NAME : indiana. Elle ne sait pas d’où ce prénom vient. Ses parents n’ont jamais réellement voulu expliquer pour Indiana. En fait, elle ne sait pas et très franchement, ça lui va comme ça. Indiana aime beaucoup ce prénom, qu’elle trouve réellement peu commun, par rapport à ceux des autres. Cependant, la plupart du temps, ses amis l’appellent Diana, ou Indi. C’est un surnom qu’elle apprécient, et si elle ne vous crache pas à la figure, alors vous êtes sûr de faire partie de ce petit comité qu’elle s’est crée d’amis plus ou moins proches. SURNAME : fitzpatrick. Un nom quasi inconnu dans le monde des sorciers. Les sorciers de la branche de la famille ne se sont jamais fait remarquer par leurs exploits magiques. Ils sont restés plus ou moins dans l’ombre d’autres sorciers, plus grands, plus puissants, plus importants. Les Fitzpatrick sont une famille qui vient d’abord de la généalogie moldue, et dont la branche sorcière est si peu développée que personne ou presque ne connait ce nom. La famille s’est installée en Irlande, il y a des générations, mais commence à s’étendre. Indiana, par exemple, vivait à Londres, avec son petit garçon, avant de partir s’isoler dans une contrée voisine. Si pour le moment, les Fitzpatrick n’ont pas brillé par leur présence dans la guerre, tout ceci pourrait bien changer avec l’adhésion à un camp ou l’autre par Indiana, abandonnant son petit garçon à ses parents pour poursuivre sa vendetta.AGE : trente-deux ans. Un bon bout de vie, on peut le dire. Pendant tout ce temps, Indiana a réussi à passer ses BUSE et ASPIC avec plus ou moins de réussite, rentrer en Médicomagie à Ste Mangouste et même, croyez-le ou non, de se marier et avoir un petit garçon. Une belle vie en somme. Jusqu’à que son bonheur, loin de celui des autres, soit brisé par la mort suspecte de son mari, un certain jour de Novembre, l’année de ses trente ans. On peut dire que c’est le destin, ou alors quelqu’un a usé de sa baguette un peu trop fort et a ôté la vie. . PLACE OF BIRTH : skibereen, comte de cork, province de munster, Irlande. Indiana est née dans une petite ville, dans le plus grand comté d’Irlande. Ses premières années, elle els passa là, dans cette petite ville, loin de toute magie, de tout conflit, de toute once de guerre. Elle vécu pendant les premières années de sa vies une enfance sans tâches, sans ombres, avec l’insouciance d’une enfant, avec les espoir d’une gamine. On peut dire que son enfance a été exemplaire, exemptée de magie ou de toute anormalité. Elle a vécu pendant des années, jusqu’à ses onze ans, une vie sans une once de magie, et ne sachant rien d’elle. Puis la lettre de Poudlard est arrivée, évidemment. YOUR BLOOD : sang-mêlé. Son père est un moldu de la première heure. Il a toujours vécu comme moldu, n’a jamais connu la magie. Sa mère par contre est une sorcière. Elle a vécu pendant des années dans le comté voisin et usait et abusait de magie. Elle en était devenue dépendante et a donc décidé de se retirer du monde magique pour un temps, jusqu’à rencontrer son futur mari. Elle n’a jamais avoué à son mari avoir été une sorcière, avant de tomber enceinte. Quel choc ce fut pour lui. Mais n’usant pas de magie, ou plus du moins, ce petit détail ne changea pas grand-chose à sa vie. Quand vint l’heure de la lettre de Poudlard, alors le même schéma recommença. La mère d’Indiana dut lui expliquer ce qu’elle savait de Poudlard et de la magie. MARITAL STATUS : veuve. Son mari et elle se sont mariés après sept ans de bonheur. Ils se sont rencontrés en cinquième année, à Poudlard. Elèves de Serdaigle et Serpentard respectivement, ils avaient deux ans de différence d’âge. Mais ils se sont plu. Ils ont gardé le contact à la sortie d’Harold de Poudlard. Après plusieurs rencontrés pendant les vacances suivant sa sortie, ils ont décidé de se mettre en couple, éprouvant de forts sentiments l’un pour l’autre. Sept ans plus tard, ils étaient mariés. A vingt-deux ans, seulement, oui. Quatre ans plus tard, alors qu’Indiana avait vingt quatre ans, ce fut le tour de Zackary d’arriver. Leur fils. Le bonheur fut complet. Mais il fut de courte durée, puisque non moins de six ans plus tard, alors qu’Indiana a trente ans, la visite d’Aurors lui annonçant la mort de son mari brisa tout ce qu’elle avait mit tant de temps à construire. Depuis son fils est retourné en Irlande, auprès de ses grands-parents, et elle cherche à tout prix à venger son mari, et à prendre part à la résistance. JOB OR OTHER : médicomage, service des blessures infligées par morsures. Ce