NAME : Bates un nom inconnu dans le monde des sorciers mais que je porte avec fierté car il est tout ce qu'il me reste de ma famille. SURNAME : Asphodel, le prénom que mes parents ont choisis pour moi, c'est aussi le nom d'une plante utilisée dans de nombreuses potions et antidotes. AGE : Vingt et un ans. PLACE OF BIRTH : Un petit quartier de la très chic banlieue londonienne. YOUR BLOOD : Née moldu. Je suis la première sorcière de ma famille, et même la seule à ma connaissance. Je n'en éprouve aucune honte, malgré mon sang, j'ai parfaitement conscience de qui je suis et de ce que je vaux.  MARITAL STATUS : Célibataire, je ne suis pas du genre à me lier facilement et j'ai un peu de mal à être à l'aise avec les hommes, principalement car ceux que je côtoie dans mon métier ne me prennent pas vraiment au sérieux et préfèrent installer un rapport très rigide d'autorité. JOB OR OTHER : Je venais d'entrer dans la brigade de police magique en tant que tireuse d'élite de baguette, je n'exerce plus aujourd'hui pour des raisons indépendantes de ma volonté, à savoir que je suis actuellement séquestrée dans la cave des Lestrange. YOUR WAND : Ma baguette est la même depuis mes onze ans, je ne l'ai jamais cassée. Elle est en bois de noisetier, un bois très sensible qui reflète l'humeur de son possesseur, elle mesure 30.2 centimètres et renferme un ventricule de coeur de dragon, un cocktail explosif.  PATRONUS CHARM : J'ai appris le charme du patronus à 14 ans, bien avant la plupart de mes camarades, c'est un lièvre, rapide, intuitif, insaisissable. Ce que j'aurais du être. BOGGART : Me retrouver à nouveau devant les corps sans vie de ma famille, des pantins désarticulés sur le parquet du salon. HOGWART HOUSE : Je suis ce qu'on appel une 'choipeaufloue', c'est à dire que le choixpeau a longuement hésité avant de m'envoyer dans ma maison. Serdaigle ou Gryffondor. C'est la maison des rouges et ors qui m'a accueillie. YOUR CHOICE : J'ai pris très tôt position dans ce conflit, je suis née moldu, je suis traquée, les miens étaient en danger. J'ai travaillé dur pour m'endurcir, pour être une sorcière douée et sortir vivante de mes combats. J'avais rejoin l'ordre du Phénix quelques mois avant la mort de mes parents et de mon frère. MIRROR OF ERISED : Marlon, mes parents et moi, réunis à nouveau, heureux et hors de danger. Ce qui est désormais impossible.

J'avais quitté Poudlard depuis un an et demi à peu près, et j'avais suivi une formation pour intégrer la brigade de police magique comme tireuse d'élite. C'était mon objectif depuis mes quinze ans, et enfin, les choses se concrétisaient. Je n'avais pas encore dix-neuf ans, j'étais incroyablement jeune, surement la plus jeune de l'équipe, mais j'avais fait mes preuves, donc les choses ne se discutaient pas. Pourtant, quand je suis arrivée, la première fois, j'ai tout de suite vu les regards étonnés et les sourires sceptiques, un peu moqueur. Il n'en fallait pas plus pour m'énerver. Je relevais le menton par réflexe, les défiants ouvertement du regard. L'un d'eux, plus inconscient que les autres, s'adressa à l'homme qui m'avait mené jusqu'au eux, notre supérieur hiérarchique. Elle s'est perdue la petite ? Je n'eu pas le temps de répondre. A peine avais-je ouvert la bouche que Gregry Jokins posa une main sur mon épaule pour m'inciter au silence. Ca te fait marrer Dawkins ? Très bien, parce que c'est toi qui va t'occuper d'elle. La petite, c'est ton nouveau binôme. Le dénommé Dawkins était furieux, moi, j'étais vexée. Toute ma vie j'avais subi ce genre de préjugés. Je devais forcément être moins douée que les autres, parce que j'étais une fille, parce que j'étais jeune, parce que mes parents étaient des moldus. Et ça avait été de pire en pire. Au fil des mois les mangemorts avaient prit plus de pouvoir, les idées de la communautés sorcière c'étaient radicalisées, et les sorciers d'origines moldus connaissaient aujourd'hui un véritable calvaire. C'était déjà le cas quand j'étais à Poudlard.


