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Ton cœur tambourine dans ta poitrine sous le son des battements. Ces derniers ne sont plus que le lien unique du rythme du son qui résonne à tes oreilles comme un requiem. Bras tendu devant toi, tu sais avec pertinence que tes sorts d’attaque ne te seront d’aucun recourt face à la Lestrange. L’expression sombre et malicieux de son visage ne dépeint que ses attentions les plus primaires qui ne répondre qu’à la vengeance intérieure et aux plaisirs du jeu. La chasse est l’un des jeux où elle se montre la plus maligne mais tu es beaucoup plus vaillante que cela, assez pour la tenir à distance jusqu’à ce que tu sentes la situation de glisser entre les mains, ses mains qui par tant de fois t’ont prouvée que tes ressources ne seraient jamais éteintes tant que l’espoir et la croyance ferait partie intégrante de ta personne. Le dos appuyé contre le tronc d’un arbre, le souffle saccadé par la course effréné et la danse qu’effectué vos sorts respectifs tel un boomerang, tu soupires en tentant de reprendre la maitrise quotidienne de ton rythme cardiaque. Ton bras gauche est plaqué contre ta poitrine, tandis que de ton autre main tu tiens toujours ta baguette. Fermement tu clignes des yeux face à l’assaut de la douleur occasionné par ta blessure. A vu de nez pouvait sentir une cassure ou bien fracture, et la seule personne susceptible de  t’apporter une véritable réponse sincère était Lily. En pensant à ta meilleure amie, une vague de sympathie t’envahit car l’existence même aussi sombre soit-elle t’apporte un élan d’espoir face à un futur encore bien incertain. Tu continues de croire en ses valeurs pour lesquelles tu as décidée de te battre, des valeurs que plusieurs d’entre vous défendiez. Mordant ta lèvre inférieure tout en bougeant légèrement ton bras meurtris, tu accuses le coup en tentant de la replacer pour moins de gêne. Le rire de l’ennemi s’élève comme une mélodie funèbre, déclenchant une vague de frisson à vous glacer le dos. La peur n’était pas une faiblesse, ressentir la peur c’était avant tout reconnaitre la trace de ses limites et tu venais peut être tout juste d’atteindre les tiennes. Tu sens les pas du serpent se rapprocher, son rire amusément froid tourne autour du ton périmètre de retranchement. Seulement à défaut de ses souhaits tu ne serais pas sa proie, pas ce soir, pas encore ni jamais tu l’espérais bien. Votre dernier affrontement avait été le centre d’impulsion de la haine qu’elle nourrissait à ton égard. Certes tu avais été un brin trop téméraire mais tu avais été sur de ton coup ce jour-là, un jour qui avait payé. Avoir le dessus sur elle, avait non seulement éveiller la noirceur de sa conscience à ton égard mais aussi provoqué l’auteur de ta fin prochaine à ses yeux. Tu inspires doucement, avant d’expirer calmement. La brise du vent du soir vient s’échouer sur ton visage de porcelaine, tes prunelles s’assombrissent balayant les bois alentours t’environnant. Tu sais que la mangemort est toute proche, les morceaux de bois morts craquent sous son poids. Tu ressers ta poigne autour de ton instrument magique. Un ricanement sibyllin retentit de nouveau. C’est le point de départ pour son prochain assaut. Tu réagis du tout au tout en lançant le sortilège du bouclier. « Protego ! ». Puis tu prends la fuite en transplanant en direction du centre de Londres afin de te rendre à Saint Mangouste afin d’y soigner rapidement ton bras. L’idée d’aller travailler dans cet état le lendemain matin n’était guère envisageable. Une fois au centre de la ville phare de Grande-Bretagne, tu pénètres au sein de l’hôpital des sorciers. Les rares fois où tu avais été accueilli au son sein c’était lorsque tu venais d’être affecté pour une créature magique lors de ta première année à Poudlard, autant dire que cela faisait un bon bout de temps. L’accueil vivait sous l’influence des urgences bégnines, voilà le service qu’il te fallait. Tu t’avances d’un pas calme en direction d’une infirmière lorsque finalement ton regard croise celui ta camarade de toujours : Lily Evans. Une expression de stupéfaction se lisait sur ses traits graciles et tu sentais les réprimandes arriver à grands pas. Tu t’approches de quelques pas d’elle, un sourire paraissant lointain mais que tu préférais jouer le ton ironique. « Me regarde pas comme ça Lily, un accident de parcours ce n’est pas grand-chose. ». Déclares-tu d’un air amusé bien que tu sais pertinemment que ce genre de situations se représentent un plus souvent ces derniers temps.