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| ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » | |
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Ypsôs Nott SPELLS : 43
AVATAR : vinnie woolston
until the end | Sujet: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Dim 23 Juin - 20:38 | |
| ypsôs orion nott quote, quote, quote ☞ The last enemy that shall be destroyed is death. NAME : Nott. Prestige d’un nom inclus dans une liste très sélective. Patronyme aux airs valorisés par une ascendance soigneusement choisie, aux histoires aussi fantasques que véritables… Association à des mœurs douteuses mais au paraître impeccable. SURNAME : Ypsôs, Orion. Qu’importe l’origine, qu’importe leur signification… Puisqu’ils semblent sonner à merveille à l’oreille humaine. L’intéressé quant à lui, semble bien se moquer du prénom qu’on lui donne, s’intéressant de près aux surnoms, aux bruits qui courent sur lui, ils sont de bien plus, le reflet de qui il est véritablement. AGE : vingt-quatre ans. PLACE OF BIRTH : Sainte-Mangouste, à Londres (Angleterre). Un lieu certes banal, mais qui a vu bien d’autres grands hommes naître entre ses murs. YOUR BLOOD : Par le nom qu’il porte, comment douter un seul instant de la nature, de la pureté de son sang ? Aucun moldu, aucune engeance maudite n’a trouvé de place au sein de l’arbre généalogique des Nott… et la première tare se verrait bien vite éliminée de l’immense tapisserie ornant le mur. MARITAL STATUS : Marié ? Il faudrait être fou, folle, prit d’une folie intense pour obliger le cadet des Nott à épouser une parfaite inconnue, voire même une connaissance plus ou moins poussée, le jeune homme ne voyant dans ses projets, aucun avenir aux côtés d’une femme, si belle ou intelligente soit-elle. Célibataire ? Certainement, homme à femmes serait le mot préférable, tout du moins, lorsque le temps le lui permet. JOB OR OTHER : Il fut un temps où il aurait rêvé d’être éleveur de Dragons, cet âge-là, pourtant révolu, à laissé place à d’autres envies, d’autres ambitions, le menant à travailler pour le ministère de la magie, au sein du département de contrôle et régulation des créatures magiques. Son réel poste ? Chasseur de créatures… un rôle qui lui permet entre autres de récupérer quelques composants sur ces dernières… que l’on peut revendre très cher sur certains marchés. Un métier durable ? Il faudrait certainement en douter, tandis que Sir Nott voit pour son fils un avenir tout autre. YOUR WAND : Fidèle inséparable, c’est dans du bois de saule pleureur qu’elle fut taillée à trente-deux virgule sept centimètres, lissée et peinte dans le noir le plus sombre et le plus délicat. En son cœur repose le ventricule gauche d’un magyar à pointes. Une baguette qui se veut souple et pourtant capricieuse par le caractère du donneur de son cœur. Elle ne répond réellement qu’à son maitre, bien qu’un tout autre membre de sa famille serait apte à s’en faire un tant soit peu maitre. PATRONUS CHARM : On peut être fidèle à certains agissements, commettre des actes irréparables, force est de reconnaître que les souvenirs heureux du jeune homme se relient entre eux pour former une volute argentée parfaite à l’effigie d’une hyène, ce charognard réputé pour son aptitude à piéger par son rire et hautement prisé pour la plus sombre des magies. BOGGART : La peur, immuable, prenant de misérables formes, s’insinuant sous les pores, inspirant la plus méprisable des créatures pour prendre la forme d’un vampire, créature nocturne à la folie incarnée dans le regard, aux canines assoiffés de vie. Il n’est pire peur que celle de mourir pour permettre à un cadavre de vivre. Aujourd’hui pourtant, l’épouvantard semble évoluer, s’inspirer d’une autre forme, prenant celle du fameux Lord. Car il faudrait être fou pour ne pas avoir peur d’un tyran, d’un étrange mégalomane capable du pire pour permettre à ses idéaux de voir le jour. Vivre est bien le plus grand souhait de Nott. HOGWART HOUSE : À l’instar de sa sœur, il aurait lui aussi put rejoindre autant les rangs de serdaigle que de serpentard, mais dès lors, il n’aurait été considéré comme un véritable Nott. Aussi fut-ce chez les serpents qu’il fut envoyé, se glissant toutefois sous la peau d’un érudit pour permettre à sa maison de se classer dans la coupe. Témoins en sont nombreux, il ne fut pourtant pas enfant de cœur. YOUR CHOICE : Naitre Nott vous confère des avantages, des inconvénients… mais surtout, des devoirs et des croyances à respecter. Élevé dans l’optique qu’il est un sang-pur et que personne ne possédant cet avantage ne peut être au dessus de lui, Ypsôs partage cet idéalisme qui rassemble bien des adeptes et autres membres privilégiés de cette étrange aristocratie. Contrairement à certains membres de sa famille, s’il n’est pas entré dans l’organisation des Mangemorts, c’est pour être bien certain que nul ne se serve de lui, ou de son don. Toutefois… acolyte, il pourrait bien rendre quelques petits services si la cause lui semble juste, ou injuste. Tout dépend du point de vue duquel l’on se place. MIRROR OF ERISED : Faire face au Miroir du RISED est sans aucun doute un privilège, un honneur… que Nott n’a encore jamais obtenu. Son reflet toutefois, pourrait sans aucun doute lui renvoyer l’image d’un homme bien portant, gonflé d’ambition et à la notoriété évidente, titre de ministre de la magie sur le visage, quand il est évident qu’aucun pas de son plein gré dans la politique ne sera posé. QUE PENSEZ-VOUS DE LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? : Importante, naturellement. La valeur du sang est égal à un pilier sur un bâtiment, porteur de la société, reflet de la notoriété magique sur ses enfants. Il n’est pour lui, aucune honte plus grande que celle de naître avec des pouvoirs dans une famille de vermines, de moldus. ÊTES-VOUS TERRIFIÉ PAR LA MENACE DE LORD VOLDEMORT ? COMMENT VIVEZ-VOUS CETTE SOMBRE ÉPOQUE ? : Terrifié ? Comment pourrait-il ne pas l’être quand un homme au sang irréprochable tel que lui est soumit au même régime que le reste du peuple sorcier ? Il n’est qu’un homme, aux actes parlant d’eux-mêmes, pas lâche pour une noise, toutefois prudent, peu désireux de servir d’exemple pour le bien de la communauté ou pour une erreur commise. Et s’il ne fait pas partie de ces hommes et femmes qui détruisent à petit pas la société dans laquelle il évolue, il n’est pas non plus de ceux qui s’opposent à ce mode de vie, préférant à l’heure actuelle observer le tout… Ou rendant un service à qui s’avère capable d’acheter sa loyauté… d’ores et déjà acquise de toute évidence. AVEZ-VOUS DÉJÀ COMMIS UN ACTE IMPARDONNABLE ? SI OUI LEQUEL ET QU'AVEZ VOUS RESSENTI ? SI NON, QU'EST-CE QUI VOUS POUSSEREZ A LE FAIRE ? : Un acte impardonnable ? Voilà une routine qu’il exerce depuis qu’il en est capable, créant la douleur sous les faits de torture, se délectant des hurlements, des gémissements qu’il fait naître sous une lame, sous les flammes qu’il se plait à créer, sous la baguette. Frisson garantie sous le pouvoir d’être au dessus de sa victime, jouissance d’être bourreau et celui que l’on supplie pour l’arrêt d’un agissement aussi macabre. QUE SERIEZ VOUS PRÊT A FAIRE SI LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES SE TIENDRAIT DEVANT VOUS, PRÊT A VOUS TUER ? TRAHIR VOS AMIS, MOURIR, DONNER DES INFORMATIONS ? : Que serait-il prêt à faire pour le Seigneur des Ténèbres ? Certainement pas mourir, de toute évidence, la vie lui tenant bien trop à cœur en cette période de jeunesse. Donner des informations lui semble être un moindre mal, pour peu que celles-ci soient satisfaisantes… ou pourquoi pas, finalement, se mettre à son service, mettre son don de souffleur de feu entre ses mains. Oh il en souffrirait, nul doute, mais devenir un objet de destruction ne peut être finalement pas si mal. QUE VOUS INSPIRE LE MINISTÈRE DE LA MAGIE ET SA MINISTRE ? : Bagnold. Elle l’écoeure autant qu’elle l’amuse, conscient peut-être que sa politique ne mènera a rien… qu’elle est perdue d’avance et qu’elle pourrait bien être la prochaine victimes des mangemorts et de leur Lord. Quand au ministère… il est ce qu’il est. Un symbole à ne pas perdre, à ne pas détruire, mais à remettre entre des mains bien plus qualifiées. Trop de personnes souillent le marbre de cet endroit. QUE VOUS INSPIRE L'ORDRE DU PHOENIX ET ALBUS DUMBLEDORE ? : Albus Dumbledore. Dégoût ? Perversité ? Non. Admiration. On reconnaît les grands hommes lorsqu’ils se tiennent devant nous. Et s’il n’admire pas son sens particulier pour les moldus et autres infortunés de la sorte, le sorcier en revanche, reste un modèle. Car n’est-il pas l’un des meilleurs lanceurs de sorts qu’il soit ? Parvenir un jour à lui faire lâcher sa baguette pourrait être une consécration à bien des égards. Quant à l’ordre du Phoenix, cette soit disant organisation censée contrer les idéaux s’instaurant… Nott se permet pour l’heure de douter de sa réelle efficacité. De toute évidence, elle ne fera pas long feu… et contrairement à la croyance, ne sera pas aussi digne du phoenix qui renait de ses cendres. QUE VOUS INSPIRE LES MANGEMORTS ET LORD VOLDEMORT ? : S’il ne fait pas encore partie de cet ordre, c’est tout bonnement pour cette raison-ci : il refuse que l’on se serve de lui. Mangemorts, Lord, tous réunis sous une même cause. Une cause à laquelle il adhère, mais pour laquelle il laissera d’autres se battre, pour l’heure peu désireux de passer toute une vie à chérir un idéal. Certes, il peut être capable de s’avérer bon informateur, d’autant plus s’il n’est pas soupçonné, et cela lui convient bien, tandis qu’il peut déjà admirer avec amusement les efforts de sa sœur pour se faire une place parmi ce sinistre petit monde, avec peine.
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Silencieux, il observait, tapie dans l’ombre la plus obscure de la pièce, celle-là même qui abrite les pires créatures, les pires monstres, les protégeant des regards du monde lumineux. Était-il de ceux-là ? De ces abominables au regard rouge, à la lueur meurtrière et à la réputation précédant ses actes ? Ceux qui sont passés entre ses mains vous l’affirmeraient sans peine, geignant sur les souvenirs honteux… Les autres… Non, ils viendraient vous assurer qu’il est un jeune homme des plus charmants, soigné et à la belle langue. Mais sous les deux points de vue, il demeurait celui que l’on ne pouvait comprendre, fils d’un Nott à la culpabilité vérifiée et approuvée, quand lui… Ah, nul n’aurait sut dire s’il était aussi fourbe que son géniteur ou si au contraire… Il n’avait pas rejoint les rangs des mangemorts après tout, contrairement à bien des membres de sa famille, contrairement à elle, cette délicieuse créature qu’il se plaisait à contempler de sa cachette. Parfaite, en un mot, et bien en dessous de la vérité. Imparfaite dans toute sa splendeur malgré tout, tandis qu’elle évoluait dans ce monde bien incertain, mouvant ses hanches pour traverser la pièce, sa longue chevelure à la couleur de l’évolution tombant sur ses épaules. Il n’éprouvait aucune honte à la déshabiller du regard, elle n’était rien d’autre que sa sœur après tout. Combien de bains avaient-ils prit ensembles lors de l’étreinte de l’enfance ? Le temps et l’évolution des corps avaient obligés à cesser ce genre d’activité, néanmoins, il connaissait ses courbes au moins aussi bien qu’un amant eut put le faire, des amonts qu’il ne frôlait pas, respectant religieusement chaque partie de son être, jalousant ceux qui osaient le faire, ou préservant cette étrange dulcinée. Elle était sienne. Tout du moins, l’était jusqu’à présent, tandis qu’il pouvait déjà bouillonner de rage devant cette marque qu’elle arborait fièrement dans leur antre, dans les couloirs de leur manoir, exhibant cette dernière à la vue de toute la famille. Gâchis. Sa peau était souillée, et conscient qu’il était, il ne voyait désormais plus que l’impeccable preuve de sa culpabilité si elle venait un jour à échouer. Pour cette impudence, il la haïssait, mais pour l’arrogance qu’elle dégageait à l’honneur de porter cette immondice, il ne l’en aimait que plus. Et lui, pauvre hère, se complaisait dans cette facilité, celle de n’être qu’un parmi tant d’autres, sans aucune autre marque que celles qu’il avait délibérément choisi pour détruire son corps, dessins gravés sur sa chair tout droit sorti de l’imaginaire. Il s’arrogeait de ne pas être le digne successeur de son paternel refusant de ce dernier les idées choisies pour son avenir. Ne pas être parfait, refusant d’épouser une vulgaire inconnue à la valeur digne d’être associée à la sienne, refusant le statut de fidèle du Lord malgré les idéaux partagés, s’amusant de la rage provoquée par son choix de ne pas suivre la voie toute tracée. Oui, il aurait put être toutes les choses que son géniteur attendait… mais dès lors, c’eut été trop facile, tandis qu’elle… sa délicate néanmoins mordante Vesper, ne cherchait que trop à complaire à ce dernier. Une délectation de voir sa famille se déchirer de l’intérieur, une petite entaille de rien du tout, mais qui pourrait bien s’agrandir.
Mais voilà sa douce moitié qui finalement se dirige vers son miroir, parée d’une robe ceignant sa taille, son visage se penchant sur la surface de glace, cherchant son reflet telle narcisse pour mieux le contempler, inspirant au cadet un rictus d’amusement, l’incitant à s’approcher d’elle, se glissant dans son dos telle le maitre des lieux. Sa présence ? Nul doute qu’elle l’avait deviné depuis bien longtemps, le laissant se faire voyeur à défaut d’autre chose. Les mains du souffleur de feu s’enflamment d’elle-même, frôlant les quelques bougies qu’elle a laissé trainé ci-et-là, éclairant d’un peu plus la pièce, avant qu’il ne se glisse derrière elle, ses mains dépourvues désormais de ses fidèles compagnes venant glisser le long de sa taille, attrapant le ruban destiné à la rendre plus gracile encore, nœud faisant, son souffle s’arrêtant sur la peau de sa nuque, silence parfait et pourtant empli de non-dits. Plus grand qu’elle, il pourrait passer pour l’ainé, et bien souvent, c’est ainsi qu’il se comporte, son regard se faisant mauvais dès lors qu’un autre ose porter le regard sur elle. Sienne, à l’image de ces vieilles familles décadentes et disparues privilégiant le mariage entre frères et sœurs, plantant par cette même occasion la graine de la folie dans leur lignée. Il n’en est rien pourtant, tandis que ces mêmes paumes dérivent, remontent le long de son dos, de ses épaules… caressent ses bras puis ses avant-bras, frôlant avec indécence cette fraîche marque, cette ignominie qui ne sied guère à la femme qu’elle est. « Quand te décideras-tu à nous rejoindre ? » laisse t’elle entendre, le ton aussi moqueur qu’interrogateur. Pour la première fois de sa vie, elle possède quelque chose qu’il n’a pas, et pour un peu… Il serait presque tenté de le lui laisser. « Un jour… demain… jamais. Quelle importance ? Il n’a pas besoin de plus de pantin, il en possède suffisamment. Oui soeurette, tu n’es qu’une poupée dans sa collection, avec laquelle il joue, et qu’il délaissera certainement. Prends garde à ce qu’il ne te brise pas, je doute de pouvoir te réparer. » La voilà qui se dérobe, piquée au vif certainement, furieuse de la pensée qu’il peut avoir contre elle, le laissant seul face à ce miroir qui ne reflète que l’homme qu’il est, ce trop plein d’arrogance habillé avec soin. « Tu n’es qu’un idiot Ypsôs. IL nous mènera sur le chemin de la grandeur, tu ferais bien mieux de te rallier à lui le plus rapidement possible si tu ne veux pas te contenter de ramasser les miettes ! » Un rire cette fois, tandis qu’il se permet quelques pas dans la chambre aux airs féminins. Les miettes ? Cet amas de cadavres en putréfaction, cette terreur visible dans les orbites dévorés par les charognards ? « Je me contenterai des restes si tu permets. Allons Vesper, tu me connais… Je ne porte peut-être pas sa marque, mais je reste fidèle à ce rêve de voir les sangs de bourbe rejoindre leur place respective. Je n’ai pas besoin d’une gravure de plus sur la peau pour le prouver. D’autre part, je serai certainement bien plus utile en demeurant moi-même. Quant à toi, prouve ta valeur, fais-toi une place, glisse toi dans son lit si ça te chante et que ça te permet de grimper les échel… » Une claque. Oh, il l’avait vu venir celle-là, laissant un rire s’échapper de ses lèvres tandis qu’il observe son aînée, si belle dans sa fureur. « Touché. Fais ce que tu as à faire, mais ne me mêle pas à ses plans, et tiens ta langue sur ce que tu sais. Je ne serai pas son toutou. Personne ne se sert de moi. » Laissa t’il entendre, tournant les talons, quittant cette pièce pour mieux s’évader ailleurs. Non, personne ne l’utiliserait, c’était ainsi, et le serait toujours.
☞ It is our choices that show what we truly are. | | | AVATAR : Vinnie Woolston. AVIS SUR LE FORUM : Très beau, bien construit, toutefois, attention aux fautes d'orthographe et de syntaxe =/. |
until the end
Dernière édition par Ypsôs Nott le Mar 25 Juin - 13:40, édité 10 fois |
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AVATAR : vinnie woolston
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Dim 23 Juin - 20:39 | |
| Undesirable no. one quote, quote, quote ☞ Killing is not nearly as easy as the innocent believe. UNE POTION : de Régénérescence. UN MALÉFICE : incarcerem. UN LIVRE POUR SORCIER : Chronique d'un chasseur d'abominations UNE CRÉATURE : un magyar à pointes UNE FRIANDISE : Dragées surprises de Bertie Crochue. | | | UN OBJET MOLDU : la radio. UN SORCIER CÉLÈBRE : Grigori Raspoutine. UNE INCANTATION : vulnera samento. |
« Tiens donc… Encore un Nott. Tu n’es guère différent de tes prédécesseurs mon garçon… Bien que…oh oui, je vois. Je dénote chez toi un besoin intense de reconnaissance et de savoir. Je me trompe ? La maison de Rowena Serdaigle pourrait éventuellement t’aider dans ta quête, toutefois, je doute que tu te fasses des alliés, tu possèdes une part bien sombre. Allons bon ! Puisqu’il en est ainsi… SERPENTARD ! » Une évidence, il n’aurait put en être autrement, et pourtant, nul soulagement sur les épaules du jeune Nott, pas plus qu’un sourire venant orner ses lèvres juvéniles, tandis qu’il se défait du Choixpeau Magique, le laissant aux bons soins de la sous-directrice de l’école pour mieux se diriger sous les applaudissements de ses camarades vers sa nouvelle table. Sa sœur s’y trouve déjà, son sourire de vipère sur les lèvres, lui faisant une place. Alors quoi ? Parce qu’elle est l’aînée, elle pense avoir besoin de se faire protectrice ? Balivernes. C’est à lui de veiller sur elle, et ce, depuis qu’il est né, car tel est le devoir d’un Nott : veiller sur ses intérêts. Pour l’heure toutefois, il préfère l’ignorer, reportant son attention sur la suite de la cérémonie de répartition, ne suivant pas tout à fait le mouvement d’applaudir sous une nouvelle recrue, lointain, captivé par Merlin seul sait quoi, ou préférant garder une intense concentration sur la maitrise de lui-même dans le but unique de protéger son secret, le seul qu’il ne partagera certainement jamais avec n’importe qui. Crispé, tendu, ne s’autorisant pour seul geste que celui de remettre derrière ses oreilles des mèches de cheveux qui ne cessent de s’évader. Enfin, la répartition touche à sa fin, laissant place au discours de bienvenue d’Albus Dumbledore, sorcier au visage d’un sénile et pourtant empreint d’une grande sagesse comme d’une conviction à toute épreuve. Vesper n’a jamais eu de cesse que de railler cet homme, le cadet pourtant, ne se range pas tout à fait à son avis, se forgeant sa propre opinion. « … Je vais maintenant vous laisser vous restaurer ! Bon appétit ! » Le signal du festin, s’invitant à table sous les claquements de doigts des elfes de maison, incitant Ypsôs à délaisser son attention sur les divers professeurs pour mieux le reporter sur les victuailles bien trop nombreuses. Loin d’être gourmand, il laisse ses camarades se servir, ne plissant le nez qu’une fois que sa sœur se permet de remplir son assiette, prenant à cœur le rôle de leur mère. « Arrête. » Laisse t’il entendre, passant son air entêté, l’empêchant de remplir plus son assiette, se contentant d’attraper sa fourchette pour se débarrasser sous les dents de ce qu’elle l’oblige déjà à avaler. Il la méprise. Et pourtant, il lui est quelque part reconnaissant, elle est son phare, son repère, celle qui l’empêchera certainement de sombrer dans la démence sous ce don qu’il ne comprend pas totalement, qui veillera sur lui jusqu’à ce que les rôles ne viennent s’inverser. Elle est le repère salvateur. Celle qui disparaît déjà avec ses autres camarades tandis qu’il est laissé aux bons soins du préfet de leur maison pour mieux visiter la salle commune.
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« Nott, t’es sérieux ? Tu vas passer tout ton samedi à réviser ? » Un soupir, et voilà qui finalement, relève son regard céruléen vers son camarade, lourd de reproche sur le fait de l’avoir interrompu dans sa lecture. « Bien, j’ai ton attention. Yps’, on est samedi, week-end pré-au-lard. Tu t’souviens ? On avait prévu d’aller à la Tête de Sanglier pour échafauder une stratégie pour le prochain match contre Gryffondor ! » Nouveau regard appuyé, avant qu’il ne daigne finalement prendre la parole. « Et vous avez besoin de moi pour ça ? Zabini, je tiens la batte, je repère le cognard, je l’envoie dans la première face rouge que je rencontre, c’est ça ma stratégie. Fous-moi la paix maintenant, j’ai un exam’ d’Histoire de la Magie dans deux jours. » Jurons, soupirs, et enfin des pas qui s’éloignent du salon de la salle commune. Nott sait que par cet acte, il s’est de nouveau enfermé dans sa réputation de solitaire qu’il traine depuis six ans maintenant. Ce n’est pas tant pour lui déplaire, l’image de lui n’est pas faussée, il n’est pas le genre à posséder des groupies, des soit disant amis dont il ne se souvient pas même le nom… Ses véritables compagnons ? Il peut sans aucun doute les compter sur les doigts d’une main, peu nombreux certes, mais loyaux. Et le temps passe, sans qu’il ne se replonge véritablement dans sa lecture. Les révisions ? Un prétexte, il n’a guère besoin de s’attarder des heures durant sur ses cours, sa mémoire étant suffisamment bonne pour lui permettre de composer les réponses satisfaisantes. Toutefois, l’excuse est exemplaire, et ceux qui le connaissent savent pertinemment qu’il préfère étudier que céder à l’amusement facile… et aujourd’hui, est l’un de ces rares instants où il peut céder à un temps libre qui sera parfaitement comblé. Aussi, glissant hors de son fauteuil, tel un chat raffiné, délaissant son livre d’histoire sur le cuir de ce dernier, il se dirigea vers son dortoir, l’œil aux aguets, veillant certainement à ne pas être repéré, ou même suivit. Curieux sont ses camarades d’ordre général, fermant la porte à clé, comblant la serrure avec un bout de tissu. Ce qu’il compte faire ici, ne regarde personne d’autre que lui, tandis qu’il se dirige vers son lit, s’y installant en tailleur, inspirant un bon coup avant de regarder ses paumes, relâchant sa concentration comme son professeur particulier le lui a enseigné ; car il faudrait être fou pour laisser un souffleur de feu sans surveillance ; et veillant les petits crépitements qu’il sens déjà sur sa peau. L’effet n’est pas désagréable, pas même douloureux tandis que déjà les premières flammes se font timides, léchant ses paumes comme si elles apprenaient la saveur de cette peau ignifugée. C’était toujours une victoire en soi que de parvenir à les faire apparaître, le plus difficile pourtant étant de les faire disparaître. Mais là, ne se situait pas l’exercice, tandis qu’il cherchait déjà augmenter l’intensité de ces dernières, la taille de même, plus ardu mais pas impossible, tandis qu’il plisse le front, se concentre de nouveau et ne peut qu’esquisser un sourire vaniteux sous la réussite. L’heure défile pourtant, et cet exercice se doit de prendre fin, obligeant le sixième année à renforcer sa concentration, éteindre ses paumes, ravaler le feu qui sévit sous sa peau, s’assurant de sa réussite en attrapant la première bûche de bois, l’observant ne pas s’embraser sous ses mains. Seule assurance qu’il possède réellement au final. Déjà pourtant, le voilà qui disparaît, attrapant sa cape pour mieux disparaître hors de la salle commune, hors du château, en direction d’un lieu un peu plus reculé où se tient une silhouette désirable et désirée. Sa conquête du moment, la seule en toute sincérité, lui qui ne semble guère être Dom Juan. Belle, à la chevelure flamboyante, Serdaigle de sa maison, sang-mêlée. Son statut sanguin est important, mais pas réellement à cet âge-ci, puisqu’il ne lui promet nullement la lune, encore moins un mariage. « Tu es en retard. » Constate t’elle, tandis qu’il se tait, l’attrapant par la taille pour mieux la faire taire d’un baiser. « Et tu sais toujours comment te faire pardonner. » Lâche t’elle dans un murmure, laissant flotter un sourire tandis qu’elle reprends où elle s’est interrompue. Elle est la raison pour laquelle il ne s’est pas rendu à Pré-au-Lard, un autre secret de plus dans son jardin. Une après midi bécotage, fausses promesses et tant d’autres occupations de couple « Ypsôs… Quand pourrons-nous être un couple officiel ? » Il interrompt ses gestes tendres et l’observe, plissant le front avant de finalement pousser un soupir et esquisser un rictus. « Pour que Vesper puisse mieux poser la main sur toi ? Tu la connais, tu l’as observé, elle n’est pas franchement très ouverte sur le fait que son frère sorte avec une fille qu’il jugera plus belle qu’elle. » Un rire, tandis qu’il sait déjà qu’il en est au même stade qu’elle. Nul homme ne saurait trouver grâce à ses yeux. Jalousie. Protection. Possessivité. « Et j’avoue apprécier grandement tes crises de jalousie dès qu’une autre cherche à s’attirer mon regard… » Laisse t’il échapper, attrapant sa dulcinée de l’instant pour mieux la placer à califourchon sur lui, sa paume s’attardant sur son visage. Déjà, il peut sentir le changement, celui qui se produit bien souvent lorsqu’il est en sa compagnie, qui la fait rougir et qui pourtant la rend un peu moins timide. Une fois de plus, ils sont en proie à ce désir naissant, ce besoin de découvrir l’autre, et là où ils sont… Merlin, qui pourrait bien les surprendre ? Car déjà la voilà qui lance les hostilités, ses lèvres impérieuses quémandeuses, ses courbes se rapprochant un peu plus, poussant son compagnon à gronder sous la demande. Inutile de mentir, il sait comment cela fonctionne, mais la pratique s’est bien souvent avérée absente. Une première fois, autant pour lui que pour elle. Les gestes sont maladroits, et les corps se font plus quémandeurs, alors qu’il inverse les rôles, se faisant dominant pour mieux se caler sur elle, pour mieux exercer ses notions sur elle, autant qu’elle peut le faire. Des réflexes principalement, alors qu’il se sent durcir sous sa main, ses lèvres étouffant tout bruit suspect… Son regard clos se rouvrant un instant pour l’observer, avant d’être attiré par autre chose, par ces flammes qui dévorent sa main, le coupant dans son élan alors qu’il les étouffe en empoignant la terre. « J’peux pas. » Laisse t’il pour seule explication alors qu’il se rhabille à la va vite, abandonnant celle qui… Grand Merlin. Ne lui laisse aucun moment pour le rattraper, tandis qu’il s’enfuit vers le château, poussant les portes jusqu’à parvenir au bureau de celui qui partage son savoir avec lui, pantelant, furieux de même… Désespéré plus encore. « J’ai perdu le contrôle. » Nul besoin d’autre explication.
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Le vent était en sa faveur, cachant sa présence à la créature jugée dangereuse par les habitants du coin. Un dragon, un simple dragon, pas encore adulte, mais certainement plus enfant depuis trois ans au moins. Seul. C’était bien là le problème. Un dragon de cet âge ne pouvait évoluer seul sans causer des soucis. De ce qu’il en savait, ces créatures se faisaient plutôt discrètes, pas peureuses pour un sou, mais principalement méfiantes. Celui-ci visiblement, avait raté le cours de survie, brûlant champs et attaquant troupeaux dans sa ligne de mire. Un problème pour lequel on l’avait recruté lui, parmi tant d’autres. Il était bon dans ce qu’il faisait, voilà tout. Un métier qui pourtant, ne semblait guère satisfaire le patriarche de la famille, ayant vu pour son fils une meilleure option, un meilleur type de vie. À croire que décevoir ce dernier semblait être la meilleure préoccupation de la fratrie. Qu’importe au fond ? Peut-être, dans quelques années, lorsqu’il jugerait le moment opportun, choisirait-il de changer de carrière, se lancerait sans la politique comme le vieil homme le désirait, trouverait femme qui lui donnerait des enfants pour perpétuer la lignée Nott… Pour l’heure, il se considérait bien trop jeune, préférant profiter de ces instants de liberté, jouant de ses limites. Attrapant finalement sa baguette, il s’approcha lentement de la créature, de dos, veillant à faire quelques gestes discrets à ses camarades, ces autres chasseurs payés pour la même chose que lui. Un groupe de quatre pour un petit problème. Le premier assaut fut enfin donné, bientôt suivit d’un second, puis d’un troisième… « CONJONCTIVITE ! » Furent les mots qui franchirent ses propres lèvres, peu avant qu’il n’exécute un saut de côté pour éviter le souffle du dragon, chargé d’un feu détruisant tout sur son passage. Un résistant. Grinçant des dents, le cadet Nott redoubla d’efforts, sa baguette lui servant d’outil principal pour la flopée de sortilèges et maléfices qu’il connaissait, chacun destiné à ralentir la créature, jusqu’à ce qu’il succombe enfin, ses ailes se repliant sous les lianes l’emprisonnant, tombant lourdement sur le sol. « Et maintenant ? » furent les paroles d’un compagnon, quand un autre extirpa un parchemin de son sac. « J’ai un ordre d’exécution pour celui-là. » Grimaçant, Nott ne put s’empêcher de ranger sa baguette, ses doigts préférant courir sur la peau parfaite de l’animal vaincu. Il rechignait toujours à tuer les dragons, et sa baguette… était on ne peut plus en accord avec cette pensée. Mais soit. Extirpant une dague de sa botte, il vint finalement se placer au dessus du cou du dragon, prenant pour lui cette tâche, relevant la tête de ce dernier en arrière, pour mieux faire son office. Il acheva son travail non sans une grimace, tandis que le sang déjà se mettait à couler sur le sol, veillant à rendre ce dernier stérile. « Nott. » Un regard mauvais, tandis qu’il s’éloigne déjà du cadavre. « T’aurais pas eu les couilles de le faire. Allez y, je me charge de faire disparaître le corps, occupez-vous des habitants et des moldus qui auraient put le voir. » Vint il grincer entre ses dents, se retournant de nouveau sur le cadavre, tandis que des craquements sonores indiquaient clairement la disparition de ses congénères. Lui… Eh bien lui, c’était une toute autre affaire, car déjà le voilà qui pose son sac au sol pour mieux en extirper certains outils. L’avantage de ce métier parfois, c’est que l’on peut récupérer certains composants nécessaires à bien des choses, et dont la valeur parfois, pouvait s’avérer inestimable. En trophée pour lui même pour exemple, il se plaisait à arracher une dent… Mais pour d’autres, tel Ollivander, certains composants étaient nécessaires pour la composition de ses baguettes, et le vieux fabricant ne lésinait jamais sur les prix. Pour le reste toutefois… C’était une autre affaire, le conduisant à se rendre dans l’allée des embrumes sitôt son travail de récupération achevé, et les restes du dragon… brulés. Barjow, de Barjow&Burke, était sans aucun doute son plus gros acheteur, le reniflant à l’instant même où il pénétra dans la boutique. « Tu empestes le dragon mon garçon. Qu’est-ce que tu me ramènes cette fois ? » Un rire, tandis que déjà, le dit garçon posait son butin sur le comptoir, des flacons, des pots, des boites… Toutes contenant un ingrédient estimé rare chez une créature de la sorte. « Le tout issu d’un Vert Gallois de trois ans environ. A manier avec précaution donc. » Un rire glauque s’échappa des lèvres du tenancier, tandis que déjà ses mains s’aventuraient sur les marchandises, veillant de la qualité. « Prélevé il y a peu à ce que je vois. C’est parfait mon garçon. Suis-moi, je te prends le tout. » Ou l’art de se faire payer en toute discrétion. « Eh eh. Tu as entendu les dernières rumeurs fiston ? Les sbires du Lord ont encore frappés. Un petit village pas très loin de notre belle Londres. Trois familles de moldus, et leurs rejetons de sang-de-bourbe. » Un haussement d’épaules, affirmant qu’il en avait entendu parler, mais qu’au final… cela ne l’intéressait que peu. « Des vermines, aucune utilité. Et l’Ordre ? » Autant s’intéresser un peu au sujet… Si le vieux Barjow ne répondait pas, il n’aurait qu’à interroger sa mangemort de sœur. « Aucune idée ma foi. Il se murmure qu’ils échafaudent des plans… mais faut croire que les charpentes sont pas très solides. Tiens, voilà ton argent. Salue ton paternel de ma part, et dis lui que sa commande est arrivée. Et veille a garder ta sœur dans ta ligne de mire fiston. C’est pas une très bonne idée que de s’être enrôlée là’dans. Si elle fait un faux pas, j’donne pas cher d’sa peau. » Un signe entendu. Veiller sur sa sœur ? Il le faisait depuis qu’elle était rentrée de Russie, il était hors de question que quiconque ne l’abîme, Ordre, mangemort, ou même quelconque vermine attiré par ses courbes. Un crac sonore tandis qu’il transplanait, rejoignant la demeure familiale où la fête n’était pas franchement à l’honneur… Pas quand il rentrait avec du sang, même s’il n’était pas de lui, sur les vêtements, pas quand il se taisait sur son travail… Pas quand il demeurait obstiné à ne pas rejoindre les mangemorts officiellement. De toute manière, c’est bien plus amusant, et ça rapporte plus quand c’est officieux. Que ce soit avec les femmes, le travail, ou encore même les idéaux…
Un sujet de bien des discordes au sein de cette noble famille, litiges sous-entendus par les regards, les gestes et les mots, accordés selon les rencontres, les conversations… La soirée à venir ne serait guère différente des autres en définitive, tandis qu’il disparait déjà dans ses appartements, ignorant la présence glaciale du paternelle veillant de bien trop près sur les intérêts de son fils, de son avenir. Une impéritie qui ne saurait hélas durer, l’heure du souper approchant à grand pas, clairon sonné par l’elfe personnel de l’héritier, l’incitant déjà sous ses airs timides et sa fluette voix d’honorer ses géniteurs par une tenue plus convenable. Convenance oblige, étiquette plus encore sous cet environnement aristocratique dans lequel il a grandi, lui arrachant un soupir capricieux teinté pourtant d’une étincelle de défi. N’était-ce pas son passe-temps favori que de défier son géniteur, tout en lui portant un respect inné ? Naturellement tandis qu’il s’invite déjà dans le salon commun, ses doigts glissant sur la taille de son aînée pour mieux la ramener à lui et laisser ses lèvres dériver sur sa joue. Proche de cette dernière, il l’a toujours été, bien conscient de son statut au sein de cette famille, des dures épreuves qu’elles devaient supporter pour rester qu’un tant soit peu dans les bonnes grâces du patriarche. Un quotidien contre lequel il ne luttait nullement, se faisant à la fois bourreau et avocat, se délectant de son statut de femme autant que la poussant à s’extirper de ce lieu par un acte de rébellion. La suite de ses salutations se pencha sur sa douce et délicate mère, calant son bras sous le sien pour mieux la mener dans la salle à manger où le maitre des lieux semblait déjà avoir pris place. Un silence pesant alors que chacun prend place, lui-même en bout de table, face à l’image qu’il se devra un jour d’hériter. Premier service, et déjà les hostilités commencent, alors que le cadet Nott ose conter sa journée, sa triste aventure avec le jeune dragon. « Quel exploit, vraiment. Et tu comptes mettre ta vie en péril encore longtemps de la sorte ? Robert McCornik se fait vieux, il cherche un assistant prêt à prendre sa place le moment venu, c’est un vieil ami, et je suis certain qu’il ne me refusera pas cette faveur. » Un nouveau soupir, alors qu’Ypsôs ose déjà un regard sur sa génitrice, comme une supplique de ne pas laisser le vieillard continuer sur cette lancée. Une peine perdue, alors qu’il glisse une autre cuillère de soupe entre ses lèvres, continuant son repas, le temps de chercher une réponse peut-être… « Mon métier me convient parfaitement pour l’instant, dans quelques années certainement j’envisagerai un autre poste. Tant que je peux éviter de terminer derrière un bureau à remplir des parchemins, sans offense père, je ne changerai rien. » La tempête s’annonce, alors qu’il reçoit déjà un coup de pied de la part de sa sœur, un rappel à l’ordre, essuie le regard noir de son paternel, à s’en demander quand ce dernier a-t-il un jour cessé d’être aussi solennel. « Très bien, fini donc borgne, ou une jambe en moins, je suis certain que les filles à marier apprécieront un difforme pour époux. T’es-tu décidé au sujet de la fille Travers ? » La cuillère qui se pose, et déjà le fils comprend qu’il n’échappera pas une fois de plus à ce sujet de mariage arrangé, de perdurer la lignée, affrontant le regard de son géniteur, défiant ce dernier du regard. « La réponse est toujours non, je n’ai pas l’intention d’épouser cette femme, aussi charmante soit-elle, pas plus qu’une autre. Par merlin allons-nous remettre ce sujet sur la table tous les soirs ? » L’erreur fatale, alors qu’il peut déjà sentir le sentiment de meurtre de la part de deux membres de sa famille, sa moitié et leur père commun. Elle, parce qu’il est en train de défier délibérément le maitre de maison, lui… pour son entêtement perpétuel, cette fieffée manie de le contredire et de s’opposer à un avenir assuré comme meilleur. Fin du premier service, tandis que le second commence. D’aussi loin qu’il se souvienne, Nott junior n’a jamais eu le sentiment de pouvoir véritablement vivre sa vie, laissant les adultes l’imaginer à sa place, sans se douter un instant que le chemin suivit serait bien différent. Sa vie présente lui plait, sa liberté plus encore… Le faire comprendre au patriarche toutefois, est une affaire bien différente. « J’ai croisé le vieux Barjow tout à l’heure, il vous transmet ses amitiés et vous fait savoir que votre commande est arrivé. » Un raclement de gorge, tandis qu’il attrape ses couverts, veillant du coin de l’œil la réaction du vieil homme, celui-ci s’acharnant déjà sur le faisan avant d’ouvrir de nouveau la bouche pour un nouveau sous-entendu… plus ou moins explicite. « Hum. Je passerai demain dans la journée. Son neveu vient de rejoindre les mangemorts, avec brio je dois dire. Et toi, quand comptes-tu porter sa marque ? » Les mangemorts. Encore cette foutue organisation et ses obligations. Il ne serait pas un toutou, pas même un fidèle serviteur prêt à mourir pour un homme. « Tuer un moldu sans défense, quelle grande distinction il est vrai. A mon grand regret, je n’ai plus de place sur les bras pour une marque de plus. » La goutte de trop certainement. « ALORS IL TE MARQUERA AILLEURS ! » Entêtement, fureur, tandis que ses paumes chauffent déjà les couverts, sans qu’aucune flamme ne se manifeste plus, et que le jeune homme ne se lève pour mieux quitter la table. « J’y penserai. Mère, c’était un repas délicieux, mais je me vois dans l’obligation de vous quitter. D’autres obligations m’appellent ailleurs. » Un prétexte, une façon courtoise de quitter les lieux pour ne pas provoquer plus encore ce père qui semble de si méchante humeur. « Vesper, prends garde à toi. » déclare t’il en dernier lieu, formule de protection, d’encouragement face à ses efforts pour mieux plaire à cet homme qui n’a d’yeux que pour son fils cadet. Ce n’est pas tant un mauvais homme que celui-là, juste un père inquiet de voir sa progéniture choisir un autre chemin, un homme inquiet de voir le destin se faire si moqueur, peu rassurant quant aux projets d’avenir d’une lignée à perpétuer, d’une cause à défendre et d’un tas de pensées toutes plus ou moins reliées entre elles. Mais cela n’est pas du ressort du jeune écervelé qui déjà fuit les lieux, préférant rejoindre son appartement calé dans une rue de Londres, cette garçonnière où la compagnie peut s’avérer bien plus agréable qu’en ce début de soirée.
until the end
Dernière édition par Ypsôs Nott le Jeu 27 Juin - 1:27, édité 9 fois |
| | | Marlene McKinnon SPELLS : 693
AVATAR : Jenna-Louise Coleman
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Dim 23 Juin - 20:42 | |
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| | | Ypsôs Nott SPELLS : 43
AVATAR : vinnie woolston
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Dim 23 Juin - 20:46 | |
| Merci beaucoup ! AHHH C'est bien ce qu'il me semblait, pourtant, j'ai bien cliqué sur cette fichue icone. Merci FA et ses maj a la con. ><'. En espérant que ça me repose pas souci, sinon, je vais jamais oser ré-éditer ma fiche ! |
| | | Remus Lupin SPELLS : 721
AVATAR : andrew garfield.
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Dim 23 Juin - 21:10 | |
| C'est parfait comme ça ! Bienvenue ! |
| | | Invité until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Dim 23 Juin - 22:12 | |
| NOTT = SEX, again |
| | | Indiana Fitzpatrick SPELLS : 437
AVATAR : △ sarah michelle gellar-prinze.
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Dim 23 Juin - 23:53 | |
| Bienvenue |
| | | Ypsôs Nott SPELLS : 43
AVATAR : vinnie woolston
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Mar 25 Juin - 8:02 | |
| Merci beaucoup ! Geoffrey — yeaah ! Les Nott sont les plus sex', c'est bien connu |
| | | Poppy Hastings SPELLS : 212
AVATAR : rooney mara
until the end | | | | Ypsôs Nott SPELLS : 43
AVATAR : vinnie woolston
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Mar 25 Juin - 12:29 | |
| Huhu merci *-* Et voilà, ma fiche est terminée, en espérant qu'elle soit satisfaisante ! (bon courage pour qui devra la lire. ) Juste in case - est ce qu'il est possible de réserver Vinnie ou c'est trop tard ? |
| | | Remus Lupin SPELLS : 721
AVATAR : andrew garfield.
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Mar 25 Juin - 18:47 | |
| C'est bon pour la réservation ! Alors, excuse moi, j'ai été pas mal occupée pour être honnête (!) mais avant de te valider je dois vérifier pour la place car je pense que quelqu'un d'autre la convoite (la place dans la famille) ^^ et si c'est le cas, ça se jouera à la meilleure fiche :) |
| | | Ypsôs Nott SPELLS : 43
AVATAR : vinnie woolston
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Mar 25 Juin - 19:10 | |
| Merci beaucoop c'est déjà ça au moins ! Pas de souci pour l'attente, c'est tout à fait normal ;) |
| | | Remus Lupin SPELLS : 721
AVATAR : andrew garfield.
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Dim 30 Juin - 22:23 | |
| enjoy !! ☞ te voici validé(e) Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite. Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté ! Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve (...) c'est une fiche magnifique, j'ai adoré la lire et puis j'aime beaucoup la psychologie de ton personnage ! LE rôle te revient :)Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous ! until the end |
| | | Ypsôs Nott SPELLS : 43
AVATAR : vinnie woolston
until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » Lun 1 Juil - 6:34 | |
| Huhuhu ! Merci beaucoup *-* En espérant ne pas vous décevoir ! *embrasse voracement Hermione pour lui donner plus d'entrain *SBAAF * * |
| | | Contenu sponsorisé until the end | Sujet: Re: ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » | |
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| | | | ypsôs nott - « I am the shadow on the moon at night, filling your dreams to the brim with fright » | |
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