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| | Ivy Ϟ you push all my buttons down |  |
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Ivy Grimes  SPELLS : 14
AVATAR : r. bilson
until the end  | | Sujet: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 22:11 | |
|  ivy grimes You have to consider the possibility that God does not like you.- Fight Club ☞ The last enemy that shall be destroyed is death. NAME : Grimes. Ce nom ne vous dit sûrement rien et pour cause, les Grimes sont une famille d'instituteurs tranquille de Liverpool. Des moldus, quoi. La pire chose qui pouvait arriver à Ivy. Elle, qui pensait ne jamais avoir honte de ses origines a bien du mal à tenir la route en ces heures sombres. SURNAME : Elle n'a jamais eu de surnom propre à son prénom, déjà bien court. AGE : vingt six printemps, dont elle cherche à profiter, sachant que peut être Ivy n'atteindra jamais les vingt sept.PLACE OF BIRTH : Liverpool, Ivy est une véritable Scouser, prônant son accent du nord à qui souhaite l'entendre. YOUR BLOOD : comme dit précédemment, Ivy est une née moldue. Ivy est la seule personne de sa famille à être douée de pouvoirs magiques. Imaginez la terreur des parents lorsque après une crise de colère de la petite Ivy, ils retrouvèrent le réfrigérateur en feu (si elle n'avait pas pu avoir de glace, personne n'en n'aurait. Nah !). MARITAL STATUS : Célibattante. Sûrement parce qu'elle est trop exigeante. Ou parce qu'elle n'a pas le temps... ou encore parce que sa vie ressemble plus à un film d'horreur qu'à une comédie à l'eau de rose. JOB OR OTHER : Ivy n'a jamais été très douée pour les relations sociales. Pas qu'elle n'aime pas les êtres humains c'est juste qu'en étant refermée sur elle même Ivy est sûre de ne pas être blessée. C'est pour cela qu'elle a opté pour devenir soigneuse de dragons. C'est plus facile pour elle.YOUR WAND : La baguette d'Ivy mesure environ 24 cm. Elle contient pour cœur un poil de licorne et a été taillée dans du chêne. Plutôt souple, sa baguette se montre propice pour les soins et potions.PATRONUS CHARM : Son patronus, qu'elle a de plus en plus de mal à reproduire en ce moment ressemble à un papillon. BOGGART : Son épouvantard à l'époque de Poudlard représentait une grosse araignée qui était sur le point de l'attaquer. Depuis quelques mois, il a pris les traits de sa meilleure amie, revenue d'entre les morts pour la hanter. HOGWART HOUSE : Elle n'y connaissait rien Ivy lorsqu'elle est entrée à Poudlard. Quand la jeune fille est entrée dans la grande salle pour la première fois, elle s'en voulait sincèrement de ne pas avoir ouvert les bouquins qu'elle avait du acheter pour l'occasion. Etre dans une maison l'angoissait ; appartenir à un groupe c'était bien, mais comment être sûre de bien s'y intégrer ? Et si le choixpeau se trompait et qu'Ivy passait un calvaire de sept années dans une maison qui ne lui allait pas tant que ça ? Et puis, c'est tombé. Poufsouffle. Le choixpeau avait juste et connaissait mieux la demoiselle qu'elle même : en dépit de son caractère de cochon, elle n'en restait pas moins extrêmement loyale ; envers et contre tout. YOUR CHOICE : Il serait fou de croire qu'Ivy ait une quelconque admiration pour les mangemorts, abrutis de moutons qui suivent le chef du troupeau : celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Ivy est une née moldue et est donc par conséquent l'un des jouets préférés de ces ignobles rats. Pour autant, Ivy n'est pas entrée dans l'Ordre du Phoenix. Elle même ne pourrait pas vous expliquer pour quoi. Elle a simplement peur de tout, et de tout le monde, pensant que sa meilleure protection et sa solitude.MIRROR OF ERISED : Si la jeune femme se contemplait dans le miroir du Risèd, elle apercevrait sa famille autour d'elle. Sa famille qui se souviendrait d'elle ; un peu comme avant. Le temps où tout allait bien ; le temps qu'elle ne pourrait plus jamais retrouver.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? : Chez les sorciers comme pour les moldus, elle ne voit même pas l'intérêt de se poser la question. Il y a pire dans la vie non ? Le plus important n'est-il pas d'être heureux et unis malgré nos différences ? Parce que si on était tous pareils, on s’ennuierait. C'est bien par nos différences, quelles soient naturelles ou sociales qu'on peut évoluer. En restant entre gens de la même espèce, forcément nous restons bloqués dans un psychologie digne du moyen âge. Les chevaliers en moins.
ÊTES-VOUS TERRIFIÉ PAR LA MENACE DE LORD VOLDEMORT ? COMMENT VIVEZ-VOUS CETTE SOMBRE ÉPOQUE ? : Super, elle va à la plage et elle sirote des mojitos. Non, mais, franchement ? Ca n'est pas la pire question du monde ? Evidemment qu'elle a peur. Evidemment qu'elle vit avec une boule au ventre en se disant à chacun de ses pas qu'il pourrait être son dernier. En fait, pour être tout à fait sincère, elle ne vit pas : elle survit. Un peu comme elle peut, et sûrement pas de la bonne façon. Elle ne vous cachera pas qu'elle aimerait être plus sûre de d'elle, et des autres. Elle aimerait passer rien qu'une simple heure sans regarder constamment derrière elle. Mais elle ne peut pas. Et peut être qu'être paranoïaque dans ce genre de situation aide ; après tout elle est toujours en vie.
