, d'encore une autre,... Il ne resta plus qu'une petite fille, toute mouillée, apeurée, ne comprennent rien à ce qui venait de se passer. Incapable de s'exprimer, d'agir, de réagir. Elle était dépassée par quelque chose d'incompréhensible et elle n'aimait pas, tout ce monde qui la regardait, qui la dévisageait comme si elle était un monstre de foire... Une force la fit se relever, douloureuse, violente, brutale. Avant même de comprendre ce qui se passait, la petite était debout, avançant avec difficulté, les larmes aux yeux, prisonnières sans même le vouloir. « Je t'avais pourtant dit de ne pas sortir ! » La voix de sa mère est dure et froide, comme si tout amour maternel avait disparu de son âme. Elle, elle obéissait, parce que même si elle voulait filer de toutes ses forces, elle savait qu'elle n'en aurait nullement le droit. Parce qu'elle avait vu, dans les yeux de sa propre mère, quelque chose qu'elle n'aurait jamais pensé trouver, l'impression qu'elle ne l'aime plus mêlée à quelque chose qu'elle ne comprend pas encore. Une sensation étrange, mauvaise, qui prendra plus tard le nom de monstre, sa mère la voit comme tel.
La première baguette, l'impression de devenir une sorcière à part entière, tout cela, s'était passé, depuis maintenant bien longtemps. Oh, la demoiselle n'avait pas tenu bien longtemps avant de se désintéresser quelque peu de cet objet. Oh oui, une baguette, cela pouvait avoir de nombreux avantages, elle pouvait faire de la magie sauf que tout cela n'était pas aussi facile qu'elle l'aurait pensé. Parce qu'elle n'allait pas à l'école, parce que ce n'était pas des professeurs compétant qui lui prodiguaient les meilleurs conseils pour y arriver. Non, elle ne pouvait compter que sur sa mère qui était bien loin d'être une bonne pédagogue. Parce que contrairement à sa fille, elle possédait des prédispositions qui lui avaient permis d'acquérir un bon niveau. Pia avait, quant à elle, plutôt hérité du talent de son père qui était bien loin d'être bon. La demoiselle se dispersait trop vite et n'avait pas une bonne prononciation. Ses gestes étaient loin d'être fluides et son envie disparaissait à chaque nouvel échec. Non, elle n'était pas la meilleure et elle ne le serait sans doute jamais. « Lounos... » Mais rien ne se passa, sa baguette resta intacte et elle sut qu'une fois encore, elle n'avait pas réussi. Pia n'aimait pas cette sensation d'échec qui suintait de chaque parcelle de son corps et puis, le visage désolant qu'affichait sa pauvre mère. Était-elle si mauvaise que cela ? Elle ne savait pas, elle n'avait aucun autre sorcier de son âge à qui se comparer. Parce qu'on ne cherchait pas vraiment à entre en contact avec elle. On préférait la fuir, la garder éloigner parce qu'on disait qu'elle portait malheur. La fille folle, celle qui ne pouvait pas sortir du moins, pas sans surveillance. Pia poussa un long soupir de mécontentement. Voilà plus d'une demi-heure qu'elle essayait de lancer ce fameux sort et rien n'y faisait. « Lumos Pia, LU MOS pas lounos ! » Elle lisait de l'exaspération dans son regard mais que pouvait-elle y faire ? Rien, ce n'était pas de sa faute si elle ne comprenait pas les subtilités d'un art qui lui était, jusqu'alors, inconnu. Elle ne pouvait pas forcer son cerveau à acquérir, trop rapidement, une compétence qui n'arrivait point. « Cela fait une semaine que je répète ce stupide mot et rien ne sort de cette stupide baguette. » La demoiselle lâcha le bout de bois sur la petite table ce qui ne fit qu'énerver encore davantage sa pauvre mère. Elle non plus n'aurait jamais pensé que donner des cours à domicile puisse se révéler aussi difficile. Personne n'avait imaginé la chose parce que c'était tout simplement impossible à savoir. Une situation changeait d'une autre et la sienne était particulièrement mauvaise. L'intention première de sa mère fut de crier légèrement mais elle se ravisa, se rappelant combien la moindre petite saute d'humeur pouvait conduire à bien davantage. « Il est important pour tout sorcier et sorcière de savoir s'éclairer dans une nuit noire. Tu auras plus besoin de ce sort que tu ne le