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Le dimanche matin avait toujours été le préféré d'Alice depuis qu'elle avait emménagé avec Frank. Généralement en repos, les deux amants prenaient un petit-déjeuné au lit, s'amusaient à se raconter leur semaine et souvent se rendormait. Le dimanche matin était leur petit moment de la semaine, là où ils oubliaient le stresse d'être Auror ou la guerre qui commençait à prendre de l'ampleur. Mais en ce dimanche matin, Alice se réveilla tôt, très tôt même. Cela faisait des semaines qu'elle avait du mal à dormir et sa fatigue se ressentait sur son visage, des cernes de plus en plus grandes commençaient à apparaître. Alors qu'elle glissait ses yeux vers l'horloge pour voir cinq heures du matin apparaître, son estomac se retourna et un haut-le-cœur l'a pris soudainement. La jeune femme soupira intérieurement et courra vers sa salle de bain, le vite et le plus discrètement possible pour ne pas réveiller Frank. Penchée au-dessus de la cuvette de ses toilettes, elle pensa à jeter un silencio dans la pièce, mais elle se souvint que sa baguette était restée gentiment posée sur sa table de nuit. Un autre haut-le-cœur l'a pris et Alice vida son sac une fois de plus. Ses nausées matinales étaient devenues des sortes de rituels et elle essayait tant bien que de mal de s'y habituer. Mais rien n'y faisait, Alice avait toujours détesté le vomi. La brune se pencha sur son lavabo, lava son visage et but quelques gorgées d'eau pour enlever ce goût horrible. Molly lui avait raconté qu'elle avait découvert une potion pour les réduire, mais lui demander la recette serait dévoiler sa grossesse et ça elle ne pouvait pas. Pourquoi ? Alice se demandait elle-même ce qui lui avait poussé à garder le secret avec tant d'ardeur depuis maintenant près de quatre mois. Sa principale raison était qu'elle voulait se battre, continuer et le fait d'être enceinte l'obligerait à se tenir à l'écart pendant un moment des combats. Elle ne pourrait pas se le permettre, elle avait promis à elle-même de se battre jusqu'à ce que la guerre soit finie. C'était cet argument qui la convainquait à chaque moments où elle voulait tout dire à Frank. Elle savait qu'il trouverait les mots pour la convaincre de se retirer des combats pendant le temps de la grossesse, il savait y faire avec elle. Alice retourna doucement dans son lit, s'enfouissant dans les couvertures et referma les yeux pour se rendormir.
Les lèvres de Frank se posa sur les siennes, ce qui eut pour effet de la réveiller avec un petit sourire s'installer doucement sur son visage. « Je ne voulais pas te réveiller. », chuchota-il doucement. Alice ouvrit ses yeux bruns doucement et posa sa main sur la nuque du brun pour le rapprocher d'elle et l'embrasser à son tour. A la fin du baiser, elle lui offrit un faible sourire. « Il fallait que je me réveille de toute façon. », dit-elle en regardant l'heure. Il était un peu plus de neuf heures et elle devait sortir voir les Weasley aujourd'hui. Alice fronça les sourcils en voyant son homme déjà habillé alors qu'aujourd'hui ils ne travaillaient pas. Sans qu'elle n'eût à dire quoi que ce soi, Frank lui répondit. « J'ai une mission avec Maugrey, pour l'Ordre. » Un éclair de compréhension traversa les yeux de la brune. « Fais attention à toi. », avait-elle dit avec un ton las - après tout combien de fois avait-elle dit cette phrase ? - mais ses yeux montraient toute l'inquiétude qu'elle pouvait avoir. Mais Alice était une personne fière. « Toujours. », lui lança-t-il en déposant un baiser sur son front. « Bonne journée, je t'aime. » Alice eût juste le temps de lui lancer à son tour un « Je t'aime. » que Frank avait disparu la laissant seule dans l'appartement. D'un seul coup devenu calme, Alice se leva et alluma la radio moldue de son frère choisit une fréquence au hasard, juste pour avoir un fond sonore. Elle embrassa une photo d'elle et son frère avec leurs parents et essaya de contenir ses larmes. Peine perdue, voilà encore un des désavantages d'être enceinte, elle, Alice McLean était devenue hypersensible. Après s'être calmée, elle s'habilla rapidement -armée de ces vêtements qui lui permettaient de cacher son ventre, prit sa baguette ainsi qu'un sac où se trouvait une peluche pour le petit Ronald, un chien . Un Jack russel terrier lui avait dit le vendeur. (Le patronus de Ron ) La McLean l'avait trouvé mignon et avait pensé à son filleul, elle se promit d'en prendre pour les autres la prochaine fois aussi. La brune rejoignit la cheminée, prit la poudre et cria « Le Terrier ! ».

Alice n'aimait pas ce moyen de transport, mais elle se rappelait avoir lu quelque part que transplanner n'était pas bon pour l'enfant et donc limité ses transplanages aussi souvent qu'elle pouvait. La cheminée des Weasley apparut devant elle, se jetant dedans, elle arriva couverte de suie. Après s'être lancée un sort, Alice avança dans le salon puis dans la cuisine, où elle retrouva sa meilleure amie avec le petit Ron dans ses bras. Alice sourit doucement et s'approcha d'eux, remarquant l'absence des autres enfants Weasley. Sûrement en train de dormir. Molly remarqua son entrée et lui sourit à son tour. « Bonjour, Molly. », elle lui donna un petit baiser sur la joue puis se concentra sur le petit Ron qui la regardait avec ces grands yeux bleus. « Hey mon petit Ron, devine ce que Tata t'as rapporté ? », dit-elle en sortant la peluche de son sac. Alors que le petit Ronald commençait à gigoter ses petits bras, Alice s'amusait à donner une voix au chien. Alice redevenait toujours une enfant avec Ron, elle redevenait la Alice d'avant la mort de sa famille. La jeune femme s'assit aux côtés de Molly. « J'espère que je ne te dérange pas, Molly. Mais Frank est en mission et je n'aime pas être seule à l'appartement tu sais.. » Puis elle fit des chatouilles à son fileul. « Et puis j'aime toujours voir mon petit garnement ! » La jeune femme sourit en entendant le rire de l'enfant. « Arthur n'est pas ici ? », lui demanda-t-elle en regardant autour d'elle.

Spoiler:

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Dimanche, pour certains c’était un jour tant attendu mais pour toi c’était un jour comme les autres vu que tu passais toute ta semaine à la maison avec tes enfants. Ce qui changeait le weekend c’était juste qu’Arthur pouvait se joindre à vous toute la journée et ce n’était pas de refus car cela te permettait de te reposer un peu car ton mari emmenait tes enfants dans le jardin pour se défouler un peu, ce dont ils avaient besoin. Pendant ce temps, tu pouvais prendre un peu de temps avec Ron mais surtout avec Percy qui semblait préférer la compagnie des livres plutôt que la compagnie de ses bruyants frères et sœurs alors même qu’il ne savait pas encore lire. C’est pour cela que tu appréciais ces moments de répit car tu pouvais prendre le temps d’apprendre la lecture à Percy ce qui semblait le ravir. Ton troisième fils te rappelait énormément ton plus jeune frère et cela te faisait sourire. Ce sont les gazouillis de Ron qui te réveillèrent en ce dimanche matin du mois de mars. Il était encore loin de faire ses nuits mais tu étais habituée à te lever la nuit maintenant, tu avais eu de l’entraînement et puis il n’était pas rare que tes fils fassent des cauchemars et qu’il faille aller les voir au beau milieu de la nuit. Arthur n’était pas levé encore, tu sortis du lit et tu t’approchais du berceau que vous aviez installé dans votre chambre depuis la naissance de Ron. Tu récupérais ton petit bout de chou qui te fit un grand sourire en tendant les bras. Pour ne pas réveiller Arthur, tu descendis dans la cuisine où tu te mis à préparer le petit déjeuner, autant être prêt car quand tes enfants descendraient, ce serait trop tard, ils étaient très impatients face à la nourriture. Tu te préparais ton petit déjeuner à toi en attendant et tu le mangeais avec Ron sur les genoux puis quand ce dernier commença à réclamer son petit déjeuner à lui, tu attrapais son biberon et le lui donnait en lui faisant de grands sourires. C’était dans des moments calmes de pur bonheur comme celui-ci que l’on oubliait facilement la guerre qui se tramait en dehors des limites du Terrier. Ton mari ne tarda pas à descendre et il vint déposer une baiser sur tes lèvres. « Bonjour Molly, déjà debout ? » Oui, tu étais debout assez tôt tous les matins mais cela n’avait plus d’importance pour toi désormais. « Oui, Ron m’a réveillé. Tu as de quoi manger sur le comptoir. » Lui dis-tu en lui indiquant les plats posés sur le comptoir. Il s’y dirigea et vous commençâtes à discuter de tout et de rien, profitant de ce moment de complicité sans vos enfants qui dormaient toujours tranquillement dans leurs chambres. Mais bien trop tôt, un patronus arriva dans votre maison demandant à Arthur de se rendre directement sur la scène du crime. En effet, les sorciers jouant des tours aux moldus ne chômaient pas le dimanche et c’était Arthur qui était de garde ce weekend. Il n’avait pas été dérangé hier mais il l’était aujourd’hui. Déjà habillé, il termina son petit déjeuner et te dit : « J’en ai pour la matinée, je serai de retour pour manger. Je t’aime. » Pour lui dire au revoir tu lui donnais un baiser en lui disant : « Je t’aime aussi. Sois prudent. » Après tout, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. Le silence retomba une nouvelle fois complètement sur le Terrier maintenant que tu étais la seule levée. Tu décidais d’installer la table pour quand tes enfants descendraient et tu sortis du feu le bacon que tu venais de finir de faire frire.

Alors que tu allais te diriger vers le salon, tu vis Alice débarquer dans ta cuisine. Immédiatement, un grand sourire se dessina sur ton visage et tu lui fis à ton tour un bisou sur la joue alors qu’elle te disait : « Bonjour, Molly. Hey mon petit Ron, devine ce que Tata t'as rapporté ? » Tu souris aux paroles d’Alice et Ron sembla lui aussi content de la voir ainsi que de voir la peluche car il sourit de toutes ses dents et commença à gazouiller. Tu étais heureuse d’avoir demandé à Alice et Frank d’être le parrain et la marraine de Ron parce qu’ils étaient parfaits pour ce rôle et que tu étais certaine que Ron était entre de bonnes mains. « Tu n’avais pas besoin de lui apporter quoi que ce soit Alice, tu le gâtes trop. » Lui dis-tu gentiment. A ce rythme là, Ron finirait plus que gâté. « Comment tu vas Alice ? » Lui demandas-tu alors que tu allais t’asseoir dans le salon. Autant profiter du calme pour avoir une conversation normale avec la jeune femme car une fois que tes enfants seront debout, ce sera le chaos de nouveau.  Alice s’assit à côté de toi avant de dire : « J'espère que je ne te dérange pas, Molly. Mais Frank est en mission et je n'aime pas être seule à l'appartement tu sais... Et puis j'aime toujours voir mon petit garnement ! Arthur n'est pas ici ? » Tu ne savais que trop bien ce que c’était quand ton mari part en mission par contre, tu n’étais jamais seule, tu avais toujours tes enfants avec toi et tu ne les remercierais jamais assez de te donner quelque chose à faire pour arrêter de penser à ce qu’il pourrait arriver à ton mari. C’était de toute manière avec plaisir que tu recevais Alice. « Tu as bien fait Alice, tu peux venir quand tu veux tu le sais très bien. Arthur a été appelé au Ministère, c’était son weekend de garde, on a encore joué un tour sur des moldus. » Dis-tu tout simplement. Pour une fois, ce n’était pas une mission de l’Ordre mais ce n’était pas pour cela que tu t’inquiétais moins. Tu regardais alors Alice et tu vis qu’elle était un peu pâle. Tu lui demandais : « Tout va bien Alice ? Tu est légèrement pâle … » Tu ne pouvais rien y faire, ton côté protecteur reprenait le dessus.

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« Tu n'avais pas besoin de lui apporter quoi que ce soit Alice, tu le gâtes trop. » Alice lui sourit alors qu'elle la suivait pour aller dans le salon. « Voyons Molly, je ferais tout pour cette petite bouille d'ange. » C'était vrai, elle l'adorait son filleul et maintenant que les hormones de femme enceinte avaient envahi tout son corps, elle le gâtait encore plus que d'habitude. « Et puis c'est de la part de Frank aussi. », déclara-t-elle doucement avant de s'asseoir aux côtés de la rouquine. Elle soupira d'aise et se mit à observer le salon des Weasley. Rien n'avait changé, en même temps Frank et elle avait mangé chez eux quelques jours avant. Alice adorait le Terrier, cette odeur de la campagne, les différentes odeurs qui étaient présentes dans la maison. Elle dégageait une sensation d'être à la maison, c'est pour cela que Alice adorait venir ici. « Tu as bien fait Alice, tu peux venir quand tu veux tu le sais très bien. » La brune la remercia d'un regard, Molly a toujours été une femme généreuse. Même à Poudlard, elle ne pouvait s'empêcher d'aider des élèves plus jeunes qu'eux. Arthur avait très bien choisi la femme de sa vie, Molly était parfaite pour lui.« Arthur a été appelé au Ministère, c'était son weekend de garde, on a encore joué un tour sur des moldus. » , continua-t-elle. Alice fit la moue, puis se reprit. « Oh, dommage. J'ai trouvé une télévision moldue , je me disais que ça l'intéresserait peut-être. Frank et moi avons encore du mal avec la tecologie moldue. », déclara-t-elle en rigolant un peu. D'ailleurs elle n'était pas sûre de ce qu'elle disait. C'était bien tecologie ? Il eût un moment de silence, où les deux jeunes femmes s'amusaient avec Ronald qui avait l'air bien content d'être le centre d'attention. L'enfant lui attrapa soudainement le doigt, ne voulant plus le lâcher. Alice se figea et ne voulait plus quitter des yeux la petite main autour de son doigt. Son ventre se retourna, une sensation étrange la prit. Jamais encore la brune n'avait pensé à son futur enfant, à vrai dire dans sa tête juste le mot « enceinte » résonnait et non le mot « bébé ». A quoi ressemblerait-il ? Serait-il aussi joueur que le petit Ronald ? Ou calme comme l'était Perceval lorsqu'il n'était qu'un bébé ? Aurait-il les yeux magnifiques de Frank ou ses yeux marron ? Alice ne se sentait pas très bien, Merlin pourquoi cela devait être maintenant qu'elle réalisait qu'elle portait un enfant en elle ?

« Tout va bien Alice ? » La McLean sursauta et enleva son doigt des mains du cadet Weasley. Elle releva la tête vers Molly, qui l'a regardé de son habituel regard inquiet. La brune se mordit la langue, non elle ne devait pas lui dire. « Tu es légèrement pâle... » Alice passa ses mains sur son visage puis soupira doucement. « Oui, oui ne t'inquiètes pas Molly. » Seulement la matriarche Weasley fronça des sourcils, peu convaincue. Alice était si transparente ? Pourtant, normalement elle était douée pour mentir. « Je t'assure. C'est juste que.. » Je suis enceinte ? Que j'ai constamment des nausées ? Que je me fatigue pour un rien ? Que je pleure devant une photo ? , pensa-t-elle. Elle devait bien choisir ses mots, sinon sa couverture serait corrompue. « C'est juste que je dors très mal ces temps-ci. », continua-t-elle dans un semi-mensonge, après tout elle ne dormait presque plus ces dernières nuits. « Entre les missions pour l'Ordre et celles du Ministère, je n'ai pas beaucoup dormi. Je manque seulement de sommeil. » déclara-t-elle doucement en fermant les yeux. Elle lui fit un petit sourire – qui se voulait convainquant. « Vraiment ma Molly, ne t'inquiètes pas, ce n'est rien. Juste de la fatigue. » A force de se le répéter, Alice avait l'impression qu'elle essayait de se convaincre elle-même.

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Tu étais heureuse d’avoir Alice avec toi en ce dimanche, cela allait te changer de tes matinées toute seule avec tes enfants et tu les remerciais d’ailleurs d’avoir décidé de faire une grasse matinée. Tu savais que tu allais le payer quand ils allaient se lever et être plus en forme que jamais mais pour l’instant, tu appréciais le temps que tu passais tranquillement avec Alice et Ron. La jeune brune n’était pas venue les mains vides, elle avait apporté avec elle un petit cadeau pour Ron. Tu trouvais cela adorable mais elle ‘n’avait pas à apporter un nouveau petit cadeau à chacun de ses visites. « Voyons Molly, je ferais tout pour cette petite bouille d'ange. Et puis c'est de la part de Frank aussi. » Tu savais qu’Alice disait la pure vérité, elle ferait tout pour son filleul et cela te rassurait, on ne sait jamais il pouvait t’arriver quelque chose, ce n’était pas exclut, tu étais aussi impliquée dans la guerre que les autres et donc tu étais tout autant en danger. Ron semblait apprécier sa petite peluche pour l’instant et cela te fit sourire, tu avais l’impression qu’il venait de trouver son nouveau doudou. Tu souris gentiment à Alice en disant : « C’est très gentil en tout cas et il a l’air de l’apprécier ce petit chien. » Dis-tu en voyant Ron sourire et rire en jouant avec la peluche qui était trop grande pour ses petites mains. C’était un spectacle adorable et c’était le spectacle qui te permettait de ne pas sombrer complètement dans les ténèbres de cette guerre. Beaucoup de personnes autour de toi oubliaient de vivre ou avaient peur de vivre à cause de cette guerre mais tu n’étais pas d’accord avec eux. Se battre c’était peut-être bien mais il faut continuer de vivre à côté sinon on finit par sombrer et oublier tout le reste et pourquoi on s’est battue en premier lieu. Au moins, avec tes enfants constamment autour de toi, tu ne risquais pas d’oublier pourquoi tu te battais. Chacune de tes actions était pour eux sans aucune exception. Tu regardais Ron dans les bras d’Alice avec un petit sourire sur le visage, tu étais amusée par la scène tout simplement. Alice te demanda ensuite si Arthur était là mais il venait juste de partir travailler malheureusement, il aurait été ravi de voir la jeune femme. « Oh, dommage. J'ai trouvé une télévision moldue , je me disais que ça l'intéresserait peut-être. Frank et moi avons encore du mal avec la tecologie moldue. » Tu rigolais avec elle pour le coup. Toi aussi tu avais du mal avec la tecnologie moldue, tu avais un peu de mal avec tout ce qui était moldu pour la simple et bonne raison que tu n’avais pas été élevée dans ce monde et qu’il t’était étranger mais ce n’était pas pour cela que tu le dénigrais. Arthur serait ravi d’avoir une télévision à disposition de toute manière donc elle pourrait l’amener quand elle voulait. « Tu sais très bien que tu peux l’amener à tout moment Alice, Arthur sera ravi d’y jeter un coup d’œil, sa fascination pour les objets moldus semble augmenter de jour en jour, il s’est même créé un atelier dans le jardin. » Dis-tu en levant les yeux au ciel. Tu connaissais ton mari et tu savais qu’il ne se contenterait pas de regarder les objets mais qu’il allait chercher à les trafiquer et avec des enfants si petits dans la maison, il était hors de question qu’il le fasse à l’intérieur.

Tu n’avais pu t’empêcher de remarquer qu’Alice était un peu pâle aujourd’hui et en tant que bonne mère tu t’inquiétais bien entendu. Tu avais pour habitude de t’inquiéter à propos de chacun de tes amis, c’était comme ça malheureusement … Alors tu lui demandais si tout allait bien parce que si ça n’allait pas elle te le dirait non ? « Oui, oui ne t'inquiètes pas Molly. » Seulement la matriarche Weasley fronça des sourcils, peu convaincue. Alice était si transparente ? Pourtant, normalement elle était douée pour mentir. « Je t'assure. C'est juste que.. C'est juste que je dors très mal ces temps-ci. Entre les missions pour l'Ordre et celles du Ministère, je n'ai pas beaucoup dormi. Je manque seulement de sommeil. Vraiment ma Molly, ne t'inquiètes pas, ce n'est rien. Juste de la fatigue. » Tu avais envi de croire Alice, réellement et pourtant, tu n’arrivais pas vraiment à le croire. Tu savais que les missions de l’Ordre étaient fatigantes, il n’y avait pas de doutes à ce sujet par contre mais pourtant, tu n’arrivais pas à croire qu’elle pouvait être si pâle juste à cause de ça. Alice pouvait dire ce qu’elle voulait mais elle ne pouvait pas t’empêcher de t’inquiéter à son sujet et c’était ce que tu étais en train de faire, t’inquiéter. Tu essayais de voir ce que ça pouvait être dans ton esprit mais tu arrêtas d’essayer, cela pourrait être des dizaines de choses. Tu décidais d’insister un peu : « Tu es sûre Alice ? Tu ne sembles pas vraiment bien … » Tu décidais de rajouter : « Tu peux tout me dire tu sais, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose c’est tout. » Dis-tu tout simplement parce que c’était la réalité. Tu espérais qu’Alice se confierait à toi peu importe ce que sa confession allait être.

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« Tu sais très bien que tu peux l’amener à tout moment Alice, Arthur sera ravi d’y jeter un coup d’œil, sa fascination pour les objets moldus semble augmenter de jour en jour, il s’est même créé un atelier dans le jardin. »

Alice afficha un petit sourire, Arthur était certainement le sang pur le plus gaga des moldu dans le monde sorcier. Et ce dès son plus jeune âge, elle se rappelait lui en train d'essayer de le rejoindre dans cette lubie étrange alors qu'ils n'étaient qu'en deuxième année. Alors qu'aujourd'hui, Molly lui dise qu'il s'est fabriqué un atelier dans le jardin, ça ne la surprend même pas. A vrai dire, plus rien lui surprend venant de Arthur, après près de vingt ans d'amitiés après tout elle commençait à s'habituer. Ron rigolait dans ses bras, comme s'il avait senti son exaspération amusée. Les enfants ont toujours été bizarres, certains sorciers prétendent même qu'ils perçoivent beaucoup de choses que les adultes ne verraient pas. A prouver. Alors qu'elle restait bloquer sur l'enfant, Molly s'inquiéta de son état. Alice essaya de se justifier, après tout avant elle avait toujours été une bonne menteuse, seulement ça c'était avant. « Tu es sûre Alice ? Tu ne sembles pas vraiment bien … » La brune se mordit la lèvre inférieure. Que devait-elle faire ? Oui, elle n'était pas bien. Peut-être quelques années plus tôt, l'Auror lui aurait tout dit, à Frank aussi. Elle aurait bénéficié des potions miracles de la rousse et sa vie serait moins fatigante. Seulement la mort de sa famille l'avait brisée et l'avait intentionnellement embarqué dans une routine où se battre y était reine. Alice n'aurait pas voulu d'avoir des enfants avant que la guerre ne se termine, elle ne voulait pas les voir grandir dans cette atmosphère morbide où la peur et la souffrance étaient un quotidien. De même elle voulait se battre, pour venger ses parents, son frère et pour éviter la mort chez ses amis. Donc non elle n'allait pas bien. Son cerveau criait qu'elle ne pouvait pas être enceinte, parce qu'elle savait qu'elle n'aurait pas le cœur à le laisser seul pendant qu'elle irait au combat. Mais son cœur commençait déjà à s'attacher à l'être qui grandissait en elle et l'espoir que peut-être se sera une motivation de plus pour que cette guerre inutile cesse. Alice était confuse, ne savait quoi penser et tout ça la rendait mal. Seulement à la place de confier à Molly, la jeune femme s'entêta à mentir. « Je te l'ai dit, je dors mal. » Mais sa meilleure amie l'ignora, en poursuivant d'une voix encore plus inquiète que d'habitude. Merlin comment elle pouvait être plus que d'habitude ?  « Tu peux tout me dire tu sais, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose c’est tout. »  Oh Molly, pensa Alice, comment je peux mentir à une femme pareille ? Cela avait été facile les quatre premiers mois, après tout malgré les certaines nausées matinales, Alice était en bonne forme. Très bonne d'ailleurs et de bonne humeur aussi, sûrement car elle et Frank avait réussi à capturer beaucoup de mangemorts. Pour dire, que mentir aux autres qui ne s’inquiétaient pas de son état parce qu'elle allait -en apparence- très bien -du moins le mieux qu'on peut lorsqu'on vit en pleine guerre – avait été facile. Mais de mentir, droit dans les yeux, à sa meilleure amie lui était quasi-impossible. Alice ouvrit la bouche, pour lui mentir encore une fois, même si ses yeux éviter de croiser son regard. « Molly, rien ne va m'arriver parce que je vais b- » Elle ne pût terminer qu'une de ses nausées tant aimée refit son apparition, mettant sa main devant sa bouche , Alice donna Ronald -qui rigola devant la tête de sa tata - à Molly et lorsque ce fut fait, elle s'enfuit dans la cuisine plus précisément au- dessus du lavabo. D'un seul coup, les odeurs que la jeune femme avait toujours aimé sentir quand elle rentrait dans cette maison devenaient un cauchemar pour elle. Après quelques secondes, Alice vit que rien ne sortira aujourd'hui et heureusement cela lui aurait empêché de lancer un récurvite qui aurait sûrement mal tourné. La brune soupira et posa sa tête contre le rebord en insultant ses maudites nausées. Molly n'était pas idiote et comprendrai bientôt la supercherie. L'Auror pensa un instant à s'enfuir par la cheminée, mais elle serait capable de réveiller toute la famille Weasley et les embarquer à son appartement. Alice avança doucement vers le salon en regardant ses pieds. Non, non et non. Elle ne pouvait pas regarder la jeune mère en face. Courage ? Qui a dit courage ? Elle n'était pas une Gryffondor elle ! Frank l'était, lui. Lorsqu'elle s'assit, un silence se fit, seul Ron se faisait entendre. L'auror releva les yeux et rencontra les perles bleus de Molly. Son estomac se tordit, elle ne pouvait pas lui mentir, plus maintenant, cela se voyait dans le regard de la Weasley.

« Oh par l'amour de Merlin ! », s'exclama-t-elle. « Molly, je suis enceinte ! » Silence. Merlin, elle était enceinte. Jamais en quatre mois elle ne l'avait dit à voix haute. Elle  y pensait, tout le temps, tous les jours mais jamais JAMAIS Alice ne l'avait prononcé de vive voix. « Je, je suis enceinte.. », murmura-t-elle alors que ses yeux commençaient à s’imbiber de larmes. Vraiment, Alice McLean détestait être enceinte. Stupides hormones.

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Tu t’inquiétais pour Alice, c’était le moins que l’on puisse dire. Depuis que tu étais petite, tu avais un don pour déceler le mensonge et suivre ton instinct et aujourd’hui, celui-ci te disait qu’Alice n’allait pas aussi bien qu’elle le disait. D’accord, elle participait à beaucoup de missions de l’Ordre et elle avait un travail fatiguant mais en général, on laissait les gens se reposer correctement avant de les renvoyer sur le terrain. De ce fait, tu ne voyais pas vraiment comment la fatigue pouvait causer l’état actuel de la demoiselle. Tu étais donc décidée à percer le secret qu’était en train de te cacher Alice parce que tu étais certaine qu’elle te cachait quelque chose. A cet instant, tu étais heureuse que ta tribu soit en train de dormir parce que tu doutais que la conversation qui allait suivre soit une conversation à avoir au milieu des enfants. Des dizaines de raisons pouvaient être évoquées pour l’état d’Alice, tu pouvais envisager des dizaines de choses mais tu voulais qu’elle te le dise tout simplement. Arthur serait ravi de voir la télévision qu’elle pourrait lui proposer, il n’y avait aucun doute et elle devait le savoir avant de l’avoir proposé. Mais ton esprit était bien loin des inventions moldues désormais, ton esprit était tout entier sur l’état d’Alice et ce que celui-ci cachait. Quand tu lui demandais si elle était certaine qu’elle allait bien, elle te dit encore une fois : « Je te l'ai dit, je dors mal. » Si c’était réellement le cas, tu pouvais lui donner des potions pour l’aider à dormir mieux. Tout dépendait ce qui la dérangeait en fait et vous reveniez donc au même problème, au problème de départ qui était que tu ne savais pas ce qui empêchait Alice de dormir. Si c’était des cauchemars, tu avais des potions qui pouvaient l’aider, si c’était autre chose elle allait devoir te le dire pour que tu puisses l’aider à aller mieux. Cependant elle ne semblait pas réellement vouloir te le dire et tu te demandais pourquoi. Alice n’avait jamais eu de problème pour te confier quoi que ce soit auparavant et tu n’étais pas le genre de personne qui allait raconter les secrets des autres sur les toits alors tu ne comprenais vraiment pas ce qu’il se passait et le silence d’Alice, au lieu de t’apaiser comme elle le voulait certainement ne faisait que t’inquiéter un peu plus en réalité. Elle finit par te dire : « Molly, rien ne va m'arriver parce que je vais b- » Cependant elle ne finit pas sa phrase car elle semblait avoir envi de vomir. Tu récupérais Ron le plus rapidement possible et tu la laissais filer à la cuisine. Des dizaines de questions se posaient dans ton esprit et tu ne pus t’empêcher de penser que cela ressemblait beaucoup à des nausées … Tu pris la direction de la cuisine avec Ron dans les bras pour voir si Alice allait bien parce que désormais tu étais très inquiète. Comment ne pas l’être devant un tel spectacle ? Tu trouvais Alice devant ton évier et apparemment elle n’avait pas vomi car ton évier était toujours aussi blanc et la baguette d’Alice n’était pas en vue. Tu vis que ton amie essayait de se calmer, de retrouver un certain équilibre dans ses sens et c’est là que tout prit sens dans ton esprit. Et si Alice était enceinte ? Après tout, c’était possible non ? Mais alors pourquoi le cacher ? Des dizaines de questions nouvelles apparurent dans ton esprit mais tu n’en posais aucune pour l’instant, tu te contentais de demander : « Ca va mieux Alice ? Je peux faire quelque chose ? » Tu avais toujours toutes sortes de potions à disposition. Avec tes enfants casse coup, tu ne pouvais pas faire autrement que d’en avoir un stock pour toutes les occasions.

Finalement, Alice releva la tête de l’évier et elle te regarda dans les yeux. Elle semblait avoir arrêté d’hésiter et tu savais que d’une minute à l’autre elle allait te dire si ce que tu pensais était vrai ou pas. Et finalement, elle le dit, haut et fort : « Oh par l'amour de Merlin ! Molly, je suis enceinte ! Je, je suis enceinte.. » Vu la manière dont elle le disait, tu n’avais aucun mal à voir que c’était la première fois qu’elle en parlait à quelqu’un. Tu n’eus aucun mal à voir que ses hormones lui jouaient des tours aussi vu les larmes qui commençaient à monter dans ses yeux. Tu allais poser Ron dans le lit pliant qui était dans le salon et tu revins vers Alice avant de prendre cette dernière dans tes bras. Elle comprendrait que cela faisait du bien d’en parler plus tard, vous aviez tellement de choses à vous dire maintenant. « Ca va aller Alice, ça va aller. » Lui dis-tu tout simplement alors que tu la serrais dans tes bras. Tu voulais la rassurer, tu voulais qu’elle comprenne que ce n’était pas grave, que c’était une bonne chose. Tu finis par la lâcher et tu essuyais avec ton doigt les larmes qui étaient sorties de ses yeux. « C’est merveilleux Alice, je trouve que c’est une excellente nouvelle. » Dis-tu un petit sourire sur les lèvres. Cependant, une question te turlupinait l’esprit. Depuis combine de temps Alice gardait-elle ce secret ? « Tu es enceinte depuis combien de temps Alice ? » Tu craignais le pire parce que tu savais que ces derniers temps, Alice avait tout fait sauf se ménager et la fatigue pouvait alors beaucoup mieux s’expliquer.