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| ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine | |
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Siobhàn Gallagher SPELLS : 53
AVATAR : › kaya scodelario
until the end | Sujet: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 16:44 | |
| Siobhàn Morrigan Gallagher et je vois à cet oeil tout chargé de tempête que ton coeur n'est pas fait pour les paisibles fêtes ☞ The last enemy that shall be destroyed is death. NAME : Siobhàn ; Morrigan. Le premier vient de l'hébreux, c'est l'équivalent celte du prénom Jeanne et il signifie Grace de Dieu, le second se traduit littéralement par Grande Reine. S'ils avaient su... SURNAME : Gallagher. Ce nom semble relativement banal, assez courant chez les Irlandais. Des Gallagher, il y en a partout, qu'ils vivent sur la terre d’Émeraude ou qu'ils l'aient quitté... Dans le sud du pays, il désigne surtout la famille propriétaire du manoir qui surplombe Waterford et que les enfants ont pour consigne formelle d'éviter. Les Gallagher du clan de Munster sont, au sein de la communauté magique Irlandaise, connus pour leur austérité, malheureusement, il n'y a pas de mâle pour continuer le lignage et le nom se perdra surement avec Siobhàn, si ce n'est pas déjà fait à vrai dire. AGE : 19 ans. PLACE OF BIRTH : Waterford, Irlande. YOUR BLOOD : Le sang qui coule dans les veines de Siobhàn est, aujourd'hui, considéré comme une abomination par une bonne partie de la population magique. Un sang mêlé, entaché, souillé par les gênes et l'héritage d'un moldu. Sa mère est une sorcière, certes, mais ce n'est pas assez pour laver la honte que représente cette hémoglobine au métissage controversé. MARITAL STATUS : Célibâtarde. JOB OR OTHER : Serveuse dans un pub poisseux à l'angle de l'Allée des Embrumes et du Chemin de Traverse (Promotions spéciales : pour toute pinte de bière achetée, un commentaire sarcastique avec accent irlandais gratuit et pour toute main baladeuse, un crachat dans votre whisky, gracieusement offert par la maison). YOUR WAND : Son ancienne baguette faisait 23 centimètres, elle était rigide et capricieuse, en bois de pommier et contenant une larme de banshee. Elle a été brisé presque trois ans plus tôt. Aujourd'hui, celle qu'elle utilise a été acheté au marché noir, courtaude et replète, ne tenant pas bien dans sa main. Elle contient de la licorne, ce qui ne convient pas vraiment à Siobhàn. PATRONUS CHARM : lorsqu'elle parvient à se concentrer suffisamment pour conjurer le sort, elle sait produire un jeune rottweiler. BOGGART : son épouvantard prend la forme d'une banshee. La créature est connu pour son cri déchirant, mélange des plaintes des enfants perdus, des râles des hommes mourant au combat et de l'agonie des femmes donnant la vie. HOGWART HOUSE : C'est chez les Serpentards qu'elle a toujours cherché à faire ses preuves, assez arrogante pour se croire à la hauteur et ce en dépit de son héritage bâtard. C'est évidement cette insolence innée qui l'a, en premier lieux, envoyé dans la maison de Salazar. YOUR CHOICE : Elle défend, vaguement, sa peau. Ca la place donc du côté de la tolérance et de l'ouverture d'esprit, avec les pro-magies acceptant qu'on remette en cause la suprématie de ceux possédant un sang pur. MIRROR OF ERISED : Elle voit, à côté d'elle, un petit garçon de sept ans, nommé Nirhaël. Son frère, à l'âge où il est mort, parce qu'elle n'arrive pas à l'imaginer plus vieux. QUE PENSEZ-VOUS DE LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? : Le sang pur des prétendus dignitaires de la culture magique est empoisonné. Pourri par des années de copulation entre les branches de son arbre-mère, la communauté sorcière s'est engorgée de dégénéré. La folie de ce sang brûlera le monde et personne ne pourra rien changer, tant les autres strates de la société sorcières sont elles aussi en manque viscéral d'une purge profonde. ÊTES-VOUS TERRIFIÉ PAR LA MENACE DE LORD VOLDEMORT ? COMMENT VIVEZ-VOUS CETTE SOMBRE ÉPOQUE ? : N'ayant plus grand chose à perdre, Siobhàn aime dire qu'elle n'a pas peur. C'est cependant un mensonge car elle sait très bien qu'elle se retrouvera à payer pour les erreurs de ses ainés et la folie de ses pairs. Elle ne sera, à vrai dire, pas la première des Gallagher à prendre de plein fouet la foudre de ce communautarisme puritain. AVEZ-VOUS DÉJÀ COMMIS UN ACTE IMPARDONNABLE ? SI OUI LEQUEL ET QU'AVEZ VOUS RESSENTI ? SI NON, QU'EST-CE QUI VOUS POUSSEREZ A LE FAIRE ? : Elle a tué, par accident, un sang-de-bourbe pendant un éclat de colère, deux ans plus tôt. Quelques traumatismes de son passé et des provocations l'ont poussé à réagir trop vivement, à perdre le contrôle. Elle n'a pleinement réalisé les conséquences que lorsqu'on la collé au ban de la société magique en lui retirant sa baguette. QUE SERIEZ VOUS PRÊT A FAIRE SI LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES SE TENAIT DEVANT VOUS, PRÊT A VOUS TUER ? TRAHIR VOS AMIS, MOURIR, DONNER DES INFORMATIONS ? : Elle n'a pas vraiment d'amis, pas d'information non plus, elle n'est personne... non, elle serait probablement prête à offrir les maigres services dont elle est capable. On dit que le Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom était un bâtard, abandonné par un père trop lâche et ça, elle peut le comprendre... seulement voilà, têtue et secouée par ce qu'elle a pu voir mais qu'elle refoule, elle ne se targuera jamais d'être partisane de la cause Mangemort, tout le contraire à vrai dire... Dans un sursaut de fierté et d'impunité, elle se ferait donc surement descendre sans autre forme de procès, commodités dont il est facile de disposer pour la dégager du passage. QUE VOUS INSPIRE LE MINISTÈRE DE LA MAGIE ET SA MINISTRE ? : Connards. Elle sait qu'elle n'a pas terminé à Azkaban parce que le gamin qu'elle a tué n'était qu'un sang-de-bourbe, alors même s'ils prèchent la tolérance et l'acceptance, elle profite d'un double tranchant... elle ne va pas s'en plaindre, évidemment, elle n'aurait pas pu tenir à Azkaban mais elle entend encore le craquement de sa baguette, sa fidèle baguette, cette soeur, cet outil, cette mais et elle... veut exploser contre eux. QUE VOUS INSPIRE L'ORDRE DU PHOENIX ET ALBUS DUMBLEDORE ? : C'est là éventuellement le seul sursaut d'espoir qu'elle parvient à voir. Cette suprématie magique qui veut s'ouvrir aux autres, cette force implacable mais pas intolérante, cette cause qu'elle voudrait défendre sans arriver à la définir... Elle s'en tient loin cependant, sachant très bien ce que hurle son profil. En regardant bien, personne ne la laisserait s'approcher de l'Ordre, elle a après tout le sang d'un né-moldu sur les mains. Dans un monde qui n'accepte pas les troubles mentaux, c'est un peu trop. A défaut, elle se débrouille seule. QUE VOUS INSPIRE LES MANGEMORTS ET LORD VOLDEMORT ? : Une envie de rire, de se laisser emporter par la folie, de demander à voix haute combien de temps il lui reste avant qu'ils ne décident pour elle, à nouveau, de son sort. Elle a grandit avec un tyran qui lui a prit la chose la plus précieuse au monde, elle n'a donc que du mépris et du dédain pour les mangemorts et leur maître.
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Un coup de botte dans les airs, un râle et puis sa tête frappa contre le pavé humide de l’allée dégueulasse. Il y avait un garçon, à quelques pas d’elle, derrière, contre le mur. Il semblait trembler et à vrai dire, elle aussi elle était secouée… pas autant que celui qu’elle venait d’envoyer au tapis d’un coup de rangers entre les jambes. S’approchant, sans baguette, elle ravala quelques jurons et son pied parti à nouveau, la forçant alors à retenir un haut le cœur. Etait-ce du sang ? Etaient-ce des dents qui flottaient dedans ? Peut-être. Alors qu’il se plaignait, elle se força au calme, luttant contre l’instinct qui voulait prendre le dessus et ne voulant pas regarder à nouveau par-dessus son épaule.
Il ressemblait à Nirhäel… Il ressemblait à ce petit garçon de sept ans qu’on avait tué pour avoir n’était rien de plus qu’un cracmol. Les mêmes taches de rousseurs, les mêmes boucles brunes… Elle avait eu une cigarette à la main, sortant du pub parce qu’elle avait terminé son service, le dernier, celui où il fallait nettoyer les tables et chasser les ivrognes, lorsqu’elle les avait vu en train de se battre. Trop chétive, trop petite, elle aurait surement dû dégager rapidement, faire comme tout le monde et regarder le sol en accélérant le pas… seulement non, parce que dans un reflet de la lune, elle avait pu voir le visage du plus jeune. Il devait avoir une vingtaine d’année, comme elle, déjà à tousser de douleur… et à ressembler à son jumeau, l’autre moitié d’elle, qu’on lui avait arraché. Elle s’était approchée, alors, sans plus réfléchir, collant un coup de sac dans le dos de l’assaillant qui hurlait des insultes anti-né-moldus, qui beuglait comme un veau… abruti. Foutu homme de main, chien fou bedonnant, kamikaze sans autre espoir recruté pour une cause faite de violence et de sang… Il s’était fait allonger par une gamine en quelques minutes. Certes, elle n’était pas la plus tranquille, la plus calme, non… A vivre n’importe où, elle avait appris à se défendre, à faire appel à ses vices pour qu’ils la sauvent et à présent… à présent il allait en payer les conséquences, lui, pour tous les autres. Elle frappa à nouveau et l’inconnu qu’elle avait défendu lança, dans un sursaut un peu orgueilleux, surement vexé d’avoir été aidé par une jeune femme aux allures de gamines : « Arrête, tu vas le tuer… » sans trop savoir pourquoi, elle répondit alors « T’inquiète, c’est pas la première fois » et elle assena un nouveau coup, se sentant prendre le contrôle sur la terreur qui ravageait le pays, à une échelle bien moindre. Jusqu’alors, elle avait refoulé chaque seconde de son passé… jusqu’alors elle avait choisi la neutralité. Laissant pendant un instant ses sarcasmes, elle était devenue maître de guerre, résistante dans cette panique évidente. Elle n’était rien, pour personne, mais alors qu’elle jetait un rapide coup d’œil par-dessus son épaule, elle réalisa qu’elle n’avait que ça pour le venger, pour s’accrocher. Autant être folle de façon organisée, non ? Après tout, les mangemorts ne se gênaient pas pour exploiter les plus faibles, les plus idiots. Filant un dernier coup de pied, elle cracha au visage de ce type qu’un sursaut de rage l’avait aidé à foutre à terre et un sourire goguenard étira ses lèvres.
Alors qu’elle s’écartait, alors qu’elle s’éclipsait, un murmure attira son attention. L’inconnu s’était redressé et d’une voix mal assurée, tenant ses côtes, il venait de lui souffler « Hé, terreur… merci » avant de transplanner, aussi simplement que ça. A croire que la nation entière perdait les pédales. ☞ It is our choices that show what we truly are. PSEUDO : fleur du mal / whorecrux. ÂGE : la vingtaine qui se tasse jour après jour. PAYS : france pour le moment, ailleurs dès juillet (du 14/07 au 5/08). CONNEXION : trop souvent. | | | AVATAR : kaya scodelario. AVIS SUR LE FORUM : un iota trop sombre, peut-être, pour des questions de lisibilité, autrement rien à redire, vous avez fait un travail formidable. CRÉDITER : pour faire simple, tout vient de tumblr. la citation du titre vient de la chanson Breezblock et celles de la fiche sont la création de ce cher Charles Baudelaire. |
until the end
Dernière édition par Siobhàn Gallagher le Dim 7 Juil - 20:53, édité 9 fois |
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AVATAR : › kaya scodelario
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 16:45 | |
| Undesirable no. one Cette beauté sombre comme le fer est de celle que forge et que polit l'Enfer. ☞ Killing is not nearly as easy as the innocent believe. UNE POTION : sommeil sans rêve. UN MALÉFICE : chauve-furie. UN LIVRE POUR SORCIER : Créatures d'Irlande, entre constructions moldues et faits avérés, de Molly Quincy O'Callahan. UNE CRÉATURE : une banshee. UNE FRIANDISE : des suçacides. | | | UN ÉLÉMENT : si on parle du tableau de classification périodique : le fer. sinon, le vent. UN OBJET MOLDU : un vinyle ; Unknown Pleasure de Joy Division. UN SORCIER CÉLÈBRE : Lou Reed, moldu faisant de la magie avec de la musique. UNE INCANTATION : mar a éiríonn tú as an luaithreach ama is féidir, Danach tú a chosaint ( as you rise from the ashes of time, may the black oak protect you ). UNE COULEUR : gris perle. |
SE REPERER DANS LES PRENOMS ( une introduction rapide ) Siobhàn → le personnage central de cette fiche ; Nirhaël → son frère jumeau ( † ) ; Sinéad → la mère des jumeaux ( † ) ; Baëden → le grand-père des jumeaux. PART I › « C’est ce qu’il se passe lorsque l’on mélange notre sang à celui de cette racaille, est-ce-que tu t’en rends compte, maintenant, Sinéad ? » La voix, sèche, comme râpée par le vent résonna dans le salon, à peine étouffée par les épais rideaux de velours pourpres qui, poussiéreux, encadraient les fenêtres. Sur le planché lissé par les années et marqué par le temps, ils étaient trois, répartis près d’un âtre où ne brulait aucune flamme. Trois, asservis et faibles devant lui, devant Baëden, le patriarche, le sorcier redouté, le chef incontesté du clan Gallagher. Il y avait Sinéad, qu’il venait d’interpeller, sa seule fille, celle qui avait manqué d’emporter sa mère en venant au monde, celle qui avait rendu l’épouse Gallagher folle à cause d’une fièvre. Echine courbée, mains tremblante, elle était à genoux entre ses deux enfants, deux bâtards de sept ans, deux vauriens, des jumeaux qu’elle avait enfantés après être revenue, honteuse, d’une fuite avec un moldu. Le premier enfant à avoir vu le monde se nommait à présent Siobhàn et, appuyée contre le pied en bois sculpté d’un sofa, elle respirait fort, vite, habitée par la peur et épuisée par l’effort. Le second, quant à lui, subissait ce qu’elle venait d’endurer, s’en tirant pourtant moins bien. Nirhaël l’avait suivi de quelques minutes, arrivant en ce monde avec elle et jamais elle n’avait pensé devoir le quitter. Aussi calme qu’elle ne l’était jamais, aussi patient qu’elle était brusque, il était peureux quand elle fonçait mais il était surtout son autre, son frère, son jumeau. Chacun des sortilèges qu’il prenait à présent, s’échappant de la baguette de Baëden, elle les sentait, comme autant de marques au fer rouge laissées sur son âme, sur son cœur, gravées dans son esprit. Le vieil homme, encore droit et austère, sec comme une sculpture en bois, n’avait jamais vraiment été un grand-père exemplaire. Impatient, les regardant comme s’ils n’étaient guère plus que des souvenirs vivant et respirant de la bêtise de sa fille unique, il n’avait jamais su les aimer et ne comptait pas apprendre. Sinéad s’était, du haut de ses 18 ans, enfuit avec un garçon de Waterford, le village voisin, emportée par l’amour et la naïveté. Lorsqu’elle revint, enceinte et déshonorée, le seul geste paternel de Baëden fut de trouver le jeune homme pour lui ôter la vie sans autre forme de procès. Ce n’était cependant pas un meurtre pour venger le cœur brisé de son héritière non et merlin sait par quel miracle il ne lui arracha pas les deux enfants lorsque ceux-ci vinrent au monde… A présent, la donne était différente cependant. Ils avaient sept ans tous les deux, ils se devaient de montrer un peu de magie, un peu de puissance, quoi que ce soit. Sous un doloris violent, Siobhàn avait d’abord hurlé, quelques minutes plus tôt, avant de réagir. Ne restait de cet incident que son souffle haletant et les éclats de porcelaine, stigmates d’un vase brisé par ce premier sortilège provoqué. Baëden avait besoin de preuves… preuves que Nirhäel peinait à donner à présent. Recroquevillé, des larmes mouillants son visage, des sanglots l’empêchant de respirer, il hoquetait, suppliait, cherchait le regard de sa mère qui ne pouvait bouger, prise dans un sortilège la ligaturant sur place pour éviter tout débordement. « Foutu cracmol. Tu as ruiné mon sang, tu m’entends, tu as produit un foutu cracmol. La petite s’en sortira, si elle ne devient pas stupide, aussi stupide que toi, mais tu m’as donné un cracmol comme héritier… » Vociféra-t-il alors qu’une énième fois, un sortilège impardonnable s’abattait sur le corps chétif du petit garçon. Siobhàn voulait s’approcher, évidemment, connaissant assez son frère pour vouloir hurler qu’une telle pression ne marcherait pas. Si elle réagissait à chaud, son jumeau avait besoin de temps, de calme… elle aurait surement dû remuer, d’ailleurs, car un sort supplémentaire s’abatti dans le grand salon de la maison si peu accueillante, tirant un hurlement d’outre-tombe à l’enfant. « Inutile. Il est inutile. Une honte. Un cracmol… » et une lumière verte que Siobhàn n’avait jamais vu vint danser devant ses yeux, emplissant entièrement la salle. Elle eut l’impression qu’on lui déchirait son cœur en deux et cette douleur, plus que les visions qui s’imposèrent à elle, lui permirent de comprendre ce qu’il se passait. Vinrent ensuite les cris de sa mère. L’horreur pure d’une femme se débattant assez fort pour briser les entraves d’un sorcier puissant mais alors qu’elle se relevait, elle vit Baëden, qu’elle n’avait jamais eu le droit ou l’envie d’appeler grand-père, bouger très vite. Avec une grâce presque démoniaque, il esquiva les ongles qui se présentaient à lui, ceux que Sinéad, pleine de désespoir, avait surement voulu enfoncer dans son visage en comprenant que tenir son fils contre elle ne servirait à rien. « Silence » gronda-t-il, cherchant la gamine du regard alors que sa main se figeait dans les cheveux noirs de gaie de sa fille unique, de son héritière déchue. Dardant des iris grises sur la gosse, jaugeant sa peur, cette angoisse et cette douleur qui l’habitaient, il ne la lâcha pas des yeux lorsqu’il laissa filer sa baguette. Si l’âtre n’abritait aucun feu, les outils n’étaient pas loin et bientôt, un bruit immonde emplit les oreilles de la petite fille. Un tisonnier dans le cœur, Sinéad s’écroula, tombant non loin de Nirhaël, les deux n'ayant plus aucune valeur aux yeux de Baëden. Elle, elle avait un sursis, un sursis pour vivre avec cet homme qui à présent reculait, observant le spectacle d’un air dépité comme si on l’avait, en réalité, forcé à faire tout cela. Comme s’il ne s’agissait pas là de son choix. Décembre 1968 ; If I should tumble if I should fall, would any one hear me screaming behind these castle walls ?‘ only teardrops ‚PART II › Les chaines à ses poignets se resserrèrent brutalement. Il fallait dire que, contrairement à la consigne donnée, elle s’était débattue. Ce qu’ils avaient attendus de la part d’une adolescente en état de choc et secouée de spasmes et de sanglots, elle n’était pas foutue de le dire. Non, tout ce qu’elle savait, c’était que la chaîne de gauche commençait à entamer sa chair, quand celle de droite s’amusait déjà à ronger sa peau. Sentaient-elles la peur, comme certaines créatures ? Probablement… et peur… oh Merlin, oui, elle avait peur. Il y avait un jury complet devant elle, ils la regardaient tous de haut, ces hauts dignitaires de la société magique. D’expérience, elle s’en méfiait, comment aurait-elle pu faire autrement de toute façon ? L’autorité lui avait fait défaut une, deux, trois fois auparavant… elle n’avait jamais réellement compté, à vrai dire, les traces remontaient trop, les traumatismes dataient tous. De la vendetta injustifiée aux insultes étranges qu’elle avait pu se prendre, elle avait perdue foi, devenant aigrie, glacée, se sentant si vulnérable et détestant ça avec une haine viscérale. Un homme s’approcha et, d’un geste brusque, il tira sa baguette pour la poser contre sa tempe, à la naissance de ses cheveux sombres comme la mort, comme ceux d'une banshee. A nouveau, elle chercha à se débattre mais le sort qui suivit sembla l’assommer, comme si cette intrusion, cette exhortions la drainait de toute énergie. Un faible « non », colérique, farouche, passa ses lèvres et dans l’instant qui suivit, elle se retrouva à nouveau dans les couloirs de Poudlard, ayant quitté, via souvenirs projetés, cette salle d’audience du Magenmagot dans laquelle on l’avait collé, s’empressant de la juger pour un crime qui non content de secouer l’école avait retourné le pays déjà bien chamboulé. Quelques part au milieu des tableaux animés, dans les escaliers qui n’en faisaient qu’à leur tête, on pouvait voir le jury et elle eut beau fermer les yeux pour lutter contre l’illusion, commençant à comprendre ce qu’il allait se passer, des voix se mélangèrent. Présent, passé, réalité et souvenirs, les deux dimensions ne firent qu’une, son nouvel univers, brutal et glacé, celui où elle était prisonnière et terrifiée « Hé, la demi-cracmol » lança une voix dont le propriétaire n’était pas là, physiquement, dans la pièce. Pendant une seconde, elle manqua à vrai dire de se retourner pour regarder par-dessus son épaule… et les chaines la ramenèrent bien vite à un semblant de raison, ce qu’il lui en restait du moins. « Dans l’affaire Gallagher, procès cherchant à déterminer la nature de l’homicide du jeu Maxwell Aggerty, les souvenirs de l’accusé concernant les événements… »« Hé, la demi-cracmol, j’te parle » Elle sera les dents, fermant brièvement les yeux et remontant vaguement son sac en cuir usé sur son épaule. Cette voix, elle la connaissait, trop bien même. Accélérant le pas, elle voulut avancer, suffisamment pour se dérober aux insultes et aux menaces qui allaient venir. C’était devenu régulier, depuis quelques mois. Un rituel, un repère détestable. Il ne se passait pas une semaine sans que ce Gryffondor ne l’arrête, ne l’interpelle, ne la bouscule. Elle ne savait pas exactement pourquoi il s’en prenait à elle, exactement, mais dans sa hargne, elle répondait toujours, ne voyant en lui qu’un cafard dénué de répartie. Quelques jours plutôt, cependant, il avait trouvé un nouveau terrain d’attaque. Peut-être avait-il creusé les registres ou bien peut-être que quelqu’un de Waterford, au courant des rumeurs, avait parlé… dans tous les cas, les attaques étaient passées d’agaçantes à profondément traumatique et Siobhàn ne les encaissait pas. Si elle avait longtemps opté pour les insultes et la contre-attaque, dorénavant elle fuyait, surtout qu'aujourd'hui, un mauvais pressentiment lui nouait le ventre. Etait-ce parce qu'elle revivait la scène, attachée dans ce tribunal, ou bien avait-elle réellement vu venir les augures terribles en cette journée fatidique ?
Une main se ferma autours de l'os de son épaule et elle se retrouva face à face avec le jeune homme. Petit con avec une dent ébréchée par le Quidditch, portant un sourire goguenard, il n’avait de la maison de Godric qu’une assurance feinte car ce n’était ni la noblesse de son âme, ni son courage, qui frappait l’attention de la jeune Irlandaise. Evidemment, on le portait en héro. Né-moldu, venant des bas-fond de quelconques villes minières en crise vu son accent, il représentait le porte-parole idéal pour la cause des sang-de-bourbe… à l’exception prêt qu’il était plus stupide qu’un troll des cavernes après quinze AVC et une rencontre frontale avec le Magicobus pendant la convalescence.
« Tu crois qu’il faudra combien de temps, espèce de pauvre conne, pour finir comme ton frère ? » Il n’était rien d’autre qu’un abruti, évidemment, incapable de se rendre compte que les cracmols et les nés-moldus finiraient dans le même panier. Il se pensait supérieur puisqu’il n’avait pas, pendant neuf mois, partagé l’utérus de sa mère avec un être incapable de magie. Ironie lorsque lui venait de parents ayant probablement manqué de s’étouffer en apprenant ce qu’il était. Elle avait depuis longtemps arrêté de chercher à le comprendre, cependant. Il la traitait surement ainsi parce qu’elle était à Serpentard, parce qu’elle venait d’une famille connue pour sa violence et ses positions radicales, parce qu’elle semblait un peu chétive, fragile, tordue… une cible facile, un potentiel négligé. « Pauvre petit bébé qui s’est fait tuer, ta famille en avait tellement honte, c’est à se demander pourquoi toi ils t’ont pas noyé en même temps, dans le doute… tu t’es vu ? hein ? tu fais honte à Poudlard… même Tu-sais-qui voudrait pas de toi dans son armée de dégénérés… » il lui crachait à moitié dessus et à vrai dire, elle sentit quelques postillons, qui la poussèrent à reculer. Il le réalisa surement car une main vola et alors qu’il lui collait une gifle, alors que les autres s’attroupaient petit à petit, il porta sa main pour aller tirer sur la chaine en argent qui pendait à son cou. « C’est sa médaille de clébard, à ton connard de frère mort ? » lança-t-il, tirant fort, assez pour que le lien s’enfonce dans la nuque de Siobhàn. Il tenait entre ses mains une plaque de baptême, celle de Nirhaël, liée à la sienne… et l’image de ses doigts poisseux autours du bijou suffit à réveiller les horreurs. Le corps, volant dans la pièce pour aller s’écraser sur le tapis, devant l’âtre du salon, sans vie, sans plus un bruit…. Et puis le hurlement de sa mère, net, immonde, déchirant, le poids du monde sur ses épaules, et le cœur de Siobhàn se brisant en mille, paillettes d’étoile formant une supernova détestable, alors que mourrait dans une lueur verte, un dernier hoquet, sa moitié…
L’instant d’après, main autours de la baguette, extrémité de cette dernière plantée dans la jugulaire de son assaillant, elle prononça un sort entre ses dents, ne réalisant qu’alors qu’elle s’entendait parler. L’éclat le prit de court et alors qu’il n’était censé que tituber et dévaler les quelques marches du petit palier à sa droite, il recula, tituba et son poids suffit à l’entrainer. Sur un dernier regard, dans une seconde d’éternité, il bascula et tous les autres se précipitèrent pour regarder. Tous, sauf elle. Acculée contre un mur, elle ferma les yeux, sursautant en entendant le bruit maintenant familier d’un corps s’écrasant au sol. Contrairement à Nirhaël cependant, le sort sur Maxwell n’avait pas été fatal, non… c’était la chute qui l’avait tué, fauché en plein vol et traité comme un martyr, petit bourreau de cours de récréation venant de briser deux vies en jouant au con, en se pensant autorité. « Elle ne retournera pas à Poudlard. Concernant ses antécédents et les circonstances, elle n’effectuera pas de peine à Azkaban pour son crime, notez cependant qu’elle est trop dangereuse pour être laissée armée… » Un silence de mort tomba dans la salle, l’espace d’une seconde. « Donnez-moi sa baguette. » Siobhàn ouvrit les yeux. Les souvenirs qu’elle avait déjà refoulés s’estompèrent, la ramenant alors dans la salle d’audience du Magenmagot. Elle tremblait, elle pouvait le sentir car ses larmes zigzaguaient sur sa peau. Elle eut envie de hurler, de mordre alors qu’une main la fouillait. Du haut de ses seize ans, se débattant à nouveau, comme un beau-diable cette fois, elle se mit à hurler, ne s’arrêtant que pour entendre le craquement macabre de sa baguette. En elle, un vide, un néant se propagea, comme une décharge grille tous les fusibles et alors qu’elle cédait définitivement à la psychose, son cœur et son cerveau ne suivant plus la distance, elle se retrouva à terre puis trainée dehors. Elle n’était plus rien, plus une sorcière, pas une moldue, la fille d’un inconnu et d’une effacée, la sœur d’un mort, une meurtrière trop pitoyable pour être enfermée, une prisonnière en liberté. La porte derrière elle se referma et ses sanglots heurtés et paniqués stoppèrent. 15 Mars 1978 ; does this deafening silence means nothing to no one but me.‘ breaking the habit ‚PART III › Il était difficile de déterminer si, au final, l’incident avait été une malédiction ou un sauvetage inespéré. Expulsée de Poudlard, elle s’était retrouvée à la rue, sans le sous, à devoir se débrouiller pour survivre. Elle s’était débrouillée pour échapper au joug de Baëden, qui l’avait brutalement élevé et ignoré en même temps et évidemment, cette partie là de l’histoire était une aubaine. Livrée à elle-même dans Londres, elle s’était fait violence pour ne pas simplement se jeter dans la Tamise, ce qui ressemblait pourtant à la solution la plus logique, la plus saine. Non, deux ans plus tôt, elle s’était battue, éloignant chacun de ses démons avec une précision et une force implacable qu’elle tenait probablement de son grand-père, sans vouloir l’admettre. C’était surement grâce à son éducation qu’elle s’en était sortie, qu’elle avait su se dépêtre de la situation délicate qu’elle avait vu naître sous ses yeux. Sans argent, sans ressource, sans diplôme, sans baguette… Tout avait commencé alors que fatiguée de dormir dehors, après deux ou trois semaines, elle s’était faufilée dans un pub du Londres Sorcier pour y commander à manger sans pour autant avoir de quoi payer. Evidemment, les choses avaient plutôt mal tourné lorsqu’était venue la note mais après trois heures de ménage, elle s’était échappée sans dette, revenant le lendemain, mangeant moins, travaillant plus, mettant de côté toutes les noises qu’elle trouvait jusqu’à s’en sortir, grappillant, vivotant. Ce n’était pas la grande vie, elle le savait et elle était bien loin du manoir sur la colline, mais elle s’en fichait bien. Reconstruite, partiellement du moins, elle avait même pu acheter une mauvaise baguette dans une boutique miteuse de l’allée des Embrumes. C’était loin d’être l’arme idéale mais cela lui suffisait, au final, tout comme cette chambre de bonne, sous les toits, dont le chien assit –unique fenêtre- donnait sur la ville était assez pour le moment. Assise sur le rebord du matelas qui trônait là, pratiquement à même le sol, elle regardait le soleil se lever et jeter de l’or rouge dans la petite pièce. Elle venait à peine de rentrer, fatiguée, ses poignets portant encore les traces des chaines du ministère, en plus de la faire souffrir à cause des plateaux trimballés, mais elle avait appris à ignorer la douleur. Une bière, une cigarette et ça irait bien. Elle tremblait pourtant, légèrement, persuadée d’avoir vu son frère et ne sachant pas gérer. Il était mort, mort depuis longtemps, elle ne pouvait pas se permettre d’être si faible, si fragile. Elle devait rester droite, comme elle l’avait été dans l’allée, lorsqu’elle avait frappé ce type deux fois plus grand qu’elle, pratiquement. C’était là sa rédemption, peut-être. Se défendre, ne pas se laisser marcher dessus. Beaucoup l'imaginait surement filer vers les rangs du Lord Noir, évidemment, parce qu’elle ressemblait aux genres de tarés n’ayant plus rien à perdre qui en venaient à suivre les leaders extrémistes pour avoir un sentiment d’appartenance… très franchement, elle n’en était pas loin et pourtant, elle avait choisi de la haïr, de les rejeter en bloc, de les détester viscéralement et surtout, de lutter dans le sens contraire. Sang-mêlé, elle l’était, absolument et un fou prônant la pureté du sang magique avait semé le trouble dans sa vie. Partant de là… Elle soupira, se laissant tomber en arrière dans les draps, un sourire étrange aux lèvres. La terreur qui ravageait les rues n’avaient rien à voir avec les monstres qui rodaient en elle, elle n’aurait pas peur, jamais. La petite serveuse au sale caractère, rendue forte par ses galères, ne se laisserait pas marcher dessus, ça non. Ce n’était pas sa guerre et pourtant, pourtant elle décidait de se battre, seule s’il le fallait, au moins pour sauver sa peau, au moins pour se venger de Baëden. De nos jours ; my favorite little waitress has ahold of my eye, but there's a shot gun loaded hidden under the bar, her finger's on the trigger if anybody gets out of line. She walks like a model and talks like trucker.until the end
Dernière édition par Siobhàn Gallagher le Dim 30 Juin - 11:09, édité 12 fois |
| | | Invité until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 16:48 | |
| Bienvenue et bonne chance pour ta fiche |
| | | Siobhàn Gallagher SPELLS : 53
AVATAR : › kaya scodelario
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 16:59 | |
| Merci ! oh my... Leslie est tellement parfaite pour Molly. Pfouu |
| | | Rabastan Lestrange SPELLS : 40
AVATAR : colin o'donoghue
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 17:13 | |
| KAYA. Je salue le choix d'avatar. Bienv'nue pamis nous. |
| | | Siobhàn Gallagher SPELLS : 53
AVATAR : › kaya scodelario
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 17:14 | |
| Merci. Je te retourne ton salut *fait coucou*Colin est génial pour Rabastan |
| | | Marlene McKinnon SPELLS : 693
AVATAR : Jenna-Louise Coleman
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 17:16 | |
| |
| | | Indiana Fitzpatrick SPELLS : 437
AVATAR : △ sarah michelle gellar-prinze.
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 17:29 | |
| Bienvenuuuuue |
| | | Siobhàn Gallagher SPELLS : 53
AVATAR : › kaya scodelario
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 17:30 | |
| Merci vous deux. Que vous êtes beaux |
| | | Poppy Hastings SPELLS : 212
AVATAR : rooney mara
until the end | | | | Audrea Fowler SPELLS : 37
AVATAR : Rosie Tupper.
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 20:03 | |
| Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche. |
| | | Siobhàn Gallagher SPELLS : 53
AVATAR : › kaya scodelario
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Mer 26 Juin - 20:04 | |
| Merci Poppy *-* Je te retourne le compliment & Merci Audrea ! |
| | | Declan Ravenwood SPELLS : 154
AVATAR : Jamie Dornan
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Jeu 27 Juin - 11:41 | |
| |
| | | James Potter SPELLS : 623
AVATAR : aaron johnson (the best)
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Jeu 27 Juin - 11:43 | |
| welcome |
| | | Remus Lupin SPELLS : 721
AVATAR : andrew garfield.
until the end | | | | Siobhàn Gallagher SPELLS : 53
AVATAR : › kaya scodelario
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Jeu 27 Juin - 12:28 | |
| Ravenwood → Merci Declan ♥
James → Merci !
Lupin → J'ai un amour de longue date pour le personnage de Remus. Huhu. Merci ♥ |
| | | Marlene McKinnon SPELLS : 693
AVATAR : Jenna-Louise Coleman
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Dim 30 Juin - 22:28 | |
| enjoy !! ☞ te voici validé(e) Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite. Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté ! Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve très bien rédigée. Tu as une très belle plume et un personnage vraiment construit et travaillé qui mérite d'évoluer au sein du forum. Quelque chose de créatif et un bel avatar, c'est parfait je dis Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous ! until the end |
| | | Siobhàn Gallagher SPELLS : 53
AVATAR : › kaya scodelario
until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine Dim 30 Juin - 22:45 | |
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| | | Contenu sponsorisé until the end | Sujet: Re: ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine | |
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| | | | ( Siobhàn ) › she's morphine, queen of my vaccine | |
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