crois... » La mère essayait de garder son calme tandis que la gamine, elle n'était pas de son avis, parce qu'elle ne voyait pas en quoi elle aurait besoin de cela. Parce que, dans son esprit, l'adolescente voyait un tout autre moyen d'arriver au même résultat sans pour autant utiliser sa baguette magique. Fermant doucement les yeux, la demoiselle se concentra doucement, cependant, elle n'y arriva point. Ce n'était pas facile, surtout pas sur commande. Au contraire, cela n'arrivait jamais quand elle le voulait vraiment. La petite enfant reprit une grande inspiration et réessaya. Elle se concentra sur quelque chose lui permettant de faire monter la chaleur sans qu'elle ne devienne instable. Elle prit comme point de repère le chant du rossignol qu'elle observait depuis la fenêtre de la cuisine. Au début, ce ne fut rien, puis, elle le sentit, ce petit déclic qui n'arrivait pas souvent mais qui était toujours annonciateur d'une réussite même si elle était maigre. En ouvrant calmement les yeux, elle aperçut le regard horrifié de sa mère devant la minuscule étincelle qui prenait place dans le creux de sa main. « Pas besoin de baguette pour s'éclairer dans le noir. » Elle prononça cela avec une certaine fierté. Elle arrivait à faire ce que d'autres étaient incapables. Elle avait dû se concentrer pour y arriver mais cela avait marché, bien mieux qu'avec ce stupide sort et cette stupide baguette. « PIA LYSSANDRA DRAGOVIC ! Arrête cela immédiatement ! » Une vague d'inquiétude commença à la saisir. Elle n'aimait pas qu'on ne lui crie dessus et surtout pas lorsqu'elle n'était pas en faute. Cependant, elle s'exécuta, avec un peu de difficultés. Elle ne contrôlait pas vraiment ce qui lui arrivait, elle n'était pas très douée. La petite flamme devint une flammèche avant de disparaitre totalement mais la colère de sa maman ne s'était pas envolée. « Tu ne peux pas faire cela ! » Elle, l'enfant, ne comprenait pas vraiment ce qu'on pouvait trouver de néfaste là dedans. Elle ne faisait rien de mauvais où de considérer comme tel. Au contraire, elle lui montrait qu'elle arrivait parfois à le maitriser, que cela n'était pas que mauvais, qu'il pouvait y avoir du bon. « Mais c'est de la magie maman. » De ses yeux d'enfants, elle ne faisait pas la différence entre les deux. Toutefois ce n'était pas le cas de sa génitrice qui discernait les choses d'un autre oeil. Lui attrapant avec force le poignet, elle posa son regard dur sur elle, avant de laisser exploser sa colère « Jamais tu m'entends ! Jamais plus tu ne dois utiliser cette chose. C'est mauvais ! Elle ne fera que t'attirer des ennuis. Si quelqu'un découvre ce que tu fais, nous devrons partir, une nouvelles fois car si on t'attrape.... Il y a des prisons pour sorciers et il n'y fait nullement bon vivre... Jamais plus ! Ce n'est pas bien ! Pas bien ! » Sa mère criait de plus en plus fort tout en serrant encore davantage son poignet. Pia avait mal mais ce qui la faisait surtout souffrir c'était son regard. Ses yeux prononçaient les mots qui n'osaient sortir de sa tendre bouche. Monstre, voilà ce qu'elle se retenait de crier tandis qu'elle poussait Pia vers sa chambre avant de l'y enfermer. L'enfant se laissait faire, sans un mot, parce que discuter n'arrangerait rien, parce que sa mère avait décidé du sort qui serait sien. Parce qu'elle ne voyait plus seulement sa fille mais également un monstre, une erreur de la nature, un signe du malin. Pia s'était doucement roulée en boule comme elle le faisait si souvent. Les larmes chaudes tombaient sur ses vêtements, tout en sentant ce flot d'émotions la submerger, peu à peu tout en la détruisant. Elle savait ce qui arriverait si elle laissait cette vague agir. Alors, elle commença à utiliser son élastique, celui qui ornait en permanence son poignet. Un simple accessoire qui faisait pourtant beaucoup, un automatisme qu'elle prenait pour calmer le trouble qui sévissait en elle. Une fois, deux fois, trois fois et celles qui suivirent. Tirer puis relâcher, un simple geste sur lequel elle se concentrait pour ne pas se perdre pour ne pas devenir le monstre que sa mère voyait en elle.
- partie mise dans la demande de don:
Elle les entendait et ils n'en avaient même pas pris conscience. « Nous ne pouvons plus la garder. » Peut-être qu'au fond, ils le savaient mais que cela ne faisait aucune différente. Monstre, enfant du malin, autant de sobriquets qu'ils employaient pour la décrire. Oh, Pia, du haut de ses quatorze ans, était loin d'être idiote. Elle savait, sans le moindre doute, que ses parents auraient tout donné pour hériter d'une petite sorcière tout ce qu'il y a de plus banal, pour éviter les incidents fâcheux, les déménagements forcés, tout ce qui était leur lot par sa faute. Oh, elle ne leur en voulait pas de cette peur qu'elle leur inspirait. Parce qu'elle était devenue quotidienne parce qu'elle savait bien qu'ils ne la verraient jamais comme leur petite fille mais bien comme ce monstre de foire. Oh, d'autres sorciers avaient tenté de leur expliquer que ce n'était pas si néfaste, que contrôler, cela pouvait même être très bien vu. Seulement, ses propres parents l'avaient jugée avant même d'accepter. Parce qu'elle avait fait bruler les cheveux de sa grand-mère. Parce que lorsqu'elle pleurait ses larmes étaient chaudes voir bouillantes selon l'état de tristesse qui était sien. Elle savait depuis toujours qu'elle n'était pas normale, pas comme devait l'être une petite sorcière, même une de celle qui n'a pas la chance d'intégrer Drumstrang. Parce que oui, son sang, il n'était pas pur, il était souillé comme ils disaient les beaux penseurs. Mais elle savait se servir d'une baguette, parce qu'elle apprenait, comme le font tant d'autres dans son cas. Oh, elle ne deviendrait jamais langue-de-plomb ni même ministre de la magie mais elle s'en moquait. Elle savait s'éclairer lorsqu'il faisait noir et ouvrir une porte fermée. « Et puis, ce monsieur à l'air gentil... Il dit pouvoir l'aider... Tu sais bien que ce n'est plus possible, la dernière fois il y a failli avoir un mort... » Le fil de ses souvenirs s'ouvrait à elle. Pia se rappelait douloureusement ces gamins qui l'avaient attaquée avec des pierres, cette sensation de perte de contrôle qui l'avait envahie peu à peu comme si un mur se brisait. Parce que c'était cela au fond. Elle était un volcan en sommeil qui, si l'on en grattait trop la surface, laissait jaillir sa lave, violente, destructrice. Une simple flamme qui pouvait se transformer en feu brulant. Pouvait devenir un incendie, une mort lente et douloureuse, une chose dont elle se serait débarrassée si elle le pouvait. Fragilisée par cette conversation qu'elle ne devait nullement entendre, Pia s'empara de l'élastique qui ornait son fin poignet afin de l'étirer avant de le lâcher. Tel un toc, elle recommença cette action encore et encore comme à son habitude tout en respirant calmement. Parce qu'il fallait garder le feu en elle. Parce que même si elle adorait cette puissance qui s'en dégageait, elle savait qu'il était synonyme d'atrocité. La beauté et la haine, réunit en un même objet, dans un même corps, dans une même personne.
Only hit the road when you’re missing home.« Tu ne pouvais pas faire attention ! Pauvre idiote ! C'était un tapis tout neuf... Et je vais devoir le changer ! Alors qu'il m'a couté une petite fortune, tu ne pouvais pas faire attention! » Elle baisait la tête, parce qu'elle ne savait pas comment arranger les choses. Parce qu'elle n'était pas capable de soutenir son regard froid et meurtrier. Elle détestait quand il était dans un tel état et elle savait que cela n'était pas prêt de s'arranger. « Un verre, entre tes mains et un si beau travail totalement gâché ! Tu aurais pu faire attention ! Après tout ce que j'ai fait pour toi ! Je t'ai recueillie sous mon toit, je t'ai nourrie, habillée, j'ai tout fait pour que tu sois heureuse et c'est ainsi que tu me remercies. » Elle sentait cette culpabilité montée peu à peu en elle tandis qu'elle était bien incapable de formuler la moindre réponse. Chaque mot qu'il disait était comme épine qui s'enfonçait sur sa délicate échine pour la briser encore davantage. « Regardes moi quand je te parles ! » Il prit son menton du bout des doigts tout en la forçant à relever le regard, à observer ses prunelles brulants d'une colère sans nom. Sa peur augmentait en même temps que ses regrets et cette culpabilité destructrice. Elle se sentait perdre peu à peu le contrôle tandis qu'il continuait son horrible discours, tandis qu'il augmentait le poids sur ses épaules pour la faire craquer encore davantage. « Je... Suis... désolé.... » Prononça-t-elle sur le ton le plus bas qu'elle connaissait tout en essayant de parler un anglais quelque peu correcte. Cette langue restait encore assez nouvelle pour elle et cela n'était pas prêt de s'arranger. Sentant ce flot d'émotion la submerger peu à peu, elle commença à tirer sur son élastique, le plus discrètement possible. Parce qu'il n'aimait pas cela, parce qu'il trouvait cela bien trop bizarre... « Arrêtes tout de suite avec cet élastique ! » Et elle obéît car il l'effrayait. Qui plus est, il savait l'état de rage dans lequel il pouvait parfois se trouver cependant les mots blessants continuèrent de pleuvoir et elle fut bien incapable de se retenir. Elle recommença à tirer sur ce petit bout de plastique qui lui faisait pourtant un bien fou. Qui l'empêchait de totalement craquer et de laisser ce feu sortir d'elle pour exploser... Il ne fallait pas, il ne fallait pas. Un bruit sec, le sauveur qui tirait sur l'élastique jusqu'à ce qu'il cède. Pia était désemparée, séparée de son unique rempart tandis que son regard la détruisait totalement. « Tu ne veux même pas m'obéir... Peut-être devrais-je te renvoyer là d'où tu viens. » Son sang ne fit qu'un tour tandis qu'elle sentait plus de sensations l'envahir. Non, elle ne voulait pas retourner, non, elle ne le voulait nullement. Ils l'avaient abandonné sans se retourner, sans penser à ce qu'elle pourrait ressentir, tout ce qui comptait c'était eux. Ils la voyaient comme un monstre, ils ne voulaient pas d'elle, plus jamais... « Non... » Un cri de désespoir tandis qu'elle perdit tout contrôle, que des flammes légères sortirent de ses doigts. Son élastique ! Elle en avait besoin pour se contrôler, pour ne pas se sentir faible, pour ne pas laisser tout ce flot d'émotion l'envahir tout entière. Monstre, abandon, solitude, mauvaise, autant de mots qui lui bouffaient l'esprit à cet instant précis. « Aguamenti... » Efficace pour étancher la source même si les larmes ne se firent que plus présentes. Doucement elle releva son visage vers lui. « S'il vous plait... Je ne voulais pas... C'est la peur... Je ne le ferais plus... » Et pourtant elle savait, sans l'ombre d'un doute que tout n'était pas terminé... Que l'angoisse allait reprendre et qu'il allait le faire... « Tu sais bien que je n'ai pas le choix... » Oh si, il l'avait mais il avait choisi cette méthode, parce qu'il la trouvait efficace. Elle voulait s'enfuir mais ses pieds étaient bloqués au sol. Son corps acceptait le destin que sa tête refusait. Apeurée et tremblante, elle se laissait guidé même si sa tête lui criait de s'enfuir rapidement avant de... La pièce se refermait sur elle, elle voyait cette veille baignoire dans laquelle elle plongea toute habillée. Elle savait même comment tout cela fonctionnait, de l'eau glacée pour calmer sa malédiction, pour la renfermer. Un moyen de contenir l'incontrôlable. Une voie de guérison, d'amélioration mais son enfer. « Aqua. » Fut le seul mot qu'elle entendit avant de sentir sa tête plongée dans ce bassin glacé... Rapidement elle remonta à la surface, les gouttes d'eau se mélangeant à ses propres larmes. « Je reviendrais te voir lorsque tu auras retrouvé la maitrise de tes émotions et de ton don... » Il souriait mais elle ne le vouait pas, tout ce qu'elle sentait c'était ce froid, cette sensation de n'être qu'un monstre. Rien qu'un instant, elle désirait disparaitre, tout oublier, ne plus rien ressentir. L'hypothermie pourrait bien la tuer s'il lui laissait la chance de rester assez longtemps...
S'il y avait bien un lieu où Pia appréciait de se rendre, c'était sans nul doute au chemin de traverse. En effet, la demoiselle avait toujours trouvé que cette simple rue possédait sa propre magie. Qu'il y avait dans un tel lieu un émerveillement qui la saisissait de tout part. Parce que cette sortie mensuelle était toujours d'un grand amusement pour l'adolescente même si elle faisait bien attention à ne pas s'éloigner de son sauveur. La demoiselle n'était pas folle, elle savait ce qu'elle risquait à rester trop longtemps seule. A dépasser des limites qui avaient été fixées pour sa propre sécurité mais également celle des pauvres innocents qui n'avaient jamais demandé à croiser sa route. Pia n'était toujours pas totalement capable de se contrôler mais la situation était déjà bien moins néfaste qu'autrefois. Parce qu'il était là. Parce qu'il lui avait montré commet acquérir un minimum de contrôle qui lui servait maintenant dans chaque instant de son existence. Oh la demoiselle avait encore et toujours besoin de son élastique mais elle n'avait plus peur de sortir de chez elle, du moins quand il l'accompagnait Parce qu'il veillait à ce qu'aucun mal ne se passe. Si bien qu'elle avait pris goût à ce vent d'air frais qui soufflait dans sa chevelure rousse. Pia en ressortait également bien plus apaisée. Parce que rien que pendant quelques minutes, elle pouvait prétendre à une certaine normalité, chose qui, au court des années, ne s'était présenté que trop rarement. Ici personne ne connait le monstre qui sévissait dans les tréfonds de son âme. Pour eux, elle n'était qu'une fille comme on pouvait en croiser tant d'autres. Peut-être plus timide et réservée que les sorcières de son âge mais cela ne fesait nullement d'elle un monstre. Alors, même si elle restait sur ses gardes, Pia ne pouvait s'empêcher de sourire, même très légèrement. « Pia, je dois me rendre dans l'allée des embrumes pour une affaire personnelle. Attends-moi ici. » La demoiselle fut bien contente de n'être nullement obligée de l'accompagner dans un tel endroit. Cette rue lui avait toujours semblé si sombre et mal famée qu'elle préférait ne jamais s'y rendre. Oh, Pia avait dû parfois l'y accompagner mais cela avait été heureusement rare. Son sauveur lui tandis ensuite une petite bourse contenant une petite somme d'argent. Il n'avait pas besoin de rajouter d'autres mots pour qu'elle comprenne le message. Elle avait le droit de se faire un petit plaisir ce qui ne fit que l'enchanter encore davantage. La demoiselle se mit à flâner entre les échoppes s'émerveillant de tout ce qui l'entourait. La première chose qu'elle fit fut de s'offrir un Fizwizbiz, sa friandise favorite. Avant de se poser devant la boutique de Madame Guipure. C'était un des seuls moments où elle se sentait comme toute autre sorcière de son âge voir même bien plus jeune. Elle était comme une petite enfant s'émerveillant devant quelque chose qui lui était plutôt inconnu. « La bleue ira parfaitement avec vos yeux. » Tel un animal effrayé, elle se retourna vers cette voix qu'elle ne connaissait nullement. Un garçon... Il s'agissait d'un garçon et elle le regardait comme s'il était un animal bizarre et inconnu duquel elle ne savait rien. S'enfuir en courant fut la première idée qui traversa son tendre esprit. Parce qu'elle n'avait pas l'habitude de voir quelqu'un la regarder de la sorte. Elle trouvait cela assez dérangeant et elle avait l'impression d'être observée d'une manière qui ne lui plaisait guère. Cet homme avait un sourire étrange sur le visage qui ne lui disant vraiment rien de bon. « Je ne vais pas te manger. » Parce qu'il croyait qu'il lui faisait peur de cette manière ? Ce n'était nullement le cas. Elle était le danger pas lui. Alors, comme à son habitude, elle ne répondit rien, se contentant de détourner le regarde comme si ça le ferait partir plus facilement. Elle n'était pas intéressée par lui. Parce qu'il pouvait être gentil, doux, ou même un dieu au lit, cela ne changeait rien. Elle resterait le même problème, la même monstruosité sans que personne ne puisse rien changer à cela. « Ne part pas. Je ne voulais pas te faire fuir... Juste te parler... » [/color]Ne comprenait-il pas qu'elle désirait simplement sa jolie solitude dans laquelle personne ne craignait rien. « Je ne suis pas intéressée. » Elle avait parlé d'une vois si basse que personne n'avait dû l'entendre à part le principal intéressé. La demoiselle continuait de marcher espérant le faire partir. Mais il la rattrapa, pire, il lui attrapa le bras ce qui la fit sursauter. Elle ne supportait pas le moindre toucher et elle sentit la panique la gagner. Sa respiration se faisait plus difficile tandis que cette sensation de peur l'envahissait plus que de raison. Contrôler. Se contrôler, cela devenait difficile tandis qu'elle sentait cette main sur sa peau, cette sensation d'emprise qui ne lui plaisait guère. « Oh ma fille, c'est ici que tu te caches... » Elle n'aimait pas quand il la traitait de la sorte. Elle n'était pas sa fille et elle ne le serait jamais mais à cet instant précis, elle l'acceptait parce qu'il allait la sauver une fois de plus. Parce qu'il ferait fuir le jeune homme qui au fonde désirait simplement lui parler.
Hello darkness my old friend.Le soir était tombé, Pia se laissait tranquillement aller, les mains simplement posées dans la cheminée. Cela lui faisait toujours un bien fou, un simple contact avec la matière qui l'avait créée. Dangereuse, incontrôlable mais pourtant confinée dans cet endroit clos. Oh, l'enfant savait qu'à peine aurait-elle finit qu'elle devrait plonger ses mains dans l'eau glacée pour éviter qu'elle ne brule le tapis mais tout ce à quoi elle pensait, c'était cette sensation de bien-être qui la possédait totalement. Un éclair s'abattit sur l'horizon, suivi d'autres qui s'approchaient encore et encore. Bien trop pour que ça ne soit qu'une coïncidence. La demoiselle enleva rapidement ses mains de la cheminée avant de s'approcher de la fenêtre la plus proche. Les éclairs n'avaient jamais été ce qu'elle préférait. Petite, elle avait d'ailleurs eu une peur noire des orages. Malheureusement, ce qui se dévoilait sous son tendre regard était bien pire que ce qu'elle imaginait. Le ciel ne possédait point sa couleur habituelle, non un signe noir s'y trouvait comme pour indiquer leur présence. Les mangemorts n'étaient pas loin et la peur se faisait sentir par tous les pores de sa peau. Et s'ils venaient ici ? Et si ses origines faisaient d'elle une cible ? Parce que du sang moldu coulait dans ses veines, même distillé au cours des générations. Cependant, personne ne savait vraiment qui elle était et son sauveur ne semblait pas être de ceux qui avaient quelque chose à craindre de ces derniers. Les cris provenant d'une maison voisine la rassura avant de la pétrifier encore davantage. Parce qu'elle avait entendu parler des atrocités dont étaient capables ces gens-là. Du plaisir qu'ils pouvaient prendre à torture autrui... De... Des cris encore et toujours de plus en plus perçant comme s'ils se rapprochaient. Et puis, ces bruits qui apparurent trop proches pour qu'elle n'ait nullement peur. Une fois de plus, elle ressentit le besoin de tirer sur son élastique comme pour se rassurer. Cela fonctionna mais fut de courtes durées. Quelqu'un essayait d'entrer, d'ouvrir la porte mais rien ne se passa. Elle était fermée malheureusement, cela n'arrêterait pas les mangemorts... « Pitié, ouvrez-moi... Ils sont là... Pitié... » Non, ce n'était nullement un mangemort mais au fond, c'était bien pire. Parce que la nature première de Pia lui criait d'ouvrir la porte, d'aider la personne qui se trouvait derrière cette dernière mais elle ne pouvait point. Parce que son sauveur ne serait nullement de son avis. Parce que son allégeance allait au mage noir, bien plus qu'en un pauvre né-moldu. Le sauveur était là, la regardant, attendant de voir sa prochaine action. De voir si elle réagissait. Il souriait, conscient de lui faire, une fois de plus passer un test. Une épreuve qu'elle détestait mais qui lui était imposée. « Pitié, s'il vous plait... » Elle ne bougea pas d'un iota. Il lui suffirait pourtant de quelques pas pour ouvrir la porte. Pour empêcher un nouveau massacre. « Avada Kedavra » Il était maintenant trop tard pour agir. Pia se sentait mal, prise d'une envie de vomir plus que grandissant. Elle n'avait pas réagi. Elle avait laissé une innocente se faire tuer. « Qu'est-ce que j'ai fait ? » Furent les seuls mots qu'elle fut en mesure de prononcer avant de laisser échapper un sanglot. « Ce qu'il fallait ! Le voisinage se portera bien mieux sans la présence de sang de bourbe. » Elle déglutit. Comment quelqu'un qui l'aidait avec autant de bonne volonté pouvait-il accordé autant d'importance à ce sang. Parce que Pia, elle se sentait bien plus monstre en agissant comme maintenant qu'à cause de sa malédiction. Parce qu'elle aurait pu agir mais qu'elle n'avait rien fait. Parce qu'elle avait peur. Parce que même si elle était gentille, elle préférait rester en vie plutôt que de périr pour un inconnu. Et cet état des choses l'effrayait. until the end
Dernière édition par Pia Dragovic le Dim 30 Juin - 15:57, édité 6 fois |
| | | Marlene McKinnon SPELLS : 693
AVATAR : Jenna-Louise Coleman
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mar 25 Juin - 23:32 | |
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| | | Invité until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mar 25 Juin - 23:44 | |
| mandine bienvenue |
| | | Pia Dragovic SPELLS : 22
AVATAR : Sophie Turner
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mer 26 Juin - 0:16 | |
| Marlene : Sophie m'a faite de l'oeil (ça doit être le fait que je suis en plein en train de me faire la saison trois de got ) D'ailleurs ce n'est pas dérangeant si je vieillis Sophie de deux ans ? merci beaucoup et JlC est toute jolie aussi Clara Merci Amos avec Aaron |
| | | Arthur Weasley SPELLS : 18
AVATAR : arthur darvill.