Quelques semaines plus tard, j'avais fait mes preuves, et Soren Dawkins ne me considérait plus comme un boulet à traîner. Bien au contraire, et ce malgré ses blagues douteuses. Finalement nous nous étions plutôt bien entendu. Il était de sang mêlé, mais il savait ce que je ressentais, il avait en lui cette même colère de retrouver des gamins le visage maculé de sang à cause de leur naissance, ou parce que leurs parents avaient choisis de ne pas se plier aux ordres. Un jour, il m'a parlé de l'Ordre du Phénix. Je lui ai dit que je voulais en être, clairement. J'ai pris les mesures nécessaires pour protéger ma famille. Ils savent plus ou moins ce qui se passe, je leur ai parlé de la guerre à demi mot, ils ont compris. Je leur en dis le moins possible pour les protéger et protéger les autres. Avant de m'engager dans l'ordre, j'ai protégé les miens, la maison est entourée de sortilèges puissants, ils ont des consignes précises et ils ne savent presque rien sur nous. Je les croyais définitivement à l'abri. Et à cette époque, ils l'étaient. Je ne sais pas Soren, elle est vraiment très jeune. Encore ? J'allais me révolter, mais une voix m'interrompis derrière moi. Allons Alastor, la valeur n'attend pas le nombre des années, vous le savez comme moi. Je me retournais vivement et un sourire fendis mon visage. Il était là et je ne pû retenir une exclamation. Professeur Dumbledore ! Albus Dumbledore, les mains derrières le dos et des fossettes au coin des yeux. Il était bel et bien là et il me souriait. Il était déjà directeur de Poudlard quand j'y ai commencé mes études, et déjà je l'admirais, du haut de mes onze ans. Je connais Miss Bates et me porte garant d'elle. Attendez de la voir à l'oeuvre et vous comprendrez que l'Ordre à besoin d'elle. Alastor Maugrey eu une mine dubitative mais haussa les épaules, acceptant ainsi la décision. J'étais désormais membres de l'Ordre du Phénix. Le soir même, Soren m'aidait à renforcer encore les protections de la maison où vivaient mes parents et mon frère. Marlon l'acceptait sans broncher, mais je savais qu'il voulait son indépendance, tout comme moi, sa petite soeur, j'avais pris la mienne. Quelques mois plus tard, mes parents étaient morts, et Marlon aussi. 

L'ENFANCE. Je suis née il y a vingt et un ans dans le très chic quartier d'Hampstead, situé dans le district de Camden, première sorcière d'une famille composée exclusivement de moldus et deuxième enfant des Bates. J'ai eu une enfance heureuse, mes parents travaillaient fort et ils étaient très exigeants envers Marlon et moi. Nous avons reçu une éducation très stricte, je crois qu'inconsciemment, mes parents nous préparaient à assurer plus tard de hautes fonctions quelque part au sein de notre gouvernement. Marlon se voyait déjà premier ministre. Afin que notre éducation soit complète, nous avons été initiés à l'art dès notre plus jeune âge. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré la musique. J'ai commencé à jouer du violon et du piano quand j'étais enfant, je n'ai jamais arrêté. Marlon devenait fou, il disait que je chantonnais même dans mon sommeil. Je ne l'ai jamais cru, il s'est finalement avéré qu'il avait raison. Mais je n'étais pas une enfant comme les autres. Je le savais bien sur, mais je n'arrivais pas à comprendre ce que je faisais. Je devais avoir six ans la première fois que j'en ai parlé à mes parents, ils ne s'en sont pas inquiétés, une histoire de petite fille qui lit un peu trop de conte de fée. Mais plus les années passaient, plus mes pouvoir se développaient et se manifestaient n'importe comment. Comme à l'école par exemple, le jour où cet idiot de Jemery Archdeacon a triché pendant un bête jeux de société et qu'il s'est retrouvé avec les cheveux orange vif en hurlant que c'était ma faute. Je savais que c'était ma faute, je l'avais voulu, mais je ne comprenais pas comment ce que j'avais vu dans ma tête avait pu arriver en vrai. Je faisais fleurir les fleurs simplement en les effleurant, je modifiais les couleurs de certaines choses... Comment tu fais Phillie ? demandait ébahi Marlon en regardant le brin d'herbe tournoyer à quelques centimètres de ma paume ouverte. Je n'avais pas le droit de faire ça normalement, je le savais, mais j'adorais. Je me sentais bien, je pouvais faire des choses incroyables que les autres ne pouvaient même pas imaginer. Arrête de m'appeler Phillie ! commandais-je à mon grand frère d'une voix étonnamment autoritaire pour une fillette. J'y pense, et ça fonctionne, c'est tout. Je ne l'expliquais pas. Nous étions dans le jardin, mon père lisait, ma mère se reposait au soleil au son de la valse. Je saisi la main de mon frère. Viens danser avec moi Marlon ! je l'entraînais sans lui demander son avis. Marlon était beaucoup plus grand que moi, même si nous n'avions que quatre ans de différence. Je montais sur ses pieds et le laissais nous faire tournoyer. Puis un jour, une lettre bizarre est arrivée à la maison. Elle m'était destiné, l'enveloppe était d'un papier ancien. J'ai demandé à mes parents ce que je devais en faire. L'ouvrir, bien sûr. Je l'ai décachetée et j'ai compris. Au fond je le savais depuis toujours. Cette lettre m'indiquait que je suivrai bientôt mes études dans une école de magie. Mes parents, très terre à terre, ont eu du mal à l'accepter, puis ils ont fini par s'y faire. Nous avons une sorcière dans la famille.

SEPT ANS A POUDLARD. L'école de magie. Ce n'était donc pas un rêve. Je n'oublierai jamais ce que j'ai ressentit la première fois que j'ai vu le château, depuis les barques lorsque nous avons traversé le lac. Le grand hall, les escaliers, puis la grande salle. Son plafond magique d'une hauteur vertigineuse, les bougies, les tables, les uniformes, au fond, la table des professeurs, et au centre, Albus Dumbledore. Je savais qui il était parce que j'avais dévoré en un temps record tous les livres du programme et une bonne vingtaine d'autres. Le monde magique était tellement fascinant. Puis la colonne de nom, et le mien qui raisonnait dans le silence de la grande salle. Asphodel Bates. Je m'avançais tremblante jusqu'au tabouret et quand on posa un vieux chapeau miteux sur ma tête, une voix me murmura au creux de l'oreille que c'était compliqué. Je ne comprenais pas vraiment, mais j'écoutais, attentive, en sachant très bien que la maison qui m'accueillerait serait ma famille pendant les sept années que je passerai à Poudlard. Je voyais en face de moi les visages attentifs des élèves, qui ne semblaient pas comprendre pourquoi c'était si long. Puis au bout de longues minutes qui me semblèrent durer des années à entendre alternativement les noms de Gryffondor et de Serdaigle, le verdict tomba. GRYFFONDOR ! Un rire fêlé s'échappa d'entre mes lèvres et je rejoignis la table des rouge et or d'où s'élevait les acclamations, sans un regard pour les coup d'oeil mauvais des Serpentard, qui semblaient avoir déjà compris que je serai l'ennemi.


Je mis un point d'honneur à suivre une scolarité brillante et ce dès la première semaine de cours. D'une vive intelligence et très érudite pour mon jeune âge, je ne tardais pas à me faire une place de choix auprès de mes professeurs qui semblaient admirer mes qualités d'esprits. Mais les choses ne tardèrent pas à se compliquer. Au fil des ans, je sentis bien que Poudlard était un lieu de clivage. Et j'étais assez observatrice pour me rendre compte que l'ambiance du château reflétait celle du monde magique en générale. Tendue. Je venais d'une famille moldu, et pour certains, c'était un problème. A quinze ans, je commençais seulement à comprendre à quel point. Un garçon de Serpentard me bouscula dans un couloir désert et me fit tomber à terre. Je n'étais pas une victime. Je me relevais en vitesse. C'est quoi ton problème Arsen ? demandais-je d'un ton mauvais au sixième année, batteur dans l'équipe de Quidditch de Serpentard et qui semblait avoir voué à son existence à tenter de me causer le plus de dégâts possible, sur le terrain comme en dehors. Tu ose prononcer mon nom sale sang de bourbe ? me cracha-t-il avec mépris. Sang de bourbe. Sans impur. Quelle hérésie. Sang impur ou pas, je vaux toujours mieux que toi qui n'est qu'un sorcier de seconde zone ! Il sortit sa baguette et je ne me fis pas prier pour faire de même. Tu seras moins arrogante bientôt, les choses changent Bates, c'est bientôt la fin de la vermine, quelqu'un viendra nettoyer notre monde. Nous lancions le sortilège au même moment, ils ricochèrent sur les murs et nous évitions tous les deux la catastrophe seulement grâce à d'excellents réflexes. Je ne perdis pas de temps. Stupefix ! Celui là, il ne l'avait pas vu arriver et il alla s'écraser contre un mur. Miss Bates ! tonna la voix du professeur McGonagall derrière moi. Je me retournais, toute penaude. Elle pointa sa baguette sur l'autre abrutit qui s'anima aussi et gesticula devant la directrice de ma maison que je l'avais agressé sans raison et que j'étais un danger public. Taisez vous ! aboya le professeure, ce qui eut pour effet immédiat de lui faire fermer son clapet. McGonagall se tourna vers moi, les lèvres pincées et les yeux luisants de colère. Votre attitude est inqualifiable Miss Bates, je suis très déçue. Vous serez en retenues jusqu'à la fin de la semaine. Quant à vous Arsen, je ne peux pas prouver que vous y êtes pour quelque chose cette fois, mais je vous conseille de filer sans traîner sinon vous serez également en retenue. Je baissais lamentablement les yeux tandis qu'elle retournait dans sa salle de cours. Dans son dos, le Serpentard prononça silencieusement les mots "sang de bourbe" avec un sourire mauvais. Ce n'était pas un incident isolé. Au fil des ans, les enfants des moldus étaient de plus en plus souvent la cible des pro sang pur. Malgré tout, j'obtenais mes ASPIC avec un Optimal dans chaque matière. J'avais appris à me forger une carapace, peu importe qu'on me traite de sang de bourbe. J'étais fière de mon sang et je savais ce que je valais. Ils seraient bientôt forcés de tous s'en rendre compte.

LA RESISTANCE. Je me jetais sur le côté, esquivant de justesse la traînée rouge du sortilège, mais quand je me retournais, mon adversaire avait déjà disparu. Un nouveau sort me frappa dans le dos et je m'affaissais lourdement sur la pierre froide. Je me redressais faiblement. Trop faible. Je resserrais ma baguette entre mes doigts et me retournais d'un mouvement vif. Il n'eut pas le temps de réagir qu'il se retrouva cloué au mur. Je me relevais et lui adressais un sourire hautain. Trop arrogant. Je libérais Soren du sortilège et il glissa souplement au sol, me surplombant de toute sa hauteur. C'était pas mal, mais tu t'es laissé piéger comme une gamine, en combat réel, tu serais morte. Je ne répondis rien, il n'y avait rien à répondre, il avait raison. Soren était mon mentor dans la brigade, et même si l'idée ne lui plaisait pas, il s'attelait à la tâche et je devais reconnaître que même s'il était incroyablement énervant, il excellait, je savais qu'il était un des meilleurs, j'apprenais beaucoup avec lui. Il n'était pas tendre avec moi et n'hésitait pas à me blesser, son but, c'était de m'apprendre à survivre.


J'avais tout fait pour protéger ma famille. Je savais les risques que je leur faisais prendre en rentrant dans l'Ordre du Phénix. Je leur avais vaguement expliqué en quoi mon rôle allait consister, ils avaient compris. Je regardais mon père et ne pu retenir un sourire. Mon père était un homme droit, il était loyal et luttait pour ce en quoi il croyait. Je savais que je lui ressemblais beaucoup. Il ne comprenait pas tout, mais il me soutenait parce qu'il savait que je devais me battre. Mon père avait été la figure principale de mon enfance puis de mon adolescence. Il m'avait transmis son amour de la musique, son profond respect pour la vie sous toutes ses formes, et m'avait apprit à accepter le bonheur, car il pouvait s'en aller à tout moment. J'éprouvais pour lui une admiration sans borne. Je voulais les protéger, lui et ma mère, et protéger Marlon. Pour ça, il avait dû revenir à la maison. Ça ne lui plaisait pas, il en était parti il y a longtemps, mais il avait compris l'importance de les garder en vie. Asphodel, promet moi une chose. Je détestais la voix de mon père à cet instant. Je hochais pourtant la tête, je n'avais pas le choix. Mon estomac se serra. J'avais un mauvais pressentiment, et lui aussi. Promet moi que peu importe ce qui nous arrivera, tu vivra heureuse. Que tu vivra pour nous, que tu n'abandonnera jamais. Je ne répondis rien et dû faire un effort immense pour refouler les larmes dans mes yeux. Si mon père disait ça, c'est qu'il sentait que quelque chose allait arriver. Ni mon frère ni ma mère ne dirent un mot, ils attendaient la réponse. Je devinais qu'il leur avait déjà parlé. Promet le moi ! insista-t-il. Je ne comprenais pas, mais je hochais la tête. Promis. Quelques heures plus tard, je les quittais, je devais aller au quartier général de l'ordre, je ne pouvais pas manquer la réunion. A peine avais-je franchi le pas de la porte que je senti que quelque chose n'allait pas. Un nuage de fumée noire se dessina alors face à moi. Les barrières étaient tombées. J'ignorais comment c'était possible, mais les protections magiques que l'ordre avait dressé autour de cette maison n'étaient plus. Je sortis immédiatement ma baguette et d'un mouvement sec du poignet, je visais une femme d'une grande beauté, mais aux yeux de dingue. Elle para le sort avec un sourire sadique. Une fenêtre explosa et ma mère hurla. Mon frère se plaça immédiatement devant elle et je me jetais devant lui, parant in extremis le sort de la mort. Les mangemorts nous avaient trouvés, et ils avaient pour mission de nous tuer. C'était simple, c'était évident. Un duel féroce s'engagea alors, mais à cinq contre un, l'issue semblait toute tracée. Je visais un imposant mangemort qui semblait aussi large que haut, il s'effondra au sol et je me retournais pour m'occuper des autres. Un éclair de lumière verte m'aveugla et ma mère tomba. Morte avant d'avoir touché le sol. Non. Ce n'était pas possible. Il y eut une seconde de flottement. Je me jetais sur mon frère, tandis qu'un sort explosa à l'endroit où il se trouvait une seconde plus tôt, je me retournais vivement et me heurtais à un mangemort. Ce regard gris comme l'acier. J'en avais un vague souvenir. Il fendit l'air de sa baguette et je n'eu pas besoin de me retourner pour savoir que derrière moi venait de s'affaler le corps sans vie de mon frère. Je me jetais au-devant de mon père. Je ne le laisserai pas mourir. Vas t'en ! NON ! Il était tout ce qu'il me restait. Je m'efforçais de ne pas tourner le regard vers les corps sans vie de mon frère et de ma mère afin de rester concentrée sur le combat. D'un geste sec, je désarmais un mangemort qui semblait n'avoir aucune idée de ce qu'il faisait là et je fendis l'air d'un geste vertical. Il s'effondra sur le sol. Je me retournais vers les trois adversaires restant. La grande femme brune que j'avais vu la première eu un geste d'une rapidité et d'une fluidité incroyable qui me balaya littéralement et m'envoya rouler sur le plancher. Avada Kedavra ! Nouvel éclair de lumière verte. Nouveau bruit mât. C'était finit. Je ne pouvais pas détacher mon regard du corps de mon père. Ce n'était pas possible, j'allais me réveiller. Je me relevais. Jamais je n'avais tant senti le sang pulser dans mes veines. L'adrénaline et la colère me donnaient des ailes. Je me battais férocement. Promet le moi. Les barrières étaient tombées pour eux, elles devaient l'être pour moi aussi. Je devais survivre, je l'avais promis. Une épaisse fumée nous masqua à tous la vue et quand elle se dissipa je n'étais plus là. Je frappais de toutes mes forces à la porte d'entrée. Soren m'ouvrit et je lui tombais dans les bras, inconsciente, pleine d'ecchymose et de sang qui gouttait de mes blessures.


C'était il y a un an. Depuis, je me cachais, j'étais toujours sur mes gardes. Ils étaient morts, et moi je n'étais plus qu'à moitié vivante. Un soir, j'ai baissé la garde. J'étais fatiguée de fuir, tout le temps. De vivre dans la peur qu'elle me retrouve. La lueur de folie dans ses yeux hantait mes cauchemars, de même que les cris, l'éclat d'une vitre qui se brise, le son d'un corps qui s'effondre sur le parquet. Je ressassais ces souvenirs quand je sentis comme un objet lourd qui me frappait dans le dos. Puis je la vis en face de moi. Ses longs cheveux brun encadraient son visage pâle et sa bouche tordue en un sourire pervers. Le souffle coupé, je sentis un gout métallique dans ma bouche. Le gout du sang. Je me réveillais dans un genre de cave, sur un sol froid et dur, dans l'obscurité. Je n'avais plus ma baguette. Je toussais ce qui me provoqua une atroce douleur dans la poitrine. Enfin réveillée. Je n'oublierai jamais cette voix qui avait tué mon père. C'était il y a un an. Un an qu'elle est mon bourreau.

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve (super bien écrite, pour changer

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !