NAME : St. John. Un nom dont il a conscience du côté noble, bien que celui-ci soit caduque. Il a de lointains ancêtres moldus, qui étaient lords. Ce titre n'est plus en vigueur, les St. John sont désormais sorciers et ce passé moldu est vivement renié. SURNAME : Charles Lance. Charles est le prénom d'un de ses aïeuls, et Lance est un surnom pour Lancelot. Ironique, quand on sait que son épouse se nomme Morgana. AGE : Vingt-neuf ans. PLACE OF BIRTH : Stonehart, une bourgade sorcière située en rase campagne, où seules quelques familles vivent. YOUR BLOOD : Sang-mêlé. Il déteste cette dénomination. Ses parents sont tous deux sorciers, ainsi que ses grands-parents et ses arrières-grands-parents, mais parce qu'il y a des ancêtres (morts, effacés et oubliés) qui étaient moldus, il est un sang-mêlé. MARITAL STATUS : Marié à Morgana St. John, depuis une dizaine d'années au bas mot, et père d'un enfant. JOB OR OTHER : Chasseur de reliques, explorateur, commerçant itinérant. Il voyage beaucoup et lorsqu'il revient en Angleterre, il revend ses trésors et autres artefacts à Barjow & Beurk et certains particuliers. YOUR WAND : Trente-deux centimètres, bois de saule, ventricule de cœur de dragon (de Pansefer ukrainien, lui a-t-on assuré). Une baguette grandiloquente, mais fidèle, très résistante et capable de précision, malgré sa lourdeur. PATRONUS CHARM : Une pie. Voleuse, bavarde, insaisissable. Cela dit, il est incapable de créer un patronus et cet oiseau reste donc un simple souvenir de ses années à Poudlard. BOGGART : Une sphère casse-tête, en vérité un artefact aussi rare que dangereux. Le trouver est la rédemption, mais aussi la mort. Le trouver, c'est l'extase et la torture. HOGWARTS HOUSE : Serdaigle, pour sa curiosité maladive, sa créativité et son aura fantasque, décalée. YOUR CHOICE : Partisan de la radicalisation des Mangemorts. Son épouse, qui est de la même promotion et de la même maison que Bellatrix Lestrange, n'a pas eu beaucoup à faire pour convaincre Charles de la rejoindre dans ce camp dont il partageait déjà les idéaux. Il est donc un Adepte et porte la Marque des Ténèbres. MIRROR OF ERISED : Lui-même, seul, avec la sphère entre les mains.

La femme attachée à la chaise avait peur. Elle avait peur et il aimait ça, elle le voyait. Cet homme étrange. Il s'était poliment présenté, Charles St. John, commerçant d'artefacts magiques. Un grand sourire, des yeux rieurs. Bien habillé. Des vêtements bien coupés, de bonne facture, aux coloris surprenants, mais qui ne juraient pas ensembles. Un sorcier normal. Il lui avait parlé du médaillon de sa mère. Elle en savait pas d'où lui venait cette rumeur. Elle avait tout nié. Et le sourire enfantin avait laissé place à celui terrifiant. Elle avait nié jusqu'à ce qu'il la torture. Jusqu'à ce qu'elle hurle. Pleure. Jusqu'à ce qu'elle supplie. Et avoue. Dans le coffre à jouets de la chambre bleue. Dans une boîte de satin bleu. Maintenant, l'homme le tenait dans la paume de sa main, comme hypnotisé par ce qu'il voyait – l'opale dont elle voyait le reflet dans ses yeux, l'argent qui l'entourait. Un médaillon parfait, qui s'ouvrait et laissait voir la photo de son père, accompagnée d'une odeur de fleurs. De violettes. Charles remit prudemment l'objet dans le coffret de satin bleu, le scella d'un sort et le rangea dans son sort. Il replaça son chapeau sur sa tête et lui tourna le dos, se dirigeant vers la porte. D'une voix faible, elle l'appela : « Détachez-moi. Il s'arrêta. Je ne dirai rien. Mais détachez-moi... » Elle avait mordu sa langue pendant la torture. Elle avait mal. L'Anglais retourna près d'elle et prit son menton dans sa main, puis l'embrassa. Juste ses lèvres contre les siennes, brièvement. Un baiser doux au goût de menthe – elle l'avait vu manger des bonbons, qu'il conclut en murmurant contre son oreille, enfonçant sa baguette entre ses seins : « J'ai confiance que vous ne direz rien. Avada Kedavra. »


« Devinez qui est rentré ? Papaaaaaaa ! » Il éclata de rire et laissa tomber son sac au sol, accueillant dans ses bras la tornade rousse qui avait dévalé l'escalier de la maison à la vitesse de l'éclair. Il lui plaqua un bisou sur le front, avant d'un peu l'écarter pour le regarder. Bon sang, ça poussait vite, ces bestioles-là. Et Merlin le protégeait de ressembler à Morgana et non pas à son père inconnu dont il n'avait toujours pas réussi à arracher l'identité à son épouse. « Dis donc, c'est que t'as sacrément grandi, en deux mois ! Qu'est-ce que ta mère te donne à manger, du Poussos ? Tu m'as rapporté quelque chose ? Tu parles que je t'ai rapporté quelque chose, mais avant... » … sa femme. Charles se releva et se dirigea vers la bibliothèque. C'était là que Merry passait la plupart de son temps, quand elle n'était pas à l'hôpital. Il toqua à la porte ouverte, adressant un grand sourire à la femme. Qui lui sourit en retour, sans bouger de son fauteuil. Il alla la rejoindre. L'embrassa. Passionnément, profondément, la serrant dans ses bras. Il avait toujours besoin de voyager, mais il aimait revenir. Morgana était son phare dans la tempête de son esprit dérangé. De sa vie instable. « Tu es de retour bien tôt, Charles. Je ne peux pas me passer de toi, tu le sais bien. » Un autre baiser, sa main sous sa chevelure rousse. Qu'il l'aimait. Parfois mal. Mais qu'il l'aimait. « J'ai une surprise pour toi. » Son retour était suffisant, mais il ne restait pas bien longtemps. Morgana connaissait son manège. S'il lui offrait quelque chose, c'était qu'il repartait dans à peine une semaine. S'il ne prenait même pas la peine de retirer son manteau et son chapeau. Mais elle avait cessé de tenter de le retenir. Le sorcier sortit de la poche intérieure de son manteau un écrin, qu'il ouvrit comme un magicien. Une splendide paires de boucles d'oreille – des perles d'onyx autour desquelles s'enroulaient des dragons d'argent, le tout brillant d'un éclat discret. Un ouvrage magnifique, volées à une dame qui les avait acheté à une famille d'orfèvres arméniens. « Elles te plaisent ? » Un hochement de tête. Il savait que ce qui lui plairait encore plus, c'était qu'il reste à la maison pour de bon. Pour de vrai. Mais il ne pouvait pas lui donner ça.


Les ASPIC étaient bientôt, très bientôt, et les deux tourtereaux avaient pris la décision d'étudier à l'extérieur. Il faisait trop beau pour être enfermé dans sa salle commune respective. Ils étaient au pied d'un arbre, avec leurs bouquins. Leurs notes. Leurs baguettes. Ils se posaient des questions, s'arrêtant à peine pour se voler quelques baisers. Charles avait glissé une fleur derrière l'oreille de Morgana, qui s'était assise en tailleur devant lui. Il pouvait voir sous sa jupe. Un sourire mutin étira ses lèvres et il se pencha vers elle pour chuchoter : « Bleu. » La Serpentard haussa un sourcil interrogateur, avant de suivre son regard et de brusquement changer de position, fermant les cuisses. Un grand éclat de rire. « Dire qu'on a déjà tenté de nous faire croire que les Serdaigles étaient coincés. » La voix faussement offusquée de Morgana l'amusa encore plus, surtout qu'elle laissait sans mot dire la main de Charles remonter sur sa cuisse, et sa voix résonner, dans un chuchotement plus charmeur : « Vous me décoincez, beaucoup, Miss Ravenwood, mais si vous continuez à être aussi jolie, je risquerais d'être à nouveau bien coincé. » La tape qu'elle asséna sur sa main, sur sa cuisse, fut suivie d'une autre sur son front et d'un coup de livre. « Crétin ! »


Il tourna la carte d'un côté. Puis de l'autre. La remit dans le premier sens. Il était perdu. Ce n'était pas la première fois. La plupart du temps, le Serdaigle débarquait dans un nouveau pays sans savoir où il allait. Sans savoir où se diriger. Il y arrivait et d'une façon ou d'une autre, il se débrouillait. Les sorts de traduction, mais surtout toutes les langues qu'il avait appris à parler sans trop mâchouiller les mots. Les cartes. Les verres d'alcool payés. Les photos de sa petite famille, qui savaient attendrir même les plus difficiles. Charles avait le charme du touriste, de l'explorateur, cela qui ne craint pas de s'enfoncer dans une nouvelle culture. De s'y engloutir jusqu'à ce que plus rien ne dépasse. Depuis son premier voyage, fait avec Morgana – leur lune de miel d'une année à travers le monde entier, il avait été incapable de véritablement se poser. Sa drogue, sa réelle drogue, c'était ça. Finalement, il prit une route au hasard et marcha jusqu'à tomber sur une petite masure, perdue dans une quelconque route de cette Espagne. Il frappa à la porte et une femme lui ouvrit, lui jetant un œil méfiant. « ¡Hola! ¿Puedo entrar? Yo quiero obtener indicaciones para ir a Candelario. » L'accent anglais s'entendait bien dans sa voix, mais son espagnol était parfait. Aussitôt, la femme ouvrit un peu plus la porte. Un jeune homme si bien vêtu pour un voyageur, qui parlait sa langue sans hésiter, apparemment perdu, pourquoi se méfier ? Pourquoi se douterait-elle que dans sa poche se trouvait une baguette qui suffirait à lui faire avouer tout et n'importe quoi, s'il le désirait ?


Ils partageaient tant de choses. Ça n'en était qu'une de plus. Il rajusta sa cape sur ses épaules. Ils avaient un dîner, ce soir, avec leurs parents respectifs. Ils désiraient voir leur progéniture et leur petit-fils. Au sang encore meilleur que le leur. Il rajusta une mèche de ses cheveux. Son fils. Son bâtard. L'année achevait. Enfin. Il allait pouvoir repartir. Enfin. Charles aimait Morgana. Plus que tout. Mais ça, il avait encore de la difficulté à l'avaler. Qu'elle le trompe, d'accord. Lui aussi le faisait. Il était toujours absent et ils avaient tous deux des besoins. Un enfant, par contre, ce n'était pas correct. Un enfant, par les caleçons de Merlin ! C'était une preuve qu'on ne pouvait effacer, c'était quelque chose qu'on pouvait lui brandir sous le nez n'importe quand. Il avait donc accepté de rester. Un an. Un an pour remettre sa vie sur pied, pour que son épouse accouche, pour qu'elle lui présente... eux. Et lui. Surtout Lui. Il leva la manche de son costume pour la regarder. La Marque. Comme elle était belle, finement dessinée, comme elle tranchait sur sa peau pâle. L'homme sourit en la regardant, puis attacha sa montre sur son poignet. Son dernier trésor acquis avant de revenir en Angleterre. Il avait pensé la vendre chez Barjow & Beurk, elle aussi, mais il l'aimait bien. Il rabaissa la manche sur son bras, cachant la Marque. Ils avaient tout le temps devant eux. Le temps de prendre le monde, de leur apprendre, de leur montrer qui avait raison.


Il tremblait de tous ses membres en pointant sa baguette sur l'Anglais. Les blessures ne l'affaiblissaient pas. Il semblait même encore plus furieux. Plus... fou, oui. Voilà. Fou. Fou comme pas deux. Il alla faire un geste quand brusquement, l'inconnu le désarma. Et le blessa d'un sort qui lui fit comme si un poignard s'enfonçait dans son ventre. Son souffle se coupa; l'autre éclata de rire. Un grand rire cassant, délirant. Charles s'avança jusqu'à lui et lui décocha un coup de poing qui l'envoya valser au sol. « Alors, le sang-de-bourbe, on fait moins le malin, maintenant, hein ? Pas de réponse. Avant que je te tue, dis-moi, où as-tu caché cette montre à gousset? Il paraît que tu l'as volé à quelqu'un à qui elle appartient de droit. Foutaises, cracha l'homme au sol. Mon beau-père me l'a donné. Donné? Pourquoi donc un sorcier digne de ce nom irait donner quoi que ce soit à une merde comme toi? » Il rit. Encore. Un rire effrayant. Le sang coulait de son ventre, sur ses doigts. Un coup de pied. « Dis-le moi, tu mourras de toute manière. Seulement, vaut mieux pour toi te révéler utile, pour une fois dans ta vie. » Un autre coup. Il ne parla jamais. Il hurla, mais il ne parla pas. Il sentit l'homme encagoulé le ruer de coups, en riant, lui jeter mille sorts, et même lorsqu'il mourut, il ne lui dit rien. Et les Aurors ne surent rien de cette montre à gousset volée, trouvée après qu'il ait mise sans dessus dessous la maison du mort au sol. S'ils avaient su, ils sauraient qu'ils devraient chercher... un antiquaire, un revendeur, un chercheur de reliques. Peut-être penseraient-ils à lui. Mais ils ne le faisaient pas.

Sur une musique très conquérante (n'est pas peur, clique pour découvrir la musique de la victoire !) te voici enfin validé(e) ! Tout d'abord, nous te souhaitons nos félicitations, mais ce n'est pas tout ! Désormais, étant que membre validé, tu vas devoir lire les énoncés suivants. Tu as désormais pris un choix en faisant ta fiche, celui de collaborer ou de résister. Il est très important pour toi de comprendre l'importance de ce choix au vu de la situation et du contexte dans lequel nous jouons (ouais, c'est pas les bisounours quoi.) et que ton personnage sera soumis, en fonction de ce choix, a une vie pas forcément belle, pas forcément très morale. En effet, la guerre, la peur de mourir ou d'être torturé et laisser pour mort peut faire basculer vers les choix les plus immoraux, les personnes les plus droites d'esprit. C'est la guerre, voilà. Si tu as bien compris ça et que tu sais dans quoi tu es engagé, tu peux désormais lire la suite.

Comme tous les membres validés (on note l'entrain de Hermione qui vous félicite, ouaip, elle est contente.) tu vas devoir venir recenser ton avatar dans un premier temps. C'est très important car si tu ne le fais pas, le staff ne le fera pas pour toi, ni Hermione d'ailleurs (bon okay, elle est à l'état d'embryon pour le moment, mais quand même !) Ensuite, tu devras t'occuper de ton personnage, de bien l'intégrer dans le jeu et pour cela, tu devras recenser son patronus, son métier mais aussi son ancienne maison quand il étudiait à Hogwarts. Tu pourras ensuite, si tu le souhaites, ouvrir un registre de liens et de rps ainsi que tenir un journal intime pour conter l'histoire et les mésaventures de ton personnage ! Enfin, n'oublie pas le flood qui est un très bon moyen pour t'intégrer au sein du forum et de sa communauté !

Concernant ta fiche sinon, Hermione a un petit mot à te dire à ce sujet, elle l'a trouve (...) sublime. J'ai adoré, le personnage est juste délicieusement génial ! (et j'me disais bien que je connaissais ce mec, je l'ai vu dans Cabin in the Woods ).

Et enfin, un dernier mot ! Bon jeu parmi nous !