je vous mets les extraits de ma fiche, mais en gros, ils s’aiment et ils se sont toujours aimés (en gros quoi, leur histoire est pas troop compliquée, y a pas d’ex jaloux, de rival méchant, de problème de sang, juste une p*tain de guerre !). une fois en danger ils se sont mis en fuite et lorsqu’elle est tombée enceinte, les mangemorts ont vu une menace en elle et on l’a donc attaquée pour qu’elle perde le bébé (oui c’est dramatique) et pour obtenir des réponses, adam est parti chercher des réponses auprès de l’ordre. les a-t-il eu ? ça, noemy ne le sait pas. il l’a plus ou moins abandonnée et puisqu’il n’est jamais revenu, elle le pense mort. les retrouvailles (parce qu’elles auront lieux) risquent d’être... mouvementées ! voici donc les extraits !

un conseil, évite les serpentards. (…) je te parie trois chocogrenouilles qu'elle t'a dit de pas parler aux serpentards. un grand jeune homme au sourire amusé l'observait, de loin. elle avait suivi sa préfète -kate, justement- jusqu'aux escaliers où elle lui avait dit de passer son temps libre dans le parc. profiter du beau temps avant d'aller en cours ou que la pluie n'arrive. le jeune homme s'avança vers noemy qui pinça les lèvres, un peu mal à l'aise. allez, souris, je vais pas te manger. serpentard. vert et argent. elle recula d'un pas. ah, cette kate, toujours aussi persuasive. promis, les serpentards ne sont pas tous des salauds briseurs de coeur. il lui lança un clin d'oeil et disparut dans les escaliers, laissant noemy là.

elle était passée préfète de poufsouffle, comme kate. juste comme kate. mais elle ne prodiguait pas les même conseils. eh bien, les temps changent ! adam s'amusait beaucoup de la proximité entre un serpentard -lui- et une poufsouffle -elle, évidemment- et lui faisait bien remarquer sans jamais laisser percevoir qu'il y prenait du plaisir. mais elle le savait. pourquoi resterait-il avec elle s'il ne l'appréciait pas ? c'est ma dernière année, l'an prochain, je ne pourrai pas profiter de cette nouvelle mentalité pour me taper de jeunes poufsouffles encore vier... adam ! si c'est pour faire ça, je ferai le même discour que kate et tu sais quoi ? ça sera TA faute ! il lui tira la langue te passa un bras autour de ses épaules et l'entraina dans le parc, sous la pluie, malgré ses cris.

tu m'as manqué ! noemy se jeta dans les bras du sorcier qui souriait comme jamais. des retrouvailles en bonnes et dues formes, en somme. ils transplanèrent jusqu'à chez eux, trop heureux pour parler, les gestes leur suffisaient. ils avaient acheté une maison dans un petit quartier moldu, tranquille et loin de l'agitation sorcière qui leur donnait parfois le tournis. ils n'avaient pas l'impression d'être totalement chez eux dans ce monde encore un brin inconnu, même après des années passées à l'école.

ils sont morts ! qui ? les voisins ! merde ! adam se mit à agiter sa baguette, fermant les rideaux, éteignant les lumières. ils vont pas tarder à arriver ! il la poussa dans la chambre. te mets pas en danger pour rien, adam... t'inquiète pas, reste là, je reviens. non ! non ! non ! elle n'allait pas... mais il avait déjà fermé la porte à clef, pas un véritable obstacle physique, plutôt spirituel. il ne voulait pas qu'elle sorte. puis, un grand bruit, la porte d'entrée qui explosait. avada.. stupefix ! expelliarmus ! merde c'est pas un moldu ! eh non, loupé ! quelques cris et hurlements plus tard. tu peux sortir, chérie, on va y aller discrètement. merci. il sourit et l’entraîna dans la rue avec pour seul bagage, son "sac à dos d'urgence".

ils étaient biens, peut être en cavale, peut être recherchés, en danger, mais dieu qu'ils étaient biens. de toute façon, du moment qu'ils étaient ensemble, tout allait mieux. c'était niais, c'était mielleux, mais c'était vrai. Pourtant ils n'avaient plus de chez eux, ils vagabondaient sans trop savoir ou aller, gardant un oeil sur leurs familles respectives, sans trop les inquiéter. mais bien sûr, l'histoire n'aurait pas de sens s'ils continuaient sur cette voie. un soir, alors qu'ils dormaient sous une tente, dans une grotte à l'abris des regards indiscrets. noemy ? adam ? kate ! non attends ! je vous ai enfin retrouvés ! mais adam fut le plus rapide. baguette sortie, il cracha. comment tu nous a retrouvés ? je vous connais ? et vous n'êtes pas très prudents... pas assez de sortilèges de protection autour de votre grotte. le conseil que tu donnais à tous les poufsouffles c'était quoi déjà ? ne pas sympathiser avec l'ennemi. rentre. mais ils avaient trop d'espoirs, bien trop d'espoirs, et peut être trop confiance en leur ancienne amie.

pourquoi t'as fait ça ? hurla noemy, fusillant adam du regard alors qu'elle se jetait sur le corps inanimé -et sans doute sans vie- de kate. regarde son bras, noemy ! regarde-le ! elle ne comprenait pas. non, nuance, elle ne voulait pas comprendre. pas kate, pas elle... elle détestait les serpentards mais finalement elle les a rejoints !. c'était une raison pour la tuer ? elle pressa son index sur la gorge de kate. rien. glissant finalement le long de son bras, elle trouva son poignet. à quoi s'attendait-elle ? adam ne lui mentait pas. ouvre les yeux, noemy, on ne peut plus faire confiance à personne. tu as encore tué un mangemort ! tu te rends compte de ça ? c'est la deuxième fois , tu nous mets en danger ! si elle avait pu claquer la porte, elle l'aurait fait, mais dans une tente, le nombre de portes était plutôt réduit. il la prit dans ses bras et lorsqu'ils quittèrent leur repère, elle dut se rendre à l'évidence : on ne pouvait plus faire confiance à personne.

Que faisait-elle là, encore ? Que faisait-elle dans une pièce sombre ? Pourquoi ne pouvait-elle pas, pour une fois, être dans une pièce lumineuse ? Si elle devait mourir ici, elle préférait que ça soit dans des conditions humaines ! Mais les Mangemorts ne semblaient plus connaitre l’humanité. Elle n’était même pas dans sa grotte habituelle… Pourtant l’humidité était semblable, s’accrochant à ses vêtements déchirés et trop grands pour elle. Etrange. Bonsoir mademoiselle Lewis. Ca faisait longtemps n’est-ce pas ? Pas assez, visiblement. Son visage la hanterait jusqu’à la fin de ses jours. Un vieux médecin qu’elle avait rencontré à quelques reprises après elle ne savait plus trop quel moment. C’était vide, dans sa tête, creux, mais profond. Enfin peu importe, nous en avons fini avec vous. Mais encore ? Que faisait-elle là ? Que … Elle ne se souvenait de rien, de rien, c’était vide, creux, et quelque chose manquait, mais quoi ? QUOI, nom de Dieu ! Je pourrais vous tuer, maintenant, mais ce n’est pas mon rôle. Il caressa le creux de son poignet, pourtant totalement vierge de toute encre noire. Ce n’était pas un vrai Mangemort. Voyez-vous, nous ne sommes pas tous des monstres ! Si ! Tous ceux qui embrassaient, de près ou de loin la cause du Mage Noir étaient des monstres, surtout s’ils la touchaient. Mais l’avait-il seulement touchée ? Vous avez de la chance, ma petite, beaucoup de chance, certaines autres personnes ne l’auront pas, sachez-le. MAIS DE QUOI PARLEZ-V… Silence ! Ou je vous bâillonne. Elle grogna et décida d’obtempérer. On ouït dire, parmi les partisans, que certaines choses se passent, et vous étiez une menace, miss Lewis, mais plus maintenant, fuyez donc, ils vous rattraperont et vous le feront regretter. Elle pinça les lèvres et le fusilla du regard. Un vieil homme au visage marqué par de profondes rides, au visage mordu à moitié par une épaisse barbe foncée, des cheveux qui tombaient en de grosses boucles sur ses épaules. Il l’observait avec un sourire mesquin aux lèvres et elle le haïssait sans même le connaitre. Elle le haïrait jusqu’à la fin de ses jours. Pourtant elle ne pouvait pas encore dire pourquoi. Elle savait ce que ça voulait dire. Oubliettes. Que m’avez-vous pris ? Tu t’en souviendras bien assez tôt, maintenant file, je n’ai pas la tête à te tuer aujourd’hui, Lewis, d’autres le feront mieux que moi, j’ai juste fait ce qu’on m’a dit. Elle ne se souvenait même pas être arrivée dans cet endroit… Il la prit par le bras Dégage, te dis-je ! Alors elle obéit, pour une fois, et sortit de la pièce, traversa le hall, se jeta dans la rue et disparut.

Adam ! C'est moi ! Je suis née le même jour que ta soeur et... et... Elle ne pouvait pas continuer, son corps ne la portait plus. Et il apparut. Noémy ! Qu’est ce qu’ils t’ont… Enfin. Elle s’effondra dans ses bras et il la ramena sous la tente. Réveille-toi ! J’ai pas de quoi t’aider, alors fais-le toi, s’il te plait… mais elle ne se réveilla que quelques jours plus tard. Où tu étais ? Ils t’ont prise c’est ça ? Pourquoi tu n’es pas morte ? Et pourquoi lui a disparu … ? Il pointa son ventre de son doigt, une expression perplexe sur le visage mais les yeux désespérément vides. Comment ca « lui » ? il lui lança un regard horrifié. Oh non, pas ça… Quoi ?! Mais elle commençait à comprendre. Pour une raison encore obscure, ils lui avaient pris son bébé avant même qu’il ne naisse.

quelques jours passèrent, le vide, sidéral. entre eux, en elle, et certainement en lui. la perte d'un être cher à peine conçu. à peine deux mois avait dit adam. parce qu'elle ne se souvenait plus. elle essayait, elle essayait autant qu'elle pouvait, mais rien ne venait. et il ne voulait rien lui dire. trop dur, trop douloureux. foutaises ! les jours, les semaines passèrent, sans qu'ils ne disent rien, s'enfermant dans un mutisme pesant. je vais chercher des réponses. je dois chercher des réponses, noemy, mais tu ne peux pas venir avec moi cette fois-ci. où allait-il ? quand reviendrait-il ? allait-il seulement revenir ? non adam, s'il te plait... je reviens vite, ma puce, c'est promis. il l'embrassa doucement et s'en alla prends soin de toi, cache toi, je te retrouverai, coûte que coûte. alors elle obéit. elle se cacha, prit soin d'elle.

cinq mois, cinq longs mois à voyager seule, à rencontrer d'autres vagabonds perdus, comme elle. elle déambule en angleterre, fuit les mangemorts comme la peste. encore que la peste serait préférable à ces ordures. elle n'a pas de but. retrouver adam ? il est surement mort à l'heure qu'il est. survivre ? oui, mais pour quoi ? pour qui ? se venger ? de qui ? elle n'a pas de nom. les mangemorts la traquent, par pur jeu, parce qu'elle a eu le malheur de se rallier à un homme qui par deux fois avait défié leur maître. ils lui ont tout pris. tout. l'amour de sa vie, son enfant, sa vie, tout simplement. elle ne vit plus, elle survit, pas pour elle, juste pour l'espoir. tant qu'il y aurait encore un sang-de-bourbe sur les terres britanniques, les mangemorts n'auraient pas gagné, et si elle devait être cette dernière tare, alors elle assumerait ce rôle.