choix de carrière s’est imposé comme une évidence à Indiana, lors de ses entretiens d’orientation en cinquième année. Elle avait une idée très précise du métier qu’elle souhaitait exercer, ce qui est rare, à quinze ans. Mais elle n’en a jamais changé. Sauver le plus de gens possible, c’est son objectif, depuis qu’elle est gamine. Elle avait une prédisposition pour les potions, la métamorphose et la botanique. Une fois ses ASPIC en poche, elle s’est directement dirigée vers la voix qui s’offrait à elle, à savoir de devenir soigneur à Ste Mangouste. Elle aime indéniablement son travail. Depuis la mort d’Harold elle est cependant beaucoup moins réactive. Elle sauve toujours des vies, mais deux fois déjà, elle a reçu des blâmes pour manquement au devoir. Mais, il est indéniable qu’elle aime toujours autant son travail et qu’elle fera tout pour le garder. YOUR WAND : bois de cerisier, plume de phénix, trente centimètres. La première fois qu’elle est allée chez Ollivander, le vieil homme a fait une peur bleue à Indiana. Il l’apeurait tellement qu’elle n'a pas décroché un mot pendant un bon bout de temps avant d’essayer une baguette. Elle a essayé quelques unes. Une dizaine à vrai dire. Rien ne semblait convenir avant de trouver cette baguette et bois de cerisier, contenant une plume de phénix. Ce fut la réelle révélation. La baguette d’Indiana est souple et assez longue. Prédisposée pour les potions et la métamorphose, elle n’a jamais accompli des miracles que dans les mains de sa propriétaire. Raisonnablement douée en magie, Indiana a réussi à faire faire à sa baguette quelques prouesses magiques remarquables. Dans la vie de tous les jours cependant, depuis la mort de son mari, Indiana essaye d’utiliser le moins possible sa baguette. Quand Harold était vivant et Zack à ses côtés, la magie était un élément essentiel de leurs vies. Quel chambardement pour le petit Zackary, qui, depuis deux ans, est de retour chez ses grands parents. PATRONUS CHARM : aigle royal. Indiana n’a jamais compris pourquoi, à vrai dire. La symbolique de l’aigle, selon la plupart des gens, est la puissance et l’orgueil. Deux qualités qui ne sont pas réellement dans les attributs d’Indiana. Quoi qu’il en soit, elle aime bien son patronus. Cependant, il tend à être plus faible ces temps derniers. Peut-être est-ce le contre coup du choc de sa nouvelle solitude. BOGGART : le corps d’harold. Bien qu’elle n’ai vu la scène de crime ou le corps de son mari ensanglanté, son épouvantard est toujours celui-ci, désormais. Il y a une époque où une simple araignée géante était représentée par l’épouvantard. Désormais seul le corps de son mari est représenté, pendu par un pied, du sang s’échappant de toutes els parties de son corps. L’image est assez désagréable et depuis quelques mois, Indiana n’arrive plus à conjurer un épouvantard. C’est quelques peu dérangeant quand on doit se battre contre d’autres forces, bien plus menaçantes. HOGWART HOUSE : serdaigle. Le Choixpeau n’a pas eu besoin de plus de trois secondes pour évaluer l’esprit téméraire, intelligent et doux d’Indiana, qui fut accueillie sous une salve d’applaudissements chez les Aigles. Indiana a toujours accordé à sa maison le plus grand intérêt, se battant pour ses principes, et participant, aussi étrange que cela puisse paraître, à la popularité de son équipe de quidditch (elle en fut une poursuiveuse très douée de sa troisième à sa septième année). D’un naturel à étudier de longues heures durant, elle fit le bonheur de beaucoup de professeur, ainsi que de son directeur de maison, en décrochant de belles notes un peu partout et en décrochant avec brio ses BUSE et ASPIC en un éclair. YOUR CHOICE : ordre du phénix. Elle n’a jamais voulu de l’autre côté de la barrière. Elle déteste les mangemorts. Et Indiana est persuadée que si son mari est mort, alors c’est de leur faute. Ayant vécu une existence sans magie pendant plusieurs année, elle n’a jamais pensé à la soit disant pureté du sang. Elle trouve cette idée d’une complète idiotie et aimerait changer les choses. Elle souhaite intégrer l’Ordre du Phénix, par le biais de ses voisins de village peut-être bien. Et si elle ne le peut pas, alors elle fera tout de son côté pour venger son mari et participer comme elle le peut. MIRROR OF ERISED : une famille unie. Des visages invisibles, mais une femme aux cheveux blonds, un homme au visage émacié et un petit garçon blond. Elle sait qui ils sont. Les Fitzpatrick. La famille qu’elle a eu un jour et qui est désormais partie. Loin d’elle.

Quelqu’un sonnait à la porte. Indiana se préparait pour aller se coucher. Ce soir, Harry ne reviendrait pas. Il était de garde à l’hôpital. Elle connaissait bien ce fonctionnement, pour être de garde environ trois fois par semaines. Indiana et Harold s’arrangeaient toujours pour ne pas être de garde en même temps, de sorte que leur fils ne doivent pas allez chez le voisin, ou qu’ils aient du confier Zack à sa tante, la sœur de Harry. Ce soir, elle s’endormirait seule, les draps encore froids lui couvrant le poitrine et les bras. Elle n’aimait très franchement pas du tout ces soirs où elle devait rester seule. Leur maison de Loutry Ste Chaspoule était une bicoque très charmante, mais elle détestait les soirs sans son mari, ce qui, dans l’esprit de toute personne normale, aurait paru être logique.

[…] ‘Maman. Encore une histoire s’il te plait.’, demandait Zackary, couché dans son lit. Indiana s’était levée et se rassit immédiatement, en touchant les cheveux blonds de son petit. Les yeux d’ange de Zack ne résistaient à personne. Pas même à ses parents. Il regardait sa mère, de ses grands yeux ronds, et bleus. Elle lui sourit. ‘Laquelle tu veux, Zacky?’ ‘Celle avec les trois frères, s’il te plait, maman.’ Le conte des trois frères. L’histoire préférée de Zackary. La sienne, à Indiana, aussi. Elle avait toujours adoré l’histoire des trois frères. Elle prit le livre sur l’étagère posée à côté du lit de Zackary, l’ouvrit au marque page du conte des trois frères, et commença. ‘Il était une fois trois frères qui voyageaient au crépuscule, le long d’une route tortueuse et solitaire…’ Elle continua pendant quelques minutes, jusqu’à arriver au moment où la mort et les trois frères se rencontrent. ‘C’était la Mort et elle leur parla.’ Les yeux de Zackary étaient pleins d’espoir. Il adorait cette histoire. Il trouvait toujours le moyen de se la faire lire, au moins une fois tous les deux jours. Et ses parents cédaient toujours pour lui lire. Il était si mignon quand il était intéressé. La plupart des autres contes l’endormaient, mais pas celui-ci. Celui-ci était le plus intéressant. Il ne fermait jamais les yeux en écoutant sa mère.

La sonnette sonna une énième fois. Les trois premières fois, Indiana avait tenté de ne pas l’écouter. Mais désormais, les coups de sonnettes étaient répétés. Ce devait être important. Qui, sur cette sainte Terre, aurait l’idée de venir déranger la famille à neuf heures et demie du soir? C’était inhabituel, ce devait être important. Peut-être un problème de voisinage. ‘Je vais ouvrir, Zack. Attends-moi, regarde les images en attendant que je vienne te lire la fin. J’en ai pas pour longtemps, mon chéri.’ Elle lui donna le livre et sortit de la pièce. Elle descendit les escaliers en trombe, ratant une marche au passage. Elle referma son gilet de laine, qui laissait entrevoir un débardeur blanc. Quelques secondes plus tard, elle ouvrait la porte. Deux aurors se tenaient devant elle. Elle en avait déjà vu de la sorte, habillés de leurs vêtements de sorciers. Ceux-là avaient la figure grave. L’un, blond, était beaucoup plus grand que le petit roux qui se tenait à sa gauche. Ils n’adressèrent pas un sourire à Indiana, qui effaça volontairement le sien de ses lèvres. ‘Messieurs. Bonsoir.’, dit-elle, d’une voix grave, en guise de politesse de circonstance. Ils avaient l’air grave. Très grave. Que faisaient-ils là? ‘Puis-je vous aider en quoi que ce soit?’, reprit Indiana, la figure grave. ‘Madame Fitzpatrick, pourrions-nous entrer?’ D’accord, elle commençait à s’inquiéter, réellement. Si cinq minutes avant, le seul soucis que son fils ne veuille pas dormir lui causait du tord, désormais elle s’inquiétait de savoir que deux aurors venaient lui annoncer une quelconque nouvelle. Pas très doués pour cacher leur malaise ces deux-là, d’ailleurs. Elle les invita à rentrer et les dirigea dans le salon, d’un blanc immaculé, allumant deux bougies au passage. La maison était plongée dans la pénombre, Indiana et son fils s’apprêtant à se coucher.

Des larmes coulaient à présent sur les joues d’Indiana. Son mari. Mort. Ce n’était pas possible. Elle refusait d’y croire. Elle avait chassé les aurors de sa maison, très rapidement. Elle ne pouvait y croire, et eux et leur compassion qu’elle ne voulait pas. Elle refusait l’évidence. Elle leur avait hurlé dessus, aussi fort qu’elle pouvait. ‘VOUS MENTEZ! SORTEZ DE CETTE MAISON!’, avait-elle hurlé, à leur adresse.  Elle n’y croyait pas, et leur compassion n’y changerait rien. Indiana avait claqué la porte derrière eux, et s’était effondré contre la porte, pleurant à chaudes larmes. Au fond d’elle-même, elle savait bien que c’était la réalité, elle le sentait. La jeune femme se releva, et monta deux à deux les escaliers. Elle arriva en trombe devant la chambre de Zackary et rentra. Le jeune garçon était là, le visage fermé, les yeux également, le livre du conte des trois frères sur son petit torse. Il avait un sourire sur ses lèvres et dormait paisiblement. Elle aurait voulu tout abandonner, dès à présent, si ce n’est pour lui. Zackary. Ce petit bout de chou méritait que sa mère se batte pour lui. Elle n’avait qu’une envie, s’effondrer. Mais elle resta là, à regarder son fils, dans l’encadrement de la porte. Ce fut le premier sourire qu’elle décrocha après la mort de son mari. C’était lui, Zackary, sa raison de vivre désormais. Elle devait se battre pour lui assurer un avenir meilleur. Et bientôt, elle l’enverrait en Irlande, chez ses grands-parents.

Elle arrivait devant l’espace entre les voies neuf et dix. La peur la tétanisait. Sa mère et son père à ses côtés, elle regarda l’un et l’autre à tour de rôles. Elle tremblait de tout son corps devant son chariot poussant la cage de sa chouette nouvellement acquise et sa valise qui devait peser quelques kilos - euphémisme à ce stade - de plus qu’elle. Sa mère lui prit la main et la regarda dans les yeux. Elle s’accroupit. ‘Going to come with you by the train, then I'll go. Daddy can't come.’ Indiana avait une peur bleue de se retrouver seule. Surtout à Poudlard. Poudlard… Rêve de certains, cauchemar d’autres. Elle lâcha le chariot et serra son père dans ses bras. ‘I'm going to miss you, little bird.’, lui susurra son père. Indiana pleurait à chaudes larmes. Jamais elle n’avait été séparée de son père, ni de sa mère. Elle avait toujours vécu en Irlande, dans une belle et grande famille. Elle n’avait jamais eu à quitter ses parents. Et même si, à la réception de sa lettre, elle avait été excitée, maintenant elle avait peur. Peur de se perdre. Peur de l’inconnu. Peur de ne pas se faire d’amis. Peur d’avoir peur de tout. Elle serrait toujours son père dans ses bras, quand il desserra son étreinte. ‘[color:3c21=light green]Don't worry, you're going to see us next holidays, all right?’ ‘Yes daddy. I love you.’, dit-elle, de grosses et chaudes larmes couvrant son visage et plus particulièrement ses joues. Elle ne voulait pas se séparer de son père. Mais en même temps, la perspective d’aller à Poudlard et de rencontrer de nouvelles personnes était excitante. ‘We need to go, sweetie.’, dit sa mère. Lançant un dernier regard enjoué à son père, un sourire aux lèvres, Indiana ferma les yeux pendant qu’elle et sa mère passaient la barrière de la voie 9¾, porte magique de l’univers des sorciers. Pendant ces quelques semaines séparant la réception de la lettre de Poudlard lui indiquant qu’elle était une sorcière et cette journée si spéciale, elle avait eu le temps de poser mille et une questions à sa mère qui lui avait répondu avec le plus de sincérité possible. Indiana se réveillait chaque matin, un sourire aux lèvres, barrant sur son calendrier les jours qui la séparaient de Poudlard et de cet univers magique. Mais maintenant qu’elle était là, qu’elle allait prendre le Poudlard Express, la peur la tétanisait. Parce qu’elle aurait voulu que son père et sa mère puissent l’accompagner jusqu’à Poudlard. Elle n’avait d’ailleurs pas vraiment compris trop le fonctionnement de l’école, posant une question à chaque fois que sa mère répondait à la précédente. C’était étrange comme système. Elle avait baigné dans un univers sans magie toute son enfance, et là, à onze ans, elle devait se faire à un nouveau système. Elle avait peur de tout ça. Peur de la magie. Vous vous rendez compte? Peur de la magie…

Les adieux avec sa mère avaient été déchirants. Des larmes coulaient toujours de ses joues quand elle mont dans le train et qu’elle prit place dans un wagon vide. Elle regarda autour d’elle. De l’autre côté du train, il n’y avait rien qu’un simple mur, un mur de pierre, banal, sans intérêt. Elle n’avait pas pensé à se mettre du côté où sa mère était. Mais c’était mieux. Elle éviterait les adieux déchirants, et de pleurer à trop grosses larmes. Elle regarda le mur derrière la vitre, puis le siège couleur pourpre en face d’elle. Rien de bien intéressant. Sa mère et son père lui manquaient déjà. C’était horrible comme sensation. Elle aurait voulu qu’ils soient avec elle. Elle se sentait seule. Et n’avait absolument pas l’habitude de ne pas avoir ses parents avec elle. C’était un tout nouveau monde dans lequel elle entrait, à présent. Un monde magique, mais qui lui faisait très peur. Elle avait peur de tout. Et si le Choixpeau lui disait qu’elle n’était digne d’aucune maison de Poudlard? Et si elle n’arrivait pas à exécuter les sorts qu’on lui demanderait d’exécuter? Une foule de questions, toutes aussi stupides les unes que les autres, se bousculaient dans sa tête, comme des images qui ne veulent pas quitter l’esprit.

Elle était rentrée dans le magasin, qui avait sonné dès qu’elle avait ouvert la porte, la peur au ventre. L’endroit était poussiéreux et sombre, sombre comme l’enfer. Des millions d’objets se précipitaient, ça et là, dans des boites aux couleurs transparentes. Elle était seule. Sa mère avait été chercher le reste de ses fournitures. Sa mère lui avait expliqué qu’elle ne faisait plus de magie à cause de divers évènements qui l’avaient amenés à arrêter, sans donner plus de détails. Mais elle avait tout de même accompagné sa fille au Chemin de Traverse. Elle lui avait dit qu’elle irait chercher sa baguette toute seule. Et désormais, Indiana était dans cet endroit sombre et froid, avec une faible lueur éclairant le bureau posé au plein milieu de la pièce. Elle avait peur. L’endroit lui donnait la chair de poule. Un homme se tenait là, le visage bienveillant, les cheveux grisonnants. ‘Good morning, child.’, dit-il, d’une voix douce. Tout se passa très vite après ça. La baguette ne fut pas la plus facile à trouver. La combinaison était pourtant simple. Mais visiblement Indiana était difficile à cerner, et Ollivander, puisque c’était son nom, mis de longues minutes à se décider pour l’ultime baguette qu’il fit essayer à Indiana. Ce fut celle-ci qui choisit Indiana. Et la fillette n’en fut que plus ravie. Essayer des baguettes n’était absolument pas intéressant, ni prenant. Elle trouvait l’exercice grotesque et ce petit bout de bois semblait si étrange, dans sa main. Elle se sentait ridicule avec cet objet. Elle ne savait pas quoi faire avec. Elle trouvait l’idée d’avoir une baguette dans la main complètement grotesque et n’aimait pas trop devoir avoir dans sa main un objet à longueur de temps. Quelques secondes seulement après que sa baguette l’ait enfin choisie, sa mère rentra dans le magasin, de gros paquets dans les mains. ‘Oh. Madame Fitzpatrick. Seems to have been ages since I first saw you here.’ ‘Hi. It seems so, indeed..’ ‘I learned wxhat happened to your wand. Unfortunate, really.’ ‘Indeed. Unfortunately, I played with some things I shouldn't have.’ La conversation dura quelques minutes supplémentaires, puis Indiana et sa mère s’envolèrent pour d’autres achats.

Indiana tourna la tête, au moment où le train s’ébranlait. Deux jeune filles ouvrirent la porte du compartiment. Tout d’abord, Indiana leur adressa un sourire, puis plongea son regard de l’autre côté, au moment où le train avançait et où le soleil de plomb s’imposait à vos figures. Pendant quelques minutes, tu ne fit que regarder par la fenêtre. Des frissons te parcouraient. La peur t’envahissait. Fermer els yeux t’aida à ne pas penser à tes parents. Tu fus sortie de ta torpeur par la jeune fille blonde, qui était visiblement plus âgée que toi, qui s’adressait à toi. ‘First time at Hogwarts uh?’ Indiana la toisa une nouvelle fois et approuva d’un signe de tête timide. ‘We're not going to bite, uh. I am Kirsten and this is Justeen.’ ‘What's your name?’ ‘Indiana.’ ‘Nice.’ ‘You are scare, aren't you?’ ‘A bit.’ ‘Don't be. Really. Not much. Just don't fall into the lake.’ ‘How much time since your first year?’ ‘Three years today.’ ‘Gets better every day.’ Pendant quelques minutes, la conversation tourna autour d’Indiana, qui expliqua alors aux deux jeunes filles à quel point elle avait hâte d’arriver à Poudlard, mais également peur, et qu’elle découvrait pleins de choses, parce qu’elle n’avait jamais vécu dans la magie avant ça. ‘You'll learn fast. My parents are muggles, and still, I get used to that.’ Indiana aimait bien ces deux filles. Elles étaient fort sympathiques. Elle ne put s’empêcher de demander. ‘Which house is better?’ Elle avait terriblement peur de ne pas être répartie. C’était une douleur insupportable d’avoir cette boule au ventre et de penser qu’elle devrait rentrer chez elle, une fois arrivée, parce qu’on lui expliquerait qu’elle n’avait sa place dans aucune maison de Poudlard. ‘Ravenclaw, without hesitation.’, dit Justeen, d’une voix claire.
Harry,
Tu me manques déjà. Je ne suis partie que depuis trois jours que tes bras me manquent. J’espère réellement que tu vas pouvoir rentrer à Ste Mangouste comme tu le voulais. Les premiers jours à Poudlard sont plus ou moins difficiles. Dumbledore est toujours aussi fou, le festin est toujours aussi excellent et les professeurs toujours aussi bons. Mais il y a quelque chose de changé. Tu n’es plus là. Et ça m’embête. Tu me manques déjà. J’espère véritablement que tu trouveras la voie que tu veux poursuivre, mais sache que tu me manques. J’ai l’impression d’être d’une impolitesse grandissante, chaque jours un peu plus. Je suis bien trop égocentrique. Je me sens lâche de te dire tout ça, parce que je sais que tu ne peux pas revenir, et je sais que tu dois poursuivre tes rêves. Mais je voulais que tu le saches. Parce que quoi qu’il en soit je t’aime, et le manque est présent. Je prend le temps de t’écrire cette lettre pour te dire que mes parents ont aussi accepté que je vienne passer les vacances scolaires ─ celles de Décembre ─ chez toi, à Londres. J’espère que ça te convient. On pourra toujours en rediscuter de toute façon. Il nous reste plus de deux mois pour nous décider après tout. Ici, le froid a déjà attaqué et ce, dès notre arrivée. Je suis arrivé dans la Grande Salle pour la répartition on aurait pu m’essorer. Le temps semble se détraquer à mesure que les années avance, c’est peut-être inquiétant, il faudrait peut-être se poser des questions. J’espère que les nouvelles de Londres sont plus réjouissantes que celles d’ici.

Tendrement,
Indiana.

Deux ans. Deux ans qu’Harold était parti. Parti, ailleurs. Depuis la venue des aurors à sa porte, elle avait passé ses journées à pleurer. Mais ce matin, alors qu’un cauchemar la réveillait une fois de plus, elle avait décidé d’arrêter de se cacher, de pleurer. Il fallait qu’elle fasse quelque chose. Elle se rappelait d’une conversation qu’elle avait eu avec son époux, quelques mois avant sa mort.

Zackary dormait déjà à point fermé. Une simple lampe à pétrole, vestige d’un cadeau de mariage de ses parents, gisait sur la table du salon, qui était plongé dans l’obscurité. Harold descendit les escaliers le moins bruyamment possible et vint d’asseoir en face d’elle. Cela faisait des semaines qu’Harold et elle avait peur pour leurs vies. La menace grandissante de ce Seigneur des Ténèbres leur faisait immensément peur. Ils ne savaient plus trop comment se comporter, et c’était dérangeant, dans la vie de tous les jours, particulièrement au travail. ‘Breckenridge seems to think HE will free us all’ ‘You joking? You must be joking. How can he REALLY think he will free us all? We’re not even in prison, there no one to be freed.’ ‘I know Indi. He didn’t say it properly, but it seems so.’ ‘That’s madness.’ ‘We need to do something. Us. I mean… We can’t just lay there and do nothing.’ ‘What can we do? I mean, we’re not even close to someone in that Order. And we haven’t talk to Dumbledore in YEARS.’ ‘I reckon the Wealsey’s close to him. You know, our neighbors.’, avait-il terminé. Ils n’avaient cependant pas décidé de ce qu’ils feraient. Et n’en avaient jamais reparlé. Parce que le fait de mettre en danger Zackary et leurs vies en danger était inconcevable.

Mais désormais, elle n’avait plus rien à perdre. Plus rien. Son mari était mort, et son fils à l’abri, chez ses parents. Elle leur avait demandé, il y a quelques mois, de prendre son fils avec eux. Elle leur avait expliqué qu’elle devait faire quelque chose, et que garder Zackary avec elle était inconcevable. Elle devait faire quelque chose. C’était vrai. Rester là, à pleurer chaque jour un peu plus, était inconcevable. Elle ne pouvait pas. Elle ne devait pas. Alors elle avait décidé de bouger. Bouger ses fesses mollassonnes. Pleurer ne servait à rien. Elle mettrait son plan à exécution. Celui d’aller voir directement les Weasley et demander de l’aide. Se levant précipitamment de son lit, elle regarda le réveil. Dix heures trente. Elle vivait dans cette maison, seule depuis le départ de son fils, et chaque jour cette maison la répugnait un peu plus. Mais elle se devait de la garder, en souvenir, en héritage de son défunt mari. Indiana prit le temps de prendre une douche, et de s’habille comme on s’habille pour une fête, portant une légère robe à fleurs et un blouson en daim, accompagnés de petits talons. Elle préparait tout pour se faire bien recevoir. Elle sortit même son plus beau panier, qu’elle garni de fruits et de gâteaux qu’elle avait préparé la veille. Tout ceci était orchestré, à vrai dire. On aurait pu croire à une mise en scène e film moldu à l’eau de rose. Les Weasley et eux ─ Harold et Indiana ─ ne s’étaient jamais rencontrés autour de quoi que ce soit à vrai dire. Indiana et Harold avaient offert un panier de fruits quand ils étaient arrivés à Loutry Ste Chaspoule, en se présentant. Mais leurs relations s’étaient arrêtées là. Les Weasley n’avaient sûrement jamais apprit la mort d’Harold, puisqu’ils n’étaient jamais venus voir Indiana après l’enterrement. Mais qu’importe. Indiana était résolue.

Quand elle arriva devant la demeure étrange des Weasley, une jeune femme, la bonne trentaine, était devant la porte de la maison et s’occupait de tâches ménagères. Cette jeune femme fit penser à Indiana qu’elle-même n’avait pas fait grand-chose, ces deux dernières années, dans sa propre maison. Indiana s’avança d’un pas résolu et fier entre les coupes d’herbe, sur le petit chemin menant à la maison des Weasley. ‘Hi.’ Sa voix était étrangement assurée, pour un événement comme celui-ci. Ce fut le début de la fin.

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve simple mais néanmoins très agréable à lire Le personnage est attachant et le contexte familier est triste.

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !