CE RP DOIT ÊTRE JOUÉ EN FONCTION DES INFORMATIONS SUR L'ANIMATION NUMBER TWO

LES PROIES : Olga Moskovski et Geneva Riverthorn
LES CHASSEURS : Sirius Black et Artémis Russel

MISE EN SITUATION : Ce soir-là, Olga avait besoin d'un petit remontant après avoir eu une mission particulièrement délicate parmi les Mangemorts. Torturé pendant des heures, le sorcier Thomas Campbell n'avait pas lâché mot sur l'Ordre et était mort. Olga s'en voulait et elle devait pourtant faire un rapport au Maître. Elle craignait sa colère et fit halte à la taverne de la Couronne Brisée située au coeur même de l'Allée des Embrumes. C'est la serveuse Geneva qui lui tendit son verre et Olga commença une brève discussion avec elle sur l'actualité du monde magique. Geneva ignorait l'identité de la cliente, mais quelle fut sa surprise quand Sirius Black et Artémis Russel qui traquaient depuis ce matin le mangemort ont débarqué dans la taverne en créant un véritable combat à mort. Le duel a détruit une partie de la pièce et sans le vouloir, Geneva s'est alors retrouvée de l'autre côté du miroir, considérée par les membres de l'Ordre comme partisan des Mangemorts et proie des deux sorciers. Sa survie dépendait de celle de Olga désormais.

CONDITION : Vous pouvez écrire en anglais les dialogues ou tout en français. Si vous optez pour de l'anglais, merci de fournir la traduction de vos textes.
TOUR DE JEU : Olga - Sirius - Geneva - Artémis

BON JEU !

Il était tard, bien trop tard mais Olga n'était pas d'humeur à rencontrer Lord Voldemort maintenant. Depuis son intronisation auprès des Mangemorts, on lui avait donné beaucoup de missions mais jusqu'à présent, cela ne l'avait jamais vraiment touché. Elle savait pertinemment que torturer quelqu'un ne servirait à rien, seulement elle avait écouté les ordres et elle avait agit et avait entendu cet homme hurler et gesticuler pendant des heures pour rien. Quand il avait fini par succomber à ses blessures, elle pensa très égoïstement qu'il était un pauvre imbécile de préférer la mort à la trahison. Seulement, elle savait elle même qu'elle aurait agit de la même manière si elle aurait été sa place. Elle ne l'avouerait certes jamais, mais cet homme avait eu du courage, et sans doute trop d'espoir à ce qu'Olga le laisse vivre. Parce qu'elle ne laissait jamais rien paraître, et même si cela la touche réellement, elle n'a aucun scrupule à garder cela pour elle. Déjà parce qu'elle a honte de ce qu'elle peut ressentir mais aussi et surtout parce qu'elle ne souhaite pas que Lord Voldemort la voit faible. Alors, en attendant, elle avait besoin d'un verre ou plusieurs d'ailleurs histoire de se remettre d'aplomb pour la suite.

A son arrivée à la taverne de la Couronne Brisée, Olga jeta un œil à l'intérieur et vit sans surprise qu'il n'y avait pas grand monde. Deux sorciers jouaient aux cartes dans un coin, un autre près du bar qui semblait profondément endormi. Même la serveuse semblait s'ennuyer. La blondeur de la jeune femme fit sourire intérieurement Olga qui se demanda bien ce qu'une jeune femme comme elle faisait ici. Elle s'avança alors lentement vers le bar avant de s'installer sur un tabouret vide, prenant soin de s'isoler dans un coin, histoire que personne ne vienne l'importuner maintenant. Elle n'était franchement pas d'humeur à se battre. « Un whisky pur feu. » Elle interpella la jeune femme qui s'exécuta immédiatement. Pensive, elle finit par attendre qu'on lui serve son verre et commença à réfléchir à ce qu'elle allait bien pouvoir dire à son Maître sur les événements de la soirée passée.

Une nouvelle mission lui avait été donnée ce matin-là. Un mince sourire c’était alors dessiné sur ses lèvres lorsque cette dernière lui avait été décrite, il avait hâte. Accompagné d’une jeune femme qu’il ne connaissait pas vraiment, il devait traquer un membre des mangemorts. Enfin, il allait pouvoir en découdre et expliquer sa vision des choses à cette vermine. L’envie de vengeance se faisait ressentir chez lui, il était difficile de le cacher. Cependant, quelque chose le tracassait. Quelque part, il avait peur de tomber nez à nez avec son frère, Regulus Black, lors de missions pareilles. Il savait pertinemment que celui-ci avait rejoint les rangs de Voldemort depuis quelques temps maintenant. Il soupira, tâchant de faire disparaître cette pensée. Il devait se concentrer pour cette mission, ce n’était sûrement pas le moment de rêvasser.

Suivant les traces et récoltant les indices, ils en étaient arrivés là, à l’Allée des Embrumes. Il fronçait les sourcils alors que tous deux tâchaient de passer inaperçu. Ils cherchés cette personne depuis ce matin, et ne comptaient pas rentrer avant d’avoir mit la main dessus. Son regard ne cessant d’observer ce qui les entouraient, il s’arrêta alors brusquement, croyant  apercevoir le sujet de leur traque. D’un coup de menton, il l’annonça à sa partenaire qui se trouvait à côté de lui. « Là. » Prononça-t-il seulement, ce n’était pas le moment de faire de long discours, mais bien d’agir. Tous deux sortirent alors immédiatement leur baguette, Sirius la maintenant fermement dans sa main droite. Ils ne devaient pas perdre un moment, empêchant leur cible de fuir alors qu’ils étaient si près du but. Hors de question pour le Black d’échouer à cette mission. La jeune Artémis passant devant lui, entrant à l’intérieur de la taverne. Se trouvant juste derrière elle, il tourna son regard vers l’une des tables, celle où elle était assise. Cette dernière ne semblait pas les avoir remarqués, plongé dans ses pensées alors qu’une serveuse venait lui déposer sa commande. Cependant, il put très vite remarqué la jeune Moskosvki lever un regard intrigué vers eux. Les deux membres de l’Ordre n’avaient plus le temps de réfléchir à un plan pour l’attraper, il devait immédiatement agir. Aussi, Sirius leva sa baguette immédiatement, cherchant à condamner ses chances de leur échapper. « Experlliarmus ! » Articula-t-il en sa direction, s’avançant dans la taverne où très peu de client s’y trouvait.

Spoiler:

Énième jour de travail dans cette sinistre taverne qu'elle avait, malgré tout, fini par apprécier. Elle ne l'aurait jamais avoué mais, au final, elle y puisait même le sentiment d'une certaine sécurité, comme si tout ici était coupé du temps, comme si tous les maux qui frappaient actuellement le monde s'arrêtaient à la porte de sa taverne. La Couronne Brisée. Elle était si bien nommée. Elle lui allait si parfaitement.
Elle se trompait pourtant lourdement en croyant pouvoir être épargnée de la guerre en se réfugiant ici. La guerre était partout. Quelques minutes encore et elle en aurait la preuve vivante.

