NAME : Genevieve, mais tout le monde l'appelle Geneva. SURNAME : Riverthorn. AGE : vingt-six ans. PLACE OF BIRTH : Londres. YOUR BLOOD : sang-mêlé. MARITAL STATUS : maman célibataire. JOB OR OTHER : ancienne auror, devenue depuis peu serveuse à La Couronne Brisée, bar sinistre de l'allée des embrumes. YOUR WAND : en bois d'aubépine, elle mesure trente centimètres et contient une moustache de fléreur. PATRONUS CHARM : un héron. BOGGART : le cadavre de sa fille. HOGWART HOUSE : Gryffondor. YOUR CHOICE : Geneva a longtemps été auror et son allégeance revenait naturellement à la ministre de la magie, à son pays et à la défense de ses habitants. Cependant, après avoir été portée disparue plusieurs mois, son retour a fraichement été accueilli par les siens et elle n'a pu retrouver son ancienne place. C'est pourquoi la jeune femme est aujourd'hui extrêmement perturbée, désorientée. Et parce qu'elle n'a même plus confiance en elle-même, elle ne sait plus quoi penser ni qui croire. Elle a toujours été pour l'égalité des sang et pour la défense des libertés mais, aujourd'hui, ses idéaux de toujours ne tiennent plus qu'à un fil et, au final, la seule chose qui compte vraiment pour elle, c'est de protéger les siens. MIRROR OF ERISED : elle voit sa fille, adulte, ayant fondé sa propre famille.

Il était à peine midi passé et pourtant la jeune auror avait l'impression que cette journée était interminable. Il s'en était passé des choses depuis le matin. Elle s'était d'abord réveillée tout étonnée de ne pas trouver Achille à côté d'elle puis avait découvert son mot sur la table de chevet. Il avait dû partir plus tôt, il ne disait rien de plus et cette explication douteuse avait confortée la jeune femme dans sa décision. Elle y avait pensé toute la nuit. Alors, presque mécaniquement, elle avais mis en route le plan qu'elle avait répété dans sa tête des centaines de fois, depuis la tombée de la nuit jusqu'au lever du jour. Elle avait écrit une lettre qu'elle avait envoyé par hibou à son chef et s'excusait ainsi de ne pouvoir venir travailler aujourd'hui, pour une banale raison de santé. Et puis elle avait commencé à rassembler ses affaires, une à une, comme si enlever chacune de ses empreintes laissées là au fil des jours l'aiderait à faire une croix sur trois ans de vie commune et, surtout, sur un avenir qu'ils s'étaient promis de vivre ensemble. Elle soupira, une fois de plus, puis redoubla d'efforts et d'énergie pour chasser ses sombres pensées et ne pas être tentée de rebrousser chemin, tant qu'il était encore temps. Geneva fermait un premier sac quand un hibou frappa sèchement trois petits coups de bec au carreau et la jeune femme se dépêcha d'aller ouvrir la fenêtre. Elle ne reconnaissait pas le messager, ce qui l'intrigua, puis eut un mouvement de recul en lisant le petit bout de papier qu'il apportait. « Rendez-vous à 15h au lieu habituel si tu es toujours avec nous. » C'était signé R.L. La sorcière frissonna, certaine de ne pas être la destinataire de ce courrier mystérieux, puis, brusquement agitée par un mauvais pressentiment, elle fut complètement convaincue qu'elle n'aurait jamais dû en lire le contenu. Alors, prenant le seul sac qu'elle avait eu le temps de préparer, elle disparut en courant de son ancien lieu de vie et ne prit même pas la peine de refermer la porte à clé. Tant pis, c'était trop risqué et elle n'avait plus le temps pour ça.

Quelques minutes plus tard, elle était sur le seuil de la porte d'un immeuble, en plein dans un quartier populaire de Londres, d'ailleurs aussi bien habité de sorciers que de moldus, et attendait désespérément qu'on lui ouvre la porte. Elle n'attendait tout au plus que depuis cinq minutes, mais chaque seconde passant lui paraissait s'allonger comme l'éternité. La vérité, c'est que la blonde était au supplice et cela pouvait se voir sans peine sur son visage. Elle espérait aussi vivement qu'à part son amie, personne ne la croiserait dans cet état. Elle détestait paraitre fragile, montrer sa vulnérabilité. Ce n'était pas dans son tempérament et ça ne devait jamais changer, quoi qu'il advienne. Quelqu'un sortit alors de l'immeuble et Geneva en profita pour y rentrer, évitant le regard étonné de l'homme qu'elle venait de croiser.

Elle sonna ensuite à la porte qui l'intéressait, puis, sans lui laisser le temps de décrocher un mot ou de déchiffrer quoique ce soit dans ses yeux, Geneva s'engouffra la tête la première dès que la porte de l'appartement s'entrouvrit et se précipita dans les bras de son amie. Elle l'enlaça en la serrant aussi fort qu'elle le pouvait, découvrant par la même occasion ce que signifiait littéralement l'expression se jeter corps et âme. Elle sentit également les larmes déborder de ses paupières, encore, mais cette fois-ci elle les laissa couler sans chercher à les retenir. Peu importe ce que pensait Violet à propos des pleurnichardes.

« Voilà, c'est fait. Je l'ai fait. Je suis partie. » finit-elle pourtant par avouer d'une petite voix, sans pour autant déserrer son étreinte d'un pouce. Ça faisait tellement mal. Bien plus qu'elle ne l'aurait cru. « Oh Violet je suis partie (…) comment vais-je faire maintenant ? » Son geste, sa fuite, lui paraissait encore tellement irréaliste qu'elle commençait à peine à prendre conscience des conséquences que tout ça aurait sur sa vie et sur celle de l'enfant qu'elle portait. Car oui, il y avait un enfant. Elle n'avait rien dit à Achille parce qu'elle craignait sa réaction. En vérité, cela faisait plusieurs mois que rien n'allait plus entre eux et, qu'en plus, il avait un comportement étrange. Parfois, il arrivait même à lui faire peur, tout au moins à la faire douter d'elle-même, alors qu'ils avaient été incroyablement complices lorsqu'ils étaient à Poudlard. Mais cela remontait déjà à plusieurs années et Achille avait énormément changé. Geneva aussi, très certainement. Ce qui était sûr du moins c'est qu'un fossé de plus en plus large se creusait sous leurs pieds et les séparait chaque jour un peu plus l'un de l'autre. Ils avaient irrémédiablement pris des chemins différents depuis Poudlard. Elle en était même venue à le soupçonner de flirter avec l'idéologie mangemorte, exactement ce contre quoi elle luttait tous les jours depuis son entrée dans la vie active. C'est d'ailleurs ce qui l'avait définitivement poussée à partir et à le quitter mais, cela, elle ne l'avait pas avoué à Violet. Elle se demandait comment réagirait son amie à pareille annonce et, surtout, elle ne voulait en parler à personne, comme si énoncer ses soupçons à haute voix rendraient ceux-ci réels. La vérité, c'est qu'elle ne voulait pas le croire et si elle se taisait, peut-être, ses craintes s'évanouiraient simplement d'elles-mêmes.

« Tu vas te débrouiller comme une chef, Gen, comme tu le fais toujours. Je n'ai aucun doute là dessus. » répliqua alors la brune en lui adressant un de ses plus francs et convaincants sourires. « Tu crois ? » fut la seule chose que, piteusement, Geneva trouva à lui répondre. « J'en suis sûre, tu vas être une super maman. » Là, ce fut à elle de sourire. Violet pouvait se cacher autant qu'elle le voulait derrière ses airs bourrus, elle savait pourtant trouver les mots justes pour la réconforter. Bien sûr la toute jeune femme doutait un peu de pouvoir élever seule un enfant, sans figure paternelle, et alors même que son travail la mettait en danger tous les jours, mais elle ne voulait pas s'en ouvrir à son amie. Elle savait par avance ce que celle-ci lui répondrait et, pour le moment, Geneva ne voulait pas l'entendre. Elle avait surtout très peur et cela, Violet pouvait le comprendre, c'était tout ce qui comptait pour l'heure.

Elle savait qu'elle avait fait le bon choix et si Achille restait son premier amour, Geneva n'en avait pas moins le sentiment d'être allée beaucoup trop vite. De vouloir brûler les étapes. C'était ce que  cette terrible époque les poussait à faire : se dépêcher de vivre. Tout comme elle s'était jetée dans une carrière à risques parce qu'elle était pétrie d'héroïsme et de patriotisme alors qu'elle avait également toujours rêvé de faire du quidditch à haut niveau, elle avait foncé tête baissée dans la vie de couple. Ils s'étaient installés ensemble dès leur sortie de Poudlard et s'étaient fiancés tout aussi vite. Ils n'avaient pas vingt ans qu'ils ressemblaient déjà à un vieux couple, avec leurs routines, leurs disputes, leurs éternels reproches. Mais tout ça n'était pas pour elle, pas pour tout de suite en tout cas, et c'était vite devenu insupportable. À présent elle se donnait l'impression d'avoir jouer à la poupée avec sa propre vie. C'était horrible et cette idée faisait naitre une profonde gêne au fond d'elle-même : comment, par Merlin, avait-elle pu en arriver là ?
C'était prendre conscience de tout cela qui l'avait poussée à agir, parce qu'elle ne pouvait plus vivre comme ça et que, malgré tout, elle était encore jeune et avait la vie devant elle. C'est ce qu'elle voulait croire du moins et c'est pour ça qu'elle était venue trouver refuge chez Violet. Celle-ci n'essaierait pas à tout prix de la rabibocher, comme l'auraient fait bon nombre de ces autres amies parce qu'après tout, jouer la carte de la sécurité était loin d'être absurde en ces sombres temps, et Geneva savait qu'elle lui dirait ce qu'elle avait besoin d'entendre. Une phrase surtout, dont elle devait absolument réussir à se convaincre. C'est évidemment son intrépide et incorrigible amie qui finit par la lui dire. « Tu n'as pas besoin de lui pour être heureuse. »



« Encore le noir » souffla-t-elle avec désespoir alors que quatre bras la jetaient dans sa cellule plongée dans l'obscurité qu'elle ne quittait que pour les séances de torture que lui infligeaient les mangemorts. Elle était au bout du rouleau, épuisée, anéantie. Profondément meurtrie et lasse de vivre. Elle se demandait souvent quand est-ce qu'ils en auraient fini avec elle car, après tout ce temps, elle ne nourrissait plus aucun espoir d'en réchapper. Pourtant ils ne semblaient pas vouloir sa mort, comment expliquer sinon que l'un d'eux vienne tous les jours lui administrer potions et soins si ce n'est pour qu'elle ne succombe pas à ses blessures ?
Elle était dans un tel état d'abandon qu'il lui arrivait quelques fois d'espérer qu'ils l'empoisonnent. Elle se surprenait même à prier pour boire de la cigüe plutôt qu'une potion régénératrice. Dans ces moments d'égarement, elle se disait que la mort serait finalement une délivrance. Elle avait mal, tellement mal. Elle était à bout de forces et songeait alors au soulagement que ce serait de s'endormir pour l'éternité.
Et puis elle pensait à elle. Son visage poupin et rieur, encadré de boucles blondes, lui revenait toujours en pleine figure avec la force d'une tempête. Elle lui insufflait de l'espoir et le désir de vivre. Elle avait promis de la retrouver, quoiqu'il lui soit arrivé, et elle ne pouvait pas abandonner.



Elle l'avait fait, elle avait réussi. Elle ne parvenait pas à se souvenir de ce qui s'était exactement passé mais elle revoyait pourtant très nettement cette silhouette filiforme encapuchonnée penchée sur elle. Un mangemort l'avait aidée dans cette fuite inespérée, c'était le souvenir tout fabriqué qu'ils avaient distillé dans son esprit au moyen de potions nébuleuses et, peut-être parce qu'elle ne demandait qu'à le croire, Geneva n'avait plus un seul doute à ce sujet : elle s'était échappée de sa sombre prison. La vérité c'est qu'on l'avait laissée partir, ni plus ni moins, mais cela personne ne le saurait jamais.




 « Alors quoi, je suis une inconnue maintenant ? Pire, une ennemie ? » La jeune femme était outrée et profondément blessée. Elle venait de passer les pires mois de sa vie, elle avait frôlé la mort et elle n'en revenait pas d'être aussi fraichement accueillie parmi les siens. Cela l'avait déjà beaucoup étonnée qu'on lui refuse l'entrée du ministère sous prétexte qu'elle n'avait pas d'autorisation. Elle avait cru à une erreur et s'était finalement convaincue que c'était normal, après tout, puisqu'elle avait disparu pendant des mois et que tout le monde la pensait morte. Alors elle s'était infiltrée discrètement, comme elle savait si bien le faire, et s'était montrée au bureau des aurors. Ce n'est qu'à partir de là que la jeune femme avait compris qu'on ne l'attendait pas là voire qu'on ne voulait plus d'elle. Ça se voyait dans leurs regards gênés. Plissant le front et se mordillant la lèvre, elle n'avait rien dit et s'était dirigée vers le bureau de son chef. Lui pourrait lui donnait les réponses qu'elle attendait, alors elle avait attaqué. Elle ne s'était même pas rendue compte que ses paroles étaient du venin, pleines de ressentiment et d'incompréhension. La colère l'avait envahie, la dispute, elle, avait éclaté.

« Mais je ne veux PAS quitter ce travail » Elle criait presque. « C'est toute ma vie, vous le savez. Vous ne pouvez pas m'abandonner comme ça, pas de cette façon, surtout après tout ce que j'ai donné, tout ce que j'ai vécu. »

« Tu n'as pas le choix Geneva, tu dois partir. Tu n'as plus ta place ici. Plus personne ne veut de toi ici. » Acérés, les mots lui firent mal. Plus personne ? Elle ne pouvait pas le croire. Cela faisait des années qu'elle travaillait en équipe avec ses collègues et de fil en aiguilles, les inconnus ou vagues connaissances qu'ils étaient lorsqu'elle était arrivée, étaient devenus des amis, une famille. Elle aurait fait un rempart de son corps pour les protéger d'un Avada Kedavra. Il fallait qu'elle le lui dise, il fallait qu'il le sache. Il fallait qu'il comprenne.

« Je vous ai donné ma vie, vous pouviez en faire ce que vous vouliez. Je ne vous ai jamais trahis, je ne vous ai jamais abandonnés. La vérité c'est que je me serais sacrifiée, sans sourciller, sans hésiter. Vous n'aviez qu'un mot à dire. Mais me faire ça, maintenant que je suis là devant vous... »

C'est lâche eut-elle envie d'ajouter mais elle se retint de justesse. Après tout, elle avait toujours eu du respect pour lui et il restait malgré tout son supérieur. Du moins jusqu'à ce qu'elle passe la porte de son bureau, pour la dernière fois.
Et brusquement un soupçon lui vint à l'esprit. Elle ne pouvait pas croire qu'on lui fasse ranger les armes pour ça, c'était tellement injuste. Et tellement inhumain. Mais elle ne voyait pas d'autre raison plausible. Bien sûr le ministère pensait peut-être qu'elle sous l'influence d'un Imperium voire qu'elle était retournée, qu'elle avait changé de camp en échange de sa vie. Peut-être avaient-ils d'autres raisons, à vrai dire, mais ce n'était pas la théorie de Geneva.

« C'est à cause d'elle c'est ça ? Vous n'avez pas le droit de faire ça, j'ai toujours su gérer ma vie professionnelle et ma vie privée et elle n'a jamais compromis mon travail, ni aucune de mes missions. Comment pouvez-vous d... »

« Ce n'est pas vrai ça » la coupa-t-il. « Elle t'influence tous les jours. Elle te fait douter à chacun de tes pas. Peut-être qu'elle t'affaiblit ou qu'elle te rend plus forte encore qu'aucun de nous, parce que oui, elle te rend plus humaine et c'est une belle qualité, même dans notre travail. Mais ça n'a rien à voir avec ça, c'est cette époque folle qui veut ça. On ne fait pas toujours ce qu'on veut... » Il fit une pause avant de reprendre en pesant ses mots. « Pense un peu à toi. Dis toi que tu pourrais fonder une famille et vivre une vie paisible quand tout cela sera fini. Dis toi que tu vas enfin pouvoir passer du temps avec ta fille et que celle-ci ne risque plus d'être orpheline. »

« Comment osez-vous me dire ça alors que Grace est peut-être morte à l'heure qu'il est ? Vous n'avez décidément pas de cœur. » Elle n'en revenait pas et n'avait plus qu'une envie : partir d'ici où tout lui semblait désormais hostile. Elle n'avait pourtant pas fini de dire tout haut ce qu'elle pensait. « Vous mieux que personne savez qu'on ne raccroche jamais dans ce boulot. Pas de retraite pour nous, nous sommes faits pour mourir au combat. Mais j'ai compris, vous ne voulez plus de moi. Soit, je m'en vais. Vous faites une grossière erreur mais tant pis. J'étais un de vos meilleurs éléments et vous allez le regretter. Oui, je vous jure qu'un jour vous le regretterez. »



« Je n'arrive pas à croire ce que je vois. Toi, derrière ce bar, dans cette tenue, et diablement sexy en plus. » La jolie brune secoua légèrement la tête en plissant les lèvres. Elle n'avait pas besoin d'ajouter quoi que ce soit pour que Geneva comprenne ce qu'elle voulait dire par là, même si elle le cachait derrière une plaisanterie et un ton léger. Oui, j'ai changé. À ce point, oui. aurait-elle pu lui répondre. C'est ça qu'ils m'ont fait et maintenant je n'ai plus nulle part où aller, sauf ici. Elle balaya la salle du regard. Décidément la Couronne Brisée était un bar sinistre où l'ambiance n'avait rien à voir avec les tavernes et autres troquets qu'on pouvait trouver sur le Chemin de Traverse. Pourtant on aurait presque pu dire que c'était un bar populaire vu qu'on y trouvait presque toujours du monde, à toute heure du jour et de la nuit, cependant, les clients avaient triste mine et étaient pour la plupart peu fréquentables. La nuit, les gens venaient danser sur des musiques bizarres mais ça n'avait rien de festif. On aurait dit qu'ils venaient là pour oublier les malheurs qui s'abattaient sur le monde magique, on aurait dit qu'ils venaient pour leur dernière danse. C'était glauque, c'était effrayant. C'était comme si la Couronne Brisée attirait toutes les âmes déchues de Londres. Les gens venaient là pour négocier des affaires louches, pour se rencontrer sans attirer les regards, pour échanger des informations à l'abri des oreilles indiscrètes. Lorsqu'elle était auror, Geneva connaissait déjà l'endroit mais n'avait jamais mesuré la mine de renseignements qu'il représentait à sa juste valeur. Elle savait désormais que des indications cruciales se communiquaient sur la guerre de l'ombre qui faisait rage à l'extérieur. Mais tout ça n'avait plus d'importance, maintenant, elle ne voulait plus aider ceux qu'ils l'avaient abandonnée au pire moment de sa vie.
Que diraient-ils s'ils la voyaient aujourd'hui ? Violet se montrait compréhensive parce que, malgré ce qu'elle prétendait, elle était bien plus tolérante que la plupart des gens que Geneva fréquentait. Elle était toujours là, prête à lui offrir une main secourable, malgré tout ce qu'elle avait traversé et même si la blonde n'avait plus grand chose à voir avec la jeune femme pétillante qu'elle était à la sortie de l'école. Était-ce ça qui avait tellement effrayé ses anciennes connaissances ?

Geneva savait qu'elle ne resterait pas longtemps ici, c'était trop malsain et trop morne pour elle. Elle se fanait à petit feu ici et se rapprochait tous les jours un peu plus du naufrage mais c'était aussi ce dont elle avait besoin pour le moment. Après tout elle n'aspirait à plus rien d'autre qu'à retrouver sa fille et c'est pour ça qu'elle était devenue serveuse ici. Elle avait vu juste en pensant qu'elle pourrait y glaner des indices mais la vérité c'est que si elle laissait trainer ses oreilles de temps en temps, elle ne faisait pourtant pas grand chose de plus pour prendre les choses en main. Elle attendait, passive. À vrai dire, depuis son retour, elle croyait de moins en moins à la survie de Grace. Chaque jour, les chances s'amenuisaient mais que pouvait-elle faire de plus ? Elle n'avait pas réussi lorsqu'elle était entourée d'une équipe d'aurors entrainés et lorsqu'elle disposait de moyens d'investigation remarquables. Alors quelles chances avait-elle d'y parvenir maintenant qu'elle était seule, désespérément seule ?

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve vraiment top et touchante. J'adore la personnalité brisée de Geneva, son histoire et tout. Et puis ta plume est toujours aussi bonne et agréable

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !