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 the world is a sick place full of sick people.

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Marlene McKinnon
Marlene McKinnon
SPELLS : 693
AVATAR : Jenna-Louise Coleman
until the end
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MessageSujet: the world is a sick place full of sick people.   the world is a sick place full of sick people. EmptyVen 21 Juin - 22:08






marlene margaery mckinnon
empty sadness in my dumb dark heart.
☞ The last enemy that shall be destroyed is death.

NAME : McKinnon, une famille de sang-mêlé reconnu et populaire. Un nom qu'elle partage avec sa petite sœur insupportable et son petit frère porté disparu. SURNAME : Marlene, un prénom choisi par ses parents et Margaery une amie décédée de la famille. Elle ne fait pas attention aux significations des noms, elle se contente de les porter. AGE : Vingt et un ans, si jeune. PLACE OF BIRTH : Dans un village moldu célèbre, au sud de Birmingham. YOUR BLOOD : Son sang est mêlé à celui des moldus et elle n'en a aucunement honte. C'est comme ça depuis des générations et ça n'a pas l'air d'avoir fait changer le point de vue sur sa famille et elle. Elles sont toutes deux autant respectées. Son sang a également été mélangé à celui d'une vélane, sa grand-mère paternelle. Moitié sorcière, moitié vélane. Quel mélange exotique. MARITAL STATUS : Récemment séparée de Sirius Black, à présent célibataire. Son coeur souffre, n'essayez pas de la séduire, elle est en plein déni. JOB OR OTHER : Employée au sein du département de la Coopération Magique. Elle remplie également le rôle d'ambassadrice pour le ministère français. YOUR WAND : Baguette composée de bois de charme, cheveu de vélane, mesurant près de vingt-sept centimètres. Elle se veut très rigide et prédisposée pour les sortilèges informulés. Une baguette qui a son propre caractère et qui n'en fait qu'à sa tête. Une composition simple mais qui correspond parfaitement à son possesseur. PATRONUS CHARM : Son patronus prend la forme d'une belette, ce petit animal ignoré et incompris par le monde extérieur. Inconnu par la plupart des habitants de ce monde. BOGGART : Les détraqueurs. Sa pire peur est de subir le baiser du détraqueur et d'en périr. Cela depuis sa rencontre avec l'un d'entre eux. HOGWART HOUSE : Ancienne élève de la maison des lions. Le choixpeau l'a su dés le moment où il a effleuré sa tête. On aurait pu la prendre pour une Serdaigle mais c'est une Gryffondor dans l'âme même si elle le cache bien. YOUR CHOICE : Marlene est farouchement impliquée dans la guerre qui fait rage. Elle a décidé volontairement, tout comme sa famille, de rejoindre l'Ordre du Phoenix. Elle prend parfois la fonction de porte-parole afin de créer des échanges avec le Ministère de la Magie. MIRROR OF ERISED : Elle y voit son amour de jeunesse et elle toujours ensembles. Elle sait malheureusement que ça ne se produira pas alors elle ferme les yeux à chaque fois qu'elle passe devant ce miroir.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? : Peu importe. C'est si peu important. Durant des générations, les McKinnon ont osé mêlé leur sang à celui des moldus, ça n'a rien changé à leur vie. Comparée aux grandes familles pures aristocratiques, ma famille prime l'amour à la pureté de ses descendants. Je suis née sang-mêlé et personne n'a oublié qui suis-je et qui sont mes ancêtres.
ÊTES-VOUS TERRIFIÉ PAR LA MENACE DE LORD VOLDEMORT ? COMMENT VIVEZ-VOUS CETTE SOMBRE ÉPOQUE ? : Effrayée serait le mot approprié. J'ai peur de perdre plus que je n'ai déjà perdu. Je suis l'aînée de ma famille, c'est à moi de protéger mes semblables mais j'ai bien peur de ne pas en être capable. Lord Voldemort s'approche à grand pas, bientôt tout le pays sera à ses pieds avant qu'il ne s'attaque au monde entier. J'ai peur, oui. Mais j'ai davantage peur pour la suite.
AVEZ-VOUS DÉJÀ COMMIS UN ACTE IMPARDONNABLE ? SI OUI LEQUEL ET QU'AVEZ VOUS RESSENTI ? SI NON, QU'EST-CE QUI VOUS POUSSEREZ A LE FAIRE ? : On me dit trop innocente et douce pour commettre un de ces actes impardonnables. Je ne sais pas vraiment si mon âme est aussi pur qu'elle n'y paraît mais je sais que cette guerre me pousse à mes limites, et bientôt j'ai peur de ne plus voir la limite pour protéger ceux que j'aime.
QUE SERIEZ VOUS PRÊT A FAIRE SI LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES SE TIENDRAIT DEVANT VOUS, PRÊT A VOUS TUER ? TRAHIR VOS AMIS, MOURIR, DONNER DES INFORMATIONS ? : Mourir dignement. Me battre. Avoir une fin honnête et non le supplier pour qu'il me laisse vivre. Je préfère mourir de sa main que d'être réduit au rang de petite vermine pour vivre. A quoi ça sert de vivre si l'on n'arrive même plus à se reconnaître ?
QUE VOUS INSPIRE LE MINISTÈRE DE LA MAGIE ET SA MINISTRE ? : Je travaille pour le Ministère de la Magie et je sais qu'il cache des secrets, comme tout bon gouvernement. Celui-ci n'est pas parfait, au contraire, il est en plein développement, mais il n'est pas assez impliqué dans la guerre, à mon avis. Il pourrait faire tellement plus, il pourrait changer les choses mais j'ai parfois l'impression que la Ministre a peur d'agir et cela ne mérite pas mon respect ou ma gratitude.
QUE VOUS INSPIRE L'ORDRE DU PHOENIX ET ALBUS DUMBLEDORE ? : Albus Dumbledore est un grand sorcier et je crois en lui. Mystérieux et discret, il n'aime pas avoir l'attention sur lui mais je sais que c'est un grand sorcier qui fait son possible pour protéger ses semblables. Le jour où Dumbledore a crée l'Ordre, j'ai su qu'il était digne de confiance et que c'était un homme à suivre. Ce n'est pas mon héros, c'est plus mon modèle sorcier. Un homme courageux et fort qui n'hésite pas à se battre pour la liberté de son peuple.
QUE VOUS INSPIRE LES MANGEMORTS ET LORD VOLDEMORT ? : C'est pathétique, n'est-ce pas ? L'idéologie mangemort, l'injustice de Voldemort. Pathétique. De nos jours, les trois quarts des sorciers ont déjà mêlé leur sang aux moldus et rares sont ceux qui peuvent se proclamer pur. Le plus ironique vient du fait que le soi-disant grand mage noir est lui-même un sang-mêlé. Il devrait donc se détester lui-même par simple cohérence des faits.
Elle marche. Elle marche si loin de chez elle. Elle se rend dans ce vieux parc abandonné où elle le promenait et elle soupire. Et elle pleure. Elle tremble car elle ne supporte pas de revenir ici. Elle souffre mais elle n’ose pas pleurer. Pas ici. Il lui en voudrait beaucoup trop après. Elle se rappelle de lui, le peu de souvenirs qu’elle a de lui. Et elle tremble. Elle veut crier, elle veut hurler mais elle tombe. Elle tombe à terre tant l’émotion la prend. Et pendant quelques secondes, elle perd connaissance et elle ose pleurer, tout en silence. Un grand sorcier avec une longue barbe apparait dans un craquement. Il regarde la demoiselle et soupire fortement. Elle avait atteint le point de non retour. Elle ne méritait même pas la présence de ce célèbre et puissant sorcier. (...) Il proposa son bras à la jeune femme qui se leva à son tour pour le prendre. Ensemble, ils transplanèrent. Ils avaient atterri dans l’immense et majestueux bureau du grand Albus Dumbledore. « Comme je le disais, Miss McKinnon, le passé est mauvais. Décideriez-vous de protéger votre futur ? » Abasourdie par la proposition de Dumbledore, Marlene commença à faire les cent pas, sachant pertinemment qu’elle n’allait pas s’arrêter de marcher dans tous les sens. « Je ne veux pas entrer dans l’Ordre du Phoenix, si c’est ce que vous me proposiez. » Déclara-t-elle en arrêtant subitement de bouger. Le sorcier arqua un sourcil. La question lui brûlait les lèvres. Il entrouvrit la bouche pour répondre mais la sorcière le coupa. « Je sais très bien ce qui m’attend là-bas. Et je ne veux pas ! Vous m’entendez ? Je ne veux pas ! » S’écria-t-elle dans tous les sens. Dumbledore s’approcha d’elle et toujours avec une voix calme et posée, il répondit. « Ne souhaitez-vous donc pas venger votre frère ? Le retrouver ? Vous êtes une bonne duelliste, vos talents pourraient servir. » « Je vous connais suffisamment bien pour savoir qu’un homme tel que vous ne me proposerait jamais une vengeance servie sur un plateau. » Il esquissa un sourire amusée. La sorcière était futée et elle ne tombait pas dans son piège, il était presque impressionné. « Effectivement. C’est pour cela que je vous le demande, Marlene. Ne souhaitez-vous pas protéger les vôtres et assurer le futur de ceux que vous aimez ? Choisirez-vous de vous battre pour votre liberté ou d’attendre dans l’obscurité que la terreur soit révolue ? » Il savait très bien ce qu’il disait. Il connaissait parfaitement bien chacun de ses élèves et leur faiblesse. Quel grand homme. Elle le regardait du coin de l’œil. Elle ne voulait pas prendre part à cela si ça signifiait être impuissante. « Si j’accepte…Me promettez-vous que ma famille restera sain et sauve ? » Son visage se changea en moue désolée. « Hélas, je ne peux vous promettre une telle chose. » Elle soupira, c’était un véritable choix qu’elle devait faire. Protéger les siens ou protéger le monde. Quelle triste réalité. « Je ne suis pas une soldat, professeur. » « J’en ai bien conscience. » Marlene ferma lentement les yeux puis elle inspira et expira de la même lenteur pour retrouver ses esprits. « Je ne veux pas me battre. Pas comme ça. » Elle faisait allusion aux combats physiques auxquels devaient être préparé chacun des membres de l’Ordre du Phoenix. C’était une bonne duelliste certes. Mais elle n’était pas en état de se battre, elle voulait rester au cœur de l’action. Là où sont échafaudés tous les plans. Elle voulait devenir une passerelle entre le Ministère de la Magie et l’Ordre. Elle voulait devenir émissaire, pour son propre bien. Le vieux sorcier comprit rapidement ce qu’elle disait et esquissa un sourire satisfait aux coins de ses lèvres. Marlene McKinnon, membre de l’Ordre du Phoenix. Voilà ce qu’elle était devenue en ce triste jour de souvenir.

cf. lire ma fiche pour avoir l'anecdote en entière.

☞ It is our choices that show what we truly are.

PSEUDO : Bavboule. the world is a sick place full of sick people. 2657004701
PRÉNOM : Amina the world is a sick place full of sick people. 471258627
ÂGE : 14 y.o
PAYS : France, of course.
CONNEXION : bitch please.. the world is a sick place full of sick people. 2926900504
PERSONNAGE : prédéfini.
GROUPE : Halfblood
AVATAR : Jenna-Louise Coleman
AVIS SUR LE FORUM : the world is a sick place full of sick people. 3811213869
CRÉDITER : tumblr est mon ami the world is a sick place full of sick people. 910581444

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Dernière édition par Marlene McKinnon le Mer 3 Juil - 0:47, édité 10 fois
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Marlene McKinnon
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MessageSujet: Re: the world is a sick place full of sick people.   the world is a sick place full of sick people. EmptyVen 21 Juin - 22:09






Undesirable no. one
when darkness turns to light
☞ Killing is not nearly as easy as the innocent believe.

UNE POTION : Veritaserum.
UN MALÉFICE : Maléfice du Jambencoton.
UN LIVRE POUR SORCIER : The Invisible Book of Invisibility.
UNE CRÉATURE : Le pitiponk.
UNE FRIANDISE : Les gommes de limace.
UN ÉLÉMENT : L'eau.
UN OBJET MOLDU : Un porte-clef et des clefs.
UN SORCIER CÉLÈBRE : Miranda Faucounette.
UNE INCANTATION : Reducto.
UNE COULEUR : Le rouge, comme son ancienne maison.

when darkness turns to light, it ends tonight.
De retour pour l’été, la douce Marlene McKinnon venait d’achever son semestre à Poudlard, l’école des sorciers. Elle avait attendu ce moment toute l’année. Ce mois fatidique où elle profiterait des rires de sa famille et du soleil. La destination des McKinnon restait inconnue mais une chose était sûre, elle avait hâte d’y être. L’aînée de la famille était en train de préparer sa valise lorsque l’on sonna à sa porte. Elle sortit de sa chambre, se demandant bien qui pouvait sonner à la grande porte de la maison familiale. Elle observa sa sœur sur le canapé du salon lisant un livre et elle choisit d’aller ouvrir elle-même la porte. « Mrs. McKinnon ? » Questionna l’un des hommes avait sonné. « Sa fille. » Répondit-elle avec un brin d’étonnement. Pourquoi ces hommes cherchaient-ils sa mère ? Qu’avait-elle encore fait ? « Où sont vos parents ? » Les deux hommes se sont rapidement regardés dans les yeux avant de demander à l’adolescente la localisation de ses parents. Cette dernière ne sachant pas quoi répondre, elle cracha la vérité. « Ils sont en déplacement professionnel. Puis-je vous aider ? » Ce même regard traversa les deux hommes. Quelque chose d’important se tramait, il s’était passé quelque chose d’horrible. La sorcière de seize ans les scruta dans les yeux, les forçant à leur dire ce qu’elle voulait savoir. Après tout, dans un an, elle avait la majorité sorcière. Elle avait le droit de connaître la vérité. « C’est à propos de votre frère. » Marlene resta bloquée sur place une dizaine de seconde avant d’inviter les deux hommes à entrer dans sa demeure. Ils se sont assis, et ils déclinèrent leur identité. Des aurors du Ministère. Que faisait-il chez elle ? Et où était le rapport avec son frère ? La jeune demoiselle restait de glace face à la nouvelle qu’ils lui annonçaient. Son petit frère était porté disparu. Il avait trois ans de moins qu’elle et c’était le jumeau de ta sœur. Elle pensait qu’il était suffisamment grand pour se balader dans le parc seul. Elle n’avait jamais imaginé qu’il ne reviendrait pas. La sorcière restait assise droite sur sa chaise, les mains croisées, le regard vide. Elle sentait les larmes monter jusqu’à ses yeux et glisser lentement sur sa joue. Elle remercia les aurors pour sa visite et elle leur indiqua poliment la sortie. Elle était sous le choque. Comment allait-elle le dire à sa sœur ? A ses parents ? Marlene essuya ses larmes avant de s’avancer dans le salon et soudainement sa petite sœur la questionna sur les hommes avec qui elle parlait. La suite fut beaucoup plus douloureuse à dire…

Elles se tenaient la main sur le quai. Le Poudlard Express étant immobile face à elles. Unies dans les deux évèments, les deux filles McKinnon s’avançait à travers le quai main dans la main. Elles n’en avaient aucunement envie, mais elles devaient retourner à Poudlard. Marlene entrait en septième année et sa sœur quant à elle, débutait sa cinquième année. Chacune d’entre elles avait des examens important à passer à la fin du semestre, elles ne pouvaient pas se permettre de rater un jour de cours. Elles avaient tout l’été pour digérer la nouvelle mais c’était tout de même dur à mâcher.
Marlene s’arrêta dans son élan lorsqu’elle entendit les reniflements de sa petite sœur. Elle lâcha sa main et elle se plaça devant elle pour la regarder dans les yeux, et si possible tenter de la réconforter. « Tu ne dois pas pleurer. On ne doit pas pleurer. » Commença-t-elle à dire en relâchant elle-même une larme. Voir sa sœur dans cet état lui déchirait le cœur. Elle ne pouvait pas supporter de la voir malheureuse. Elle venait tout de même de perdre son jumeau. L’aînée comprenait ce trou dans son cœur. « Alors pourquoi tu pleures ? » Répliqua l’enfant en essuyant ses larmes. Marlene ne savait pas quoi répondre devant ça. Elle-même ne savait pas pourquoi elle pleurait. La seule chose qu’elle ne voulait pas faire c’était lui mentir. Elle avait déjà suffisamment souffert ces deux derniers mois. « Je pleure parce que tu pleures et je ne supporte pas de te voir dans cet état là. » Répondit-elle avec une voix douce et un sourire forcé qui se voulait réconfortant. Elle n’arrivait pas à sourire, pas dans ce genre de situation. Elle prit une forte inspiration avant de rajouter des paroles pleines de sagesse. « Tu ne peux pas pleurer. On ne peut pas. On est des McKinnon et tu sais ce que cela veut dire ? Que l’on est forte. Assez pour masquer sa peine et continuer à prétendre que la vie continue alors qu’en réalité, notre monde s’effondre. » Elle plongea son regard profondément dans le sien et elle essuya ses larmes à son tour pour se montrer plus convaincante dans ses paroles. « Es-tu forte ? » L’enfant secoua la tête en signe de réponse positive. « Alors tu ne dois pas pleurer. » Sa sœur se jeta dans ses bras et éclata en sanglot, en plein milieu du quai. Les cris de la cadette attiraient les regards sur elles. Marlene la prit dans ses bras et la serra fort à son tour. Elle ne put s’empêcher de pleurer elle aussi. Plus doucement, moins bruyamment, mais ça restait tout de même des larmes. Des larmes de tristesse. Sa sœur était anéantie et elle aussi. C’était dur à gérer mais elle était l’ainée. C’était son rôle de la réconforter dans sa peine et de se montrer forte. Pour elle. Parce qu’elle était la seule chose qui méritait qu’elle se batte pour. Elle fermait les yeux durant cette étreinte sororale et lorsqu’elle les a rouverts, elle remarqua ses amies Dorcas et Lily qui l’observaient. Elle pouvait apercevoir les larmes prêtes à couler sur les joues de Lily et le visage plein de compassion de la part de Dorcas. La rumeur avait tourné rapidement et les sœurs McKinnon venaient de confirmer ce qui se chuchotait dans les rues. Seamus McKinnon était bel et bien parti. Marlene embrassa ensuite la joue de sa sœur pleine de larme. Ce n’était pas grave, elle pleurait elle aussi. « Je t’aime. Je t’aime tellement. » Lui déclarait-elle avec une voix brisée qui s’étouffait dans les pleurs. Elle releva les yeux et elle croisa le regard d’une autre personne qu’elle portait dans son cœur. Celui-ci ne disait rien, ne bougeait pas, il ne faisait que contempler la peine de celle qu’il aimait. Enfin, Marlene se détacha finalement d’elle pour la regarder une dernière fois dans les yeux. « Promet-moi que tu resteras forte et que tu ne pleureras pas ? » Elles avaient assez pleuré toutes les deux. « Je te le promets. » Elle prit alors la main de sa sœur et ignora ses amis lorsqu’elle monta dans le train. Ce trajet vers le somptueux château écossais était le dernier et elle le traversa dans la peine et la solitude.

Elle marche. Elle marche si loin de chez elle. Elle se rend dans ce vieux parc abandonné où elle le promenait et elle soupire. Et elle pleure. Elle tremble car elle ne supporte pas de revenir ici. Elle souffre mais elle n’ose pas pleurer. Pas ici. Il lui en voudrait beaucoup trop après. Elle se rappelle de lui, le peu de souvenirs qu’elle a de lui. Et elle tremble. Elle veut crier, elle veut hurler mais elle tombe. Elle tombe à terre tant l’émotion la prend. Et pendant quelques secondes, elle perd connaissance et elle ose pleurer, tout en silence. Un grand sorcier avec une longue barbe apparait dans un craquement. Il regarde la demoiselle et soupire fortement. Elle avait atteint le point de non retour. Elle ne méritait même pas la présence de ce célèbre et puissant sorcier. « Comment m’avez-vous trouvé ? » Demanda-t-elle en tentant de se redresser et d’essuyer ses larmes. Elle tente d’être digne de la présence du Pr. Dumbledore en se montrant calme et réfléchie. Mais en ce moment même, ce n’était pas ce qu’elle était. Elle était en colère contre elle-même pour avoir été aussi stupide et irréfléchie. Elle était triste et impulsive. « Ce n’était pas très compliqué. Vous venez ici tous les ans pour vous souvenir. » Une larme glissa le long de sa joue jusqu’à ce qu’elle atteigne ses lèvres. Elle tremblait. Ses sentiments…elle ne les retenait plus. « J’en ai besoin, professeur. » Il trouva une place sur le tourniquet où elle s’était allongée plus tôt, lui permettant de se poser pour discuter avec une de ses anciennes élèves. « Les souvenirs sont une merveilleuse chose. Ils vous accompagnent dans votre nostalgie, votre peine et votre solitude. Mais parfois, ils peuvent être néfastes pour votre raison. » Il soupira en plongeant son regard dans le vide, l’immensité du paysage s’offrait à lui, à ses yeux. « Lorsqu’ils sont mauvais, lorsqu’ils sont trop douloureux, ils entrent dans votre tête et s’accaparent la place qu’il reste. Ils contrôlent alors vos pensées et vos sentiments. » Il prit une pause et il plissa légèrement les yeux. Le vieil homme était sage mais elle était beaucoup trop entêtée pour écouter ses paroles. Elle le regardait. Ses mots commençaient à faire effet sur la sorcière. « L’oubli apaise nos cœurs lorsque le chagrin est trop présent et il force à faire partir les souvenirs les plus éprouvants. » « Je ne veux pas oublier. » Ajouta-t-elle en laissant une larme silencieuse se balader sur son visage. Le sorcier à la barbe blanche regarda la sorcière à nouveau et il esquissa un léger sourire, à peine perceptible. « Ce n’est pas bon de vivre dans le passé. Vous seule le savez. » Il se leva soudainement en passant une main sur sa robe pour dégager les plis et les saletés qui s’y seraient accrochés. Il proposa son bras à la jeune femme qui se leva à son tour pour le prendre. Ensemble, ils transplanèrent. Ils avaient atterri dans l’immense et majestueux bureau du grand Albus Dumbledore. « Comme je le disais, Miss McKinnon, le passé est mauvais. Décideriez-vous de protéger votre futur ? » Abasourdie par la proposition de Dumbledore, Marlene commença à faire les cent pas, sachant pertinemment qu’elle n’allait pas s’arrêter de marcher dans tous les sens. « Je ne veux pas entrer dans l’Ordre du Phoenix, si c’est ce que vous me proposiez. » Déclara-t-elle en arrêtant subitement de bouger. Le sorcier arqua un sourcil. La question lui brûlait les lèvres. Il entrouvrit la bouche pour répondre mais la sorcière le coupa. « Je sais très bien ce qui m’attend là-bas. Et je ne veux pas ! Vous m’entendez ? Je ne veux pas ! » S’écria-t-elle dans tous les sens. Dumbledore s’approcha d’elle et toujours avec une voix calme et posée, il répondit. « Ne souhaitez-vous donc pas venger votre frère ? Le retrouver ? Vous êtes une bonne duelliste, vos talents pourraient servir. » « Je vous connais suffisamment bien pour savoir qu’un homme tel que vous ne me proposerait jamais une vengeance servie sur un plateau. » Il esquissa un sourire amusée. La sorcière était futée et elle ne tombait pas dans son piège, il était presque impressionné. « Effectivement. C’est pour cela que je vous le demande, Marlene. Ne souhaitez-vous pas protéger les vôtres et assurer le futur de ceux que vous aimez ? Choisirez-vous de vous battre pour votre liberté ou d’attendre dans l’obscurité que la terreur soit révolue ? » Il savait très bien ce qu’il disait. Il connaissait parfaitement bien chacun de ses élèves et leur faiblesse. Quel grand homme. Elle le regardait du coin de l’œil. Elle ne voulait pas prendre part à cela si ça signifiait être impuissante. « Si j’accepte…Me promettez-vous que ma famille restera sain et sauve ? » Son visage se changea en moue désolée. « Hélas, je ne peux vous promettre une telle chose. » Elle soupira, c’était un véritable choix qu’elle devait faire. Protéger les siens ou protéger le monde. Quelle triste réalité. « Je ne suis pas une soldat, professeur. » « J’en ai bien conscience. » Marlene ferma lentement les yeux puis elle inspira et expira de la même lenteur pour retrouver ses esprits. « Je ne veux pas me battre. Pas comme ça. » Elle faisait allusion aux combats physiques auxquels devaient être préparé chacun des membres de l’Ordre du Phoenix. C’était une bonne duelliste certes. Mais elle n’était pas en état de se battre, elle voulait rester au cœur de l’action. Là où sont échafaudés tous les plans. Elle voulait devenir une passerelle entre le Ministère de la Magie et l’Ordre. Elle voulait devenir émissaire, pour son propre bien. Le vieux sorcier comprit rapidement ce qu’elle disait et esquissa un sourire satisfait aux coins de ses lèvres. Marlene McKinnon, membre de l’Ordre du Phoenix. Voilà ce qu’elle était devenue en ce triste jour de souvenir.

so tonight kiss me like it’s do or die.
FLASHBACK Elle traverse les couloirs, un livre caché derrière son dos jusqu’à celui qu’elle désire secrètement. Elle s’arrête subitement et Marlene prend son courage à deux mains pour parler à Sirius. Tous les deux écoliers, cette dernière, totalement éprise du sang-pur, n’ose pas déclarer ses sentiments pour lui. Elle hésite un court instant et elle s’avance vers lui dans son petit uniforme de lionne. Elle tente de sourire mais une boule au ventre la parcourt. Elle regrette déjà ce qu’elle s’apprête à faire mais elle ne peut s’arrêter en chemin, elle était déjà trop proche de lui pour l’éviter et prétendre ne pas l’avoir vu. Elle arriva face à lui et elle s’arrêta net. La tête redressée et les épaules hautes, sa position était parfaite. Finalement, le beau brun, trop occupé à discuter avec l’un de ses nombreux amis, ne remarqua pas la présence de cette magnifique fille sur qui il avait des vues. Du moins, c’était ce qu’il prétendait. Mais à chaque fois que Marlene entrait quelque part, les yeux de Sirius se tournaient automatiquement vers elle. La petite brunette tenant son livre derrière son dos se racla la gorge pour déclarer sa présence. Puis il finit par se tourner vers elle. Contente de son action, elle esquissa un sourire nerveux et fier à la fois aux coins de ses lèvres. Aucun d’entre eux ne parlait, il ne faisait que de se regarder dans le blanc des yeux jusqu’à ce que Sirius fit signe à son ami de le laisser seul avec la Gryffondor. « Merci. » Annonça-t-elle pour débuter cette conversation qui s’annonçait profitable au Black. Un rictus apparut soudainement au coin de ses lèvres, c’était tellement rare d’avoir un remerciement de la part de sa bien-aimée qu’il fut obligé de se retenir pour ne pas rire. Bien sûr, elle savait très bien qu’il ne pouvait que rire face à un mot aussi simple prononcé par une fille aussi compliquée. « Et en quel honneur Marlene McKinnon tient elle à me remercier en personne ? » Répondit-il sur un air moqueur en regardant autour de lui pour se forcer à ne pas la regarder elle… Elle baissa le regard sur le sol en sortant le livre qu’elle tenait derrière son dos de sa cachette. « Pour ton livre. » Puis elle le regarda à nouveau avec un grand sourire posé sur ses lèvres. Elle tendit le livre venant de la collection personnelle de Mr. Black à son propriétaire. Sirius savait à quel point la vie personnelle de Marlene était difficile, celui qui ne le savait pas était sans doute un idiot. Il n’osait pas réellement engager de réel conversation avec elle lorsqu’il l’avait aperçue pleurer dans l’un des couloirs alors il se contenta de lui prêter un de ses livres préférés pour la réconforter. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle le lise aussi vite et qu’elle soit souriante à nouveau aussi rapidement. Il essayait de ne pas le montrer mais ça faisait chavirer son cœur. « Tu peux le garder. T’en as plus besoin que moi. » Il sourit pour lui montrer qu’elle n’était pas seule dans cette dure épreuve. Elle lui sourit en retour, sans vraiment quoi répondre d’autre. Elle pouvait le remercier une seconde fois mais ça serait plus que ce que Sirius Black ne peut supporter de sa part en une seule journée. Marlene se contenta de serrer le livre près de son cœur et de faire demi-tour en signe d’un nouveau remerciement. Elle n’oublierait jamais le geste qu’il avait fait pour elle, surtout que Sirius ne prête jamais ses livres et il ne les donne encore moins à n’importe qui… La jeune fille disparu au coin d’un couloir tandis que le petit Gryffondor de septième année l’observa quitter le couloir devenu désert par le départ de la sorcière.

Jamais. C’était le mot. Elle n’oublierait jamais le geste qu’il avait fait pour elle. Debout chez elle cinq ans plus tard, posée devant la bibliothèque où elle range tous ses livres de valeur, elle le tenait dans la main. Ce livre qu’il lui avait si généreusement offert, elle n’en voulait plus. Chaque fois qu’elle allait poser les yeux sur cet objet insignifiant, elle allait se souvenir de ce jour où il lui avait donné ce livre et ce jour où il avait mis fin à leur relation. Et chaque fois, elle allait souffrir. A cause d’un stupide livre offert par une stupide personne. Et elle ne voulait pas souffrir. Elle ne voulait pas pleurer comme elle le faisait maintenant. Marlene regardait attentivement la couverture du livre et le reposa dans sa bibliothèque en se forçant de retenir ses larmes. Finalement, elle ne sut s’en empêcher et une d’entre elles s’échappa de ses yeux pour glisser sur sa joue. Se souvenir faisait mal. Beaucoup trop mal. Surtout lorsqu’elle se rappelait de ces dernières années, ses derniers moments dans les bras de l’homme qu’elle aimait. Elle ne savait pas quoi faire vis-à-vis de ça, elle se demandait bien comment il avait pu rompre avec elle. Ils étaient heureux. Avait-il une autre fille en vue ? Mensonge. Il avait peur pour elle, c’était l’excuse qu’il avait utilisé. Il ne voulait pas qu’il souffre dans cette guerre. Mais elle souffrait plus sans lui qu’avec. Il ne se rendait pas compte du trou qu’il avait creusé dans le cœur de Marlene. Elle était anéantie. Incapable de penser, de travailler, de vivre correctement. Elle était au bord de la dépression et ça la tuait de ne pas connaître la vraie raison de cette rupture.

a little more stupid, a little more scared.
Fêter son célibat était la chose la plus déprimante que Marlene avait faite dans sa vie. Ca résumer sa soirée à boire des verres de whisky pur feu sans les compter et se détester le lendemain. Malheureusement pour elle, elle tenait trop bien l’alcool pour tenter l’expérience. Ca ne l’a pas empêchée d’enchaîner les verres jusqu’à ne plus savoir faire la différence entre sa baguette et une paille. Elle marchait dans la rue, une rue très déconseillée pour une jeune fille comme elle. C’était étrange puisque pour la première fois dans sa vie, Marlene n’avait pas une position irréprochable. Elle qui avait toujours fait attention à rester droite à cause de son éducation sévère, elle était légèrement cambrée et elle découvrait le sol à chaque nouveau pas. Elle finit par tomber raide morte dans les bras d’un inconnu qui ne cherchait qu’à s’amuser. Un inconnu incroyablement dangereux recherché par le Ministère. Ce n’était vraiment pas sa soirée…

