Undesirable no. one

Don't worry baby, everything will turn out alright

☞ Killing is not nearly as easy as the innocent believe.

UNE POTION : felix felicis, pour un peu de chance dans ce monde. UN MALÉFICE : le sortilège d'amnésie, parce que c'est son métier. UN LIVRE POUR SORCIER : sur l'histoire de la magie, une passion découverte bien avant les cours de Poudlard. UNE CRÉATURE : un serpent, surprenant ?. UNE FRIANDISE : chocogrenouille, parce qu'elle les adore !

UN ÉLÉMENT : l'air, parce qu'il se glisse partout. UN OBJET MOLDU : je n'en connais pas, mais un jour j'ai trouvé une sorte de carte d'identité, bizarre. UN SORCIER CÉLÈBRE : le maître, évidemment. UNE INCANTATION : Confundus Charm, c'était marrant à Poudlard. UNE COULEUR : le vert.

Parfois, la vie se fout de vous dès votre naissance. Je ne sais pas ce qui a bien pu arriver à celui qui dicte le monde, appelez ça comme vous voulez, le destin, la vie, un Dieu … Mais croyez-moi, le tout puissant, il a dû être tellement blessé, ou blasé, qu’il le fait payer à des millions de personnes. Certaines plus que d’autres. Pourquoi des gens naissent dans une famille aimante, ont un avenir brillant, et d’autres, dès la naissance, connaissent une vie maudite ? Je pense qu’il s’amuse à la loterie. Enfin, moi, pour être le plus sadique possible, c’est ce que je ferai. Je tirerai les destins à la loterie. A ma naissance, celui qui dirige tout, il a dû tirer un billet sacrément bien rempli. Personne ne peut en douter. Ce jour là, ce gars m’a fait un honneur, il m’a donné un nom auquel je devrai faire face avec force. Avery. C’est ce nom qui m’a été donné. Un nom aux sonorités nobles, un nom connu au pays de galle, un nom qui devait être signe de respect de la part de tous. Ma famille a voulu étendre son territoire en quelque sorte, elle a voulu devenir plus forte, avoir plus de pouvoir. C’est ainsi qu’on s’est retrouvé en Angleterre. On ne se doutait pas que même en étant un sang très pur, c’était très dur de faire parti de la noblesse anglaise, il fallait être né la bas. Cependant, nous nous en sommes bien sortis, chaque génération se marie à une famille encore plus noble que l’ancienne, c’est pour cela que mes parents cherchent activement. Mon père est très doué en négociation et il dit que j’ai vraiment été bien élevé. Mon enfance ne s’est résumé qu’à une seule chose : faire mieux que les autres, les surpasser, pour honorer nos illustres ancêtres. Ma mère, une femme qui n’aime ses enfants que pour ce qu’ils pourraient devenir. Mon père, toujours occupé dans ses affaires de papiers. Mes grands-parents ont personnellement veillés à ce que mon frère et moi recevions une éducation dans la pure tradition des sangs purs, une éducation dites mangemort à présent, je trouve le terme plus explicite. Les moldus, les nés moldus, et les sang mêlés, étaient inférieurs à nous. Et si ceux qui se trouvaient à la troisième place avaient plus de mérites, les deux premiers nous devaient allégeance et respect. Il était banni tout contact avec eux. A la fleur de l’âge, j’avais déjà vue des gens se faire torturer, j’avais entendu les cris que provoquent un doloris, j’avais vue toute la cruauté du monde, encore trop jeune pour en comprendre le sens. Il ne faut pas se demander pourquoi beaucoup de sangs purs ont du mal à jeter un patronus. Nous vivons tous dans la terreur, à croire que tout autre sentiment est proscrit. Et pourtant, malgré ma mère, malgré mes grands-parents, malgré les amis de ma famille, malgré la pression constante, j’ai la chance, ou le malheur, d’entrevoir le monde qui se pressait, vivant, à l’extérieur mon petit univers. J’étais née à la mauvaise époque, j’étais à l’époque de la guerre. Les idéaux de sangs purs ne me dérangeaient absolument pas, ce qui me dérangeait, c’était le fait que je n’aurai pas la petite vie paisible que je voulais. J’allais devoir me battre, et bien soit, je me battrai. On m’avait déjà parlé de Albus Dumbledor et de ses exploits. Enfin, ses exploits pour tout le reste du monde. Dans les familles de sangs purs, nous parlions de sa folie, et de celle du monde sorcier qui l’idolâtrait. J’entendais mes parents en parler dans le grand salon. Ma mère se tournait toujours vers moi, qui me tenais dans un coin. « Ne me déçois pas, Opale. Tu entends, tu vas devoir faire honneur à ta famille. » Je l’avais regardé, j’avais hoché la tête, ma folle de mère avait baissé sa baguette. Je n’imagine pas ce qu’elle m’aurait fait.

Ma mère m’avait fait comprendre tout l’été que si je n’allais pas à Serpentard, je serai certainement reniée de la famille. Nous n’avions pas le droit au moindre faux pas, nous devions entrer dans ce cercle fermé des familles de la noblesse anglaise, après tout, nous étions des sangs purs depuis des générations. Au pays de Galle. Mais non, il a fallu que ma famille veuille l’Angleterre ! C’est sous un silence de plomb que je me suis avancée vers le chapeau magique, ce chapeau marron très laid. Lorsque je me suis assise, j’ai vue le regard de mon frère, souriant. Il était conscient de la peur qui me tiraillait le ventre. Les enfants des amis de mes grands-parents me regardaient aussi, tous me regardaient. Les sangs purs qui voulaient que je rejoigne Serpentard, et ces nés moldus, à qui je ne devais pas adresser la parole. C’est alors que le chapeau prononça un seul mot, qui me sauva la vie, ou scella mon destin. « Serpentard ! ». Le silence de plomb laissa place aux tonnerres d’applaudissements. L’orage ne faisait que commencer. J’ai évolué au sein de cette maison comme dans mon propre manoir. Je respectais les règles. La différence, c’est qu’ici, beaucoup d’autres élèves me respectaient aussi. Certains. Car je ne vais vous cacher qu’avec la guerre en devenir, les élèves aux sangs impurs se rebiffaient souvent. Une trouille immense s’était emparée de moi au fil des années. Alors oui, j’avais plus de liberté, on me faisait confiance, mais je n’en profitais pas. Je devais faire honneur à mes parents, à ce qu’ils avaient tenté de construire. Et même si je discutais parfois avec quelques sangs-mêlés aux idéaux des sangs purs, jamais il ne m’était arrivé de me mélanger aux autres. Je n’étais pas comme les autres, j’étais une descendante Avery. Je devais suivre la vie qui avait été décidé pour moi, ou je perdrais tout. Je me passais, et me repassais, toutes ces pensées en boucles dans ma tête. Finalement, je n’étais pas si mal à Poudlard. Ce château était une forteresse de pierre, elle protégeait mon cœur, elle me protégeait moi. A Poudlard, je pouvais à présent être presque tout ce que je voulais. J’étais en sureté. Un peu comme si l’on m’avait mise sur une ile, comme si j’attendais le bateau qui m’enverrait en enfer. Le calme avant la tempête. Poudlard, l’œil de mon ouragan. Qu’adviendrait-il lorsque je sortirai de Poudlard ? Je savais que mes parents me cherchaient un mari. Ils ne voulaient pas n’importe qui, nous étions sangs purs depuis des siècles, et ils ne comprenaient pas pourquoi la noblesse anglaise était si dure. Juste parce que nous venions d’ailleurs. Les sangs les plus purs sont nés ici. Quoiqu’il en soit mon sang était très pur, et ils m’avaient dit qu’ils étaient sur le point de trouver un mari tout à fait convenable à leurs attentes. Je l’imaginais froid, cassant. En sortant de Poudlard, j’allais aussi devoir rencontrer mon seigneur, devenir mangemort. Cela ne me posait pas plus de problèmes que cela, après tout, j’étais pour la hiérarchie des sangs, rien de plus normal. Mais je ne comprenais pas cette idée d’extermination. Dans tous les cas, je n’avais qu’une chose à faire, me taire et obéir.

 Je ne sais plus vraiment quand j’ai commencé à comprendre les enjeux de cette guerre. Je ne sais plus vraiment quand j’ai commencé à ne plus avoir aussi peur du monde de dehors. Je ne sais plus vraiment quand j’ai commencé à savoir que je n'avais pas besoin d'avoir peur. Je quittais pour la dernière fois les murs de ce château, comme si tout ce que j’avais réussi à construire partait en fumée. Je retrouvais l’avant Poudlard, je retournais à l’époque de mon éducation, mais ce n’était plus pareil. J’étais éduquée. On me demandait d’être actrice. Voir un sang impur manquer de respect à un sang pur me mettait profondément en rogne. Quoi de plus normal. Néanmoins je n’étais pas pour leur extermination, c’était tout de même des êtres humains. Mon point de vue personnel : ils pouvaient vivre, ils étaient nés sorciers après tout, mais ils étaient inférieurs et devaient nous respecter. Comment des gens qui venaient juste de découvrir la magie pourraient se montrer égal à des gens qui la connaissaient depuis leurs naissances ? Qui étaient sorciers depuis des générations, qui avaient un patrimoine dans l’histoire de la magie ? Les noms des sangs purs figuraient dans des manuels, et ceux des sangs impurs nul part. J’avais eu mes examens avec brio, surtout en sortilèges. C’est pourquoi ma mère avait jugé bon de m’envoyer au ministère de la magie en tant qu’oubliator. De part mon rang j’ai été accepté d’office. Je me plais bien dans ce métier, je protège le monde magique à ma manière. A ce moment là, j’ai commencé à réaliser que les autres sangs purs me faisaient confiance. J’avais eu une éducation parfaite, j’ai atterri à Serpentard et j’avais trouvé un job convenable au ministère. Mais je voyais qu’ils attendaient quelque chose. Ma famille et mes amis attendaient que je rencontre le maître. C’était une après midi, il y avait du monde chez moi, j’ai immédiatement compris. « Il est temps, Opale » avait dit mon père, d’un air fier. Mon frère m’observait en silence. Nous étions plutôt proches, mais je n’avais jamais réussi à vraiment déchiffrer ce qu’il pensait. Depuis petit, il avait plus de courage que moi, il répondait souvent à mes parents. Je priais pour qu’il n’ait pas les idées farfelues, qu’il ne se prenne pas à trahir la famille. Je m’étais avancée vers l’assemblée, j’avais reçu la marque. J'étais une adepte à présent. Bizarrement, c’est à ce moment que je n’ai pas plus compris. Ma peur s’était légèrement envolée, parce que c’était ma place. Ma place était avec eux, bien que certains soient beaucoup plus radicaux que moi, c’était ma famille. Je savais que je n’étais pas autant protégée que je le pensais, que beaucoup seraient prêts à trahir pour le maître, mais je ferai la même chose. Parce que moi aussi, j’étais prête à défendre mon sang.

Merci

Excusez moi pour l'initiale, c'est avec l'habitude, j'ai complètement oublié, je l'ai enlevé

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche

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Merci beaucoup !

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bienvenue sur le forum.

Merciii

Merci !

D'ailleurs, j'ai terminé la première partie de ma fiche. Est-ce que je peux réserver Barbara le temps d'écrire l'histoire ?

Bienvenue

C'est un bon choix d'avatar.
BIENV'NUE.

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