AVEZ-VOUS DÉJÀ COMMIS UN ACTE IMPARDONNABLE ? SI OUI LEQUEL ET QU'AVEZ VOUS RESSENTI ? SI NON, QU'EST-CE QUI VOUS POUSSEREZ A LE FAIRE ? : Non, ça ne lui est pas encore arrivé. Pour être honnête, elle aimerait ne jamais avoir à le vivre...mais elle n'est pas complètement naïve. On est en guerre, il n'y a aucune pitié. Les mangemorts et les autres crétins n'auront pas de pitié pour elle. Aucun remord. Alors pourquoi, devrait-elle en avoir ? Pourquoi est ce qu'à chaque fois qu'elle y pense, elle en tremble pourtant ? Sûrement parce que c'est ce qui la différencie d'eux ; elle réagit comme un humain. Alors oui, dans un monde idéal elle n'osera jamais tuer ou torturer quelqu'un. Malheureusement, nous sommes loin de l'idéal à présent et, s'il faut prendre la vie de quelqu'un pour survivre...Alors elle imagine que oui, elle le ferai. Sans réfléchir.
QUE SERIEZ VOUS PRÊT A FAIRE SI LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES SE TENAIT DEVANT VOUS, PRÊT A VOUS TUER ? TRAHIR VOS AMIS, MOURIR, DONNER DES INFORMATIONS ? : Jamais de la vie elle ne trahira quelqu'un. Elle a...en quelque sorte trahi sa meilleure amie - d'une autre façon, bien différente - et se fut le sentiment le plus horrible de toute sa vie. Alors, non. Plus jamais elle ne supportera de voir la déception dans le regard de quelqu'un. Sûrement que dans son idéal elle se laisserait mourir devant ses ennemis, droite et fière, prête à mourir pour ses convictions. Ça serait beau, presque poétique...Mais au fond d'elle, elle sait aussi que son instinct de survie sera le plus fort. Et si, donc, elle peut essayer de se sauver de leurs griffes, elle le fera.
QUE VOUS INSPIRE LE MINISTÈRE DE LA MAGIE ET SA MINISTRE ? : Elle n'est pas sûre qu'ils soient de taille à lutter contre les mangemorts et celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Malheureusement, elle a l'impression que ces abrutis ont un coup d'avance sur tout le monde, tout le temps. Pour autant, elle apprécie ce qu'ils cherchent à faire. Ils ne sont pas assez forts, pas assez nombreux, et sûrement qu'il y a des traîtres dans leurs rangs. Mais c'est beau de rester et de lutter pour ses convictions, pour des gens...comme elle. Elle en restera profondément touchée.
QUE VOUS INSPIRE L'ORDRE DU PHOENIX ET ALBUS DUMBLEDORE ? : De l'admiration beaucoup plus que pour le ministère. Et aussi, si elle doit être tout à fait honnête, un peu de gêne. Voyez vous, c'était eux - elle - le problème de départ. Ces gens là, au lieu de fuir, de se cacher, ont décidé de risquer leurs vies pour des gens comme elle. Sans les connaitre. Elle, comme les autres, leur ont apporté des ennuis, d'énormes ennuis à ces gens si admirables et courageux. Alors oui, elle les aime, vraiment beaucoup, et oui, si elle ne se sentait pas aussi nulle, elle les supplierait de rejoindre leurs rangs. Elle croit qu'au cours de sa vie, elle n'arrivera jamais à les remercier suffisamment. Elle, qui a pourtant l'habitude de ne plus compter que sur elle même, cette nouvelle reconnaissance la met mal à l'aise.
QUE VOUS INSPIRE LES MANGEMORTS ET LORD VOLDEMORT ? : Un profond dégoût. De la peur aussi, parce qu'ils sont tellement nombreux et organisés que sa vie ne tient maintenant qu'à un fil. Mais ça n'est pas la terreur qui prime lorsque elle pense à eux, mais bien le dégoût. Sa meilleure amie, de sang mêlé a disparu...et elle imagine bien qu'ils y sont pour quelque chose. Ils lui ont fait du mal, peut être qu'ils l'ont même tuée. Alors oui, quand elle y pense, son dégoût se mélange à de la haine. Une profonde haine, marquée à vie. Ce sont des enflures, des résidus d'excréments.
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La maison qui se dessinait sous le regard d'Ivy n'était plus que l'ombre d'elle même. Autrefois resplendissante et animée, elle semblait à présent inhabitée, comme morte. De nombreuses feuilles mortes étaient agglutinées contre la porte d'entrée, alors que la neige qui était tombée depuis plusieurs semaines paraissait vierge de tout passage. La baguette serrée dans sa main gauche, Ivy poussa la porte doucement en appelant son amie. Aucune réponse. Silencieusement, la jeune sorcière fit le tour de chaque pièce, comprenant au vue de la poussière et du froid ambiant que son amie n'était plus là. Son cœur se resserra sur lui même, alors que la jeune femme imaginait le pire. Rapidement, Ivy se lança dans l'idée d'inspecter les maisons voisines, dans le but d'en savoir plus. Peut être qu'elle était partie, peut être qu'elle avait fui. De nombreux voisins refusèrent de la laisser entrer, de crainte d'avoir des problèmes. Et, plus Ivy comptait de refus, plus elle comprenait qu'elle n'habitait plus dans le même monde qu'avant.