Elle se réveilla attachée à une chaise. « La douce McKinnon est réveillée. » Perspicace. Marlene cligna plusieurs fois les yeux avant de réaliser qu’elle était emprisonnée sur une chaise. Elle essaya de se débattre autant qu’elle pouvait mais les liens étaient trop forts. Les battements de son cœur se sont accélérés et la sorcière a commencé à paniquer devant une telle situation. « Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous mon nom ? » Demanda-t-elle avec une voix pleine d’innocence et de peur. Elle n’allait certainement pas avoir de réponse mais elle aimait croire qu’elle en recevrait une. « Mon nom n’a pas d’importance. Seule ton histoire est importante. » La séquestrée cligna des yeux plusieurs fois avant de réaliser à qui elle avait affaire. Elle était passée plusieurs fois devant des avis de recherche le concernant et c’était très mauvais pour elle de se retrouver avec Antonin Dolohov menottée à une chaise. « Mon histoire n’est guère intéressante. Relâchez-moi ! » Ordonna-t-elle en haussant le ton, ce qui fit doucement rire le mangemort. « Tu es en possession d’informations très importantes. Et je compte sur toi pour me les donner. » Ajouta-t-il derrière elle en s’approchant d’elle avec un sourire carnassier. Il était si proche qu’il pouvait sentir le parfum de la sorcière et le savourer pleinement. Il posa son doigt sur son visage et caressa sa joue. Marlene tourna la tête en signe de dégoût sans rien ajouter. Elle savait ce qui l’attendait : la torture. Elle allait souffrir. Souffrir jusqu’à ce qu’elle relâche ces informations dans son dernier soupire. Elle souffrait déjà, rien ne pouvait créer une plus grande peine que celle qu’elle éprouvait à l’intérieur de son cœur. Elle ferma alors les yeux et laissa l’interrogation passer. Elle ne pouvait rien dévoiler, elle ne savait pas. Et même si elle le savait, elle ne parlerait pas. « Tu m’as l’air endurcie. Laisse-moi changer de méthode. » Il disparu derrière une porte. A ce moment là, Marlene perdit espoir. Personne n’allait la sauver de cette enfer et encore moins Sirius. C’était sa faute après tout. Ses choix, ses décisions, ses conséquences. Il revint quelques secondes plus tard avec une fiole transparente contenant un liquide aussi limpide que son conteneur. « Connais-tu cette potion ? » Il montra la fiole avec un sourire aux lèvres. La petite sorcière ferma la boucher et secoua sa tête en relâchant des larmes sur ses joues. Elle ne répondit pas. Son comportement était suffisant pour connaître la réponse. « Ceci est du veritaserum. Un ami l’a fabriqué spécialement pour ce genre d’occasion. » Ajouta-t-il toujours aussi sadiquement. Elle commença alors à se débattre et à crier. Elle avait finalement compris. Elle ne voulait pas être sous l’emprise du sérum de vérité. Elle gigota dans tous les sens mais les liens étaient trop forts pour elle. Elle était coincée. Elle ferma la bouche, serra les dents et se pencha en arrière autant qu’elle pouvait pour ne pas l’avaler. Trop tard… « Alors. As-tu décidé d’être plus coopérative ? » Elle toussa. Elle avait avalé la moitié du flacon de travers. « Je ne vous dirai rien. » Il n’y avait rien à dire. « Qu’est-ce qu’a l’Ordre du Phoenix sur nous ? » « Rien. Absolument rien ! » Répondit-elle furtivement en pleurant plus qu’elle ne le faisait déjà. « Menteuse ! » Elle ne mentait pas. Elle ne pouvait pas. Elle secoua la tête en fermant les yeux, ses larmes étant de plus en plus nombreuses et de plus en plus rapides. « Je ne vous mens pas ! Je ne peux même pas… » Il lui avait retiré ce choix. Ce libre arbitre qu’elle possédait. Elle n’était plus maître de ses dires. « Bien. » Exclama-t-il en s’essuyant les mains pleines de sang sur un torchon sale. Il attrapa sa baguette posée pas loin et il soupira. Jamais il n’aurait pensé que ça serait autant fatiguant et non profitable pour le mangemort de torturer une sorcière membre de l’Ordre. Néanmoins il y avait pris du plaisir. Mais c’était terminé. Elle ne parlerait pas. Alors il devait s’assurer qu’elle ne parlerait plus jamais. « Tu ne m’es plus d’aucune utilité. A vrai dire, je doute que tu ais déjà été utile une fois dans ta vie. Tu sais ce qui t’attend maintenant ? » Elle n’osait pas le dire. Elle n’osait pas le prononcer. Elle avait tellement perdu dans cette guerre qu’elle ne pouvait pas imaginer qu’elle allait finir comme tous les autres. Fixant un point devant elle, les yeux écarquillés, Marlene répondit à cette question rhétorique avec un air triste et distant à la fois. « La mort. » Puis elle releva la tête vers son interlocuteur. « Vous allez me tuer. » Il esquissa un sourire satisfait, que tout ce temps n’ait pas été perdu pour rien. Elle avait au moins compris quelque chose dans sa vie. Il pointa sa baguette sur elle et prononça sa formule. « Avada » Il s’arrêta net alors qu’elle fermait les yeux pour ne pas avoir à le regarder dans ses derniers instants. Elle voulait s’imaginer l’homme qu’elle aimait dans la tête avant de mourir. Mais la mort n’était pas à aujourd’hui, visiblement. Quelque chose le tracasser avant de finir le travail. « Tu es la compagne de Sirius Black n’est-ce pas ? » « J’étais. » Répondit-elle d’un ton froid et désinvolte. « Pauvre enfant. Tu diras bonjour à ton frère dans le monde de l’au-delà. » Petit enfoiré. Comment savait-il ?! Elle ouvrit grand les yeux avant de les refermer rapidement. Elle ne voulait pas vivre ça, elle ne voulait pas voir ça. « Il sera responsable de ta mort. » Elle sentait la baguette de Dolohov tout près de sa tête mais elle n’osait pas ouvrir les yeux. Elle murmura quelque chose d’une voix à peine inaudible avant de froncer les sourcils, prête à accueillir la mort. Puis le trou noir. Elle s’est réveillée dans son appartement à Londres, prisonnière de ses blessures, de sa torture. Elle avait entendu une porte s’éclatait et un sortilège lancé. Elle avait même pensé qu’un auror l’avait sauvé, un auror ou Sirius. Elle aurait tellement aimé que ce soit lui mais elle ne pouvait pas se souvenir. Elle était tombée de sa chaise et sa tête empâtait, provoquant une perte de connaissance. La dernière chose qu’elle se souvienne était des bruits de combat mais elle avait trop peur pour ouvrir les yeux. Beaucoup trop peur. Effrayé même.

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