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mer 26 Juin - 0:35 | |
| je suis conquise par le personnage, vraiment (moi ? coupable d'avoir lu ton anecdote pour l'obtention du don ? jamais ) bref, Sophie est une déesse, bienvenue |
| | | Remus Lupin SPELLS : 721
AVATAR : andrew garfield.
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mer 26 Juin - 0:47 | |
| Je suis presque sure qu'on s'est déjà croisée mais je sais plus ou... Bienvenue ! |
| | | Indiana Fitzpatrick SPELLS : 437
AVATAR : △ sarah michelle gellar-prinze.
until the end | | | | Invité until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mer 26 Juin - 7:08 | |
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| | | Invité until the end | | | | Pia Dragovic SPELLS : 22
AVATAR : Sophie Turner
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mer 26 Juin - 8:23 | |
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| | | Lily Evans SPELLS : 687
AVATAR : karen gillan.
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mer 26 Juin - 8:46 | |
| TURNER Bienvenue ici ! |
| | | Poppy Hastings SPELLS : 212
AVATAR : rooney mara
until the end | | | | Frank Longbottom SPELLS : 26
AVATAR : richard madden
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mer 26 Juin - 11:57 | |
| Ce choix Bienvenue ici ! |
| | | Invité until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mer 26 Juin - 12:24 | |
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| | | Pia Dragovic SPELLS : 22
AVATAR : Sophie Turner
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Mer 26 Juin - 17:50 | |
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| | | James Potter SPELLS : 623
AVATAR : aaron johnson (the best)
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Jeu 27 Juin - 8:47 | |
| Mandiiiiine Rah, ce personnage déchire, j'ai hâte de te voir rp avec et puis le choix d'avatar quoi ! |
| | | Declan Ravenwood SPELLS : 154
AVATAR : Jamie Dornan
until the end | | | | Pia Dragovic SPELLS : 22
AVATAR : Sophie Turner
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Jeu 27 Juin - 18:37 | |
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| | | Opale Avery SPELLS : 140
AVATAR : Barbara Palvin
until the end | | | | Pia Dragovic SPELLS : 22
AVATAR : Sophie Turner
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Ven 28 Juin - 14:47 | |
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| | | Vesper Nott SPELLS : 79
AVATAR : natalie dormer
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Dim 30 Juin - 16:09 | |
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| | | Pia Dragovic SPELLS : 22
AVATAR : Sophie Turner
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Dim 30 Juin - 16:14 | |
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| | | Marlene McKinnon SPELLS : 693
AVATAR : Jenna-Louise Coleman
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Dim 30 Juin - 23:31 | |
| enjoy !! ☞ te voici validé(e) Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite. Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté ! Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve captivante. La façon dont tu as abordé le don est très bien décrite, et cela donne un rythme à ton récit. C'est clair qu'on a bien fait de t'accorder cette particularité, sinon ton histoire n'aurait plus lieu d'être. Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous ! until the end |
| | | Pia Dragovic SPELLS : 22
AVATAR : Sophie Turner
until the end | Sujet: Re: girl on fire ಬ pia Lun 1 Juil - 9:00 | |
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