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 this is the end, hold your breath and count to ten ◈

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Blake Sanders
Blake Sanders
SPELLS : 109
AVATAR : evan peters.
until the end
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MessageSujet: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 20:40






john blake sanders
when you look long into an abyss
☞ The last enemy that shall be destroyed is death.

NAME : sanders, un nom de famille issue d'une contrée moldue. les sanders sont de bons chrétiens, depuis des décennies, et personne n'oserait en douter. commerçants, ils vivent paisiblement dans les bons quartiers de londres, avec leur fille unique. c'est du moins ce qu'ils prétendent. pour blake, sanders n'est qu'un vulgaire mot qu'il ne prononce plus, mais qui pourtant est inscrit au ministère, suivit d'une petite récompense offerte à l'âme charitable qui livrera des informations sur son cas. SURNAME : son premier prénom est john, mais il préfère en ces temps troubles utilisé le second, blake. Il n'y a plus de john, il est mort, quant à blake, il est en fuite. AGE : il est âgé de vingt-deux ans, mais malgré ses traits de garçonnet, ce jeune fuyard n'est demeure pas moins un adulte. PLACE OF BIRTH : un treize septembre parfaitement banal, il naquit dans la maison de ses géniteurs. sa mère le désirait, accouchée chez elle, avec pour seule aide les bons vouloirs de son seigneur. YOUR BLOOD : blake est un impur, un sang de bourbe, doublé d'un meurtrier. son sang est des plus souillé, mais cette condition de né moldu ne l'importune plus, maintenant. certes, quelques personnes persistent à savoir de quel sang est cet idiot en fuite, mais cela fait bien longtemps qu'il ne le dit plus. il tient à sa vie. MARITAL STATUS : il est célibataire, et n'a jamais éprouvé l'envie d'essayer de vivre à deux. il n'y a plus que lui maintenant. lui et lui seul. JOB OR OTHER : les professeurs répétaient qu'il aurait pu faire des études très poussées, et percevoir une bonne place au ministère. mais ce à quoi il inspirait, et inspire toujours est bien moins ambitieux, quoique ce n'est pas les propos qu'il tient. même en fuite, même recherché, par les partisans du mage noir comme par les membres du ministère, blake aimerait écrire. ni journal, ni article. simplement des livres. des romans adulés et vendus dans le monde entier, des contes, des légendes et autres aventures dignes de l'odyssée. mais ce n'est pas sa préoccupation première, pour l'instant. il n'a donc ni job, ni stage, rien que de brillantes réussites à ses examens et sa pauvre existence. YOUR WAND : en bois de hêtre, sa baguette mesure vingt-quatre centimètres et deux millimètres, et en son cœur dort un crin de licorne. elle est par ailleurs fine et très flexible. PATRONUS CHARM : ce dernier est avant d'être un simple bouclier, un allié. il est celui qui le protège dans les ténèbres, et contre toute attente, il prend la forme d'un rat. un simple rat des égouts, gris et peu ragoûtant, qu'il adore. BOGGART : la mort, il n'y à plus de toute la dessus. mais blake y est préparé : quand cette dernière arrivera, la grande faucheuse, vêtue de noir, il ne sera déjà plus là. il aura fuit, une fois de plus. HOGWART HOUSE : le blond atterrit à serdaigle, et de part son intelligence et son égocentrisme, le choixpeau semble avoir bien choisi. YOUR CHOICE : certes, ses origines impures et traitresses ont un impact sur ses choix en général. mais en aucun cas il serait prêt à mettre sa vie en jeu pour d'autres né-moldus. son camp n'est ni l'ordre, ni les mangemorts, et encore moins le ministère. il n'y a que lui. MIRROR OF ERISED : il se voit lui, ultime humain dans un monde pourri par les autres. plus de ministère, plus d'ordre ni de mangemort. aucune menace quelconque. un livre aux pages vierges est posé devant lui, ainsi qu'une plume et un encrier, afin que le survivant puisse raconter aux animaux ses aventures épiques. mais derrière lui se dresse une ombre dangereusement humaine, et le miroir lui fait alors peur. peur que ses grands fondements répétant qu'il n'a besoin de personne s'effondrent.


QUE PENSEZ-VOUS DE LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? : j'abhorre les sorciers qui disent à qui veulent l'entendre que le sang n'est, en somme, que du sang, impur comme pur. j'abhorre les sorciers qui, contrairement aux autres, pensent qu'une quelconque supériorité est liée aux origines. ils ont tous faux, un par un. le sang fait ce que l'on est, oui. il nous façonne, mais nous pouvons aussi le changer, inverser les rôles et le façonner à notre effigie. un sang de bourbe peut devenir un véritable sorcier, de part les actes qu'il a commis, et ceux qu'il désirerait commettre. je suis peut-être à la base un né-moldu, mais à mes yeux, je vaux bien plus qu'un fils de sang-pur qui se cache dans les jupes de sa mère, ne sachant même pas lancer les sorts les plus simples, et il en va de soit, d'un sang de bourbe suicidaire, qui voit en ses traits disgracieux un héros.
ÊTES-VOUS TERRIFIÉ PAR LA MENACE DE LORD VOLDEMORT ? COMMENT VIVEZ-VOUS CETTE SOMBRE ÉPOQUE ? : terrifié ? le mot est un peu fort. bien sûr, j'ai peur. bien sûr, j'aimerais que voldemort et ses sbires crèvent comme des chiens dans des talus boueux, mais vouloir ne suffit pas. je l'ai appris à mes dépends. alors je les laisserais faire, jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus. de toute manière, ils ne m'auront pas. je sais que même si l'époque n'est pas des plus douces, je m'en sortirais. j'ai mis du temps, j'ai avancé de deux pas, j'ai reculé d'un pas. et enfin j'ai finis par comprendre : je peux vivre. le combat, je l'effectue seul, même si parfois il m'arrive de m'attacher à de vieilles connaissances retrouvées, de nouvelles. il n'y aura pas de survivant parmi ces gens, car ils veulent tous vivre pour sauver leurs camarades, leurs familles. je vis pour moi, moi et moi seul. et je pense donc avoir trouvé la clé de toute cette mascarade.
AVEZ-VOUS DÉJÀ COMMIS UN ACTE IMPARDONNABLE ? SI OUI LEQUEL ET QU'AVEZ VOUS RESSENTI ? SI NON, QU'EST-CE QUI VOUS POUSSEREZ A LE FAIRE ? : il suffit de vouloir vivre pour en lancer un. on le voit surgir de notre baguette, qui semble alors être le plus profond de notre âme, et frapper de plein fouet la personne visée. pas la victime. ce mot ne peut être employé pour qualifier le mangemort qui m'a attaqué, cette nuit-là. il était avec moi à poudlard. nous avions le même âge, et baguette en main nous nous sommes toisés sur, ce qui me semblait, être un pied d'égalité. nous étions vraisemblablement égaux, même si nous ne partagions pas les mêmes idéaux, mais la vie à décidé de n'en laissé vivre qu'un. c'est elle qui m'a poussé à prononcer les mots imprononçables. avada kedavra. et quand il est tombé, elle m'a gratifié d'un hochement de tête approbateur. l'apogée de la vie, qui se lie étroitement avec la mort, tout aussi bien que le mal s'enlace langoureusement avec le bien. le déclin. un bonheur sans faille, jouissif.
QUE SERIEZ VOUS PRÊT A FAIRE SI LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES SE TENAIT DEVANT VOUS, PRÊT A VOUS TUER ? TRAHIR VOS AMIS, MOURIR, DONNER DES INFORMATIONS ? : je me mettrais d'abord à genoux. j'ai beaucoup étudié sur sa personne, je sais qu'il aimerait cela. certes, il n'en montrerait sûrement rien, mais au fond de lui, cela le rassurerait un peu. de se dire qu'on le craint, en effet. puis je parlerais. je parlerais à mes parents, qui ont vus en moi le suppôt de satan, quand dans mes jeunes années je faisais voler des objets. je leur dirais que je ne leur en veut plus, que leur comportement, les ignominies qu'ils m'ont affligés, que tout cela était normal. j'irais aussi dire à tous mes professeurs que je n'ai jamais étudié pour être l'un des leurs, ou de ceux qui lèchent les bottes de la ministre, à londres, dans cette vieille bâtisse qu'ils nomment ministère. même si je leur ai déjà dit, bien entendu. je fermerais les yeux et remercierais toutes les personnes qui ont daignés m'aider dans mon périple, mais qui, j'en suis convaincu, seront déjà endormies dans leur cercueil, six pieds sous terre. car c'est un fait avéré : je serais le dernier. ce bon vieux blake, qui a tout gagné, et pourtant tout perdu. enfin, quand je n'aurais plus assez de salive pour me parler, là, à genoux devant ce grand mage, je relèverais les yeux vers lui et lui sourirais. dans ma tête, j'aurais gagné le jeu. le jeu de la survie. car il faut bien qu'il cesse un jour. et dans mes derniers instants d'existence, je prierais dieu, quel qu'il soit. pour qu'il me donne encore plus.
QUE VOUS INSPIRE LE MINISTÈRE DE LA MAGIE ET SA MINISTRE ? : le ministère me recherche. j'ai tué, moi le paria, moi le fuyard, dont on ne connait pratiquement rien, contrairement aux mangemorts en fuites. j'ai ma place à askaban, aussi certainement que je n'en ai aucune dans leur société. ces gens n'arriveront pas à redresser ce monde qu'ils regardent pourrir sans pouvoir faire quoi que ce soit. c'est un fait accompli. madame la ministre est peut-être déterminée, mais que peut-elle faire quand la moitié de ses rangs n'est pas de son côté ? elle s'inclinera un jour ou l'autre, la faute à ne pas avoir réagi avant. et le ministère tombera ou en ruine, ou dans les mains de lord voldemort. et le cycle de la destruction reprendra, sans se préoccuper de qui que ce soit. moi, je ne veux ni règles ni maîtres dans ce monde, et je suis certain que ce mode de vie pourrait convenir. car les lois sont celles qui réduisent toutes les bonnes promesses de paix à néant. elles entravent certaines personnes, elles réussissent à d'autres. comment vivre de cette manière ? quand cette guerre sera terminée, j'espère que le ministère ne sera plus qu'une vague bâtisse historique, et non le noyau de notre univers magique. l'équilibre réintégrera ce dernier quand ce sera le cas. quand chaque personne sera libre de vivre comme elle l'entend, et de développer ses propres idéaux.
QUE VOUS INSPIRE L'ORDRE DU PHOENIX ET ALBUS DUMBLEDORE ? : la moitié des leurs sont des sorciers de sang pur qui veulent se faire reconnaître d'une façon qui diffère un peu de leur famille mangemorte, l'autre regorge de pauvres enfants se cachant dans leurs jupes. mais en somme, partisan du seigneur noir, ou membre de l'ordre, ces gens là nous prennent pour inférieurs à eux. les uns veulent nous éradiquer, les autres nous aider, comme si nous n'étions pas capable de nous défendre seul, nous les " pauvres sang de bourbes ". c'est risible. je n'ai pas besoin d'albus dumbledore, cet homme qui se sent si supérieur à tout le monde -il est très doué, je ne peux qu'approuver, mais son comportement est des plus dégoutant-, comme je n'ai pas besoin de ses amis un peu trop compatissants. je trace mon chemin en solitaire, ils peuvent bien tendre une machette devant moi afin d'éclaircir ma route, je m'en fiche comme de l'an quarante. je me fiche de leur machette. j'en ai moi-même une.
QUE VOUS INSPIRE LES MANGEMORTS ET LORD VOLDEMORT ? : le grand mage et ses chiens. je le vois comme je vois albus dumbledore, l'idiotie en plus. qu'ont-ils tous, à vouloir régir un monde qui pourrait parfaitement marcher sans maître ? j'en suis persuadé, et je suis prêt à accepter les idéaux des siens, comme quoi je serais un être inférieur qu'il faut à tout prix enterrer, pour mettre en place cette société où chacun trace sa route comme il l'entend, mais respecte les compromis, à une certaine échelle. ce sont leurs fondements, qu'ils ont cultivés toute leur vie, et mis à profit. je les laisse me traquer, car ils ne me retrouveront jamais, s'ils promettent de ne plus déclencher de guerre. je suis prêt, pareillement, à faire la même chose pour l'ordre, je les laisse me couvrir comme bon leur semble. le monde à besoin de contraires, et au bout d'un moment, la balance se stabilisera, si tout le monde y met du sien. oui, je suis prêt à laisser voldemort tuer les autres nés-moldus, puisqu'il pense que c'est la meilleure chose à faire. mais il faudra qu'il me laisse me venger, car cela fait parti de mes propres fondements.
Un frisson le parcourut, de la plante de ses pieds jusqu'à la racine de ses cheveux, emmêlés et définitivement sales. Il l'avait fait. Il avait levé sa baguette, il l'avait pointée sur le torse du mangemort, et d'une voix forte, l'avait tué. Le sortilège impardonnable raisonnait encore dans sa tête, vocable macabre qui le forçait à avancer malgré la douleur. Passant une main sur son visage fatigué, où régnait pourtant un éclair qui pouvait tout aussi bien passer pour lucide, comme pour fou, il continuait à avancer, envers et contre tous. Son regard restait braqué sur les lumières lointaines de la ville, alors que ses pas hésitaient dans l'obscurité de la forêt dans laquelle il pataugeait depuis déjà quelques temps. Trois jours, quatre ? Son maigre sac à dos lui rappelait qu'il lui fallait reprendre la route jusqu'à lesdites lumières afin de retrouver un tant soit peu de sécurité, la blessure à sa jambe rejoignait cette idée vraisemblablement bonne, alors que son cerveau désirait rester. Fallait-il enterrer le corps, ou le laisser pourrir entre les arbres ? De nombreuses questions se posaient, à présent que l'acte paraissait être véritablement réel. « Je l'ai tué. » murmura-t-il dans un souffle, alors qu'il s'arrêtait une énième fois. « Bouum. » Il siffla entre ses dents, et l'ombre d'un sourire se fit entrevoir sur son visage pâle. Et alors que le froid de décembre recommençait à lui mordre la peau avec insistance, tandis que l'ivresse du meurtre cessait lentement de le réchauffer, Blake se remit en marche en claudiquant légèrement de la jambe gauche.
Comme s'il avait encore un travail à accomplir.

Le macadam le brûlait. Il s'en rendit compte en arrivant dans une petite ruelle éclairée d'un faible halo de lumière, quand il s'arrêta enfin, après ce qui lui avait semblé une marche éternelle. Ce fut la première chose qu'il réussit à remarquer, la deuxième étant qu'il lui manquait une chaussure. Cette dernière constatation lui donna envie de pleurer, mais il n'en fit rien. Pour l'instant, le fait que sa chaire était à vif ne le préoccupait pas le moins du monde. Ce qu'il devait trouver, c'était quelqu'un. Il pensa nourriture, sécurité, lit, et chaleur. Survie. Rassemblant un semblant d'idée dans sa tête où suintait une douleur lancinante, il toqua à la première porte qu'il distingua, en face de lui. L'attente fut longue, assez pour qu'il ait le temps de faire un garrot avec un pan de sa veste sur la blessure qui meurtrissait sa jambe, saignant à grands flots. Le mangemort ne l'avait pas raté, mais lui non plus. Il lui avait en quelque sorte rendu la pareille, avec des intérêts en plus. Cette remarque lui plut, et l'obligea à ne pas exploser quand la porte daigna s'ouvrir. Sur le seuil se tenait une vieille dame aux cheveux grisonnants, et aux yeux endormis. Une moldue, à ne pas en douter. Blake savait pertinemment qu'il faisait mauvaise impression, avec ses vêtements qui n'étaient plus que loques, sa mine dure et malade, et ses blessures multiples. Mais d'une certaine manière, il n'avait pas vraiment eu le choix. Et elle non plus ne possédait pas d'autre possibilité. Elle devait...
Elle devait l'aider. Et pourtant ce ne fut pas ce qu'elle fit. Le jeune homme eut le malheur de lever ses deux mains, en signe de paix, devant ses traits déjà horrifiés, et la vue de tout ce sang lui fit claquer la porte brusquement. « J'aurai dû m'en douter... » Réussit-il à marmonner entre ses dents, avant de se retourner, et de reprendre sa marche, tel le canard boiteux qu'il se trouvait être. Au loin, il entendit le hululement d'une chouette, et il ne put s'empêcher de repenser à la sienne, morte depuis quelques semaines. Elle ne lui aurait été d'aucune utilité, de toute manière. L'idée même qu'il pouvait, que ce n'était pas trop tard, non, pour appeler un quelconque renfort, un membre de l'ordre, ne lui effleura l'esprit qu'un court instant. Même s'il savait qu'ils ne se comporteraient pas comme cette vieille dame terrifiée, il abhorrait cette possibilité. Plutôt mourir. Ses pas le menèrent donc dans une autre ruelle, où il s'assied piteusement, afin de sortir ses maigres réserves de son sac de voyage, et sa baguette de sa poche de manteau. Il prit le temps d'examiner sa blessure, et prononça quelques formules, piochés soigneusement dans les multiples livres qu'il avait emportés. Certaines personnes auraient dit que susdits bouquins ne seraient que poids contraignant dans son long périple, mais Blake n'était pas d'accord là-dessus. Depuis le début, il semblait l'avoir su. Il ne pouvait plus compter que sur lui-même, tant qu'il ne se résoudrait à accepter l'aide de l'ordre, et mettre sa fierté de côté. Après tout, ils étaient bons. Ils pourraient lui donner tout ce qu'il ne possédait pas. Mais... Il fronça les sourcils, et la douleur que lui causa le sortilège qu'il avait lancé pour refermer sa plaie fit rouler une larme sur sa joue d'une pâleur maladive. « ... Je ne peux pas. »

☞ It is our choices that show what we truly are.

PSEUDO : DEMENTOR.
PRÉNOM : loïse.
ÂGE : 14 years old.
PAYS : france.
CONNEXION : 6/7.
PERSONNAGE : inventé.
GROUPE : mudblood.
AVATAR : evan peters.
AVIS SUR LE FORUM : il est beaaau.
CRÉDITER : tumblr.

until the end



Dernière édition par Blake Sanders le Lun 8 Juil - 14:52, édité 5 fois
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Blake Sanders
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 20:41






Undesirable no. one
the abyss also looks into you
☞ Killing is not nearly as easy as the innocent believe.

UNE POTION : le polynectar.
UN MALÉFICE : chauve furie.
UN LIVRE POUR SORCIER : sonnet d'un sorcier.
UNE CRÉATURE : un hippogriffe.
UNE FRIANDISE : dragée surprise de bertie crochue.
UN ÉLÉMENT : la glace.
UN OBJET MOLDU : une échelle.
UN SORCIER CÉLÈBRE : ulric le follingue.
UNE INCANTATION : wingardium leviosa.
UNE COULEUR : le gris.

il ne peut pas s'en empêcher, dit-il. il a l'âme d'un poète mais la structure émotionnelle d'un chien errant.

CHAPTER I
toutes les soifs n'ont pas à être apaisées
Il hurlait. Il hurlait à en exploser ses douloureux poumons, alors que son lit était à présent à un mètre du sol. Il était monté lentement, alors qu’énervé, le jeune garçon s’était couché, enfouit sous ses draps blancs, comme pour se cacher. Se cacher de quelque chose, qui n’avait pas de nom. Ça avait parfois des pattes crochues, et une voix rauque, alors qu’à d’autres moments, ça se mouvait dans l’ombre, prêt du rideau, sans aucun bruit. Se cacher de quelqu’un, tapit dans les ténèbres. Un monstre qui le rendait pourtant si vivant. Ses dents se serrèrent, crissant d’elles-mêmes, et il réussit à contenir un énième cri de panique. Avant que sa mère ne surgisse sur le seuil de la porte, et se mette à hurler après s’être signé deux fois. Il la regarda, de ses yeux exorbités, et même s’il n’arrivait qu’entrevoir une silhouette pâle entre ses cheveux blonds collés par la sueur, il ressentit la peur qui l’habitait. Elle avait peur de lui, de son cher fils. Et lui aussi. Car cette chose, ce quelque chose, ce quelqu’un, ça, avait pris possession de son corps. Ça pouvait accomplir de nombreuses choses extraordinaires, qui le faisaient toujours frissonner de terreur, lui, le petit garçonnet joufflu et un peu trop rêveur. Mais ça le rendait malade, ça offrait son corps à ce qui lui semblait être des forces venues du  fin fond des profondeurs abyssales, de ce terrible enfer où régnait des gens horribles, qu’il croisait parfois dans la rue. Les dépravés, la risée de ce monde, qui lui jetait un regard vide alors que sa mère le prenait par le bras et les faisait changé de trottoir. Pourtant, son sang continuait toujours de chanter. Je suis vivant, incroyablement vivant. A jamais. Ses dents se desserrent, comme sous la pression qu’engendrait un cri qui s’était formé dans le creux de sa gorge, et ses hurlements reprirent, s’entremêlant à ceux de sa mère. Ces  deux là étaient des contraires. Sa mère était très croyante, tandis que lui ne savait plus très bien si la Bible qui trônait sur sa table de chevet –son père lui avait ordonné de la lire, afin d’apprécier ces vers qui formaient, d’après lui, la vie en elle-même-  était de ces bouquins qu’il devait prendre au pied de la lettre. Elle éprouvait une curieuse joie à l’idée de rester enfermée chez elle, dans son petit confort typiquement anglais, alors qu’il aspirait à découvrir le monde de ses yeux d’enfant. Ce qu’il voulait, c’était de la nouveauté. Ce qu’elle abhorrait définitivement, bien entendu. Tant de choses qui les distinguaient l’un de l’autre. Et pourtant, en ces moments de pure folie, ils hurlaient à l’unisson. L’ironie de la situation. « John… » Ses yeux se refermèrent. Il préférait voir ce monstre, et chaque autre horrible créature qui hantait ses pensées plutôt que de reposer ses prunelles sur sa mère, qui maintenant le suppliait d’arrêter. Il ne pouvait pas, il n’en avait pas envie. La sensation d’être si différent qu’il en devenait parfait le faisait frémir, et l’envie d’en avoir un peu plus lui vint. Brute, volcanique. C’était comme se laisser aller dans un total oubli de soi-même, c’était le déclin, le bonheur, les minutes qui devenaient secondes, et les secondes, éternité. Le lit monta encore un peu dans les airs, et s’affaissa brusquement. Le sol trembla sous lui, mais ses sens décuplés lui donnèrent l’effet que l’univers tout entier chavirait. Il pensa : des mondes tournent autour de ma tête, et ce fut tout. Ça était brisé. La magie s’était évanouit. Il se mit à pleurer.

Quand il daigna enfin se ressaisir et sortir de sa léthargie, on avait emporté son corps dans la grande baignoire de la salle de bain. La Baignoire. La panique monta en flèche, mais une poigne de fer le retenait prisonnier. Il aurait du s’enfuir tant qu’il le pouvait encore. Il aurait du se douter qu’après Ҫa, ses parents décideraient de prendre les choses en main. « Doucement… » Entendit-il murmurer d’une manière si implorante qu’il eut envie de faire tout le contraire, alors qu’un souffle chaud courait sur la peau de sa nuque, où de minuscules poils s'étaient hérissés. « Le diable est là… Ne le sens-tu pas ? Mais ne t’inquiètes pas, Johnny… Nous allons te tirer de ses griffes. » « Oui... Nous allons le sortir de là. » Les larmes lui montèrent aux yeux, il ne put les retenir bien longtemps. A l’âge de six ans, certains enfants n’auraient pas compris pourquoi on leur infligeait de telles choses, mais lui le savait pertinemment. On le lui répétait bien assez souvent. Ces « crescendos de bonheur » comme il les appelait –alors que ses parents, eux, parlaient de « collaboration avec Satan »- duraient depuis, et au travers de différents noms, un an. Une douloureuse année où ses émotions transparaissaient dans Ces Actes, qui n’étaient au début de tout cela, pas vraiment voulus. Un an que la famille Sanders, qui jusqu’alors vivait dans les parfaites normes britanniques, cachait ce petit problème aux yeux de tous. Un an que la mère de famille Lui posait chaque soir les mêmes questions : Pourquoi elle et sa famille ? Pourquoi lui avoir infligé cela ? S’arrêterait-t-il un jour, ou était-il condamné à vivre avec le diable toute sa vie ? Et puisqu’Il ne lui avait jamais répondu, elle avait, au sixième mois, décidé d’agir. Les rasoirs trônant sur le rebord de la baignoire en étaient la parfaite illustration. John sentit la froideur de l'un d'eux sur son poignet gauche, et ses larmes redoublèrent d'intensité. Dans La Baignoire, il se sentait vulnérable, alors que quelques temps auparavant, il était prêt à tenir tête à l'autorité parentale. Les lames effilées entaillèrent sa peau avec vitesse, et la douleur se mêla à la panique, qui l'aurait obligé à se débattre si son père ne l'avait pas tenu aussi fermement. Sa mère psalmodiait toujours d'une voix apaisante, des paroles qu'il ne comprenait pas. Sa honteuse besogne paraissait la rassurée un peu, alors que le petit garçon n'avait rien d'autre à faire que de subir sans se débattre. « Voilà, bien... J'enlève l'essence impure de ton corps. Ça va aller, ne t'en fais pas... Tout va bien se passer. Ne pleure pas. » Il sanglota de plus belle. Elle passa à l'autre poignet. Et alors que l'eau où ils l'avaient déposé se teintait de rouge et que de nouvelles coupures fraiches venaient rejoindre les plus anciennes, il s'évanouit. Tout devint noir dans sa tête.


CHAPTER II
le sommeil de la raison engendre des monstres
On disait souvent que la nouveauté pouvait faire peur. John n’était pas d’accord là-dessus. Ça ne faisait pas peur, alors que la Grande Baignoire et les Coupeurs de chair, si. Poudlard n’était que bonheur, et la lettre qu’il avait reçue un matin d’été, la clé de ce dernier. Elle n’avait tout d’abord pas compris, sa mère, et s’était recueilli dans sa chambre, où siégeait –et siège toujours- l’essence même de son dieu. Puis au bout de vingt-trois jours, après de nombreuses discussions avec son mari, et des prières, des demandes implorées, avait finit par accepter. Du moins à moitié. Elle était d’accord pour que son fils s’en aille, car après tout, s’il partait dans cette école sorcière, le diable s’en irait avec lui sans faire d’histoire. Mais ce ne serait alors plus vraiment son fils, ce qu’elle envisageait sous un œil nouveau, à la venue au monde de son deuxième enfant. Sa petite fille le remplacerait. Elle ne serait pas comme lui. Elle ne l’accepterait pas, et lui ferait enfin honneur. Plus de cachotteries, plus de secrets, plus de regards douteux envers leurs voisins, et leur famille proche. Il ne reviendrait que pendant les vacances, qu’il passerait loin d’eux, du moins la journée. John adopta donc ce compromis qui semblait aller à tout le monde, et se rendit alors dans ce qu’il appelait « l’autre monde ». Il ne s’en portait que mieux. « Monsieur Sanders ? » Il releva la tête de ses livres, alors qu’il s’était assis dans un coin du château, comme à son habitude, seul. Trois années où la solitude avait été sa plus fidèle alliée, qu’il trahissait parfois, certes, quand quelqu’un paraissait intéressant. Les gens ne l’étaient jamais assez longtemps. A la fin, ils montraient leur vraie personnalité, et devenaient plus idiots qu’ils l’avaient été au début. En somme, cela ne lui déplaisait pas. Il savait à quoi s’attendre avec les gens, et préférait encore resté avec les animaux, qu’il étudiait sans relâche, éprouvant une fascination presque parfois malsaine envers eux. « Oui, ici. » Ses professeurs le connaissaient, pourquoi toujours s’assurer qu’il était bien lui ? Eux aussi avaient leur côté idiot. « Encore le nez dans vos livres, il fait beau dehors, allez donc vous amuser ! » Son professeur, et directeur de maison plissa les yeux, tout en l’observant. Le jeune garçon lui rendit son regard. Il attendait une réponse digne de son élève. « Mais je m’amuse très bien ici, professeur. Merci de votre prévenance. » Son interlocuteur lui sourit, et s’accroupit à côté de lui. Il avait ce quelque chose qui le rendait attachant, et à la fois terriblement agaçant. Comme moi, pensait parfois le blond. D’une certaine manière, chacun avait cela en lui. Le regardant jeter un coup d’œil à sa lecture, le garçon se mordit la lèvre inférieure. Qu’allait-il lui demander, encore ? Souvent, on lui offrait louage et tout autre chose qu’il ne désirait pas, et chaque professeur lui rappelait que s’il continuait sur sa lancée –une Lancée Importante-, il pourrait très vite pouvoir devenir quelqu’un de conséquent. Certes, ses facilités dans beaucoup de matières étaient remarquées, et le serdaigle s’en félicitait, mais cette pression qu’on lui affligeait rendait les choses plus difficiles, et le plongeait parfois dans un mutisme que personne ne semblait comprendre. Il ne voulait pas. Il ne voulait pas appartenir au ministère, ni à quoi que ce soit d’autre. Il connaissait assez le système, l’ayant étudié en tant que moldu, pour dire qu’il n’approuvait pas. Car le ministère de la magie était en somme, la même chose que la politique moldue. Des lois qui profitent à d’autres, des règles qui meurtrissent certains, et toujours cette envie de s’enrichir sur le dos des autres. Tout ce qu’il détestait. « Oh mais je suis sûr que c’est le cas, jeune homme. Votre lecture est des plus agréables. Je connaissais son auteur, malheureusement décédé en ces jours. Un grand homme, puisse-t-il reposer en paix. » John s’attendait à ce qu’il rajoute quelque chose à propos de son avenir, et de ses possibilités, mais il se contenta de le saluer, et de repartir dans le couloir, aussi vite qu’il était apparu. Ses sourcils ne purent s’empêcher de se froncer sous cette soudaine incompréhension, et sa tête se blinda en redoutant qu’un énième idiot vienne vers lui afin de l’affliger d’un énième « sang de bourbe », lancé haineusement, d’une manière supérieure. Il s’était beaucoup informé sur la culture sorcière, durant sa première année, et en était venu à la conclusion que les puristes n’avaient que ce mot là à la bouche. Cela ne l’avait jamais touché. John savait qu’il n’était pas un « sang de bourbe » mais un honnête sorcier. Un Grand Sorcier, même. Mais cette fois-ci, personne ne vint l’insulter. Il restait pourtant sur ses gardes. C’était une loi qu’il avait appris à ses dépends.

CHAPTER III
le temps efface tout et à la fin il ne reste que les ténèbres
Son café était presque froid, et pourtant, il doutait le toucher un jour. Le veille au soir, il s'était rendu à Gringotts afin de récupérer toutes ses économies -ses parents lui avait envoyé de l'argent, il savait bien que cela ne leur tenait pas à cœur, mais le partage était sûrement toujours de mise dans la famille, et quand sa petite sœur s'était vu recevoir une somme pour ses études, il avait fallu qu'ils envoient un quelque chose au fils ingrat- et une certaine excitation le tenaillait au ventre. Il allait enfin voler de ses propres ailes après de longues études, tel le sorcier qu'il était. Un vrai sorcier. Un léger sourire orna ses lèvres, quand il posa ses coudes sur la table pour observer les alentours. Son statut de né-moldu lui conférait une non-sécurité qui ne lui plaisait pas, mais John était préparé à tout. Et surtout au pire. Ses yeux voletaient jusqu'où ils pouvaient, enregistrant visages et situations, ses sens étaient alertes, et même quand il dormait -il avait loué une petite chambre au-dessus du chaudron baveur- , sa baguette restait à porté de main. Certains auraient pu hurler à la paranoïa, mais pour le jeune homme, il ne s’agissait simplement que de survie. La dure loi de la nature. Il changea brusquement de posture, puis de point de vue quand une voix trainante l’apostropha, et se détendit en remarquant que la femme à qui appartenait ce timbre n’était que la propriétaire des lieux. A sa connaissance, elle était de son côté, du moins, la vue d’un sang de bourbe ne lui causait aucune remontée haineuse. « Il va rester un jour de plus, l’gamin, ou j’peux m’en aller libérer sa chambre ? » Elle plissa les yeux, ou fronça les sourcils, John ne la connaissait pas assez pour en distinguer la différence. Tournant les pages de son ancien manuel de potion, il bougonna que le gamin allait rester encore deux nuits, et se tut. Le silence lui plaisait, il le fit donc régner dans son coin, un peu à l’écart des autres, un peu à l’écart de tout. Il lui rappelait les heures passées dans sa chambre à feuilleter des livres sur tout et rien, le cœur rêvant de liberté, l’imagination débordante. Il lui rappelait aussi quand munit de sa plume, il noircissait des parchemins entiers, dans le parc de l’école, à l’ombre d’un grand arbre, loin des regards insistants des autres élèves. Ses yeux se reposèrent sur les recettes de potions, et il continua sa lecture, jetant parfois des regards à ceux qui le regardait, et à ceux que ne le regardait pas. Il fallait toujours se méfier. Il le savait à présent. Depuis qu’il était sortit –la totalité de ses BUSE et de ses ASPIC en poche- deux mauvaises rencontres avaient failli lui être fatal, et à présent, le jeune homme ne pouvait plus en douter : L’époque était sombre. L’époque ne lui laisserait aucune autre chance. Il devait être encore plus dur qu’elle, pour pouvoir y survivre. Refermant son livre sèchement, il se baissa pour récupérer dans son sac la gazette du sorcier, achetée le matin même. Il lui fallait toujours un temps pour se décider à l’ouvrir, il préférait se perdre dans des manuels qui lui apprendraient véritablement quelque chose, que de consulter ce journal. Bien sûr qu’il savait toutes les ignominies commises par les mangemorts, mais chaque article lui paraissait dérisoire. Ses yeux parcoururent le papier en vitesse, noircit de morts, de personnes activement recherchées, et de gros titres qui disaient clairement que les attaques se multipliaient si vite que bientôt, Londres et ses environs ne seraient qu’une hécatombe. Un charnier. Il se mit à mordre sa lèvre inférieure, inconsciemment, comme il le faisait toujours quand il réfléchissait. Fallait-il partir ? Était-il déjà recherché par les sbires du seigneur noir ?  Une boule se forma au creux de son estomac. Sa magie n'avait rien à voir avec la leur. Ça ne le protégerait pas contre ces gens, pas infiniment. Et tout ce qu’il avait appris méritait un peu plus de pratique. Réagir vite et bien devenait son mot d’ordre, en ces temps troubles. « C’est du gaspillage. » Prit de court, le jeune homme sursauta et porta derechef la main à sa baguette, qui se trouvait alors dans son manteau noir. La femme était revenue vers lui, avec ses airs peu aimables, et sa tête bovine. Ses sourcils se froncèrent, ce qui la fit continuer en remarquant qu’il n’avait pas compris. «  Quand j’sers du café, c’est pour qu’on l’boive. » Un léger soupir de soulagement se fit entendre, ce qui provoqua l’hilarité de la propriétaire. Il releva les yeux vers elle, alors qu’elle les baissait sur le journal. Toute trace de rire s’effaça alors de son visage. Il n’y avait pas de quoi s’amuser dans ces douloureuses nouvelles. La guerre les concernait tous, moldu comme sang-pur. Le chaos était un abime où chacun plongeait sans s’en rendre compte, emportant famille et proche. John ne l’ignorait plus, il doutait même l’avoir ignoré un jour. Et depuis le début, il s’était fixé une règle à ne jamais transgresser : Il avancerait seul. Il ne commettrait pas l’erreur de croire que l’union fait la force, car ce n’était pas ainsi que cela marchait. Du moins, dans sa tête de penseur. « C’est pas joli joli. » Il hocha la tête, et observa un moment les traits de la femme, crispés, et ses yeux plissés sur le papier. « Nous vivons au cœur d’un champ de bataille. » Comme pour imager son propos, un hurlement se fit entendre à l’extérieur des lieux, terrifiant râle dans la nuit noire. « Nous n’avons plus d’autres choix que d’y participer. » Non, pensa-t-il. Je ne nourrirais pas cette chose ignoble. Pas moi. Je ne serais pas de la chaire à canon. Au fond, peut-être avait-il déjà tout prévu. Il savait ce qu’il voulait : Vivre paisiblement dans un coin reculé, et écrire des livres, tout en élevant des créatures magiques, afin de poursuivre ses expériences. La guerre était un frein à tout cela, mais que pouvait-il faire contre elle ? L’ordre comme Voldemort ne cesserait leur querelle pour rien au monde. C’en était navrant. Bientôt, elle se propagerait dans le monde entier, et John Sanders ne serait plus en sécurité nulle part, s’il l’avait été un jour. Il sortit de sa poche quelques pièces, et les fit rouler sur la table, course qu’il regarda tout en entonnant des paroles qui scellèrent son existence. « Le gamin ne va rester qu’une nuit, tout compte fait. Et il aura besoin de quelques provisions, aussi. Il est prêt à payer le prix qu’il faudra. »

CHAPTER IV
une fin bâclée, c'est indigne du Maître
John ignorait comment, mais il avait une fois de plus réussi à éviter un sortilège qui vraisemblablement, aurait causé sa mort. Une morte douloureuse et atroce, que son adversaire aurait adorée. Mais il ne lui laisserait pas ce plaisir là. Pas tout de suite, pas maintenant. Un ricanement perfide se fit entendre entre les arbres, et son instinct le poussa à reprendre sa course effrénée. Il ne sentait ni ses jambes, ni ses poumons, concentrés sur leur besogne. Il n'était rien. Plus rien qu'un rat à découvert, débusqué par un chien. Il ne put s'empêcher de gémir. Il aurait dû se douter qu'il n'échapperait pas à une attaque, même s'il s'appelait John Sanders, et qu'il répétait être prêt. Son manque de réflexion lui donna envie de pleurer, ou de régurgiter ce qu'il avait réussit à ingérer aujourd'hui -un maigre repas prit à la hâte. Le mangemort n'était pas loin, alors que lui était à une éternité du but. Quand ce dernier se jeta sur sa personne, il était déjà trop tard. Il n'eut pas le temps de transplanter, et n'y pensa pas. Quand la fin est proche, même l'animal traqué se retourne pour affronter le chasseur. Il se sentit plaqué au sol par un poids qu'il n'aurait jamais pu renverser, mais garda sa baguette, et put donc le projeter un peu plus loin. Se relevant, il se campa sur ses pieds, comme on le lui avait appris à Poudlard, et n'attendit que quelques secondes pour lui jeter un sort. Une éternité de trop. « Difindo ! » Sa respiration se coupa, en même temps qu'une entaille apparue sur sa jambe. Sa mère et les rasoirs réapparurent dans son esprit, mais son instinct de survie l'emporta sur cette peur aussi vieille que Ça. Son instinct de survie le fit tout bonnement vivre. Il se mit à lancer toutes sortes de sortilèges, chacun lui venant à l'esprit aussi vite que l'éclair. Le mangemort riait. Il s'était relevé, et à quelques mètres de lui, semblait le toisé d'un air mauvais, définitivement supérieur. « C'est tout ? Rien à ajouter de plus, sale sang de bourbe ? » La colère survint alors. Décuplée, dévastatrice. L’idée même que cet ancien camarade –il se rappelait de lui comme d’un vulgaire matou prétentieux et peu doué- devenu partisan du Lord de part les bons vouloirs de sa famille provoqua en lui un sentiment d’exaspération qui lui arracha un hurlement. Jamais le jeune homme ne se serait douté pousser un tel cri. Mais cela lui plut, tout autant que son « complot avec le Satan » lui avait plut, jadis. « Meurs ! » Ce fut pourtant lui qui tomba à nouveau, à genoux. Une douleur cuisante apparut dans son crâne, si elle ne l’était déjà pas avant, et un millième de seconde lui suffit pour remarquer tout ce sang qui bouillonnait de ses plaies. Sa chaire à vif.  Il eut l’idée d’appeler son patronus, afin qu’il lui vienne en aide, mais aucun souvenir heureux ne semblait dormir dans son esprit, en ces lieux de  ténèbres et de peur, où il creusait sa tombe. La rage, trop puissante pour être interrompue, l’obligeait à combattre seul. Définitivement seul. Mais ses tremblements le clouaient sur place. Il releva tout de même les yeux vers ce garçon qui paraissait être content de lui, un jeunot qui effectuait le sale boulot, mais qui s’en contentait. Il lui lança quelques autres sortilèges, qui entaillèrent son corps avec vigueur. L’ancien serdaigle savait qu’il y avait de belles façons de mettre fin à la vie de quelqu’un. Et ce n’était pas l’une d’entre elles. « Non… C’est toi qui va mourir. Tu ne mérites pas de vivre. C’est un cadeau que je te fais là. » Il l’observa se pavaner disgracieusement, et un petit rire amusé parvint à sortir de ses lèvres. Un rire nerveux, aussi, mais il le cacha tant bien que mal. La frénésie coulait dans ses veines, il la ressentait encrée en lui, dans son sang, dans son corps, et sembla approuver l’acte qu’il se préparait à commettre. Il ne pouvait pas en être autrement, de toute manière. Aucune échappatoire. Et cela lui plaisait. Cela le faisait irrémédiablement vibrer de toute part. Haletant, il pointa sa baguette sur son torse –cet idiot avait oublié de la lui prendre- et dans un nouveau cri, accomplit ce qu’il devait accomplir. « AVADA KEDAVRA ! » Le mangemort n’eut rien le temps de faire, et il s’écroula là, sur le sol boueux qui était, en l’espace de quelques minutes, devenu centre d’une bataille. Il garda son sourire imbécile aux lèvres. John ne put s’empêcher, après s’être relevé –effort qui lui prit de longues minutes-, de shooter de toute ses forces dans sa tête, afin de le faire disparaitre. Et pourtant, alors que sa cervelle se répandait par terre, avec leur sang, pur et impur, le sourire resta empreint sur le visage défiguré du garçon qu’il avait tué. Il poussa un autre cri de rage, et fondit en larme.
Plus tard, quand il eut rejoint la ville, et que le refus de cette brave dame le condamna à errer sans gîte, il repensa à cette scène ignoble, et finit par s'endormir en attendant la mort.

Le lendemain, il se relevait, et poursuivait sa route. En homme nouveau. Il prendrait son deuxième patronyme, Blake, pour plus de sécurité. Car les mangemorts ne seraient pas les seuls à vouloir le retrouver. Le ministère s'en mêlerait lui aussi. Mais ce n'était pas grave. Il avait, après tout, plus d'un tour dans son sac.
 

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Dernière édition par Blake Sanders le Jeu 11 Juil - 13:33, édité 21 fois
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 20:51

EVAN this is the end, hold your breath and count to ten ◈  2657004701
Bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 20:54

Excellente tête pour HP, ce Evan! Bienvenue parmi nous, Loïse:)
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 20:59

merci beaucoup, vous deux. I love you
oui, je trouvais evan parfait pour le rôle. this is the end, hold your breath and count to ten ◈  377142445 
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 21:05

evan peters, il est tellement parfait ce mec. this is the end, hold your breath and count to ten ◈  910581444 
re-bienvenue, non ? this is the end, hold your breath and count to ten ◈  203258021 
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 21:07

Bieeenvenue I love you
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 21:11

evan est trop cute. this is the end, hold your breath and count to ten ◈  910581444 oui, rebienvenue. Arrow
merci vous deux ! I love you
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 21:13

rebienvenue loïse this is the end, hold your breath and count to ten ◈  3811213869


Dernière édition par Marlene McKinnon le Dim 7 Juil - 21:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 21:23

merci amina ! this is the end, hold your breath and count to ten ◈  1420776684 
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 21:31

rebienvenue ! this is the end, hold your breath and count to ten ◈  2623028480 
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 21:35

rebienvenue, alors What a Face Evaaaaaan. this is the end, hold your breath and count to ten ◈  910581444
Bon courage pour ta fiche. this is the end, hold your breath and count to ten ◈  378386264 this is the end, hold your breath and count to ten ◈  149374401
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 21:55

(re)bienvenue ici this is the end, hold your breath and count to ten ◈  378386264
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 22:08

meerci beaucoup vous ! I love you this is the end, hold your breath and count to ten ◈  1685475390 
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 22:17

LET THE SKY FAAALL this is the end, hold your breath and count to ten ◈  548759336 Arrow
Re-bienvenue, bon courage pour cette fiche this is the end, hold your breath and count to ten ◈  1204292696 
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyDim 7 Juil - 22:20

bon courage pour ta fiche, amuse-toi bien avec ce nouveau perso this is the end, hold your breath and count to ten ◈  3399175151 
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James Potter
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyLun 8 Juil - 8:37

rebienvenue this is the end, hold your breath and count to ten ◈  3817591323
quel choix de perso et d'avatar this is the end, hold your breath and count to ten ◈  910581444 this is the end, hold your breath and count to ten ◈  2886247503
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyLun 8 Juil - 14:38

merci beaucoup ! this is the end, hold your breath and count to ten ◈  378386264
j'ai terminé la première partie de ma fiche, serait-il possible de me réserver evan peters s'il vous plait ? I love you
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Dorcas Meadowes
Dorcas Meadowes
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyLun 8 Juil - 14:48

Re bienvenue I love you 
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyLun 8 Juil - 14:52

merci beaucoup à toi. I love you
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Lily Evans
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyLun 8 Juil - 16:50

Je te le réserve this is the end, hold your breath and count to ten ◈  3874992213
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Sirius Black
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AVATAR : ben barnes
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyLun 8 Juil - 19:10

Rebienvenue ma Lo, avec le bel Evan this is the end, hold your breath and count to ten ◈  2657004701 I love you
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Blake Sanders
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyLun 8 Juil - 19:42

merci Anna. this is the end, hold your breath and count to ten ◈  378386264
moh, merci à toi aussi ma pôtite andréa. this is the end, hold your breath and count to ten ◈  377142445 avec le beau ben, pour faire original. this is the end, hold your breath and count to ten ◈  2657004701
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Chen Zhuang
Chen Zhuang
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyLun 8 Juil - 22:50

EVAAAAAAN -american horror strorypowa this is the end, hold your breath and count to ten ◈  3399175151 -
Welcome here et good luck pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  EmptyMar 9 Juil - 10:58

merci professeur chen. this is the end, hold your breath and count to ten ◈  377142445 Arrow
d'ailleurs tu viens de me faire penser qu'il faut que je continue AHS. Laughing
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath and count to ten ◈    this is the end, hold your breath and count to ten ◈  Empty

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