they're the next generation.
w/ molly weasley & siméon ferguson.

« Charlie, ne réveilles pas ton frère s'il te plait, il dort. » Et voilà, une autre journée au Terrier, chez les Weasley. A faire du baby-sitting. Pour quelques sous qui te suffisaient à compléter les fins de mois, avec ce que tu gagnais dans tes concerts. En somme, pas grand-chose mais le prix semblait tout autre. Tu avais le droit d’interagir avec des mômes bien innocents et heureux d'être là. C'était cela le trésor dont Molly Weasley t'avait offert. Le trésor d'avoir quelque peu de bonheur dans sa vie en contemplant ces adorables enfants. Cependant, quelques complications se présentaient à tes yeux. Ces gosses, certes magnifiques, devaient sans doute manger quelque chose d'énergisant pour être aussi turbulents et pour courir partout. « Bill, si tu fais tomber ce vase, ta mère te tuera sûrement. » Et soudainement, tu mets tes mains sur la bouche. Tu viens de commettre une horrible erreur. Tu parles de tuer, avec des gosses. Tu n'as pas le droit de gâcher leur innocence, elle est si belle à scruter. Certes, les temps sont durs et sombres, or, il ne faut pas le faire découvrir à ces marmots. Délicatement, tu te lèves du canapé afin d'aller voir Ronald, endormi dans son berceau. Naître en pleine guerre semblait être une chose horriblement difficile et pourtant, la vie avait décidé de donner naissance à un autre enfant Weasley. Cela te faisait réfléchir sur ta propre condition. Seras-tu un jour père ? Tu ne le savais point. Tu avais dix-neuf ans et seulement une relation avec une fille à ton tableau. Actuellement célibataire, tu ne pensais pas à te mettre en couple avec la guerre qui sévissait. Alors un enfant …

Le jour où Molly t’avait fait la proposition de t’occuper de ses bambins remontait à quelques semaines. Tu lui avais expliqué ta condition de travail en cette période dure. Les concerts se faisaient rares et pourtant, l’économie sorcière continuait de s’exercer. Et voilà que tu te retrouvais à faire du baby-sitting. Et accessoirement, à devoir mémoriser le nom des gosses. Il y avait Bill, Charlie, ou l’inverse, Percy, ainsi que Fred, puis George, les jumeaux, et on terminait avec Ronald. Six enfants. Percy semblait le plus sage, essayant d’apprendre à lire avec les contes de Beedle le Barbe. Ronald demandait le biberon toutes les trois heures. Et Fred et George semblaient courir partout depuis qu’ils avaient appris à marcher. Ces gosses t’épuisaient. Tu devais rester vigilent. A la moindre bêtise faite, tu devais t’assurer de gronder et de leur apprendre les bonnes manières. Occupé à ces tâches, le temps passait étrangement vite à tes yeux. Te rasseyant sur le canapé, tu commençais à vouloir fermer les yeux. Oui, dormir un peu. Seulement quelques minutes. Cependant, ton repos serait de courte durée. Et voilà que tu entends du bruit à l’extérieur. Madame Weasley est enfin entrée. Brusquement tu te relèves du canapé et tu essaies vainement de te gifler pour paraître présentable. Restes fort, Siméon. Ce ne sont que des gosses.

they're the next generation.
w/ molly weasley & siméon ferguson.

Aujourd’hui, tu avais l’après-midi de libre, sans aucun de tes enfants. C’était réellement quelque chose de rare parce que tu ne supportais pas d’engager des baby sitters en qui tu n’avais pas confiance et surtout parce que tu avais énormément d’enfants et ils n’étaient pas toujours faciles à gérer. Mais tu avais confiance en Siméon et il était encore jeune, il pouvait survivre sans problème à tes enfants une après-midi. Tu n’avais donc pas perdu de temps, tu avais été au Ministère pour travailler la plus grosse partie de l’après-midi et tu en avais profité pour faire quelques expériences après tes longues recherches chez toi. Cela faisait du bien de pouvoir bien faire les choses sans avoir sur les genoux un bébé ou de la peinture sur le nez. Tu adorais tes enfants mais faire une pause était quelque chose dont tu avais aussi besoin. Après le travail, tu en avais profité pour aller sur le Chemin de Traverse acheter quelques petites choses. Ce n’étaient pas des choses très importantes mais tu en avais besoin et maintenant que tu avais le temps tu en profitais. Tu achetais quelques ingrédients pour tes potions, quelques livres pour tes enfants et ensuite quelques petits jouets dans le magasin de Quidditch. Tous tes enfants semblaient aimer ce sport. Tu l’appréciais toi aussi bien entendu mais tu n’avais jamais été une experte dans celui-ci. Cependant, tes fils semblaient beaucoup apprécier le temps qu’ils pouvaient passer sur un balai et celui-ci n’était pas énorme car quand tu étais toute seule, tu ne pouvais pas les surveiller, il fallait qu’Arthur soit là parce que les jumeaux et Ron eux restaient à terre et il fallait s’en occuper. Tu avais donc acheté quelques petites choses pour tes enfants ce qui leur ferait plaisir quand tu rentrerais. Tu espérais que Siméon ne soit pas complètement mort quand tu rentrerais parce que toi tu pouvais survivre à tes enfants, c’était les tiens en même temps mais pour des personnes extérieures, tu pouvais comprendre que ce n’était pas toujours facile de s’occuper d’une si grande fratrie. Mais ce n’était pas le premier baby sitting que faisait Siméon chez toi, il commençait certainement à s’y habituer. Tu pris donc la direction du Chaudron Baveur pour avoir la possibilité d’utiliser la poudre de cheminette pour rentrer chez toi quand une personne que tu connaissais apparemment t‘interpela. Tu mis quelques secondes à reconnaître cette personne mais ensuite tu reconnus une de tes anciennes camarades de Gryffondor avec qui tu avais partagé ton dortoir pendant sept ans. Tu ne l’avais pas vue depuis longtemps, tu ne savais même pas où elle travaillait. Quelque chose te disait que c’était à la Gazette mais tu préférais ne pas juger trop vite. Elle t’arrêta donc pour discuter et tu n’eus pas d’autre choix que de t’arrêter et de faire la conversation. Contrairement à toi, elle n’avait encore aucun enfant et semblait passer son temps à travailler ce que tu trouvais tout de même très dommage. Une quinzaine de minutes plus tard, tu la quittais pour rentrer enfin chez toi. Finalement, tu décidais de transplaner, ce serait plus simple.

Tu atterris devant ta porte d’entrée et la poussais avant de poser tes achats et de pendre ton manteau. Tu eus à peine le temps de dire : « Je suis là ! » que déjà, les jumeaux te couraient dessus et t’attrapaient les jambes en criant : « Maman ! » Tu leur souris amusée avant de dire : « Je vous ai tant manqué que ça ? » Ils hochèrent la tête vigoureusement et ils finirent par lâcher tes jambes. Tu les laissais filer au salon et tu les suivis car c’était l’endroit où devait se trouver le reste de ta progéniture avec Siméon. Effectivement, tu les trouvais tous au salon. Bill et Charlie étaient en train de jouer au échec, un jeu auquel Arthur les avait initiés il y a peu de temps alors que Percy était encore une fois plongé dans un livre qu’il n’arrivait pas à lire mais qu’il essayait tout de même de comprendre. Tu te promis d’apprendre à ton fils la lecture le plus rapidement possible car c’était quelque chose qui semblait l’intéresser par dessus tout. Tu vis que Ron semblait tranquillement endormis dans son berceau alors tu te tournais vers Siméon et lui demandait : « Alors ? Comment s’est passée après-midi ? » Tu étais curieuse de savoir comment tes petits monstres s’étaient comportés en réalité. Regardant l’heure, tu ajoutais : « Tu veux rester pour manger ? » Oui, tu adorais faire manger les gens, c’était quelque chose qui t’avait toujours fait plaisir.