Hello les filles
J'aurais aimé que mon personnage ait une particularité, en occurence la semi-lycanthropie (un coup de coeur ). Bref, merci de jeter un oeil à ma demande. (Et je suis désolée pour le niveau médiocre de mon rp dont je ne suis que très moyennement satisfaite et pardon, j'ai écris un pavé. )

ÂGE : 24 ans.
PARTICULARITÉ DEMANDÉE : la semi-lycanthropie
MOTIVATIONS : Je pense que la semi-lycanthropie est un don qui est particulièrement intéressant à jouer dans un contexte comme celui-ci. Je m'explique : je pensais faire d'Aska un agent double. Elle serait du genre à se ranger du côté des plus forts et n'hésiterais donc pas à trahir l'un ou l'autre des camps (elle fournirait des infos à l'ordre sur les mangemorts et vice-versa). Je pense donc que la particularité peut être bien exploité par cette situation : Aska aurait notamment une excellente ouïe et serait "semi-nyctalope" (elle n'a pas une vue parfaite dans le noir mais a un meilleur discernement que la majorité des hommes), ce qui lui permettrait de facilement s'infiltrer et obtenir certaines informations qu'elle pourrait par la suite transmettre au camp adverse.
De plus, je compte énormément m'appuyer sur le fait qu'Aska pète rapidement les plombs, un espèce de lunatisme, presque comme si elle était bipolaire. Je n'ai jamais joué de personnage de ce type et ce serait pour moi une sorte de "défi".
VIE QUOTIDIENNE : Les premières années d'Aska en tant que semi-lycanthrope furent très dures. Elle savait qu'elle avait eu de la chance, qu'elle aurait pu subir pire et pourtant, elle n'arrivait pas à accepter sa situation. Elle se sentait différente, presque exclue de la société sorcière. Lorsqu'on apprenait ce qu'elle avait, on la fuyait. Si elle n'était pas réellement dangereuse, elle faisait pourtant peur.
Aujourd'hui encore, elle a tendance à cacher sa particularité aux autres. Après tout, ils n'ont pas besoin de savoir. Le plus gros problème causé par sa semi-lycanthropie reste le mauvais caractère qu'elle a acquis suite à sa blessure : s'énervant très vite et parfois pas très sympathique envers autrui, elle s'attire régulièrement les foudres d'autrui. Par contre, sa blessure lui a également offert une ouïe plus développée que la normale. Et, si il lui a été dur de s'y habitué, il s'agit aujourd'hui d'un immense atout dans son jeu. Et, si elle n'est pas totalement nyctalope, elle a néanmoins une meilleure vue que le reste de la population dans le noir. Ce qui est pratique lorsqu'un simple lumos peut vous faire repérer par l'ennemi.
MAITRISE DU DON : Disons que tout dépend de la situation. Aska a acquis ce don il y a plus de dix ans et s'est donc plus ou moins habituée à la majorité des effets qu'il a entraîné sur son organisme. Cependant, la jeune femme est bien plus lunatique qu'elle ne l'était auparavant et n'arrive que très rarement à refréner ses crises de colères, notamment les jours qui précèdent la pleine lune. Et ces excès de colère lui font perdre tous les moyens ; lorsqu'elle est énervée, elle n'arrive plus à maîtriser ses capacités. Notamment les bruits perçus par ses oreilles, qui peuvent facilement lui filer la migraine.

TEST RP D'ACQUISITION : Le noir complet, l’impression de ne plus exister. Comme si tu étais morte, à l’agonie. Seule la douleur qui te lancinait le bras te faisait comprendre que tu étais bel et bien vivante. Mais c’était tout ce que tu ressentais. Tu ne voyais rien, juste de l’obscurité. Dormais-tu ? Peut-être. À vrai dire, tu n’en savais rien (...) Et puis soudain, un bruit au loin. Un bruit qui se rapprochait peu à peu. Tu connaissais ce bruit, mais tu étais incapable de te rappeler où. Quelque chose qui sonnait encore et encore. Et ça ne s’arrêtait pas. Finalement, ça te revint à l’esprit : cet outil que les moldus appelaient téléphone. Ta vieille tante en avait un. Le bruit te faisait penser à la sonnerie d’un téléphone. Brusquement, tu ouvris les yeux. Et un vacarme insupportable arriva jusqu’à tes oreilles. Tu te levas, enfouis ta tête contre tes genoux et pressa tes deux mains contre tes oreilles. Mais malgré cela, tu continuais d'entendre ces sons que tu étais incapable d'identifier. Tu te mis à hurler. Tu avais peur, tu étais perdue. Tu ne comprenais pas ce qu'il t'arrivait. Pourquoi étais-tu dans ce lit, dans cette chambre aux murs blancs que tu ne connaissais pas ? Tu ne te souvenais de rien. Juste de cet homme dont tu avais oublié le visage, cette douleur dans ton bras et puis plus rien. Le noir complet. Une porte qui s'ouvris, des pas sur le sol. Et tu sentis deux mains t'agripper les épaules. « Aska ! Aska, calmes-toi ! » Une voix affolée, celle de ta mère. Tu discernais clairement sa voix mais tu avais l'impression qu'elle criait. Alors qu'elle n'avait jamais haussé la voix auparavant. « Regardes-moi ! Aska, ça va aller d'accord ? Ne t'inquiètes pas, tout vas bien se passer. Regardes-moi, ma chérie. » Tremblante, tu décidas de lever ta tête pour planter tes yeux dans ceux de ta mère, tes mains ne quittant pas tes oreilles. « Voilà, c'est bien. Écoute. On va tout faire pour que tu ailles mieux rapidement, d'accord ? » Sauf qu'il n'y avait pas de remède, chose que ta mère refusait d'admettre. Tu avais été blessée par un loup-garou sous sa forme humaine et tu avais hérité de certaines de leurs caractéristiques. Tu étais différente sans pouvoir faire quelque chose pour rentrer dans le moule. Il fallait juste que tu t'y adaptes, voilà tout. Plus facile à dire qu'à faire.

[...]

Tu poussas un long soupir alors que tu continuais d'avancer la tête haute, dans les couloirs presque déserts de Poudlard. À une heure pareille, la majorité des élèves avaient cours. Ce n'était pas le cas pour toi et tu comptais bien profiter des premiers rayons de soleil dans le parc. Pourtant il y avait ce boulet qui te suivait. Un garçon de ton année, appartenant à la même maison que toi, qui tenait absolument à devenir ton ami. « Tu comptes m'ignorer encore longtemps ? » Tes lèvres toujours closes, tu ne t'arrêtas pas d'avancer pour autant, consciente de l'avoir toujours sur tes traces. Tu commençais seulement à descendre les escaliers lorsque tu entendis sa voix résonner dans les couloirs : « J'ai entendu des rumeurs te concernant. Elles sont fondées ? »  Cette fois tu t'arrêtas pour lui faire face. Le stress montait, tu le sentais. Et s'il touchait juste, tu risquais de perdre tes moyens. Comme lorsque l'on s'approchait un peu trop de ton secret. Par Merlin, qu'il ne t'énerve pas. Ou tu finirais par sortir tes griffes. « De quoi tu parles ? » Il s'approcha et s'empara de ton bras droit, celui sur lequel tu avais encore les marques de ton calvaire. Mais rapidement, tu te dégageas, faisant ainsi naître un léger sourire sur ses lèvres. « J'ai fais mes recherches. Tu es spéciales, pas vrai? Différente de nous, du moins. Ni une femme, ni une louve. Un entre-deux. » La peur s'emparait à nouveau de toi. Il savait. Il savait ce que tu étais. Et comme beaucoup, il n'accepterait pas ta nature. Tu étais en train de perdre tous tes moyens, ton ouïe de l'indiqua. Tu entendais des plumes gratter leurs parchemins, la voix du professeur de métamorphose qui donnait son cours aux premières années, les hiboux dans la volière. Le brouhaha. Comme à chaque fois que tu perdais les pédales. Alors tu commençais à t'énerver et, poussant le garçon contre le mur, tu commençais à appuyer ton avant-bras sur sa gorge. Ses yeux étonnés continuaient à fixer ton visage sans chercher à se dégager. « Ces présomptions sont ridicules ! Tu... Tais-toi. Arrête ces aberrations. » « Je prend ça pour un oui. » Sans difficulté, il réussit à se défaire de ton emprise. Rien d'étonnant après tout, tu n'étais pas un loup. Pas vraiment. Tu n'étais pas  énervée. Pas encore. Cependant, tu sentais que cela n'allait pas tarder et tu espérais pour ton interlocuteur qu'il ne serait plus là au moment venu car tu n'avais plus aucun contrôle sur toi lors de tes excès de colère. Tu entendais les élèves ranger leurs affaires, pousser leurs chaises. Les cours étaient finis. Et tu ne voulais pas que l'on te trouve dans cet état-là, toi qui avait toujours fait ton maximum pour cacher ta nature à autrui. Tu devais fuir, vite. Alors tu essayas de prendre sur toi. Malgré ton envie d'enfoncer bien profondément ton poing dans la figure de ton camarade. « J'espère pour toi que tu ne comptes pas raconter ces âneries à n'importe qui. Je te ferai la peau. » « Je n'ai pas peur de toi, Aska. » « Tu devrais. » Les dents serrées, tu t'éloignas rapidement bien décidée à t'isoler pendant quelques temps, histoire de te calmer. Pourtant, lorsque l'une de tes amies te croisa et posa sa main sur ton épaule, tu ne réussis pas à arrêter la claque qui arriva sur sa joue. Celle que tu avais d'abord destiné au boulet.

Ca sera également un OUI pour moi. J'aime toujours autant ta plume ma petite Lae et puis les motivations que tu donnes me paraissent vraiment bien, surtout vu le personnage que tu prévois de faire, dans le contexte et tout, je pense donc ça serait super intéressant pour toi d'explorer ce don (tu aimes les fourrures, avoue-le )

Il ne reste plus que l'avis d'Amina, mais tu as déjà la majorité

James Potter a écrit:

(tu aimes les fourrures, avoue-le )

Tout à fait, tes remarques sur mon pelage me manquent
Merci beaucoup les filles.

ÂGE : 27 ans
PARTICULARITÉ DEMANDÉE : Occlumens
MOTIVATIONS : Dans le cas de Declan, l'occlumancie est quelque chose de très important pour développer son histoire. Il y a un an environ, il a intégré les mangemorts pour les espionner au nom de l'Ordre. Je l'imagine pour cela avoir subi une formation intense en occlumancie de la part des plus puissants de l'Ordre (et même Dumbledore en personne aurait pu le former sur quelques leçons je pense) ce qui lui aurait permis de développer un niveau élevé en assez peu de temps. Du coup, oui, c'est un don limite indispensable pour mon personnage, parce que sans ça, tous les mangemorts peuvent découvrir son appartenance à l'Ordre.
VIE QUOTIDIENNE : Declan se sert de son don tous les jours. Dés qu'il rejoint les mangemorts pour une réunion ou pour une mission, il lui est indispensable. Et au fil du temps, il a appris à protéger son esprit vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans même plus y penser. Il a sans cesse un mur protégeant ses pensées, quand il mange, quand il dort, quand il bosse, quand il parle, quand il fait l'amour (ok je sors ).
MAITRISE DU DON : Il le maîtrise très bien. Il a été formé par les plus grands occlumens de l'Ordre, puisqu'il n'avait pas beaucoup de temps pour atteindre un niveau très élevé. Cependant, il n'en est pas encore au niveau de Dumbledore, pour cela, il lui faudrait des années de pratique. Il est capable de supporter la pression de l'esprit du directeur de Poudlard sur le sien une dizaine de minutes, pas plus.
AUTRE CHOSE : Euh ... Je vous aimes beaucoup beaucoup beaucoup ?

TEST RP D'ACQUISITION :

Il était assis. Face à lui se tenait Albus Dumbledore en personne. Albus Dumbledore. Le grand sorcier, le plus puissant mage de ce siècle. Il l'avait toujours admiré, pour toutes les valeurs qu'il représentait. Non. Il ne devait pas penser à ça. Se concentrer. Bientôt, l'attaque viendrait, il le savait, et les attaques d'Albus étaient toujours d'une puissance monstre. Inspirant un grand coup, Declan plongea dans son esprit. Un plongeon. Comment pouvait-il le décrire autrement ? Il se perdait dans ses pensées, il avait l'impression de nager dans sa tête. C'était une sensation plus que déroutante. Il ne sentait plus son corps, seulement son esprit, et il devait alors bâtir ce mur qui était censé le protéger des attaques extérieures. Au tout début de son apprentissage, c'était comme s'il y allait brique par brique. Il mettait plusieurs minutes à construire un mur plus ou moins solide, qui souvent se brisait à la moindre attaque. Aujourd'hui, après deux mois de formation intensive, c'était automatique. Son mur, puisque c'était comme cela qu'il l'appelait, faute de mieux, était là. Tout le temps. Infranchissable, sauf aux plus puissants. Seulement, lorsqu'il était confronté à des attaques mentales comme celle d'Albus, ce mur avait besoin d'être soutenu, consolidé. Alors Declan se concentra.

Et la première attaque vint. Declan accusa le coup. Aucun signe physique, mais une douleur mentale atroce. La puissance d'Albus était sans limite. Chaque attaque était telle une flèche s'enfonçant en plein cœur. Atroce. Mais Declan résistait. S'il pouvait résister à ça, il pouvait résister à tout. Deuxième attaque. Douleur. Encore. Troisième, puis quatrième. Declan se sentait perdre pied, c'était comme s'il voyait son mur se fissurer peu à peu. Il fallait qu'il chasse ces pensées parasites. Qu'il oublie la douleur. Que tout son esprit soit concentré sur une seule et même pensée. Barreau de chaise. Barreau de chaise. Barreau de chaise. Barreau de chaise. Barreau de chaise. Barreau de chaise. Barreau de chaise. Barreau de chaise. Barreau de chaise. Barreau de chaise. Une seule pensée, neutre, sans conséquence. Barreau de chaise. Peu à peu, les fissures se comblèrent, le mur se solidifia de nouveau. Barreau de chaise.

Finalement, après ce qui lui sembla une éternité, les attaques s'espacèrent, puis cessèrent totalement. Finalement, Declan ouvrit les yeux. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il les avait fermé. Il transpirait, comme s'il avait couru un marathon. Les gens ne pouvaient pas s'imaginer l'effort que c'était de résister à des attaques mentales lorsque celles-ci étaient suffisamment puissantes. « Vous avez tenu huit minutes, Declan. » Le futur espion se leva et fit face à Dumbledore. Huit minutes. Il n'avait jamais tenu aussi longtemps face à lui, pourtant, il n'était pas totalement satisfait. « Huit minutes ... C'est si peu, Albus. Sur la fin ... J'allais perdre pied. » Le directeur de Poudlard eut un sourire amusé, comme cela lui arrivait fréquemment. Declan n'arrivait pas à comprendre comment, malgré la guerre, malgré les horreurs qu'il voyait chaque jour, il arrivait à rester aussi joyeux. L'expèrience de l'âge, peut être. « Sans vouloir être prétentieux mon cher Declan, si vous tenez huit minutes face à moi, cela suffira amplement pour détourner les attaques de n'importe quel mangemort. » Declan haussa légèrement un sourcil. « Vous voulez dire que ... » « Oui Declan, je pense que vous êtes prêts à endosser ce rôle d'espion. Il est temps de contacter votre chère cousine. »



Pour la petite histoire, j'ai pris l'idée d'un "barreau de chaise" à une amie de ma grand-mère qui a été résistante pendant la seconde guerre mondiale. Lorsqu'on l'a torturé pour qu'elle lâche des informations sur son réseau, elle se répétait sans cesse dans la tête le mot "barreau de chaise" et quand on l'interrogeait, c'était ce qu'elle répondait, au point que ses tortionnaires ont cru que c'était un code entre les résistants. Voilà voilà

edit : c'est pas très long, mais c'est à cause de Lise, elle m'a dit de pas faire long :red:plus sérieusement, si vous voulez que je rallonge, no problem
edit² : juste pour préciser, ce n'est pas Dumbledore qui aurait entraîné Declan pendant deux mois, j'imagine bien qu'il a autre chose à faire. Seulement pour le "test final" et pour quelques autres séances, il serait venu, parce que bon, c'est quand même le plus puissant occlumens de l'Ordre quoi

C'est assez délicat
Je m'explique, d'un côté, le don est vraiment utile pour Declan et le personnage que tu envisages de faire, de l'autre, je trouve que la formation est un peu trop rapide, même si le personnage a été entraîné par des sorciers de talent. Après, l'idée que Albus est essayé de lui faire passer le test final, c'est une bonne chose et j'aime le test écrit. Néanmoins, je trouve ça un peu short d'être un bon occlumen en si peu de temps

J'hésite, mais je vais tout de même dire oui en sachant parfaitement que si c'est VDM qui perce l'esprit de Declan, il ne tiendra guère longtemps, je pense.

Alice II, en fait je me suis basée sur votre annexe qui dit cela :

Citation :

Ces sorciers sont de préférence, des experts dans l'art de l'occlumancie et ont une excellente maîtrise de leurs émotions.

Marine, après, je peux tout à fait rallonger le délai. C'est vrai que deux moi ça fait court quand même Six c'est mieux ? Cela aurait aussi permis à Declan de reprendre contact avec sa cousine en même temps, pour qu'elle lui fasse de nouveau confiance et lui permette d'intégrer les mangemorts Ou plus de six mois ? Je suis ouverte à tes propositions

En tous cas, merci pour les oui, tous les deux

Je pense que rallonger le délai serait également plus correct car j'imagine mal Albus ou un membre de l'OP érudit envoyé un novice dans la gueule du loup ;)

C'est jouable oui.

Bonjour, bonjour. Je viens déposer ma petite demande de particularité magique, merci beaucoup d'avance.

ÂGE : vingt-sept ans
PARTICULARITÉ DEMANDÉE : métamorphomage
MOTIVATIONS : Ce don de métamorphomage est tout simplement la base de mon personnage. Je trouve ce don particulièrement intéressant et dans le cas de mon personnage très important dans sa vie. Ce don a nourri son envie d’être différente, enviée par les autres durant son adolescence. Ce don est à la fois une bénédiction et une malédiction puisqu’il se manifeste dans des situations de fatigue, de stress, de tristesse, de peur intense chez Poppy et qu’elle en perd alors le contrôle. Je pense que son métier est aussi en lien avec son don : le métier de langue-de-plomb est super mystérieux et je vois donc très bien Poppy mettre à profit son étatt de métamorphomage pour son métier. Ce don était également un lien très fort entre elle et son fils, puisqu’elle le lui avait transmis. Et enfin, ce don va lui permettre à présent d’infiltrer en quelque sort les mangemorts afin d’en savoir plus et d’intégrer ce camp.
VIE QUOTIDIENNE : Poppy a toujours assimilée son don à une heureuse différence. C’est une personne qui cherche la différence, qui aime attiser l’envie. Durant son adolescence elle a cultivée ce mystère autour de son don, n’en parlant que très peu autour d’elle, même si la plupart était au courant de ses capacités. Dans la vie quotidienne, Poppy l’utilise dans son travail, pour se travestir, être sous couverture. Poppy détestait être enceinte car elle perdait tout contrôle de son don.
MAITRISE DU DON : Etant metamorphomage depuis l’enfance, Poppy a une maitrise quasi-parfaite de son don. Malheureusement, certains événements l’empêchent encore de le contrôler : sa grossesse, la mort de Robb. Toutefois, toute situation est maîtrisable, et avec un peu de temps et de concentration, Poppy redouble d’effort pour y arriver.

TEST RP D'ACQUISITION :

« Ou est mon fils ? » Sa voix était pressante, méchante. Il agrippa l’épaule de Poppy si fort qu’elle ne s’étonna pas de la teinte bleue qui prit naissance sous ses doigts. Le visage rouge, mouillée de larmes, Poppy n’arrivait pas à faire sortir les mots de sa bouche. L’air hagard, tremblotante, elle n’avait rien de la femme puissante et sure d’elle qu’il connaissait. Il aperçu le simple petit regard qu’elle jeta en direction de leur chambre. Le sorcier la lâcha pour s’y rendre. Poppy se laissa tomber par terre, rongée par la peur et la culpabilité. Se sont les sanglots de son fiancé à l’autre bout de la pièce qui l’achevèrent. Elle ne l’avait jamais entendu pleurer, et ce son brisa ce qui restait de vivant au fond d’elle-même. Perdue, abattue, elle commença à se donner des gifles, comme ci ce geste pouvait la réveiller d’un cauchemar. Du cauchemar qu’elle était en train de vivre, dont elle était la scénariste, l’actrice et la réalisatrice en plus d’être spectatrice. Quelques heures plus tôt, Poppy s’était endormie dans son lit avec son fils. Au réveil, elle l’avait étouffée. Robb était mort et c’était uniquement et entièrement de sa faute. Profondément malheureuse, Poppy se redressa, elle n’osait pas rejoindre son fiancé dans la chambre. Elle ne voulait pas affronter son regard et encore moins revoir le petit corps sans vie de Robb. Elle faisait les cent pas dans le salon, sans s’arrêter de pleurer. Elle croisa son reflet dans un miroir, ses cheveux avaient pris une teinte rouge violacé. Poppy écarquilla les yeux d’horreur, le rouge était une référence au sang, à la mort. La sorcière agrippa sa chevelure à pleine poignée, tentant de s’arracher les cheveux. Elle se crispait encore et encore pour faire basculer la couleur de ses cheveux à la normale. Malheureusement elle n’y arrivait pas. Le choc de la mort de Robb était tel qu’elle ne contrôlait plus rien. Sa seule solution était d’arracher ses cheveux par poignet, pour ne plus voir son reflet dans le miroir. Elle se haïssait.

Entourée d’un petit amas de cheveux à ses pieds, Poppy était épuisée, à chaque mèche qu’elle enlevait, une autre poussait plus longue et d’un rouge plus intense que la précédente apparaissait. Les yeux rougis par la douleur et la colère, Poppy était à bout de souffle, pour une fois son don prenait le pas sur elle-même. Ce rouge était peut être un moyen de se mettre à l’évidence, de faire son deuil. Jamais elle n’avait vu sa capacité à se métamorphoser comme une honte ou un poids. Enfant c'était un moyen de se socialiser avec les autres, de faire des blagues à ses amis. Adolescente un excellent moyen de se démarquer, de se perfectionner, de susciter envie et admiration. Adulte ce don lui permit d’accéder à son métier de Langue-de-plomb avec plus de facilité. Non, jamais son don ne lui avait donné envie de se détester, de ne plus exister. Jamais avant de se dire que son fils lui, n’aura plus l’occasion de découvrir son don plus intensément. Perdre sa maîtrise du don était comme un horrible rappeltout : Robb était mort.

Bonjour, je viens aussi faire une petite demande pour ma petite Lux. :heart:merci d'avance.

ÂGE : 22 ans.
PARTICULARITÉ DEMANDÉE : voyance/medium
MOTIVATIONS : Cela faisait longtemps que j’avais envie de jouer ce genre de don en rp. J’en ai enfin l’occasion. Mais avant tout, ce que j’aimerais exploiter, c’est ce chaos dont sont souvent victimes ceux qui ont le Troisième Œil. Je ne compte pas faire quelqu’un qui maitrise le don, ça n’a aucun intérêt. De plus, dans un tel contexte, Lux, étant sang-pur, pourrait se voir déchirée entre ses visions, ceux qui veulent bien entendu savoir ce qu’elle voit, et le regard que les autres sorciers posent sur elle.  Surtout ceci, à vrai dire. La peur qu’elle peut lire dans leurs regards, l’avidité qu’elle lit sur leurs visages. Nul doute que certains tenteront de l’utiliser à leur avantage ; quant à savoir si elle se pliera ou non à leurs exigences… eh bien, Lux n’est pas facile à convaincre et voue une loyauté presque indéfectible à sa famille. Si cela peut arranger les Paladino, il se pourrait bien qu’elle soit un instrument de valeur … mais selon ses propres termes.
VIE QUOTIDIENNE : Lux refuse qu’on s’apitoie sur son sort. Elle déteste par-dessus tout la pitié qu’elle peut lire dans le regard des autres. Non, elle ne veut pas de leur pitié. Leur compréhension, seulement. Mais qui peut se targuer de comprendre une voyante ? Elle vit comme n’importe qu’elle jeune femme, à la différence près, que son don, pour elle, ressemble davantage à une malédiction.  Quel genre de don vous empêche-t-il de fermer les yeux la nuit ? Quel genre de don es-ce donc là ? Elle a vu bien des choses arriver, sans pouvoir faire quoique ce soit pour l’empêcher. Dans le fond, ça la tue à petit feu. Lux n’est pas quelqu’un de passif ; si quelqu’un se fait maltraiter sous ses yeux, elle s’interposera. Alors imaginez-vous voir une catastrophe, quel qu’elle soit, arriver, et être incapable de l’empêcher… Le déchirement de son cœur.
Rares sont les fois elle est capable de dormir : son esprit n’est plus hanté par des cauchemars ou regrets, et ou son don la laisse tranquille. Les cernes semblent marqués au fer noir sous ses yeux.
MAITRISE DU DON :
Oh ciel. Serait-elle ainsi, à être terrifiée de chaque vision qu’on lui offre, si elle contrôlait le Don ? Non, elle ne contrôle rien. Elle est l’esclave absolue du Don, incapable de refuser même les visions qu’on lui impose. Elle doute même de parvenir un jour à les contrôler, et c’est à se demander si c’est même possible. Le chaos dans son esprit, est un tumulte qu’elle est seule à entendre. Elle ne prévoit pas les visions, est incapable de le faire. Le seul avertissement dont elle possède, lorsqu’une vision est sur le point de se produire, sont ses poils se dressant sur sa peau, et sa vue se troublant. Elle n’est rien d’autre que l’instrument de son Don.


TEST RP D'ACQUISITION :
L’insouciance de l’enfance. Les rires résonnant sur les feuilles, rebondissant sur les arbres, ruisselant comme le ruisseau derrière la chaumière. L’air étant chantant, alors. Lorsqu’elle ferme les yeux, elle revoit presque les champs de blés à maturité, la senteur délicieuse de l’air, le sourire d’Ezreal. Et lorsqu’elle ouvre les yeux, la chaumière est en ruines, l’air sent le brûlé, et Ezreal n’est pas là. Le champ de blé est une terre en friche, dont les monceaux délaissés semblent brisés par le vent furieux qui parfois balaye la plaine. Les yeux humides, Lux observe la désolation. Sous couvant de tristesse, son cœur gronde comme l’orage au loin. La colère, comme souvent, brûle dans ses veines, comme le feu liquide d’un volcan en éruption. « Katarina. »
Elle vacille. Les yeux brouillés par la colère et la tristesse. Le vent se lève, sèche ses larmes d’une balayette. L’odeur de brûlé lui irrite les poumons, mais elle ne bouge pas. Elle ne veut pas. « Katarina. » L’appel se fait insistant. Elle l’ignore. Il attendra. Non. Il n’attend pas. Son bras est tiré vers l’arrière. Contrainte, elle croise les yeux de son frère. L’expression dure de l’homme se radoucit aussitôt en voyant le visage de sa jeune sœur. « Ce n’est pas ta faute. » Les mots doivent l’apaiser ; l’effet est contraire. Elle se dégage avec violence. Et la colère jaillit abruptement. « Pas ma faute ? Pas ma faute ? Es-tu aveugle, sourd, ou tout simplement débile ? J’avais eu cette vision, je savais ! Je.. » Sa voix se brise, la colère se fendille, et l’océan se déverse. Elle tombe à genoux, l’enfant prodige, et laisse ses larmes inonder le sol infertile. La main de son frère se pose sur son épaule, et la serre. Il ne comprend pas, mais la douleur que sa sœur ressent lui fait plus de mal. Il maudit le Don, maudit le monde d’imposer ça à l’être qu’il aime. « Ezreal est vivant. » Il assène la nouvelle comme si cela peut la réconforter. Elle tressaille. A quel prix ? Quel terrible prix a-t-il payé, pour l’impuissance de Lux ? Ce n’est pas juste. Il n’a pas à payer. Elle est la seule responsable. On ne l’a pas crue, elle aurait dû insister davantage.

(..)

L’hôpital. La putride odeur de la stérilisation. Elle déteste les hôpitaux. Les blouses blanches. Ils sont symboles de malheur. La main sur la poignée de la porte, elle hésite. Dans sa vision, Ezreal était mort. Dans sa vision, il gisait le corps brûlé, dans la chaumière découverte par les Mangemorts. L’affaire avait fait la une des journaux. Et Lux avait refusé de mettre un pied dehors une semaine durant. Jusqu’à la lettre. Elle contenait deux mots. « aide-moi. » L’écriture d’Ezreal. Elle avait flanché, et son frère insisté pour qu’elle se rende à son chevet. Là, la main sur la poignée, elle hésite. Elle craignait de ce qu’elle allait voir. Une médicomage mit fin à son hésitation. « Vous venez voir Mr Wentz ? » Incapable de répondre, elle hoche la tête. La médicomage pousse la porte.
Là, étendu sur un lit de nacre, repose le jeune homme, intact. Son cœur fait un bond dans sa poitrine, et elle avance avec méfiance. Elle ne tient plus compte de la médicomage. Rien d’autre n’importe qu’Ezreal. Elle est à côté de lui avant qu’elle ne s’en rende compte. Lorsqu’elle tente de lui prendre la main, il grommèle dans son sommeil. Pire que ça, elle en reste figée d’horreur. Sa main. Le dessus, et ce, jusque sous le drap, sa main est peuplée d’immondes boursoufflures. Le feu. Elle baisse la tête, dépose un baiser mouillé sur son front et disparaît de l’hôpital.

Le prix. Le prix de son Don. La chair d’Ezreal brûlée. Le prix de son incapacité. Alors qu’elle s’exile dans sa chambre, le hurlement qui franchit ses lèvres sonne la détresse, la colère, l’impuissance. Ce n’était pas du feu ordinaire. Elle sait, elle l’a toujours su. Sa vision le lui avait dit. Le cauchemar est bien réel.

Aloooors

Poppy, j'adore la vision du personnage avec le don. Enfin quelqu'un qui postule pour ce don sans en faire un élément qu'on oublie rapidement. J'ai vraiment hâte de voir l'évolution de ton personnage avec ce don justement. Pour moi, c'est un grand OUI, bien mérité.

Lux, ça sera également un OUI pour moi j'aime le personnage, j'aime ta requête qui est construite et sérieuse alors je vais dire oui. Fais en bon usage !

Bonsoir ! je tente moi aussi une demande de don, en espérant qu'elle soit à la hauteur des précédentes ! Merci d'avance pour votre temps.

ÂGE : vingt-quatre ans
PARTICULARITÉ DEMANDÉE : souffleur de feu
MOTIVATIONS : Je ne connaissais pas cette appellation-ci du don, mais je ne cache pas que jouer un élémentaliste du feu sur un HP m’a toujours tenté… et vu qu’il semble être autorisé ici, je vais me lancer. J’imagine assez ce don comme étant à double-tranchant, fascinant comme dangereux, suffisamment pour obliger Nott a toujours avoir le contrôle de lui-même, bien que je l’imagine avec un caractère aussi posé qu’impulsif. L’obliger à se maîtriser pour ne pas tout faire flamber est un défi assez séduisant  puisque moults choses peuvent le faire sortir hors de ses gonds, bien que j’imagine plusieurs niveaux avant qu’il ne passe le point culminant où il ne se contrôle plus, et c’est justement sur ces divers stades que j’aimerai jouer… de celui où il ne se passe rien, à celui qui crée l’étincelle et le dernier où la flamme peut s’avérer destructrice. D’autre part, pour frimer devant les demoiselles, c’est un peu la classe.
VIE QUOTIDIENNE : Lorsque l’on possède un don de la sorte, deux choix se présentent : le garder secret, ou bien au contraire, s’en vanter… S’il n’avait pas été doté d’un caractère complexe, nul doute que le fils Nott se serait plu à provoquer ses camarades de Serpentard, bravant leur œillade d’envie en créant des flammes disparaissant sous ses doigts… Au lieu de cela, il a préféré conserver le secret vis-à-vis d’eux, ne jouant de son élément fétiche qu’à l’abri des regards ou devant sa famille, s’attirant l’intense jalousie de sa délicieuse moitié féminine. Il sait qu’il n’est pas unique, que d’autres possèdent la même faculté que lui, et quelque part, il se veut meilleur que ces derniers, imbus de sa personne, ambitieux à certains égards, cherchant la perfection dans les flammes léchant ses paumes, jouant d’extrêmes et de ses limites, s’émerveillant toujours de cette absence de souffrance entre ses mains, de cette création inexplicable.
MAITRISE DU DON : Enfant, ce don l’effrayait quelque peu, incontrôlable sous ses sautes d’humeurs, ses caprices… Le temps néanmoins, et la patience toute autant, lui ont permis de s’exercer sur la maîtrise de soi, autant que de ces étranges flammes aux couleurs chaudes. Aujourd’hui, l’agacement ne lui provoque pas de flammèches impossibles à éteindre, et la colère se partitionne en divers stades. Son don, il le maîtrise à la perfection, cherche t’il à se convaincre, mais quel homme, ou femme, a dès lors jamais réussit à le faire entrer dans une rage assez fulgurante pour lui prouver le contraire ? Il ne perd que très rarement le contrôle de lui-même, et sous un claquement de doigt, créé le brasier qu’il désire, l'estime et fait passer cela pour un jeu.


TEST RP D'ACQUISITION :

Silencieux, cigarette aux lèvres, il observait cet amas de flammes dansantes dans sa paume gauche. Aucune forme distincte, aucun tempo suivi, rien d’autre qu’une masse informe à la robe parée d’évolutions, de couleurs aussi éphémères. L’élément lui léchait les doigts, glissant le long de sa peau à la manière d’une couleuvre, une salamandre peut-être, sans lui procurer de souffrance, de petite sensation de brûlure, rien d’autre que le sentiment de plénitude, d’orgueil et d’arrogance. L’effronterie de se sentir au-dessus des autres hommes, de posséder une offrande digne des dieux, de Merlin lui-même. Ah s’il avait un incorrigible mégalomane, nul doute qu’il se serait proclamé descendant de ce dernier, voire même d’un quelconque dragon hautement connu… Mais il n’était qu’un Nott. Qu’un Nott ? Non. Il était le fils d’un éminent sang-pur, du sang bleu coulait dans ses veines, et de cela, il ne pouvait avoir aucune honte. Seul le mystère de savoir d’où lui provenait ce présent inestimable rendait son ascendance nébuleuse. Le sang de sa génitrice pouvait-il en être responsable ? Ou était-ce un ancêtre quelconque qui avait rapporté cela dans l’arbre généalogique par le biais d’un voyage sur les terres des Scaldes ? A bien des égards, cette information possédait son importance, car de mémoire de Nott, il n’y avait jamais eu de souffleur de feu dans la famille avant l’arrivée des étrangers dans leurs contrats nuptiaux, et le dernier fils né était le premier exemple vivant, créant la différence avec ses prédécesseurs, s’avérant un atout majeur certainement pour un mariage à venir, pour perdurer une lignée parfaite. Un enjeu comme un autre, que le fils lui-même ne voyait pas tant d’un aussi bon œil que le reste de sa famille. Personne ne se servirait de lui, pas plus qu’on ne viendrait l’utiliser en connaissance de son don. Allumer les feux de cheminées ou faire flamber la maison d’un autre refusant de se plier au bon vouloir d’un quelconque ? Absurdité. Il était celui qui maitrisait, celui qui commandait à l’élément le plus destructeur. A lui seul donc, revenait le choix de se servir de ce dernier comme bon lui voulait, et bon Nott s’entend, la torture était sans aucun doute la meilleure situation pour se servir de son don, puisque le voilà qui se débarrasse de sa cigarette, ferme le poing pour étouffer les flammes avant de finalement quitter la marche d’escalier sur laquelle il s’est assis quelques instants plus tôt, prenant la direction de l’étrange table sur laquelle repose un homme à la peau malmenée, au souffle aussi court que sifflant. Le résultat d’un supplice aussi long que douloureux, et dont la fin semblait incertaine. « Tu comptes me relâcher un jour Nott, où ça te fait bander de me garder ici ? » Un rire pernicieux franchit les lèvres du concerné, alors que déjà, son visage venait se pencher sur son prisonnier. « T’as pas idée Carver. Au moins autant que tu peux avoir la trique lorsque tu regardes ma sœur. » Une quinte de toux de l’intéressé, le regard qui flanche, et déjà, le fils prodigue sait qu’il a raison, qu’il a vu juste. « Tu la trouves à ton goût hein ? Tu peux le dire tu sais. Me dire la vérité pourrait te faire sortir de là. » Ruse ? Assurément non. Nott pouvait faire bien des choses, torturer certes, mais retenir en otage ad vitam ? Grand Merlin non. Une bouche de trop à nourrir. Carver vint à déglutir, arrachant un sourire confiant à son tortionnaire. La voie de la rédemption, si facile à rejoindre. Trop facile. « Ouais. Je te cache pas que ta sœur me plait. Mais je te jure, je l’ai jamais touché ! Elle… De toute manière, elle n’a jamais fait attention à moi. » Cette fois-ci, Ypsôs ne put retenir un éclat de rire, reflétant l’image sadique qu’il donnait déjà, s’éloignant de sa victime d’un pas tranquille, trop tranquille. « Comment le pourrait-elle seulement ? Tu n’es qu’un moins que rien Calver. Un rat, une vermine qu’on laisse se balader, qu’on laisse en vie parce que tu peux t’avérer utile peut-être. » Un crachat par terre, comme un juron que l’on exprime, une réprimande et voilà que l’homme se montre bien moins conciliant, folie au fond de son regard, rictus sur ses lèvre. « Mais TOI Calver, tu as osé ! Tu as OSÉ PORTER LE REGARD SUR MA SŒUR ! Tu l’as souillé de ton regard d’impur ! Une erreur que tu ne commettras pas de nouveau hein ? » Un gémissement, des suppliques, et la réponse de son interlocuteur. Non. Cette interminable supplique. « Non, bien sûr que non tu ne le feras pas de nouveau. Et tu sais pourquoi ? Je vais te le dire. Autrefois, je sais plus trop où, et honnêtement, ça n’a vraiment aucune importance, un châtiment a été mit en place pour ceux qui avaient osé regarder de trop près une personne considérée comme importante. Arrête de geindre Calver, je vais pas t’arracher les yeux ! Silencio ! Donc, comme je le disais, c’est cette punition que je vais t’infliger, pour être certain que plus jamais tu ne porteras le regard sur Vesper ou encore même une autre que tu ne mérites pas. » Et sous l’attention silencieuse de son hôte, attrape une dague, la plus pure qu’il ait put trouver, ne s’attardant plus sur l’agitation du triste torturé, ne s’attardant qu’à passer sa paume libre sous la lame, flammes vacillant sous la lame, intensité destinée à chauffer cette dernière au maximum. Autrefois, il aurait pu se contenter de lui brûler le visage, mais la torture ici, ne semble guère adéquate, tandis que la lame rougit suffisamment pour que l’Anglais la trouve satisfaisante, obligeant sa victime à la regarder, maintenant ses prunelles ouvertes, but étant de la rendre aveugle, de lui brûler la rétine pour que plus jamais il ne puisse observer l’âme jumelle de Nott. Nul ne saurait toucher sa sœur sans posséder son aval, pas sans risque de brûlure, sans risque de torture, sans risque de faire entrer le souffleur de feu dans une colère noire. « Console toi Calver, on prend souvent les aveugles pour des sages. Dans ton cas, ce serait une grosse connerie, mais tu peux toujours tenter. Accroche toi à moi, je vais te déposer chez ta moldue de mère, tu pourras pas dire que je suis un connard sans cœur. Mais que je te revois pas dans les parages, parce que toi… Tu me verras pas arriver. » Un jeu de mot passant presque inaperçu, à la grande déception de Nott qui déjà reporte son attention sur les liens qui retiennent son prisonnier, son nouvel ennemi. C’est sans ménagement que ses mains s’enflamment de nouveau dans le but unique de faire fondre la corde, la brûler pour qu’elle libère Calver, léchant sa peau à l’en lui en arracher un hurlement de douleur. D’accord, pas seulement pour le libérer, cela s’entend. La torture est dans les veines du jeune homme, tout comme la délectation des hurlements. Le feu, celui-là même qui créé les démons, celui-là même qui nourrit le diable qu’il est, certainement pas instauré pour réchauffer le cœur des Hommes, mais bel et bien pour se nourrir de leur souffrance.

J'adooore le rp
Pour moi, c'est un grand oui Ypsôs. Je suis très difficile sur le don de souffleur de feu car il est puissant, mais j'ai vraiment aimé comment tu as développé ce don ainsi que Ypsôs avec

bonjour
alors d'abord, j'suis consciente que pour mon rp, j'ai fait un peu de la merde (mais à vrai dire, je savais pas comment faire et j'ai pas arrêté de recommencer). j'espère cependant que ça vous plaira
et merci d'avance, quelque soit votre décision

ÂGE : 22 ans
PARTICULARITÉ DEMANDÉE : vélane
MOTIVATIONS : (j'tiens à dire que je suis nulle pour les pavés de motivation, alors j'vais tâcher d'être brève et concise) alors en ce qui concerne Belle, être demi-vélane c'est vraiment la base de toute mon histoire ainsi que du caractère du personnage et son lien principal (Hugo). parce qu'étant donné que c'est quelque chose qui se transmet, la mère de Belle était une vélane qui a eu un enfant avec un sorcier mais qui s'est ensuite barré avec un autre homme en laissant sa fille avec son père. son père n'a pas réussi à s'occuper d'elle correctement, d'une part parce qu'elle lui rappelait sa mère et d'autre part parce qu'il ne savait tout simplement pas s'y prendre avec elle. Belle a donc développé un sérieux besoin de reconnaissance qui la conduit à utiliser son pouvoir lorsqu'elle y trouve un avantage. enfin le don est réellement la clef de voute de Belle telle que je l'imagine aujourd'hui !
VIE QUOTIDIENNE : dans l'ensemble, Belle vit assez bien le fait d'être une demi-vélane parce que ça lui permet d'avoir une petite partie de la reconnaissance qu'elle recherche, même si cette reconnaissance est artificielle compte tenu de son pouvoir. pouvoir dont elle ne se prive d'utiliser lorsqu'elle en ressent le besoin. mais d'un autre côté... elle fait en sorte de cacher les signes visibles tels que la couleur de ses cheveux, qu'elle a évidemment hérité de sa mère mais qu'elle ne cesse de cacher par des couleurs vives. et ce, pour la simple et bonne raison que les mangemorts cherchent des personnes ayant des dons ou un talent exceptionnel. Belle essaye donc de retarder au maximum l'hypothétique moment où les mangemorts vont venir la chercher en la menaçant de la torturer à mort. cependant, là n'est pas la seule raison de cette différence, puisque la raison officielle est "je me teins les cheveux pour me démarquer des autres", et ça nourrit bien sûr son désir de reconnaissance. quoi de mieux pour elle que quelqu'un qui lui fait remarquer la couleur étrange de ses cheveux ? les demi-vélanes d'une manière général n'ont pas à se soucier du côté négatif que porte la créature à la base : la transformation en une sorte de harpie lorsque ces femmes sont énervées. alors même si le don de demi-vélane présente aussi ses mauvais côtés, Belle le vit tout de même assez bien pour l'instant bien que véritablement anxieuse par rapport aux ennuis qu'il pourrait lui apporter.
MAITRISE DU DON : Belle a appris à maitriser son don à Hogwarts, pas avant. Elle a elle-même découvert sa particularité en essayant de charmer un garçon de sa maison. Lui qui n'était pas du tout réceptif habituellement à fini par n'avoir d'yeux que pour elle à partir du moment où elle a été l'aborder. trois battements de cils, un grand sourire et quelques pensées positives plus tard, le jeune homme était sous le charme. l'événement s'est reproduit plusieurs fois (évidemment pas de la même façon) et c'est au bout de la 4ème que Belle a entreprit de faire des recherches afin d'en déterminer la cause et c'est pendant ces recherches qu'elle a compris qu'elle était demi-vélane parce que tout concordait vraiment. elle a d'abord eu peur, puis elle s'est dit que ce serait pas si mal. depuis, elle a donc appris à maitriser son don comme il se doit afin d'embobiner les gens. ça n'est pas quelque chose qu'elle prend à la légère tout de même, mais elle s'attache à l'utiliser lorsqu'elle en ressent le besoin (et, depuis l'incident avec Hugo, elle a énormément de mal à en user - dans le sens où elle ne le fait pas, pas qu'elle ne le contrôle plus). elle fait attention à ce que l'attention qu'on lui porte ne soit pas trop importante dans le sens où elle déteste se faire harceler, recevoir des fleurs tous les jours, etc. de la reconnaissance oui, mais pas trop.
AUTRE CHOSE : j'vous aime beaucoup beaucoup !

TEST RP D'ACQUISITION : « Les autres espions sont morts. Hugo Greengrass a rejoint les mangemorts en les dénonçant. » Tout le monde a reculé en voyant le patronus arriver. Et elle reste ahurie devant ce que celui-ci vient de leur révéler. Certains éclatent en sanglot en apprenant la mort de leur frère, de leur sœur ou de leur petit ami. Une fille tombe dans les pommes. La confusion est générale, les gens se précipitent pour consoler l'un, aider l'autre à respirer. Mais beaucoup tournent leurs regards vers elle, parce qu'elle était la petite amie d'Hugo et surtout parce qu'elle l'a recruté dans l'Ordre du Phoenix et  elle à cause de qui il l'a quitté. Elle, elle se sent coupable et le regard des autres est pesant pour elle, trop pesant. Pourquoi a-t-il fait une chose pareille ? Il ne partage même pas les mêmes idées que les mangemorts, il n'est en aucun cas apte à faire partie de ceux-ci, c'est... impossible, mais vrai. Son regard passe de visages en visage pour finalement arriver sur le visage de Dumbledore, duquel elle s'approche. Il sait déjà tout, mais elle a besoin de s'exprimer et il est clair que Dumbledore est la meilleure personne à laquelle parler en temps de crise. Et c'est un état de crise à la fois intérieur et extérieur qui se produit actuellement. Il ne reste plus qu'un seul espion en missions et tout est de sa faute. Ils s'écartent du reste du groupe qui recommencent à s’entraîner en silence. Belle lève la tête vers Dumbledore, s'assoit sur un banc et il la rejoint rapidement, restant muet. « J'suis désolée... Je sais que c'est pas suffisant d'être désolée, que ça nous rendra pas nos espions et que... » Elle commence à pleurer doucement, essuie ses larmes d'une main tremblante. « Je comprends pas... Je comprends pas comment ça a pu dégénérer à ce point. »

Qu'est-ce qu'elle a fait ? Pas grand chose, à vrai dire. Elle connaît Hugo depuis Poudlard, puisqu'ils étaient dans la même maison et qu'elle a – pour autant qu'elle s'en souvienne, développé une attirance pour lui au cours de sa quatrième année à Hogwarts. Il était le mec plus vieux qu'elle de trois ans, celui qui avait une copine canon et populaire, celui qui avait de bonnes notes. Celui qui allait bientôt quitter Hogwarts également. Elle l'avait déjà abordé, avait discuté avec lui sans pour autant utiliser son pouvoir ou du moins, pas intentionnellement. Les années ont passé, elle était toujours en contact avec lui. Et il y a quelques mois, il lui sembla apte à rentrer dans l'Ordre du Phoenix et lui proposa donc une place en temps qu'Erudit, compte tenu de son statut d'assistant au professeur de Defense contre les Forces du Mal. Une fois dans l'Ordre, Belle avait délibérément usé de son pouvoir pour tenter de séduire Hugo, chose ayant marché à merveille. Et il a finalement appris qu'elle était demi-vélane quelques temps plus tard – notamment à cause de la couleur naturelle de ses cheveux, et c'est là que tout a basculé. Parce qu'il a compris qu'elle l'avait charmé, s'est senti trahit et a imaginé qu'elle séduisait tous les hommes qu'elle recrutait dans l'ordre. Alors il a fait un scandale, tenant pour responsable aussi bien l'ensemble de l'Ordre que Belle. Alors il est partit et il est allé chez l'ennemi et a livré les espions.

Elle n'a jamais eu de problème aussi énorme à cause de son don et personne ne s'en était encore aperçu, en dehors de ceux avec qui elle en avait parlé – comme Dumbledore qui avait bien entendu trouvé utile de la nommer Emissaire. Alors face à celui qui l'avait mise à sa place, elle pouvait se confesser, en quelques sortes. « Si vous préférez que... j'arrête d'être émissaire, je comprendrai. C'est une faute très grave, et... » et les paroles de Dumbledore furent, comme toujours, d'une extraordinaire sagesse. Alors elle l'écoute. Et ça la rassure, parce qu'elle n'est pas tout à fait la personne à blâmer dans cette situation.

A nous deux
Alooors. Pour commencer, j'aime beaucoup l'idée du don pour Belle Je trouve que ça donne un plus au niveau de la conception du personnage, pas seulement là pour faire beau, façon "je suis vélane pour le fun et pour faire baver les garçons" si tu vois ce que je veux dire. Là, il y a un vrai sens en dessous et une volonté de s'en servir, c'est ce que j'aime. Le test est bon, quoiqu'un peu court, mais ce n'est pas évident.

Pour moi, ça sera un grand OUI

Bonsoir ou bonjour (cela dépendra de l'heure à laquelle vous lirez ma demande), merci d'avance pour l'attention accordée à cette dernière et je comprendrais tout à fait un refus. Désolé pour la longueur mais le don m'a particulièrement inspirée.

ÂGE : Dix-neuf ans
PARTICULARITÉ DEMANDÉE : Souffleur de feu quoique vu que c'est une demoiselle cela fait souffleuse de feu
MOTIVATIONS : Tout d'abord, je trouve que c'est un don très intéressant et qui peut-être super bien utilisé et utile en rp. Qui plus est, c'est après avoir lu ce don que j'ai eu l'idée première de mon personnage. C'est d'ailleurs pour cela que si je n'ai pas la demande de don, chose que je comprendrais totalement, je partirais sur un tout autre personnage. Parce que si je fais une demande de particularité, ce n'est nullement pour faire joli mais parce que cela aurait véritablement un impact sur mon personnage, sur comment, il a grandi, sur la vie qu'elle aura vécue jusque-là. Je pense que c'est vraiment l'élément clé qui a fait évoluer sa vie d'une telle manière. Ce don est également pour elle une malédiction. Je ne compte nullement faire une super woman qui est super fortiche parce qu'elle possède cette particularité. Au contraire, cela va influencer son existence dans un très mauvais sens. C'est d'ailleurs étrangement un don puissant mais qui la fera se sentir comme quelqu'un de faible. Qui plus est dans l'optique que je pense lui donner, cela apporterait un côté très intéressant dans les rps, de mon point de vue bien entendu.
VIE QUOTIDIENNE : De l'extérieur, rien ne distingue vraiment Pia des autres sorcières de son âge. Oh, elle ne sera pas celle qui se mettra le plus en avant ou encore la plus marrante voir même la plus sadique. Si on la voit, elle sera cette fille dans la norme, celle qu'on ne remarque pas vraiment. Parce que oui, la demoiselle ne crie pas haut et fort ce qu'elle est. Bien au contraire, elle dépense une grande part de son énergie à paraitre normale en toute situation qu'elle en a oublié d'avoir une personnalité propre. Du moins lorsqu'elle se trouve à l'extérieur de sa demeure. Si elle est si calme et silencieuse c'est qu'elle sait qu'attirer les mauvaises conversations autour d'elle, c'est risquer de perdre le contrôle de soi et donc de sa particularité. De ce fait, elle fait tout son possible pour avoir une vie d'un calme absolu. Cette dernière est d'ailleurs bien souvent peu plaisante, voir trop plate et dans laquelle elle ne se plait guère. Cependant, elle s'en contente parce qu'elle se dit que c'est toujours mieux que de tout perdre, de faire quelque chose qu'elle regretterait. En effet, pour elle, dans son cerveau endoctriné, cela conduirait à la mort. Parce que les mauvaises personnes ont réussi à lui faire croire que si son don provoquait le mal, on la traiterait de monstre et elle finirait soit emprisonnée soit morte. Alors, elle continue à agir comme un automate qui cherche un minimum de contrôle. Le pire dans son existence c'est qu'elle ne comprend nullement que la personne qu'elle considère comme son sauveur, celui qui l'empêchera toujours de faire du mal à autrui, ne fait que la manipuler pour ses propres desseins. Qu'il sait comment lui faire perdre le contrôle pour servir sa cause tout en arrivant à la persuader que tout est de sa faute à elle.
MAITRISE DU DON : Inexistence, du moins si on l'écoute. Pour elle, elle n'a jamais su maitriser son don. Elle ne se souvient pas des rares fois où enfant, elle arrivait à faire jaillir une petite flamme du bout ses doigts. C'était un jeu d'enfants étrange et qu'elle ne maitrisait malheureusement pas. Au fond, elle le contrôle bien plus qu'elle ne le pense. Oh pas parfaitement mais assez pour sortir en pleine rue sans risquer d'exploser d'un moment où d'un autre. Néanmoins, elle ne le verra jamais de la sorte. Car la demoiselle a été conditionnée, tout comme le chien dans l'expérience de Pavlov. Oh, elle ne se met nullement à saliver à l'entente d'une petite clochette. Seulement, il suffit que la personne qui la contrôle prononce le bon mot pour qu'elle perde tout contrôle sur son don ou l'inverse. Il a fait d'elle une sorte de bombe dont lui seul connait le code secret. Elle arrive cependant, si elle se concentre bien à créer de petits flammes qui peuvent éclairer mais elle ne se permet de le faire que très rarement. La peur de destruction restant toujours plus que présente dans son esprit.
AUTRE CHOSE : Ce pourquoi ce don est également important pour mon personnage se retrouve dans son histoire. Tout d'abord, parce que c'est à cause de son don que ses parents n'ont pas hésité une seule seconde à la laisser à quelqu'un de plus qualifié parce qu'il voyait cette particularité comme une sorte de mal incurable. Ensuite, en contre partie de son don, dans l'histoire que je vais lui donner, la demoiselle n'aura qu'un accès limité à la haute magie (en effet, loin des sans purs, elle n'a jamais eu son entrée vers l'école de sorcellerie de Durmstrang), elle ne connait que ce qu'on lui a appris ce qui est assez maigre. Et puis, c'est parce qu'elle a ce don que je lui ai choisi des origines de l'est et c'est ce dernier qui expliquerait sa présence au Royaume-Uni.

TEST RP D'ACQUISITION :
Elle les entendait et ils n'en avaient même pas pris conscience. « Nous ne pouvons plus la garder. » Peut-être qu'au fond, ils le savaient mais que cela ne faisait aucune différente. Monstre, enfant du malin, autant de sobriquets qu'ils employaient pour la décrire. Oh, Pia, du haut de ses quatorze ans, était loin d'être idiote. Elle savait, sans le moindre doute, que ses parents auraient tout donné pour hériter d'une petite sorcière tout ce qu'il y a de plus banal, pour éviter les incidents fâcheux, les déménagements forcés, tout ce qui était leur lot par sa faute. Oh, elle ne leur en voulait pas de cette peur qu'elle leur inspirait. Parce qu'elle était devenue quotidienne parce qu'elle savait bien qu'ils ne la verraient jamais comme leur petite fille mais bien comme ce monstre de foire. Oh, d'autres sorciers avaient tenté de leur expliquer que ce n'était pas si néfaste, que contrôler, cela pouvait même être très bien vu. Seulement, ses propres parents l'avaient jugée avant même d'accepter. Parce qu'elle avait fait bruler les cheveux de sa grand-mère. Parce que lorsqu'elle pleurait ses larmes étaient chaudes voir bouillantes selon l'état de tristesse qui était sien. Elle savait depuis toujours qu'elle n'était pas normale, pas comme devait l'être une petite sorcière, même une de celle qui n'a pas la chance d'intégrer Drumstrang. Parce que oui, son sang, il n'était pas pur, il était souillé comme ils disaient les beaux penseurs. Mais elle savait se servir d'une baguette, parce qu'elle apprenait, comme le font tant d'autres dans son cas. Oh, elle ne deviendrait jamais langue-de-plomb ni même ministre de la magie mais elle s'en moquait. Elle savait s'éclairer lorsqu'il faisait noir et ouvrir une porte fermée. « Et puis, ce monsieur à l'air gentil... Il dit pouvoir l'aider... Tu sais bien que ce n'est plus possible, la dernière fois il y a failli avoir un mort... » Le fil de ses souvenirs s'ouvrait à elle. Pia se rappelait douloureusement ces gamins qui l'avaient attaquée avec des pierres, cette sensation de perte de contrôle qui l'avait envahie peu à peu comme si un mur se brisait. Parce que c'était cela au fond. Elle était un volcan en sommeil qui, si l'on en grattait trop la surface, laissait jaillir sa lave, violente, destructrice. Une simple flamme qui pouvait se transformer en feu brulant. Pouvait devenir un incendie, une mort lente et douloureuse, une chose dont elle se serait débarrassée si elle le pouvait. Fragilisée par cette conversation qu'elle ne devait nullement entendre, Pia s'empara de l'élastique qui ornait son fin poignet afin de l'étirer avant de le lâcher. Tel un toc, elle recommença cette action encore et encore comme à son habitude tout en respirant calmement. Parce qu'il fallait garder le feu en elle. Parce que même si elle adorait cette puissance qui s'en dégageait, elle savait qu'il était synonyme d'atrocité. La beauté et la haine, réunit en un même objet, dans un même corps, dans une même personne.

+ + +

D'un pas nonchalant, elle le suivait dans la nuit noire. Elle n'avait pas le droit de poser de questions sur la destination. Elle savait simplement qu'on avait besoin de lui et qu'il était bien trop dangereux de la laisser seul. Elle acceptait ses conditions, comme elle le faisait depuis ses quatorze ans, depuis qu'elle était devenue la sienne, sa fille comme il l'aimait l'appeler devant autrui. Oh, l'homme qui se trouvait à ses côtés n'avait rien de paternel. Il n'avait pas la douceur que possédait son père lorsque sa nature ne l'effrayait pas totalement. Il lui faisait des cadeaux, il essayait de bien la traiter et il se montrait parfois doux mais jamais il ne serait un parent pour son tendre regard. Non, par contre, elle lui accordait le titre de sauveur sans la moindre gêne parce que c'est ce qu'il était. A son contact, elle avait, peu à peu, appris à maitriser sa malédiction. Oh, cela n'avait pas été beau, elle se souvenait de ces journées où il avait pris plaisir à la plonger dans un bassin d'eau glacée en lui répétant ce simple mot : Aqua. Un homme étrange, avec lequel elle avait pourtant appris à cohabiter, accompagnée de quelques elfes de maisons. « Nous sommes bientôt arrivés, n'oublie pas d'être gentille et de rester bien sage. » L'homme avait appuyé sur ce mot pour lui envoyer un message. Elle n'était pas aussi stupide qu'il semblait parfois le croire. Elle savait qu'il ne fallait pas montrer ce qu'elle était en public, qu'il fallait garder le contrôle. C'est pour cela qu'elle se concentrait sur chaque pas qu'elle faisait, sur chaque petit détail qui pouvait la raccrocher à une réalité bien lointaine de celle de ses émotions. Un moyen comme un autre de ne pas se perdre dans les tréfonds de son âme, un endroit peu ragoutant. Sans émettre un seul son, elle lui répondit toutefois d'un simple geste de la tête. Parce qu'il fallait rester discret. La demoiselle ne savait pas vraiment pourquoi mais elle avait appris à ne nullement poser de questions. Parce que cela énervait son sauveur et qu'il ne valait mieux pas le voir dans un état de colère avancé. Elle y avait déjà eu droit et cela n'était pas des plus sympathiques... Se reconnectant avec la situation actuelle, Pia observa doucement son mentor s'arrêter à l'approche d'une demeure qui semblait, de prime abord, inhabitée. Cependant, comme bien souvent avec la sorcellerie, tout n'était qu'illusion, mirage destiné à laisser de côtés les ennemis. Avant même d'en prendre conscience de deux, ils passèrent à six, des personnes qu'elle ne connaissait pas, qu'elle serait totalement incapable de reconnaitre vue l'obscurité. Qui plus est, jouer à l'idiote, faire celle qui n'observait rien, qui ne comprenait rien, c'était parfois plus sûr, surtout par les temps qui courent. «Pia, peux-tu nous éclairer un petit peu ? » Elle n'aimait pas se servir de sa malédiction. Parce qu'elle pouvait craquer sans même s'en rendre compte, en oublier tout le reste, se perdre dans les tréfonds d'une autre, d'un volcan. La demoiselle ne pouvait toutefois refuser une demande directe. Respirant calmement, elle se concentra. Les yeux clos, elle pensait à des enfants, jouant, gambadant dans une lumière verdoyante. Elle les imaginait sautant tout en rigolant. La demoiselle se concentra sur cet éclat de rire, elle en décela toutes les facettes et elle sentit, peu à peu, cette lumière chaude envahir la paume droite de sa main. Elle sentait son énergie mais elle se refusait à ouvrir les yeux. Il ne fallait pas se déconcentrer, elle ne pouvait pas perdre le contrôle. Comme à son habitude, elle se laissait guider par son sauveur. Il savait comment la rassurer par un simple contact, par une pression sur le coude. « Ardere. » Un mot qui était sorti de nulle part. Un murmure dans l'océan de joie se transformant en cri violant qui envahissait toute parcelle de son être. Les enfants ne bougeaient plus, ils ne riaient plus, ils l'observaient sans un mot et toute cette lumière se transforma en ténèbres. Le sol s'ouvrit, laissant sortir une coulée de lave, laissant apparaitre ce qui ne devait pas arriver. Les enfants ne bougeaient pas, la lave commença à les recouvrir, à les bruler. Pia voulait ouvrir les yeux, se réveiller, retrouver la réalité mais elle était coincée dans cette vision d'horreur qui la saisissait de toute part. Elle avait perdu tout contrôler, elle voyait la mort, l'horreur, la pourriture, le désastre, la destruction. La joie avait disparu et elle se sentait si vide, si faible, si... « Aqua » Deux prunelles qui s'ouvrirent, cette odeur qui l'envahit, la submergea si bien que sa gorge se serra. Elle vit le pan de mur remplis de flammes, elle ne saisissait pas comment tout avait pu changer, comment elle avait pu perdre le contrôle... Comment elle avait pu avancer si près de la maison. Comment ? Perdue, détruite par elle-même, sans rien dire, elle s'effondra au sol. Serrant ses jambes tout contre elle, elle fit aller une fois de plus son élastique. Chaque coup était une occasion de plus de retrouver le calme. Un appel à l'aide que personne n'entendait. Perdue dans ses pensées, perdue dans son monde de douleur, Pia n'avait aucune conscience de ce qui se déroulait autour d'elle. « J'espère qu'ils auront compris le message et qu'ils rejoindront notre cause... » Une voix qui ne lui parvenait pas, qui n'arriverait jamais jusqu'à elle. Une situation qu'elle ne comprendrait pas une fois de plus. Parce qu'elle était trop jeune, trop manipulable, parce qu'il avait créé une bombe fragile mais dangereuse...

Belle, tu as officiellement le don de demi-vélane, je t'ai ajouté à la liste

Pour ce qui est de ta demande Pia, je vais dire oui car tout d'abord, on voit véritablement l'impact d'être un souffleur de feu chez ton personnage, que sa vie toute entière a été bousculée et frappée par ça. Ensuite, j'aime tout simplement l'histoire et ton écriture, donc je ne vois pas pourquoi on te dirait non