Une femme l'interpella et Geneva se précipita vers elle, soulagée d'avoir enfin quelque chose à faire alors que les minutes semblaient défiler au compte-goutte depuis le début de la soirée. Elle nota, tout en la servant, qu'elle était particulièrement belle et, bizarrement, cela la rassura. Des gens tout à fait normaux venaient également passer du temps à la Couronne, pensa-t-elle sottement. Et peut-être parce qu'elle avait longtemps été une chasseuse, elle aussi, son regard accrocha immédiatement la silhouette masculine dans l'encadrement de la porte alors qu'elle entamait juste une discussion sur les faits divers du jour avec sa cliente. Démarche assurée, baguette en main et un regard qui en disait long sur ses intentions. Geneva arqua ses sourcils puis réagit machinalement en glissant sa main dans sa poche et se retrouva avec sa propre arme serrée entre ses doigts, prête à riposter au moindre signal. C'était le résultat d'années et d'années de pratique, devenue depuis longtemps une routine, jusqu'à faire complètement partie d'elle-même et, définitivement, on ne pouvait pas effacer une carrière d'auror en un claquement de doigts. Le vouloir ne suffisait pas. Jeter les divers gadgets magiques accumulés au cours des missions, brûler ses combinaisons de cuir, couper les ponts et se débarrasser des souvenirs, lettres et photos en tout genre, ne suffisait pas non plus. La jeune femme s'en serait maudite. Comment tourner la page ? Quant à savoir si on pouvait seulement la tourner, elle en doutait de plus en plus.
Pour l'heure, sentant que le feu renaissait de ses cendres au plus profond de son corps et de son âme, elle songea avec une certaine colère, doublée d'une certaine incrédulité dont elle se remit pourtant très vite, qu'on ne s'attaquait pas ainsi à sa proie lorsqu'elle vous tournait le dos, quel que soit le camp qu'on défendait. C'est ce qui la poussa à agir. Le sort jaillit de sa baguette sans même qu'elle y réfléchisse alors qu'elle choisissait de prendre la défense de sa cliente, ignorant qu'elle venait par la même occasion de se parjurer. « Impedimenta » hurla-t-elle en direction de Sirius Black. Le reste se passa très vite. Elle n'eut pas le loisir d'observer si son maléfice d'entrave avait bel et bien atteint sa cible et la seule chose à laquelle elle pensa alors était qu'il fallait gagner du temps, au moins les quelques secondes qui permettraient à son esprit d'organiser une solide défense. En un brusque coup de pied elle fit basculer la table sur laquelle elle venait quelques secondes plus tôt de poser le whisky pur-feu et s'y réfugia derrière, entrainant avec elle la dénommée Olga. Elle lui jeta ensuite un coup d'oeil furtif et, au milieu du tumulte dans lequel était désormais plongée la taverne, elle choisit de la questionner. Autant savoir tout de suite dans quoi elle venait de mettre les pieds. « Qu'est-ce qu'ils vous veulent ? »

Elle boit tranquillement le whisky pur feu qu'on lui sert, pensive. Mais alors qu'elle s'apprête déjà à repartir vers sa destinée, elle entends distinctement la cloche de la porte retentir dans le silence de de la pièce. Jetant furtivement un regard vers les nouveaux arrivants, elle plisse les yeux doucement, persuadée qu'elle a déjà vu ce jeune homme aux cheveux sombres quelque part. Il la fixe, sans gêne et elle le regarde également, de la même manière. Elle, qui n'a jamais baissé les yeux devant un homme, ne commencerait certainement pas maintenant. Elle sent cependant que l’atmosphère a changé et alors qu'elle s'apprête à abandonner la partie, le son de sa voix rauque résonne dans la pièce. Olga a juste le temps de se baisser pour éviter le sort, que déjà, les bouteilles explosent d'un mouvement. « Merde. » cracha-t-elle. « Pas maintenant. » Elle tente d'avancer le plus vite derrière le bar, là ou la serveuse semble se cacher elle aussi. C'est alors qu'elle réalise qu'elle a déjà vu cet homme, une seule fois, près de chez elle. Elle ne l'avait plus revu depuis, seulement son visage l'avait profondément marqué et maintenant qu'il était là en train d'essayer de la tuer, elle avait vite compris qu'il faisait partie de l'Ordre et qu'il n'était pas là pour parler.

Elle n'était pas d'humeur à tuer, en tout cas pas ce soir mais le destin semblait cruellement la rattraper. Attrapant sa baguette solidement, elle essaya de se trouver un coin où elle pourrait frapper là ou il aurait le plus mal. Seulement, un cri aigu retentit derrière elle et elle sentit qu'on l'entraînait derrière la table où reposait le reste de son whisky il y a quelques secondes. Olga jeta un coup d'oeil  à la jeune femme, sans un mot, essayant de comprendre ce qu'il l'avait poussé à agir de la sorte alors qu'elle semblait loin d'être de la trempe d'un Mangemort. Elle n'eut pas le loisir de lui demander puisqu'elle même vint au fait, très vite. « Je n'en n'ai pas la moindre idée. » mentit-elle. Autant être prudente, elle ne savait pas comment la blonde réagirait si elle lui avouait tout de suite qu'elle servait le Mage Noir. Elle entendit alors un autre cri qui provenait de l'autre côté, seulement le sort ne semblait pas avoir eu l'effet escompté puisqu'une pluie d'oiseaux s'envolèrent vers eux. « Sacré coup de baguette. » ricana-t-elle doucement avant de se lever d'un bond et de proférer d'une voix forte en direction de la fille, maillon faible de la bande.« INCARCEREM ! »

Artémis et lui étaient arrivés jusqu’à cette taverne pour coincer cette jeune femme, tous les deux ne comptaient pas la laisser s’échapper aussi facilement. Elle ne devait pas s’en sortir indemne. Seulement, Sirius n’aurait jamais pu prévoir qu’une jeune femme déciderait de la rejoindre, se battant contre eux à présent. Ils étaient deux contre deux, alors qu’un duel semblait prendre place au sein de la pièce. Ses yeux se plissèrent alors qu’un sort manqua de le frapper de plein fouet. Il dû rapidement s’écarter, tandis que sa collègue essayait de riposter. Le jeune Black fut surpris du résultat du sort de cette dernière, l’interrogeant rapidement du regard en se tournant quelques instants vers elle. Seulement, il ne s’y attarda pas, ils n’avaient pas le temps de discuter. « INCARCEREM ! » Cette fois-ci, le jeune homme n’eut pas le temps de riposter pour protéger la jeune femme, fronçant les sourcils alors que le sort l’atteignait. Il était hors de question qu’elle soit blessée dans ce duel, ayant remarqué qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme. De nouveau, se baguette se pointa vers la table où étaient cachées les deux femmes qui leur faisaient face. « Expulso ! » Aussitôt, alors que le sort frappait de plein fouet la table de bois, il put les voir projetées contre le mur, lui permettant de récolter quelques secondes pour aider la brune. « Qu’est-ce qui t’arrive ? Ce n’est pas le moment de flancher ! » Lui dit-il alors qu’il pointait sa baguette vers les cordes qui la retenait prisonnière. « Diffindo. » Les cordes tombèrent au sol, tandis qu’elle se délivrait de ces dernières. Son regard se dirigea alors vers le bar qui semblait vide, entraînant la brune à sa suite pour se protéger derrière celui-ci. Les sorts ne cessaient de jaillir d’entre les deux camps, brisant les bouteilles de verre, les meubles en bois. La taverne était devenue un véritable champ de bataille.

La jeune femme sentit les battements de son cœur s'accélérer alors que la taverne, sa taverne, se transformait sous ses yeux en véritable arène de combat. Les maléfices pleuvaient et la plupart frappaient les chaises, les tables, les verres, les tableaux accrochés au mur alors que les portraits étaient partis se réfugier ailleurs depuis longtemps. Comme les clients de la Couronne, d'ailleurs. Il n'y avait en effet plus que les quatre sorciers, pris dans un double duel, et pour l'heure il était bien difficile de deviner quelles serait l'issue du combat.

« Je n'en ai pas la moindre idée » fut la seule réponse que Geneva put obtenir de sa compagne d'infortune après que celle-ci l'ait toisée, en l'espace d'une seconde, de la tête aux pieds. L'ancienne auror eut la très nette impression d'être jaugée, évaluée, comme elle l'avait été pendant des années chaque fois qu'elle avait fait face à un adversaire, que ce soit à l'entrainement ou en mission. Elle sut dès lors que la jeune femme n'était pas franche et donc, fort probablement, pas tout à fait innocente. Tant pis, Geneva avait choisi son camp pour cette fois-ci et maintenant qu'elle avait mis les pieds en plein dans le plat, il était désormais trop tard pour reculer. Elle prit une grande goulée d'air, fit tourner sa baguette entre ses doigts et bondit à son tour sur le devant de la scène. Trop tard malheureusement car le sort de l'homme atteignit la table derrière laquelle elle se cachait et Geneva fut emportée avec. Catapultée contre le mur, la jeune femme le heurta dans un bruit sec avant de s'affaler par terre. Elle en eut la respiration coupée l'espace d'une poignée de secondes, temps qu'il suffit aux autres pour se déplacer. La bataille continuait, sans elle. Elle se massa la tempe droite, consciente de saigner, puis fut prise d'une inspiration soudaine. Elle avait affaire à des duellistes aguerris, des combattants entrainés, et, par expérience, la jeune femme savait que la lutte pourrait s'éterniser s'ils continuaient ainsi à lancer et parer les sorts. Il fallait créer une diversion, gagner du temps, changer les règles du jeu. Geneva se redressa légèrement, reprenant son souffle, et pointa sa baguette sur les chandeliers qui éclairaient la salle. « Evanesco » cria-t-elle alors que la salle plongeait dans l'obscurité, toute source de lumière ayant disparu. Elle était sûre, ainsi, d'être la plus avantagée puisqu'elle connaissait chaque recoin de l'endroit par cœur et elle espérait pouvoir profiter de cet atout non négligeable. Il lui fallait maintenant rejoindre Olga, elle avait encore beaucoup de questions à lui poser même si elle ne savait pas encore comment elle allait les formuler.

Dommage. Dommage pensa-t-elle, quelques instants après avoir jeté son sort et que rien de plus ne semblait se passer. Les deux assaillants n'étaient pas tombés dans le piège et la jeune femme de se convaincre qu'elle affaire à deux combattants aguerris. Après le tout venant aurait simplement prononcé un lumos machinalement et cela aurait une grave erreur. Une erreur de débutant. Mais soit, ce combat-là était d'un autre niveau. Geneva soupira avant de prendre appui contre le mur dans son dos et de se déplacer prudemment vers la droite. Juste quelques pas. Avant d'éteindre les lumières, elle avait repéré la position de la jeune femme prise en chasse et comptait bien la rejoindre même si elle se trouvait désormais de l'autre côté de la salle. D'ailleurs, on n'entendait plus le moindre bruit dans celle-ci mais ce silence était trompeur. C'était le calme avant la tempête et bien loin de lui permettre de reprendre son souffle ou de rassembler les morceaux décousus de son courage et de son esprit, cette accalmie oppressait de plus en plus la serveuse. Il fallait agir et agir tout de suite. Si elle bondissait la première, elle aurait l'avantage de la surprise, celui de la vitesse. Elle ne voulait pas se battre, juste se protéger. Elle et la jeune femme à qui elle avait décidé, dans l'urgence, de prêter main forte. Or le seul moyen de parvenir à ses fins était la fuite mais cela semblait bien impossible pour le moment. Bien sûr elle aurait pu s'enfuir seule sans qu'aucun des protagonistes ne s'en rende compte : la trappe qui amenait à l'autre bout de la rue était juste à cinq pas d'elle et elle aurait pu s'y faufiler sans bruit, sans grabuge. Au lieu de cela, elle bondit en avant, telle un chat, allongeant sa foulée chaque fois que son pied touchait, effleurait à peine, le sol. La manœuvre n'aurait dû prendre qu'une poignée de secondes mais c'était sans compter la riposte des lieutenants du phénix. Sans qu'elle ne comprenne comment ni pourquoi, elle se prit les pieds dans un tabouret, meuble qui n'aurait jamais dû se trouver là, et s'étala bruyamment de tout son long par terre. Retenant un juron au bord des lèvres, Geneva se crispa en entendant des pas près d'elle. Ami ou ennemi ? Dans le doute, elle retint son souffle et tourna sa baguette entre ses doigts jusqu'à trouver la prise idéale. Elle était prête à se défendre pour sa vie si c'est ce qu'on la forçait à faire. Après tout elle n'avait aucun ami ici. Et en avait-elle jamais eu, elle se posait la question tous les jours depuis la disparition de sa fille...

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