Bien sûr, avant même cet épisode, Ivy avait compris qu'elle était entrée dans une sorte de guerre. Évidemment qu'elle n'était plus à l'abri de rien. Mais, elle n'avait jamais autant compris le danger que représentait celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avant cette soirée là. Sûrement parce qu'on ne prend pas pleinement conscience des malheurs avant qu'ils ne nous atteignent nous, personnellement. Savannah a disparu, sa meilleure amie. Ivy est paniquée, à l'idée que ça soit son tour oui, mais surtout parce qu'elle n'était pas là pour protéger son amie. Pas qu'elle se sentait aussi forte qu'un super héros, mais la sorcière ne supportait pas l'idée de ne rien pouvoir faire. Pourtant, c'est ce qu'elle avait fait depuis des années. Ivy avait fermé les yeux, comme les trois quarts des habitants. Elle avait fait ça, parce que ça l'aidait à mieux dormir la nuit et aussi parce qu'elle ne pensait pas que le monde était capable de tourner aussi mal. Mais maintenant que son amie était disparue – et peut être même morte – Ivy ne supportait plus l'idée d'attendre la mort en se tournant les pouces. Elle valait mieux que ça. D'ailleurs, elle se sentait à présent beaucoup plus révoltée à l'idée qu'on la juge par ses origines. Elle valait mieux que ça oui, et Ivy était à présent avide de montrer ses talents magiques malgré sa naissance dans une famille moldue. Pour autant, elle ne se sentait pas encore capable de rejoindre l'Ordre du Phoenix ; pas qu'elle ne les admirait pas au contraire, mais plutôt parce qu'elle avait peur de les mettre eux aussi en danger. C'était son combat. ☞ It is our choices that show what we truly are. | | | AVIS SUR LE FORUM : magnifique  . CRÉDITER : britthelps tumblr |
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Dernière édition par Ivy Grimes le Lun 1 Juil - 20:53, édité 14 fois |
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AVATAR : r. bilson
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 22:13 | |
|  Undesirable no. one You don't get to choose, you just fall in love. And you get this person who is all wrong and all right at the same time. And you know that you love them so much except sometimes they just drive you completely insane and no one can explain it and the reason its so confusing is because its love. But if love didn't have any challenges, what would be the point?-Party of Five ☞ Killing is not nearly as easy as the innocent believe. UNE POTION : philtre de paix. UN MALÉFICE : maléfice cuisant. UN LIVRE POUR SORCIER : La bible du batteur. UNE CRÉATURE : un dragon. UNE FRIANDISE : une chocogrenouille. | | | UN OBJET MOLDU : un album de photos. UN SORCIER CÉLÈBRE : dumbledore. UNE INCANTATION : expelliarmus. |
Ça vous ferait quoi, à vous, d'être tout seul ? D'avoir connu toute votre vie des moments heureux et tranquilles. Des amis, pas beaucoup peut être mais des vrais, une famille en or, que vous n'appréciez que bien plus maintenant que vous la savez perdue à jamais. Il paraît que Dieu ne nous donne que ce que nous pouvons supporter. Moi, je ne sais même pas si Dieu existe vraiment. Parce que, si ça avait été le cas, il aurait trouvé autre chose pour faire tourner le monde. Certains sorciers ont l'arrogance de se croire meilleurs que les moldus. Mais, au fond, on est tous pareils. On tourne en rond, comme des lions en cage. Et, dès qu'on peut, on s'attaque aux plus petits que soi. On les terrorise, on les torture, puis on se tue. Parce que c'est tout ce qu'on sait faire ; se faire du mal jusqu'à ce que le plus fort gagne. Parfois c'est les gentils, souvent c'est les méchants. Puis le temps passe, et on cherche vainement à se rappeler des conséquences de tout ça. Ne plus reproduire les mêmes erreurs. Évoluer. Et tout aussi facilement, on recommence. Peut être que notre mémoire n'est que trop faible, ou alors c'est juste nous. Il faut qu'on se fasse mal.
13 août ; Ivy a six ans.
« mais je veux une glace. » une petite fille, les cheveux bouclés et en bataille, se tenait face à ses parents, le regard convaincu. Elle n'avait jamais eu l'habitude de faire des caprices ; Ivy de son doux prénom, avait toujours obei à ses parents avec plus ou moins de facilité. Cette fois-ci, la petite fille cherchait pourtant à connaître les limites. Elle avait faim. Et soif. Et chaud aussi. En fait, elle s'était mis dans la tête qu'elle voulait une glace, ces effets précédents venant après son choix. « Non c'est non, Ivy. Le repas sera servi dans une heure. Tu attendras jusque là. » Non, Ivy ne voulait pas attendre ; surtout pas pour manger des choux de bruxelles. Elle grimace à cette pensée, pinçant son nez alors que son père levait le couvercle de la casserole. « C'est dégueu ! » dit-elle spontanément. « Surveille ton langage Ivy ! Pour la peine, tu auras trois choux de bruxelles de plus que tes frères. » C'était bien sa vaine, déjà que la pauvre serait morte pour une glace, la voilà littéralement morte d'horreur avant même le début du repos. Le regard noir, pourtant, elle ne répondit rien. Seuls ses yeux parlaient pour elle ; et, il n'était pas compliqué d'y lire la colère. Pis que ça, Ivy était en rogne et les moqueries de ses grands frères n'arrangèrent rien. Alors que ses parents quittèrent la pièce ainsi que l'un de ses frères, Ivy resta prostrée en face du congélateur, bien décidée à avoir ce qu'elle voulait. S'ils n'avaient pas succombé à ses supplices, ils finiraient sans doute par accepter en voyant la détermination passive de leur cadette. Puis les minutes passèrent, pas très vite pour la petite qui croyait être là depuis des siècles. Plus les secondes s'écoulaient, plus la colère de la fillette augmentait, la présence de son frère qui la surveillait – pour ne pas qu'elle vole une glace évidemment – n'aidant pas à la calmer, loin de là. Son rythme cardiaque accéléré, la petite sentait une pression lourde et pesante contre sa tempe, alors qu'elle luttait dans un dernier effort pour ne pas voler l'objet de ses désirs. Alors qu'elle fermait les yeux, cherchant à diminuer la douleur qu'elle ressentait, Ivy les ouvrit automatiquement alors que son frère criait au feu. En effet, le réfrigérateur/congélateur dans lequel se trouvait le fruit interdit était en proie aux flammes; flammes qui étaient venues de dieu-sait-où et, alors que ses parents cherchaient à éteindre les flammes, Ivy ne ressentait plus aucune douleur et colère. Tout avait disparu au moment même où celui-ci avait pris feu. Sans vraiment savoir pourquoi, la petite fille avait l'intime conviction que c'était elle qui avait fait ça. C'était la dernière fois qu'elle voulut manger une glace.
1er septembre ; Ivy a onze ans.
Il s'est avéré qu'Ivy était bien la responsable de cet incendie et que oui, elle n'était pas comme les autres : elle était spéciale – ce qui avait le don de flatter son orgueil de cadette. Pour une fois, la maisonnette était entièrement tournée vers la petite qui, venait de recevoir une lettre d'une école. Une école différente de tout ce qu'elle avait connu ; qui à vrai dire n'entrait dans aucune catégorie. Poudlard, l'école de sorcellerie. Et ses frères avaient beau se moquer d'elle, en disant qu'elle finirait sur un bûcher comme toutes les autres, Ivy prenait un malin plaisir à les terroriser. C'était bien la première fois de sa vie que la jeune fille avait un élément de pression contre ses frères. Quant à ses parents, à la fois déroutés et complètement paumés, ils cherchèrent au maximum à tout faire pour leur fille ; digérant difficilement le fait qu'elle parte une année sans eux. C'était de bons parents au fond, même s'ils ne comprenaient pas vraiment ce qui se passait ; ce que ça voulait dire. Pendant un moment, ils restèrent bornés à l'idée qu'Ivy ne partirait pas, qu'ils trouveraient forcément une solution. Pas qu'ils refusaient sa nature véritable mais plutôt parce qu'ils voulaient la protéger. Ivy était leur seule fille (du moins, à ce moment là) et la laissait aux mains de gens inconnus sorciers ou pas ne leur plaisaient pas.
Quoiqu'il en soit, la séparation à la gare King Cross fut déchirante pour les parents, et excitante pour la jeune sorcière. Elle n'avait pas peur ; du moins pas encore. Qu'est ce qui pouvait bien lui arriver après tout ? Seulement, Ivy qui avait toujours eu pour habitude d'être une tête brûlée, perdit pied au moment où elle entra dans le train. Une baisse de confiance sans vraiment savoir pour quoi, ni comment cela s'était produit. D'un coup, entrer dans cette école ne l'intéressait plus du tout ; pis, elle commençait à regretter son statut de sorcière. Non, tout ce q u'elle voulait à l'heure actuelle c'était de descendre pour se terrer au fond de son lit. La jeune fille ne se sentait pas prête à vivre tout un tas d'aventures, à faire de « grandes choses ». Non, vraiment, ça ne l'emballait pas. Une petite vie tranquille entourée de sa famille l'aurait très bien satisfaite. A mesure qu'Ivy marchait, cherchant dans chaque wagon une place de libre – et n'en trouvant aucune – sa peur et ses doutes enflèrent. Le cœur plus gros, elle trouva finalement un compartiment où une seule fille était installée. Les larmes aux yeux, chancelante, la petite Ivy d'habitude si fière, cherchait ses mots pour ne pas être mise à la porte. « Je sais pas où aller. » réussit-elle à articuler alors que sa camarade lui montrait où s'asseoir. « désolée. » bredouilla Ivy la voix tremblotante. Pendant de longues minutes, elle évita le regard de cette fille, de peur d'être jugée. La voilà à peine arrivée, même pas entrée dans cette école, qu'elle pleurait déjà et à ce sentiment de faiblesse, la demoiselle serra les poings, ses ongles entrant un peu dans sa peau. Pour se calmer, Ivy scruta le soleil tantôt caché par quelques nuages. Elle ne fit pas attention à sa camarade le temps qu'elle ne s'était pas calmée ; pas qu'elle ne l'aimait pas ou qu'elle était mutine, simplement Ivy avait toujours eu l'habitude de ne montrer que le meilleur d'elle. Pleurer dans les bras d'une inconnue n'était donc pas la façon dont elle voulait entamer sa nouvelle aventure. De longues minutes passèrent avant que les deux filles ne s'adressèrent la parole. Un silence gênant, un malaise qu'Ivy aurait voulu oublier. Pour autant, elle n'arrivait pas à faire le premier pas, trop honteuse. « Une chocogrenouille ? » lui proposa alors sa camarade. Intriguée, Ivy tendit la main spontanément sans vraiment savoir pourquoi. Peut être qu'elle cherchait simplement à tourner la page sur cet affreux début. Si ses frères l'avaient vu...« Moi, c'est Savannah. Je suis en première année ! Et toi ? » C'est comme ça que tout a commencé entre elles deux. Une blonde, une brune. Complémentaires, elles ne flanchaient jamais en même temps. Elles se disaient tout, se comprenaient par un moindre regard. Le coup de foudre amical, célébré chaque année par une overdose de chocogrenouilles. Parce qu'elles s'aimaient plus que tout, comme deux sœurs qui se retrouvaient. Parce qu'elles pensaient vivre ensemble pour toute leur vie. De leur arrivée à Poudlard, leur entrée chez les Poufsouffle, à leur devenir en tant que guérisseurs. Elles avaient même prévu de se trouver deux frères, et d'être voisines. Une vie tranquille et heureuse ; le genre de vie qu'on veut partager avec ceux qu'on aime. Et qu'elles s'aimaient ! Peut être même trop.
15 décembre ; Ivy a quatorze ans.
« Alors, Grimes, tu vas où pour tes vacances de Noël ? » La voix horripilante d'Oliver sortit Ivy de ses pensées. Assise à une table de la bibliothèque, la jeune poufsouffle cherchait à finir son devoir de potion avant le début de ses vacances. « Chez ta mère. » répondit-elle du tac au tac en levant les yeux au ciel. Oliver, un serdaigle de la même année qu'elle avait eu le culot de s'installer en face d'elle. Il était toujours comme ça. Surtout depuis leur rencontre en quidditch. Batteuse plutôt douée, Ivy n'avait jamais autant jubilé qu'en envoyant un tas de cognards dans la face de l'arrogant serdaigle. Tout chez lui l'énervait. De son petit rire acerbe à la manie qu'il avait de toujours passer la main dans ses cheveux. Arrogant, fier, il fallait toujours qu'Oliver fasse le malin dès qu'Ivy était dans le coin. Et elle, et bien, démarrait au quart de tour dès qu'il était là. Pourtant, elle n'était pas désagréable, encore moins méchante avec les autres. C'était juste lui le problème. « Quelle tigresse ! Tu devrais demander à Savie des cours de politesse, ça ne te ferait pas de mal. » Nouveau sourire, alors que Savannah assise à ses côtés gloussait comme une dinde. Oui, c'était bien ce que son amie devenait dès lors que le serdaigle entrait dans la même pièce qu'elle. Ivy avait bien compris, l'amour ou plutôt les hormones devaient être la cause de ça. Mais tout de même ! Oliver ! C'était bien le dernier type sur la Terre qu'Ivy voudrait. « Mais tu sais que si tu venais chez moi, on pourrait s’entraîner au quidditch. A deux, on ferait une sacrée équipe ! » ajouta l'abruti. Automatiquement, le regard d'Ivy se posa sur son amie qui la flinguait, le regard noir. Voila qu'Ivy n'avait rien fait et pourtant son comportement déplaisait à son amie. Elle haussa alors les épaules pour toute réponse à son amie. « Plutôt mourir. Bon, l'air devient irrespirable ici, ta grosse tête a besoin de trop d'oxygène pour que je survive. Bye. »
Plus tard dans la journée, Ivy se fit bousculer dans les couloirs par le serdaigle. Rouge de colère, elle croisa les bras, n'ayant aucune envie de ramasser ses conneries. Contrairement aux autres filles, il était hors de question pour la jeune poufsouffle d'être à son service. « En plus d'avoir la grosse tête, t'es un abruti fini ! Et ça se dit l'avenir de l'Angleterre. Tu seras autant premier ministre que moi je serais reine. » Elle cherchait à le pousser à bout, et lui, pour seule réaction se mis à sourire. « Mais tu peux être la mienne de reine, Grimes. Tu n'as qu'un mot à dire. » Pour simple réponse, la jeune fille le gifla grossièrement. « T'es vraiment trop con. Je ne sais pas à quoi tu joues avec Savannah, mais il est hors de question que tu te moques d'elle. Alors, définis ce que vous êtes, et laisse moi en dehors de ton merdier. Toi, et moi, c'est impossible. Ma religion m'interdit de tomber amoureuse d'un abruti. » « mais je n'ai jamais parlé d'amour entre nous, Grimes. » Nouvelle gifle, et celle là il ne l'avait pas manqué. « Je peux savoir ce que vous faites tous les deux ? » Pris sur le fait par Savannah, la jeune sorcière reculait de quelques pas pour ramasser mes affaires. Ça n'était pas son problème si son amie s’amourachait d'un idiot pareil, même si elle l'avait prévenu. Qu'est ce qu'Ivy pouvait bien faire de plus ? « Je cherchais à tester sa fiabilité. » trouva t-elle simplement à répondre. « Ainsi que ma circulation sanguine. » ajouta alors Oliver, tout sourire et, bizarrement pour la première fois, Ivy sourit avec lui. Pour la première fois depuis presque quatre ans, elle l'avait trouvé drôle. « Pour la sortie de demain au pré au lard, on va aux trois balais avec tout le monde, ça vous dit de venir les filles ? » enchaîna t-il alors que Savie lui répondit aussitôt positivement. Et merde ! Ivy ne voulait pas traîner avec ce type malgré tout. « promets moi de toujours tout faire pour mon bonheur, Ivy. Et mon bonheur à l'heure actuelle, c'est Oliver. Tu comprends ? » Et cette dernière obtempéra mollement. Après tout, elle était trop loyale envers son amie pour la laisser tomber. Même s'il s'agissait de cet abruti de serdaigle.
21 mars ; Ivy a 17 ans.
« Oublie, Oliver. » Ivy cherchait à se débarasser du serdaigle, alors au prise de ses bras dans le couloir. Il était tard. Savannah était restée étudier dans leur salle commune, alors qu'Ivy avait prétexté une bêtise pour sortir de là, et voir Oliver. Trois ans s'étaient écoulés depuis leur première entente. Figurez vous qu'à la surprise générale, Oliver, Savannah et Ivy étaient devenus inséparables. Les trois meilleurs amis du monde – bien que Savie resterait à jamais amoureuse d'Ollie. « De toute façon, il ne s'est rien passé. » ajouta la sorcière, qui avait bien grandi au cours de ses années. Plus grande, plus mince, plus belle aussi, Ivy ressemblait à présent à une vraie jeune femme. Âgée de dix sept ans, elle entamait son dernier trimestre à Poudlard avant d'entrer en formation pour devenir soigneur de dragons. Savannah, elle, s'était orientée pour la médicomagie alors qu'Oliver cherchait à entrer au ministère. Leur vie était rangée, calme et paisible. Ils auraient pu continuer de cette façon ; mais ils n'ont pas réussi parce que, comme dit précédemment, on est incapable de se contenter du bonheur. Il faut forcément qu'à un moment ou un autre on fasse tout merder. « Soit t'es bête, soit t'es aveugle, Ivy. » Plus sérieux qu'à l'accoutumée, le jeune serdaigle cherchait à convaincre son amie depuis cela trois mois. « C'était pas comme d'habitude. Ça le sera plus jamais. » Ollie posa alors ses doigts sous le menton de la jeune femme pour plonger ses yeux dans les siens. Non, ça, il avait raison ; plus rien ne serait comme avant. « Tu ne comprends pas. » murmura t-elle comme simple réponse. Pour la première fois, Oliver et Ivy avaient passé leurs vacances de Noël ensemble à Poudlard, alors que Savie avait rejoint sa famille. Ils s'étaient beaucoup amusés, du matin au soir. Peut être même trop, car Ivy avait finalement baissé sa garde, comme elle l'avait baissé avec Savie. Ne vous y trompez pas, Ivy est la plupart du temps adorable, bien que grande gueule. Elle vous parlait de tout, de rien, dans un flot de parole presque ininterrompu. Pour autant, la sorcière ne parlait presque pas d'elle dans tout ça. Ou par bride. Ivy n'allait jamais au fond des choses, gardant son jardin secret de peur d'être blessée. Seule Savie connaissait de long en large sa vie, sa famille. « laisse moi, Ollie. De toute façon, il ne s'est rien passé. » Au bout de quelques jours passés ensemble, les deux compères étaient devenus encore plus proches. Proches au point de ressentir un rythme cardiaque accéléré lorsqu'ils apercevaient l'autre. Assez proches pour faire flipper la brunette parce qu'elle avait horreur des surprises. « Sûrement parce qu'au moment où j'ai voulu t'embrasser, tu t'es sauvée comme une voleuse. » Pourtant, elle en avait eu envie de ce baiser, tout comme lui. Ivy plaqua sa main contre la bouche de son ami avant de le pousser dans un coin plus calme. « Ne redis plus jamais ça, Oliver. Tu comprends ? Plus jamais ! » Elle réagissait excessivement, sûrement parce qu'elle s'en voulait. Ivy avait trahi sa promesse à son amie, Savannah. Elle lui avait volé sans le vouloir le seul garçon que sa meilleure amie avait toujours voulu. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'arrivait pas à oublier, bien qu'ils n'aient rien fait. Aucun baiser, aucun geste déplacé. Non, mais le mal était là. Ivy tombait profondément amoureuse du garçon qui était destiné à sa sœur de cœur. « Ça n'a pas existé. Et si tu veux qu'on soit encore amis, tu ne dois plus jamais en parler, ni même y penser. Je t'en prie. » La dure et froide Ivy, laissait place à cette Ivy qu'avait autrefois connue Savannah dans le train. Les larmes aux yeux, la voix tremblotante, elle suppliait son ami de tout oublier pour elle, de tricher. Et, elle avait besoin qu'il accepte ; c'était devenu son dernier rempart pour ne pas céder. En effet, elle préférait faire semblant à vie de ne rien ressentir pour lui, plutôt que de trahir son amitié pour Savannah. Elle l'aimait trop, quitte à en être malheureuse.
11 juillet ; Ivy fête ses vingt cinq ans.
Les choses avaient changé. Ivy aussi. Sa joie de vivre baissait en flèche au fur et à mesure que la tension montait au sein du pays. Plusieurs personnes avaient disparu...Cette femme avait même été retrouvée morte. La jeune femme, à présent soigneur de dragons se sentait oppressée partout où elle allait. Pourtant, elle cherchait bien à relativiser. Elle se disait que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom se ferait arrêter à un moment ou un autre. A vrai dire, elle priait pour que Dumbledore qu'elle avait toujours vu comme le plus grand sorcier de tous les temps, arrête ce fou dangereux. En fait, Ivy avait du mal à comprendre toute cette effervescence. Comment pouvait-on croire que tous les sorciers n'étaient pas égaux ? Comment pouvait-on encore penser à l'heure actuelle qu'il y avait des sous hommes ? Elle se sentait mal, mal comme jamais. Elle s'en rendait malade, et, plus le climat devenait sombre, plus Ivy se renfermait sur elle même. Ce qu'elle craignait par dessus tout, c'était qu'on s'en prenne à sa famille, sa petite sœur. Et plus Ivy cherchait un moyen de les protéger, plus elle angoissait. La sorcière ne se sentait pas assez forte, pas assez puissante. Elle avait toujours eu tendance à se reposer sur ses lauriers ; à en faire un peu mais pas à se tuer à la tâche. Et maintenant, des idées noires commençaient à l'envahir : peut être qu'ils avaient raison. Peut être que les nés moldus tel qu'elle ne méritait pas un monde aussi merveilleusement magique. Peut être qu'elle n'était pas faite pour ça. Peut être qu'elle ferait mieux d'abandonner.
C'est dans ce climat sous tension que Savannah décida de faire une fête. Une petite à vrai dire, avec trois invités : elle, Ivy et Oliver, évidemment. Ils ne s'étaient pas vus depuis un moment ; Ivy prétextant généralement un problème. Elle avait eu peur, depuis leur dix sept ans, de se retrouver entre eux deux. Elle les aimait tous les deux mais, Ivy n'arrivait pas à maîtriser ses sentiments pour Oliver, alors que Savannah le couvait du regard. D'ailleurs, la blonde avait peaufiné son jeu de séduction depuis des années. Plus subtile, plus efficace aussi, la brunette sentait qu'Oliver était presque dans son lit. Et cela la rendait complètement folle. Ils s'enfilèrent plusieurs bierraubeurres dans un silence pesant, avant de se détendre. Savie mis de la musique, et alors qu'elle filait dans la cuisine pour préparer le gâteau d'anniversaire, Ivy se laissa aller et posa la tête contre l'épaule d'Oliver. « je croyais qu'il fallait oublier ce genre de geste, Ivy ? » comme première réponse, la jeune femme ferma les yeux, quelques secondes, posant la main sur le cœur de celui qu'elle aimait. Entendre les battements réguliers de son cœur l'aidait à calmer le sien. Tout irait bien. « Mais c'est mon anniversaire. » minauda t-elle, alors qu'Oliver, rapidement convaincu déposa un baiser dans ses cheveux. « Tu sais Ollie... » commença t-elle à dire, avant de se taire. La bierraubeurre l'avait toujours fait plus parler qu'un peu de veritaserum. Elle tendit à la suite son oreille, pour essayer de deviner si Savannah était sur le point de revenir dans la pièce. Au vue du bruit, il semblait qu'Ivy avait le champ libre. Elle croisa alors son regard dans celui de son ami avant de se risquer à dire ce qu'elle pensait « je m'ennuie de toi. » Ça n'était pas exactement ce qu'elle ressentait mais, il pouvait bien comprendre entre les lignes non ? « Ivy... » murmura t-il alors que leurs visages s'approchaient. La situation devenait critique, les battements de son cœur s'intensifièrent alors. Ivy savait que ça n'était pas bien et que, en dépit de tout, elle se devait d'être loyale envers son amie. Mais, par la barbe de Merlin, elle avait réussi pendant des années. Ne méritait-elle pas une récompense ? « J'interromps quelque chose, peut être ? » une voix fluette sortit de la cuisine alors qu'ils étaient sur le point de céder enfin à la tentation. Ivy, comme électrisée, se leva aussitôt de la chaise pour supplier son amie de lui pardonner. « Non, Savie...je suis un peu saoul. C'est de ma faute, je...je voulais pas. » Non bien sûr qu'elle ne voulait pas la blesser, mais bon dieu, elle en avait rêvé de ce baiser. « Arrête tes mensonges Ivy, j'ai bien compris ce qu'il se passait. Ça fait combien de temps que tu l'aimes, hein ? Ca fait combien de temps que tu me trahis Ivy ? » Abasourdie, la jeune femme ne savait pas sur quel pied danser, et se permit de jeter un regard à Ollie pour qu'il la sauve. Mauvaise idée. « Et en plus, vous agissez déjà comme un petit couple ! T'as besoin de lui Ivy ? Tu n'es pas capable de faire front à tes conneries toute seule ? T'es tellement lâche putain ! » Les larmes aux yeux, Ivy ouvrit la bouche pour rétorquer, mais fut prise de court. « Il ne s'est jamais rien passé entre Ivy et moi, Savannah. Comme entre toi et moi. On est tous amis ici. » Les bras croisés, la blonde attendait l'affirmation des mêmes propos de la part d'Ivy. « Je...oui, il ne s'est rien passé. Tu es mon amie, et jamais je ne me permettrai de faire quoi que ça soit avec Oliver. » Cependant ces explications ne semblaient pas être au goût de Savannah. « Et si j'étais pas là, Ivy ? Tu ferais quoi ? Sois honnête : si tu ne me connaissais pas, si on était pas amis, est ce qu'il y aurait eu quelque chose avec Ollie ? » L'accusée avala difficilement sa salive sans savoir vraiment quoi répondre. « Tu sais, on ne peut pas réinventer le monde... Enfin...j'imagine que...peut être. » finit-elle par avouer. La minute d'après, Savannah avait attrapé ses affaires, et avant de claquer la porte, lança un « et dire que je te soutenais ! Putain, en tant que née moldue tu nous apportes que des emmerdes...c'est pas clair pour moi d'être encore ton amie. Et toi ! Toi, tout ce que tu fais c'est te taper le gars que je veux. T'es écœurante comme fille ! »
31 décembre ; il y a trois mois.
Après ce terrible épisode, Ivy n'a pas revu son amie. Elle a pourtant cherché à la raconter, via de nombreux hiboux. Les mois sont passés, et rien n'avait changé. Ivy avait donc décidé de transplaner chez son amie pour la retrouver, vérifier que tout allait bien car elle ne voyait rien de mal à ce que Savannah lui hurle dessus et la déteste. Non, tout ce que voulait Ivy c'était de savoir que sa meilleure amie allait bien. Un brin paranoïaque, la sorcière commençait à voir le mal partout, ne sachant pas à qui faire confiance. Dans chacune des personnes qu'elle croisait, la sorcière pensait y déceler le mal en personne. Se sentant plus menacée que jamais, elle avait besoin de retrouver les deux personnes qu'elle aimait. Pour autant, si elle retrouvait Oliver, Savie ne lui pardonnerait jamais. Seulement, Ivy ne trouva pas Savannah. Ni chez elle, ni à son travail. D'ailleurs, personne ne semblait avoir de nouvelles de la blonde depuis des mois...comme si, elle s'était volatilisée. Personne n'avait osé signaler sa disparition de peur d'une quelconque répercussion sur eux et leur famille. Alors, elle comprit qu'il ne lui restait plus qu'une chose à faire : la retrouver.
Pour autant, il fallait qu'Ivy accomplisse quelque chose de compliqué avant de commencer ses recherches. Elle savait bien qu'elle se trouvait en danger ; qu'être une née moldue dans ces moments là était plus que critique. Peut être qu'elle ne tiendrait que quelques semaines avant de disparaître elle aussi. Sa tête lui disait de s'enfuir ; mais son cœur lui ordonnait de rester, et de se battre. Elle comme les autres ne méritaient un tel châtiment, simplement parce qu'ils sont nés différemment. Et, plus que tout, Ivy avait l'étrange impression que la disparition de sa meilleure amie n'était pas une coïncidence. Rentrant dans la maison de ses parents où se tenait toute sa famille, Ivy fit le tour des pièces d'une manière théâtrale ; elle sentait qu'elle avait besoin de dire au revoir à tout ce qui avait fait son bonheur, y compris les murs. Rapidement – pour ne pas être prise de remord et ne rien faire – Ivy rassembla toute sa famille dans le salon. Elle se pinça les lèvres, nerveuse et déchirée. Elle savait que dans un instant, elle aurait le cœur brisé à tout jamais. Qu'à partir de cet instant, elle n'aurait plus rien. Pour autant, Ivy resta convaincue d'avoir trouvé la bonne solution. Ou, en tout cas, la seule à l'heure actuelle. « Vous me manquez déjà... » murmura t-elle alors, avant de lancer un oubliette à chacun des membres de sa famille.Claquant la porte derrière elle, Ivy sécha ses larmes, bien que son cœur resta brisé. Sûrement à vie. Ils l'avaient oublié, pour de bon. Plus jamais, Ivy ne pourra entrer dans cette maison, poser le regard sur eux. C'était fini, et aimer des gens qui ne se souviendront plus jamais de vous est un horrible sentiment. Comme dernier souvenir de cette vie, la sorcière avait volé un album de photos. Cela ne l'aiderait sans doute pas à se sentir mieux, mais en les regardant, elle saura qu'elle a fait le bon choix ; pour eux. C'était sûrement ça, grandir ; se sacrifier pour les gens qu'on aime. Même si ça fait horriblement mal.
until the end
Dernière édition par Ivy Grimes le Lun 1 Juil - 20:04, édité 50 fois |
| | | | Invité until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 22:14 | |
| Bilson  quel choix magnifique  Bienvenue et bonne chance pour ta fiche  |
| | | | Lily Evans  SPELLS : 687
AVATAR : karen gillan.
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 22:15 | |
| Bilson, bon choix !  Bienvenue et bonne continuation  |
| | | | Alice McLean  SPELLS : 230
AVATAR : ft Anne Hathaway
until the end | | | | | Poppy Hastings  SPELLS : 212
AVATAR : rooney mara
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 22:16 | |
| Bienvenue sur le forum.  |
| | | | Marlene McKinnon  SPELLS : 693
AVATAR : Jenna-Louise Coleman
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 22:23 | |
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| | | | Ivy Grimes SPELLS : 14
AVATAR : r. bilson
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 22:25 | |
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| | | | Geneva Riverthorn  SPELLS : 167
AVATAR : clemence poesy
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 22:32 | |
| Quel joli pseudo Bienvenue sur le forum |
| | | | Duncan Jones  SPELLS : 103
AVATAR : Andrew Lee Potts
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 22:32 | |
| Bienvenue |
| | | | Ivy Grimes SPELLS : 14
AVATAR : r. bilson
until the end | | | | | Sirius Black  SPELLS : 267
AVATAR : ben barnes
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Ven 28 Juin - 23:36 | |
| Bienvenue.  |
| | | | Remus Lupin  SPELLS : 721
AVATAR : andrew garfield.
until the end | | | | | James Potter  SPELLS : 623
AVATAR : aaron johnson (the best)
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Sam 29 Juin - 9:33 | |
| Bienvenue Il y a quelque chose qui me chiffonne cependant. "Argent" c'est purement français (inspiration Teen Wolf ?) et si la famille est anglaise, le nom de famille ne va pas du tout, il faudrait que ça soit "Silver" à la limite. Bref, c'est à revoir pour ce petit détail  |
| | | | Ivy Grimes SPELLS : 14
AVATAR : r. bilson
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Sam 29 Juin - 12:19 | |
| merci à vous. C'est changé !  |
| | | | Sirius Black SPELLS : 267
AVATAR : ben barnes
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Sam 29 Juin - 19:56 | |
| Bienvenue. |
| | | | Ivy Grimes SPELLS : 14
AVATAR : r. bilson
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Lun 1 Juil - 20:56 | |
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| | | | Remus Lupin SPELLS : 721
AVATAR : andrew garfield.
until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down Lun 1 Juil - 22:37 | |
|  enjoy !! ☞ te voici validé(e) Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite. Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté ! Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve (...) elle a une sacré vdm elle Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !  until the end |
| | | | Contenu sponsorisé until the end | | Sujet: Re: Ivy Ϟ you push all my buttons down | |
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| | | | | | Ivy Ϟ you push all my buttons down | |
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